Mardi 11 juin, le cabinet du recteur a envoyé un mail intitulé « Période de réserve électorale » à l’ensemble des chef·fe·s d ‘établissements et IA-IPR mais aussi aux directeurs et directrices d’écoles.
Dans ce mail, le recteur ordonnait « de s’abstenir de participer à toute manifestation ou cérémonie publique de nature à présenter un caractère électoral » « dans le cadre des élections législatives anticipées du lundi 10 juin au dimanche 7 juillet. »
SUD éducation 35 tient à rappeler que ce devoir de réserve ne s’applique pas à tous les personnels de l’éducation mais uniquement aux agent-es exerçant une autorité hiérarchique comme les personnels de direction.
Or, les directeurs et directrices d’école ne sont pas des personnels exerçant une autorité hiérarchique.
Cette grave erreur a très rapidement été signalée par les organisations syndicales et le rectorat a donc envoyé un rectificatif.
SUD éducation 35 considère que cette « erreur » n’est pas innocente : elle contribue à instaurer insidieusement une confusion dans le statut des directeurs et directrices et une forme d’autorité hiérarchique au sein des écoles. Cette erreur de communication du cabinet du recteur à destination des directions d’école en est la preuve.
Cela va dans le sens de la mise en œuvre de la loi Rilhac à laquelle nous nous opposons toujours aussi fermement.
SUD éducation 35 tient à rappeler que l’obligation ou devoir de réserve ne figure pas dans la loi, qui consacre au contraire la liberté d’expression du fonctionnaire…
Dans le contexte d’une possible arrivée au pouvoir de l’extrême droite, SUD éducation 35 appelle les personnels à se réunir sur leurs lieux de travail.
SUD éducation 35 appelle à battre l’extrême droite et ne pas redonner une majorité à Emmanuel Macron.
Nous appelons à renforcer et rejoindre tous les cadres collectifs pour se mobiliser ces prochains jours : AG d’établissements, AG de quartiers, caravanes dans les territoires ruraux, initiatives du Nouveau Front Populaire..
Le Tribunal administratif a confirmé la sanction de mutation d’office à l’encontre d’un enseignant syndicaliste pour avoir « poussé des mineurs à participer à un mouvement social » et « entravé le service public préfectoral en contestant des arrêtés d’Obligation à Quitter le Territoire Français ». La sanction est donc clairement antisyndicale et politique.
La sanction est très lourde : mutation d’office et perte de 21 années d’ancienneté .
SUD éducation 35 appelle à un rassemblement de soutien avec le Collectif de soutien du Lycée Jean Macé.
Mercredi 12 juin à 15h devant le rectorat de Rennes
Solidaires 35 appelle à participer à la Marche des Fiertés samedi 15 juin dès 11h esplanade Charles de Gaulle à Rennes
Village des fiertés à 11h avec stands et tables de presse Manifestation à 14h
Face à la montée des discours réactionnaires et LGBTQIphobes,
Face à la multiplication des violences tant en France qu’à l’étranger à l’encontre des minorités,
Face aux politiques libérales qui accroissent la vulnérabilité de celles et ceux qui subissent déjà quotidiennement les oppressions,
Repolitisons les Marches des Fiertés, retrouvons l’esprit combatif et revendicatif de Stonewall !
Mobilisons-nous pour l’émancipation et l’épanouissement de toutes et tous !
Pride de nuit, Marches des Fiertés,
Descendons dans la rue, continuons de nous battre pour de véritables politiques de lutte contre les LGBTQIphobies etcontre le sexisme !
REPRENONS L’OFFENSIVE !
L’héritage de Stonewall
Les Marches des Fiertés partout dans le monde trouvent leur origine dans la mobilisation spontanée et combative des gays, lesbiennes, bisexuel·le·s et trans suite à un raid de la police au Stonewall Inn, un bar américain de New York, dans la nuit du 28 juin 1969. Habituellement fréquenté par les LGBT de la ville, le bar subit fréquemment des descentes de police, mais cette fois-ci les choses tournent autrement. Les client·es du bar s’opposent aux forces de l’ordre jusqu’au lendemain matin. Cet évènement débouche sur plusieurs jours d’émeutes à Greenwich Village. L’année suivante, le 28 juillet 1970, la ville de New York autorise 2 000 manifestant·es à défiler pour la Christopher Street Liberation Day Parade, célébrée chaque année par les Pride du monde entier. Le parc situé près du Stonewall Inn présente deux statues. Gay Liberation, statue de deux hommes et deux femmes peintes en blanc, commandée en 1980 et installée en 1992, a été critiquée pour s’être concentrée sur les personnes cisgenres blanches et pour avoir laissé de côté les personnes trans et les personnes racisées qui faisaient partie des émeutes de Stonewall. En 2021, des militant·es installent un buste de Marsha P. Johnson. Il s’agit d’une initiative d’activistes qui entendent protester contre la lenteur et les retards dans la réalisation du monument rendant hommage à deux femmes trans, Johnson et Rivera, annoncé par le maire de la ville en 2019. Johnson était une militante trans bien connue des communautés LGBT et VIH/SIDA de New York, activiste dont les contributions au changement social ont persisté longtemps après la fin des émeutes de Stonewall. Elle et Sylvia Rivera ont fondé Street Travestite Action Revolutionaries pour fournir des ressources, des soins et un plaidoyer pour les jeunes LGBT sans-abri. Les deux sont reconnues pour avoir encouragé le développement d’une communauté trans avec une attention particulière aux problèmes intersectionnels comme la justice raciale, l’itinérance et la réforme de la justice pénale. La lutte de Stonewall en 1969 a été précédée par d’autres émeutes et luttes : sans marquer un point de départ, celle de Stonewall marque un tournant dans l’émergence, à une large échelle, du militantisme pour les droits des LGBTQI.
Aujourd’hui, la Marche des Fiertés doit retrouver pleinement sa dimension politique combattante, porter avec exigence et force les revendications LGBTQI, lutter sans concession contre les LGBTIphobies et celles et ceux qui les encouragent par leur complaisance.
Dans l’Education nationale et dans le supérieur
Les LGBTQIphobies sont bien présentes dans les écoles et les établissements scolaires. Si les élèves en sont les premières victimes, cette question concerne aussi les personnels qui peuvent être victimes de ces actes LGBTQIphobes. L’éducation nationale est un lieu parmi d’autres d’expressions des discriminations et notamment des LGBTQI-phobies : injures, harcèlements, mépris affiché, « outings » forcés. L’oppression hétérosexiste et les discriminations qui y sont liées ne s’arrêtent pas à la porte de nos lieux de travail.
Depuis plusieurs années, les forces réactionnaires œuvrent et défendent un modèle de société rétrograde, sexiste et LGBTQIphobe, qui nie l’égalité entre tout·es et la pluralité des identités. Après la Floride en mars 2022 qui entérine la loi « Don’t say gay » interdisant d’enseigner des sujets en lien avec l’orientation sexuelle ou l’identité de genre à l’école primaire pour « ne pas endoctriner les enfants », en avril 2022, Emmanuel Macron prend position contre le fait d’aborder les questions d’ orientation sexuelle et d’identité de genre à l’école primaire et se questionne sur le collège. Blanquer utilise le terme « wokisme » comme une accusation réactionnaire à l’égard de personnels de l’éducation, d’associations et de militant·es… qui se battent contre les discriminations racistes, sexistes et LGBTQIphobes. Des personnels se retrouvent accusés de faire de la propagande.
SUD éducation est au côté des personnels LGBTI de l’Éducation nationale, pour lutter contre toutes les formes de discrimination LGBTQIphobe et hétérosexiste, et appelle à participer aux Marches des Fiertés, contre la haine, pour les droits LGBTQI et l’épanouissement de tou·tes !
Dans la société dans son ensemble
La Marche des Fiertés, c’est l’occasion de pointer encore et toujours les discriminations qui pèsent sur les LGBTQI, et réclamer l’égalité de droit. Violences verbales et physiques, discrimination à l’emploi ou au logement, inégalité de droits en termes de filiation ( et ce, même après l’obtention de la PMA en France pour les femmes célibataires et les lesbiennes, excluant encore les personnes trans), passage devant un juge pour la procédure de changement d’état civil pour les trans, mutilation des enfants intersexes, les initiatives parlementaires transphobes et la mobilisation des médias réactionnaires contre la communauté LGBTQIA+… La liste est longue, et non exhaustive.
La Marche des Fiertés, c’est aussi l’occasion d’affirmer que nos luttes sont solidaires et intersectionnelles, de refuser qu’elles soient instrumentalisées pour servir des argumentaires nationalistes et xénophobes et dresser les minorités opprimées les unes contre les autres. Sexisme et LGBTQIphobies traversent toute la société, et pas un groupe social en particulier. Il n’y a pas de place pour l’homonationalisme dans nos fiertés !
C’est par la mobilisation de tou.t.es les LGBTQI et de toutes les forces soucieuses d’émancipation et de progrès social, que l’égalité entre tou·tes pourra être gagnée. Car être visible et défendre ses droits, c’est politique !
Montrons notre solidarité à l’occasion des Marches des Fiertés !
SUD éducation appelle à se mobiliser durant les Marches des Fiertés LGBTQI qui vont se dérouler de mai à la rentrée 2022.
Pour lutter contre les LGBQTQIphobies à l’école, du primaire à l’université, SUD éducation revendique :
La ré-intégration du concept de genre dans des programmes élaborés par la communauté éducative, dans les enseignements et dans les projets.
L’effectivité des séances d’éducation à la vie sexuelle et prévues dans les textes officiels et la prise en compte dans ces séances d’une perspective non hétérocentrée, qui mettent sur un pied d’égalité toutes les orientations sexuelles et toutes les identités de genre.
La mise en place de dispositifs permettant aux élèves de réfléchir aux discriminations et de déconstruire les stéréotypes.
Le respect du prénom et du pronom d’usage pour les élèves et personnels trans.
Une formation initiale et continue sur les problématiques de genre pour toutes les autres catégories de personnel.
L’obligation pour l’administration de soutenir, aider et défendre tous les membres de la communauté éducative qui, du fait de leur identité de genre, subiraient diverses formes de brimades, de harcèlement ou de discriminations, (élèves, administration, collègues, parents). L’administration doit accompagner ces membres dans leurs démarches, y compris dans le cadre d’un changement de genre et/ou d’identité, en veillant à leur assurer un environnement sécurisé pour qu’ils puissent effectuer leur parcours sans être mis en danger dans leur milieu éducatif et professionnel.
Lorsque vous êtes sur la page d’accueil: cliquer sur le lien : « Recours suite à la notification de l’affectation obtenue à l’issue du mouvement intra-académique 2024 ».
cocher « j’ai obtenu une affectation en dehors de mes voeux » ou « je n’ai pas obtenu de mutation » ou « autres cas (hors recours réglementaire) »
dans l’encadré « Sélectionner un syndicat représentatif »: sélectionnez « SUD ÉDUCATION »
puis remplir la partie « observations » : vous pouvez nous consulter pour des conseils ou qu’on fasse une relecture + vous pouvez joindre de 1 ou 2 justificatifs en PDF ou JPEG (taille max 10 MO)
cocher « J’atteste de la sincérité des informations fournies »
Page 4 : Validation
Dernière page: code de suivi + conseil: cliquez sur « afficher le détail de la demande »
N’hésitez pas à nous envoyer vos recours ou vos demandes à syndicat@sudeducation35.fr => Nous en assurerons le suivi auprès de la DPE. => Il est possible, dans certaines situations « complexes », de demander entretien avec les services de la DPE avec accompagnement de SUD éducation (« bilatérales »).
A titre syndical, nous déplorons cette « individualisation » des suivis des situations, lesquelles étaient auparavant traitées en FPMA, en présence des élu-e-s de tous les syndicats !!!
Les données statistiques et les barres d’accès départementales et communes :
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A titre syndical, nous déplorons cette « individualisation » des suivis des situations, lesquelles étaient auparavant traitées en FPMA, en présence des élu-e-s de tous les syndicats !!!
Les données statistiques et les barres d’accès départementales et communes :
SUD éducation 35 appelle à se mobiliser dans tous les établissements par des assemblées générales et à relayer l’appel intersyndical d’Ille-et-vilaine pour manifester contre l’extrême droite :
RASSEMBLEMENT Rennes : mardi 11 juin à 18h place Charles de Gaulle Saint-Malo : mercredi 12 juin à 18h30 sur le parvis de la gare
L’extrême droite cumule près de 40% des suffrages aux élections européennes. La situation est grave car demain nous pourrions être gouverné par l’extrême droite.
L’extrême droite a toujours été, et demeure plus que jamais l’ennemie mortelle des travailleurs et des travailleuses, des étranger⋅ères, des personnes racisées, des LGBTQIA+ et de la démocratie. Son programme conduit à une accélération de la crise écologique.
Le programme de toutes les extrêmes droites, c’est de préserver les privilèges du patronat et des classes sociales favorisées, en désignant des boucs-émissaires à la colère sociale : les étranger⋅es, les femmes, les personnes non-blanches, les LGBTQIA+…
Le gouvernement a une lourde responsabilité dans la montée de l’extrême droite : en menant une politique antisociale et raciste, avec les réformes des retraites, de l’assurance chômage ou la loi immigration, il a d’une part suscité de la défiance et de la colère envers les cadres institutionnels de notre société et il a d’autre part participé à dédiaboliser le FN/RN. Ainsi dans l’Éducation nationale, le Choc des savoirs et l’uniforme, l’interdiction du port de l’abaya constituent des mesures tout droit issues du programme de l’extrême droite.
Nous sommes à présent au pied du mur, face à la menace de l’arrivée au pouvoir du FN/RN avec le risque de ministres d’extrême droite, y compris à l’Éducation nationale et dans l’Enseignement supérieur et la Recherche. Les conséquences seraient catastrophiques. À l’Assemblée nationale, le FN/RN s’est opposé à l’augmentation du Smic, c’est-à-dire aux augmentations de salaire pour les personnels AED et AESH. Dans son programme, l’école n’est qu’un prétexte pour taper sur l’immigration et imposer une idéologie nationaliste, raciste, lgbtiphobe et sexiste. L’école doit préparer la société démocratique de demain, avec le FN/RN au pouvoir, on peut craindre la pire des politiques pour l’éducation.
SUD éducation appelle les personnels à se réunir sur leurs lieux de travail, avec leurs collègues et à se mobiliser partout sur le territoire contre l’extrême droite.
SUD éducation mènera le débat en son sein mais aussi avec les autres organisations du mouvement syndical pour faire progresser une véritable alternative sociale et démocratique à l’extrême droite.
L’intersyndicale éducation d’Ille-et-Vilaine SUD éducation, CGT éduc’action, FSU-SNUIPP, SE-UNSA, SGEN-CFDT et SNUDI-FO appelle les enseignant-es du 1er degré à participer aux réunions d’informations syndicales en vu de préparer ensemble la rentrée 2024 pour contrer la mise en place des évaluations nationales.
Ces évaluations nationales vont être mises en place à tous les niveaux du CP au CM2, ce qui portera une atteinte lourde à la liberté pédagogique en standardisant les enseignements.
Cette attaque s’inscrit dans la logique du tri social des élèves à l’école, qui s’impose déjà au collège par le Choc des savoirs.
=> Saint-Malo : Lundi 24 juin 17h30 à la Maison du peuple
=> Fougères : mardi 25 juin 17h30 à la salle des conférences des ateliers
=> Rennes : mercredi 26 juin 14h local de SUD éducation (présentiel ou visio)
=> Redon: jeudi 27 juin 17h45 à l’école Anne Sylvestre
***N’hésitez pas à télécharger l’affiche ci-dessous pour l’afficher dans votre salle des maîtres-ses.***
SUD éducation Bretagne était présent au GT AED de l’académie le 14 mai 2024 : le rectorat a annoncé la suppression de 70 Équivalents Temps Pleins d’AED pour les 4 prochaines années , soit 16 suppressions de postes dès la rentrée 2024 !
Ci-dessous, vous trouverez toutes les informations sur les projets de suppressions et créations de postes pour la rentrée de septembre prochain.
Depuis plusieurs années, le rectorat de Rennes transformait des moyens AESH en poste d’assistant-es d’éducation pour compenser la sous-dotation de moyens AED attribuée par le ministère.
Le rectorat prévoit de mettre un terme à cette mesure académique et annonce un « repositionnement budgétaire des moyens AED sur un calendrier pluri-annuel » : comprendre un échelonnement des suppressions de postes AED !
C’est l’équivalent de 70 temps plein d’AED qui vont être supprimés dans les quatres prochaines années, soit en moyenne 15 à 20 Équivalents Temps Pleins supprimés chaque année pendant 4 ans ! Sans compter les mesures de restriction budgétaire qui pourraient s’ajouter à cette annonce comme la suppression de plus de 1000 postes d’AED en préprofessionalisation au niveau national.
Dès la rentrée 2024, ce sont pour l’instant 16 ETP d’AED qui sont supprimés dans l’académie, majoritairement dans les collèges. Ces suppressions arrivent alors que la plupart des vies scolaires souffrent d’un manque flagrant d’AED et que les dernières annonces gouvernementales laissent entendre que le rôle des vies scolaires sera plus repressif que jamais : ouverture des collèges en quartier populaire de 8h à 18h, travaux d’intéret généraux, retrait de point au brevet et au BAC pour des motifs disciplinaires, mise en place d’ « internat éducatif pour jeunes en décrochages scolaires », etc.
SUD éducation 35 conteste ces suppressions de postes et revendique au contraire des créations de postes alors que les missions des AED s’allourdissent notamment dans le contexte des mesures vigipirates dans les établissements scolaires.
SUD éducation revendique pour les AED :
la titularisation sans condition de concours, d’ancienneté ni de nationalité de tou·tes les AED dans un corps de fonctionnaire par la création d’un métier d’éducateur·trice scolaire ;
l’augmentation des salaires avec une grille de progression salariale à l’ancienneté ; un salaire minimum à 2200 euros bruts ( soit 1870 euros nets, primes et indemnités comprises);
la baisse du temps de travail, pour un temps plein à 32h ;
la suppression du forfait nuit en internat ;
le recrutement massif de personnels AED et la fin du recrutement par les chef·fes d’établissement : pour un recrutement académique ;
l’accès à une formation initiale et continue, sur temps de service ;
la création de brigades de remplacement pour assurer les remplacements des collègues absent·es ;
un droit à la mobilité, interacadémique et intra-académique.
L’intersyndicale d’Ille-et-Vilaine soutient toutes les mobilisations dans les établissements et appelle à amplifier le mouvement par la tenue d’AG, d’HIS, de tractages, de mobilisations, de réunions publiques, de grèves, notamment à partir du 23 mai.
Manifestation jeudi 23 mai à 11h30 place de la République Assemblée générale à 9h au Polyblosne (1bd de Yougoslavie)
Grève vendredi 24 mai
Manifestation samedi 25 mai à 14h place Charles de Gaulle
Comme l’an dernier, et conformément à la volonté de nos syndicats, nous appelons à deux mobilisations sur Rennes : avec l’intersyndicale au quartier Cleunay mais aussi en centre-ville avec des organisations écologistes.
Récapitulatif des lieux de rendez-vous :
Rennes :
10h30 rue Jules Valès / quartier Cleunay
12h30 banquet Mail François Mitterrand (avec le Réseau de Ravitaillement des luttes)
14h : manifestation départ Mail Mitterrand (avec Alternatiba et Soulèvements de la Terre)
L’intersyndicale éducation d’Ille-et-Vilaine CGT, CNT, FSU, SGEN et SUD propose une formation intersyndicale pour connaître nos droits et réfléchir ensemble à nos modalités d’action pour lutter contre le sentiment d’impuissance face à un gouvernement sourd aux revendications et contestations des personnels face à la multiplication des réformes.
Voir le programme et la fiche d’inscription ci-dessous.
Merci de transmettre votre fiche d’inscription à syndicat@sudeducation35.fr
Jeudi 2 avril, une 1ère nuit d’occupation a été organisée avec une dizaine d’établissements pour dénoncer le manque de moyens et la réforme du « Choc des savoirs. »
Mardi 16 avril, de nombreux établissements seront à nouveau occupés pacifiquement par les personnels et parents d’élèves. Cette forme d’action est également prévue en Loire-Atlantique.
Nous organiserons dans la soirée une diffusion en live des établissements occupés.
Une mobilisation importante dans l’éducation nationale est en cours pour la défense de l’école publique, contre le « choc des savoirs », le manque de moyens et toutes les mesures et réformes qui détruisent notre service public : bac Blanquer, Parcoursup, réforme de la voie professionnelle, SNU, l’uniforme à l’école…
SUD Education 35 soutient toutes les actions qui sont menées actuellement dans le département.
Nous appelons à poursuivre la mobilisation par tous les moyens, y compris par la grève, dans sa reconduction.
Manifestation samedi 13 avril à 15h place de Charles de Gaulle à Rennes
=> RDV à 14h avec 3 départs (métro Clémenceau + métro Kennedy + métro Gros chêne)
C’est la période de réception de l’appréciation finale de votre Rendez-vous de carrière.
L’appréciation finale de la valeur professionnelle qui figure au compte rendu est notifiée dans les deux semaines après la rentrée scolaire suivant celle au cours de laquelle le rendez-vous de carrière a eu lieu, entre le 15 septembre et le 15 octobre. (article 6 de l’arrêté du 5 mai 2017 relatif à la mise en œuvre du rendez-vous de carrière des personnels enseignants, d’éducation et de psychologues du ministère chargé de l’éducation nationale).
SUD Éducation 35 peut vous aider à formuler votre recours pour contester votre appréciation finale et/ou effectuer une relecture.
Vous pouvez nous contacter : => par mail à syndicat@sudeducation35.fr => par téléphone au 09 53 77 57 22 ou 07 83 49 31 45 => venir lors de nos permanences du lundi au jeudi de 9h30 à 17h au local 5, rue de Lorraine.
Ci-dessous , voici quelques informations si vous êtes concerné-e par l’AVIS FINAL suite à un rendez-vous de carrière.
– Votre appréciation finale est donnée par le IA DASEN (pour le 1er degré), le recteur (pour les certifié.es du 2d degré) ou le ministre pour les agrégé.es. – Les délais de recours débutent à la date de notification. – Il faut effectuer le recours sur SIAE Iprof.
La contestation comprend plusieurs étapes :
Étape 1 : Formuler un recours gracieux par écrit
Ce recours doit être formulé dans un délai de 30 jours francs suivant la notification de l’appréciation finale de votre RDV de carrière.
Il faut l’adresser à : – l’IA-DASEN pour le 1er degré – au Recteur pour les certifié.es du 2d degré – au ministre pour les agrégé.es.
Ne pas oublier de mentionner dans votre courrier : – « A l’attention de M. le Recteur, copie DPE… » si vous êtes certifié-e – « A l’attention de M. l’inspecteur d’académie copie à la division des personnels si vous êtes PE » Le courrier est à remonter par voix hiérarchique.
L’administration a 30 jours pour vous répondre. Attention : l’absence de réponse est considéré comme un refus de modification de l’appréciation finale.
Vous avez à ce moment-là 30 jours pour saisir la CAPA ou la CAPD (C’est l’étape 2, ci-dessous) :
Étape 2 : Saisine de la CAPD ou de la CAPA
Si vous n’avez pas obtenu modification de l’avis final porté ou si vous n’avez pas reçu de réponse, il est possible de saisir la la CAPD (pour le 1er degré) ou la CAPA (pour le 2d degré).
Il faut effectuer la demande par écrit et par voie hiérarchique dans un délai de 30 jours.
Votre courrier doit être argumenté : avis illogiques ou contradictoires, procédure non respectée, missions ou activités non prises en compte, mentions illégales d’activités syndicales ou d’arrêt maladie ou temps partiels, contradiction avec de précédents avis et rapports d’inspection…
L’objet du recours sera formulé ainsi : « Demande de révision de l’avis appréciation finale portée suite au rendez-vous de carrière ».
Lors de la CAPA ou de la CAPD, nos élu-e-s défendront vos demandes de révision : contactez-nous pour nous informer de votre recours pour qu’on puisse vous défendre au mieux ! Envoyez-nous un mail [Recours CAPA-CAPD] à syndicat@sudeducation35.fr
Le ministère de l’Éducation nationale a annoncé le 13 décembre la suppression de 1500 ETP, dont 90 en Bretagne. 60 postes seront supprimés dans les écoles de la région, et 30 dans les collèges et lycées.
Ces annonces interviennent dans un contexte extrêmement tendu. Nombre d’établissements scolaires fonctionnent avec des effectifs de classe surchargés, ce qui entraîne une mise en difficulté des personnels et des élèves. Cela va encore s’aggraver à la rentrée prochaine.
Les élèves en moins dans le premier degré auraient dû permettre au ministère d’augmenter le nombre de remplaçant·es et de baisser le nombre d’élèves par classe, au contraire le gouvernement a fait le choix de l’austérité budgétaire en supprimant 60 postes de professeurs des écoles dans l’académie de Rennes.
Dans le second degré, le ministère annonce 30 nouvelles suppressions de postes alors que 62 postes avaient déjà été supprimés à la rentrée 2022 et 80 en 2021. Ces suppressions de postes annoncent une baisse de l’offre de formation (en particulier dans les lycées professionnels), une augmentation du nombre d’élèves par classe, une dégradation continue des conditions de travail ainsi qu’un mouvement entravé pour les personnels.
Pour SUD éducation 35, la baisse du nombre d’élèves dans notre académie doit permettre de remettre le système éducatif à flot, pas de faire encore des économies.
Cette politique de suppression de postes a pour effet d’aggraver les inégalités sociales. Le gouvernement a fait le choix d’une école du tri social, qui abandonne les élèves les plus vulnérables et qui ne se donne pas les moyens de lutter contre les discriminations sexistes, racistes et validistes.
SUD éducation 35 est particulièrement inquiet de la santé et de la sécurité des personnels dans ce contexte de dégradation du service public d’éducation. Cette année encore, l’enseignement public est davantage impactée par les suppressions de postes que l’enseignement privé avec trois fois plus de suppressions dans le public que dans le privé.
Pourtant l’école a besoin d’un plan d’urgence : les personnels revendiquent une augmentation des salaires, des recrutements, la titularisation des personnels contractuels, une formation adaptée au terrain, une amélioration des conditions de travail et des moyens pour l’école inclusive à commencer par la création d’un statut de la Fonction publique pour les personnels AESH.
SUD éducation exige un plan d’urgence pour l’école, qui passe par des recrutements massifs de personnels titulaires afin de construire une école publique laïque et émancipatrice pour toutes et tous.
La situation sociale exige une riposte déterminée, chacun·e de nous est concerné·e. C’est pour cela que SUD éducation avec son Union syndicale Solidaires ont pris la responsabilité d’appeler à la grève l’ensemble des salarié·es et des personnels le mardi 18 octobre.
Manifestation : RDV à 11h Place de la République à Rennes
Le 18 octobre, toutes et tous en grève ! SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à se réunir dès maintenant en assemblée générale et à converger dans l’action et dans la grève le mardi 18 octobre.
SUD Éducation 35 relaie l’appel du collectif inter-orga de soutien aux personnes exilées de Rennes à manifester ce samedi pour dire non au fascisme et au racisme.
L’expulsion des personnes éxilé·e·s du gymnase de la Poterie a eu lieu ce matin 30 mars 2022. Cette occupation qui durait depuis 2 mois était le fruit du manque de prise en charge de la Préfecture depuis l’été dernier, il y a plus de 9 mois.
La centaine de personnes qui s’y logeaient dont un tiers d’enfants se trouvaient là parce qu’elles·ils n’avaient pas d’autre solution.
Comment peut-on expulser des personnes et familles à la rue sans qu’aucune solution d’hébergement ne leur soit proposée à toutes et à tous ? Depuis ces longs mois, la préfecture se refuse à mettre à l’abri les demandeurs et demandeuses d’asile et de fait ne respecte pas ses obligations légales en la matière y compris auprès des personnes vulnérables. L’expulsion s’est déroulée au moment où les enfants de l’école attenante entraient en classe. Nombre de familles et personnel·le·s ont été choquées ; des parents ont dû subir une fouille de la part de la police sur place alors qu’elles·ils déposaient leurs enfants à l’école.
Ce spectacle n’était nullement nécessaire !
Il permet à la Préfecture de faire un coup de communication sur une expulsion mais pour rassurer qui ? Certainement pas les personnes exilé·e·s. La mise à l’abri de toutes et tous les enfants du gymnase et leurs familles est une nécessité.
Celle-ci a, encore une fois, été mal anticipée avant l’évacuation. Ces multiples déplacements causent des ruptures de scolarité inacceptables pour les enfants. Ce sont de solutions dont ont besoins tou·t·es les exilé·e·s :
être mis à l’abri quels que soient leurs statuts et leur pays d’origine ;
accéder à des logements dignes et pérennes ;
et pour les personnes sans-papiers :
être toutes régularisées ;
obtenir le droit de travailler afin de pouvoir vivre sans dépendre de personne.
L’urgence est de s’occuper des personnes dans le besoin, pas de les expulser.
Chaque académie définit ses pratiques tout en ayant à respecter certaines règles définies au niveau national (concernant les priorités liées au handicap, aux situations familiales…). Les règles et bonifications changent peu d’une année sur l’autre.
Nouveauté : cette année, les bonifications pour « Situation de Parent isolé » sont réduites à 6.9 points sur vœux larges (DPT-ACA-ZRD ou voeu COM uniquement si vous exercez déjà sur la commune demandée. Le rectorat voulait supprimer la bonification mais, suite à l’intervention des organisations syndicales dans les instances, des bonifications ont été maintenues mais de façon symboliques…
CONSULTEZ LES RÈGLES ET GUIDE DU MOUVEMENT INTRA dans l’Académie de Rennes:
Mais, les mutations intra-académiques sont un mouvement qui contient son lot de subtilités. Nous pouvons vous conseiller.
Écrivez à l’adresse : syndicat@sudeducation35.fr ou téléphonez-nous au 07 83 49 31 45
Nous vous accueillons aussi à nos permanences tous les jeudis de 10h à 17h
LES ÉTAPES DU MOUVEMENT INTRA 2022
Le vendredi 18 Mars (12h)
Ouverture du serveur (SIAM, sur Iprof) : saisie des vœux du mouvement et de la phase d’ajustement des TZR
Le vendredi 1er Avril (12h)
Fermeture du serveur
– NOUVEAU – Du 2 au 8 Avril (23h59)
Éditer sa confirmation de demande de mutation, la remplir, la signer avec envoi des pièces justificatives. Attention : il faut à présent éditer soi-même la confirmation de demande de mutation : sur Iprof et réception dans la boîte mail académique si vous avez indiqué cette adresse comme adresse de réception. (Pensez à vérifier vos spams si vous utilisez votre adresse perso, ce qui est déconseillé). Cette feuille de confirmation ne sera pas mise dans le casier par le secrétariat
Du 3 Mai (16h) au 22 Mai (23h59)
Consultation des barèmes retenus (possibilité de contestation en cas de désaccord)
Le mardi 14 Juin
Résultats des mutations
A partir du 14 Juin
Demandes de révision d’affectation: recours via la plateforme Colibris
ATTENTION: si vous êtes TZR, même si vous ne demandez pas de poste fixe et que vous ne changez pas de ZR, vous devez également vous connecter sur Iprof/SIAM, pour formuler des préférences afin d’orienter votre affectation à la prochaine rentrée.
Si vous n’obtenez aucun de vos vœux, ou si vous êtes candidat-e-s obligatoires et êtes affecté-e-s sur un vœu que vous n’avez pas demandé, vous pourrez faire un recours ou demande de révision d’affectation, soit seul-e face à l’administration ou en nous mandatant pour vous représenter. Donc, n’hésitez pas à nous contacter dès maintenant.
Mariam Silagadze et sa famille sont arrivées en France il y a 3 ans. Elle est scolarisée au lycée Bréquigny à Rennes depuis septembre 2020. Mariam possède elle-même un titre de séjour. Mais ses parents et sa petite sœur Ekaterine ont reçu une Obligation de Quitter le Territoire Français. Déboutée du droit d’asile, sa famille est menacée d’expulsion.
Les conséquences d’une expulsion seraient désastreuses tant pour la famille que pour notre élève. Mariam est actuellement en première générale et suit une spécialité Arts Plastiques. C’est une élève très sérieuse qui possède des capacités exceptionnelles dans cette discipline attestées par son enseignante de spécialité. Elle a déjà un projet professionnel et projette de s’inscrire aux Beaux Arts.
Mais, pour Mariam, il n’est pas envisageable de rester en France, isolée de sa famille et sans ressources suffisantes pour y vivre et suivre ses études. Tous les progrès qu’elle a faits et les liens qu’elle a tissés avec la communauté scolaire seraient anéantis du fait de cette expulsion. Et comment expliquer une telle décision à ses camarades de la classe et du lycée ?
Nous, personnels enseignants et non enseignants, parents d’élèves, ami.es ou simples citoyen.nes, ne pouvons l’accepter. Nous défendons le droit à l’accès à l’école pour tous et toutes et le respect de l’article 3 de la convention internationale des droits de l’enfant qui stipule que « Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale. »
L’intérêt de Mariam et de sa petite sœur Ekaterine, scolarisée en CE2 à l’école Colombier, n’est pas qu’elles soient renvoyées de force en Géorgie, dans un pays où la sécurité de leurs parents est en danger. L’intérêt de ces enfants est de pouvoir continuer à vivre ici avec leur famille, parmi nous, en toute sécurité.
Pour toutes ces raisons, nous demandons l’annulation de l’obligation de quitter le territoire français et la délivrance d’un titre de séjour pour toute la famille, pour que Mariam et Ekaterine puissent poursuivre leur scolarité et leurs projets d’étude en France et qu’elles puissent continuer à vivre avec nous.
La rentrée a lieu dans quinze jours en France métropolitaine, après avoir commencé à la Réunion et en Kanaky. Mayotte suivra le 23 août. À ce stade, aucune communication ministérielle autre que le protocole sanitaire publié fin juillet n’a eu lieu pour préciser ses conditions. Au vu d’un certain nombre de données concernant le variant Delta, ce silence a de quoi inquiéter.
Rappelons que le protocole sanitaire prévoit une gradation des mesures du protocole sanitaire en quatre catégories, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire. Or, nous n’avons à ce stade aucune information concernant les critères utilisés pour définir le classement des territoires dans l’une ou l’autre des catégories. L’exemple récent de la rentrée à la Réunion montre bien qu’à défaut de critères objectifs, le classement est bel et bien politique : dans ce territoire, le préfet a décrété un couvre-feu et le confinement, et pourtant le rectorat a classé le territoire en zone 2 – jaune. Ce flou est inacceptable : SUD éducation revendique de toute urgence la publication des critères sur lesquels se fonde un tel classement, et qu’ils s’appliquent sur l’ensemble du territoire métropolitain et ultra-marin. Par ailleurs, le classement des territoires dans les différentes catégories pour la rentrée doit être annoncé dès à présent, afin de permettre à l’ensemble des acteurs – personnels, élèves, familles – d’anticiper les conditions de rentrée et de s’y préparer au mieux.
Le protocole sanitaire est excessivement laconique au sujet de l’organisation des enseignements. Une hybridation des enseignements est évoquée dans les catégories 3 et 4 concernant les lycées et les classes de 4e et 3e. Une nouvelle fois, la décision sera vraisemblablement renvoyée au local, au moins pour la catégorie 3. Par ailleurs, dans ce cas de figure, c’est la mise en place de demi-groupes qui doit être systématisée avec un aménagement des programmes, et non une hybridation qui impliquerait nécessairement un accroissement du temps de service de la part des enseignant-e-s. Pour éviter une nouvelle année de flou et d’arbitraire local, des garanties doivent être immédiatement données sur ce point dans le cadre d’instructions effectuées au niveau national.
Dans les écoles, aucune nouveauté n’est prévue pour cette rentrée. Les mesures préconisées par les différentes variantes du protocole sanitaire restent difficiles à mettre en œuvre, en particulier la désinfection des surfaces, faute de personnels en nombre suffisant. Le protocole prévoit également la fermeture de la classe dès le premier cas. L’Éducation nationale doit donc mettre en œuvre des campagnes de tests adaptés à l’âge des élèves ainsi qu’aux personnels des écoles afin de détecter au plus vite d’éventuelles contaminations. De même une information renforcée doit être diffusée aux familles en cas de cas de personnes porteuse du virus dans l’entourage de l’élève. Cette responsabilité ne peut incomber uniquement aux enseignant-e-s : il faut créer immédiatement des postes médico-sociaux dans les écoles. Enfin, l’an passé, le nombre d’enseignant-e-s non remplacé-e-s dans le 1er degré a explosé du fait de la pandémie. Les créations de postes sont nécessaires afin de garantir la présence d’enseignant-e-s devant les élèves dans un contexte de circulation importante du virus. De plus, rien n’a été prévu pour lutter contre les inégalités d’apprentissage engendrées par les non-remplacements dus à la pandémie. En effet, certain-es élèves ont vu leurs nombres d’heures d’enseignement baissés. A SUD éducation, nous dénonçons cette inégalité de traitement entre les établissements où les cours ont été assurés et les autres. Nous revendiquons, en plus d’un recrutement massif de remplacant-es titulaires, un recrutement de maître-sses spécialisé-es ( maître-sses E, G) afin de pallier à l’augmentation des difficultés scolaires dans certaines écoles, ainsi que le recrutement de maître-sses supplémentaires.
En ce qui concerne la vaccination, la mise en place des annonces gouvernementales est toujours insuffisamment précisée. En ce qui concerne l’éviction des cas-contacts non-vacciné-e-s, on ne sait pas qui serait en charge d’effectuer le traçage. Il serait inacceptable que cela fasse partie des missions des personnels de l’Éducation nationale. La campagne de vaccination sur site se doit d’être une réussite. Mais à ce stade, on n’a aucune information précise sur son ampleur, le nombre d’établissements concernés, les catégories de personnels en charge de la mettre en œuvre. Pour SUD éducation, elle doit être effectuée par des personnels formés, en ayant recours à des personnels extérieurs aux établissements pour ne pas alourdir la charge de travail des personnels médicaux, dans le cadre d’une enveloppe budgétaire spécifique.
Pour SUD éducation, affronter durablement la crise sanitaire implique l’attribution de moyens spécifiques, que SUD éducation revendique sous le terme de plan d’urgence. La réduction des effectifs doit être pérenne : il faut pour cela procéder en urgence aux recrutements nécessaires, par le biais du recours aux listes complémentaires, l’admission des admissibles aux concours, en particulier internes, par la création de concours supplémentaires, par la titularisation des non-titulaires. Des moyens supplémentaires doivent être également débloqués rapidement pour financer, à court terme, l’acquisition de purificateurs d’air, qui semblent un palliatif utile. Cette acquisition doit être faite par l’Éducation nationale et non renvoyée aux collectivités, ce qui conduirait à des inégalités territoriales dans l’accès à ce matériel.
Nous vous souhaitons tout d’abord de prendre du plaisir, de vous épanouir, de participer à l’émancipation des élèves, de donner un sens à un métier qui est socia-lement utile, au service de l’égalité et de la justice sociale. L’année de stage est un moment particulier de la carrière des enseignant-e-s. Comment débute mon année de stage ? Quel est le calendrier ? Quelle sera ma rémunération ? Comment se déroule la phase d’affectation à laquelle je participerai ?
Pour répondre à toutes ces questions, et faire face aux difficultés de l’entrée dans le métier, il existe un outil incontournable : l’adhésion à un syndicat. C’est grâce au syndicat que l’on obtient les informations importantes sur l’actualité, que l’on peut être aidé-e-s dans les démarches, que l’on peut être défendu-e-s et accompagné-e-s, par exemple dans les instances paritaires. Les délégué-e-s SUD éducation, dans les écoles, les établissements et instances sauront se montrer pugnaces face à la hié-rarchie et vous défendre avec efficacité !
Vous trouverez ci-dessous:
-le guide syndical des enseignant-e-s et CPE stagiaires du 2d degré :
Adhérer à SUD éducation, c’est adhérer à un syndicat :
-impliqué dans toutes les luttes syndicales récentes (contre les réformes Blanquer, la réforme des retraites par exemple)
-qui articule à l’activité syndicale les luttes contre les discriminations : nous sommes résolument antisexistes, antiracistes, anti-lgbtiphobes
-qui défend l’importance des pédagogies émancipatrices : vous trouverez de nombreux outils et fiches pratiques sur notre site www.sudeducation.org rubrique Ressources – Pédagogie
Les revendications de SUD pour les stagiaires :
-Un allègement de service : pas plus d’un tiers du temps de service devant les classes, comme cela était le cas jusqu’à la masterisation
-Une formation renforcée sur le temps de service, assurée par des formateurs-trices pour tou-te-s les stagiaires
-Une formation de qualité avec une décharge de service pour les tuteurs et les tutrices
-Un dispositif particulier pour soutenir celles et ceux qui sont en difficulté
-Une formation aux pédagogies coopératives ou alternatives ( Freinet, pédagogie nouvelle, pédagogie institutionnelle, GFEN, etc.) pendant la formation initiale
-Une harmonisation des procédures de titularisation dans toutes les académies, garantissant l’équité et les droits des stagiaires avec un contrôle paritaire lors des étapes de titularisation
-L’abandon de la réforme en cours de la formation initiale et le retour à un concours de recrutement à Bac+3 licence), suivi de 2 années de formation rémunérées et validées par l’attribution d’un Master pour tou-te-s les professeur-e-s.
Et le tract de SUD éducation à destination des stagiaires :
Le dernier jour de classe a été marqué par l’effroyable assassinat de Samuel Paty. S’attaquer à un enseignant, c’est s’attaquer à l’école qui est un lieu de construction d’un savoir critique, de rencontre de l’autre, de la formation de futur-e-s adultes libres et éclairé-e-s. Depuis, un nouvel attentat a eu lieu, et le plan Vigipirate a été élevé à son maximum. Blanquer a annulé au détour d’un message aux personnels le temps de concertation des personnels enseignants prévu le lundi 2 novembre. La rentrée devait être un moment d’échange entre collègues puis avec les élèves. Le ministre dénie ce temps de concertation aux personnels durement touchés par l’assassinat de notre collègue.
Macron a annoncé qu’il faut s’attendre à la saturation des hôpitaux d’ici une dizaine de jours. La circulation du virus est devenue incontrôlable. La seule réponse dans l’éducation est un protocole sanitaire indigent. Blanquer refuse le dédoublement des classes prévu dans ce cas de figure. Si l’on ne l’impose pas maintenant, les écoles et établissements risquent de fermer complètement dans les semaines à venir. Le ministre envoie au casse-pipe un million de personnels, douze millions d’élèves et au-delà l’ensemble de la population.
SUD éducation ne peut accepter un tel mépris, et appelle les collègues à se réunir au plus vite afin d’organiser la riposte. SUD éducation a d’ores et déjà déposé un préavis de grève. SUD porte depuis le printemps un plan d’urgence. Depuis l’annonce du président Macron, SUD éducation revendique des dédoublements de l’ensemble des classes conformément aux protocoles en cas de circulation active du virus ainsi que la banalisation des lundi et mardi pour réorganiser les enseignements.
Face aux choix irresponsables et au mépris du ministre, SUD éducation appelle les personnels à se réunir en Assemblée générale et à mettre au vote la grève pour :
protester contre la maltraitance institutionnelle que représente la réorganisation de la rentrée du lundi 2 novembre
obtenir satisfaction concernant les garanties sanitaires nécessaires, à commencer par les dédoublements
Lundi 2 novembre, nous sommes retourné-e-s dans nos écoles, collèges et lycées avec colère et consternation face au mépris du ministre, qui nous a refusé les deux heures banalisées pour organiser ensemble l’hommage à Samuel Paty, notre collègue assassiné. Auparavant, nous avions découvert un protocole très loin de pouvoir faire face à la crise sanitaire : aucun changement, mis à part les masques pour les élèves à partir de 6 ans !
Les écoles, collèges et lycées doivent rester ouverts le plus longtemps possible. Dédoubler toutes les classes, favoriserait le respect des gestes barrières et éviterait qu’écoles et établissements ne deviennent des foyers de contamination et soient obligés de fermer. SUD éducation revendique ces demi-groupes et l’a demandé par courrier au ministre : cela doit être fait immédiatement !
Au-delà des dédoublements, pour pouvoir faire face à la crise sanitaire il faut créer des postes et construire des locaux pour baisser les effectifs. Pour cela, il faut immédiatement admettre comme fonctionnaires les candidat-e-s sur les listes complémentaires et les admissibles aux concours internes. Il faut un plan d’urgence pour l’éducation, comme le revendique SUD éducation depuis le printemps !
Depuis lundi 2 novembre, de nombreux-ses collègues sont en grève à travers le territoire, souvent à l’appel des sections SUD.
La date du 10 novembre doit être un moyen d’élargir la grève, et entraîner toujours plus de collègues dans la mobilisation, pour obtenir les dédoublements et un véritable plan d’urgence pour l’éducation !
Toutes et tous en grève le 10 novembre : pour des demi-groupes, pour un plan d’urgence !
Dans un contexte d’urgence sanitaire, les personnels de l’éducation nationale et des universités déploient leur engagement professionnel et leur bon sens pour faire face autant que possible aux enjeux du moment. C’est avec leurs ressources propres qu’ ils et elles doivent répondre aux nécessités du terrain. Le télétravail risque de se poursuivre au-delà de la réouverture des lieux de travail. Le confinement a permis d’ imposer ces modalités de travail pathogènes d’où la nécessité de s’outiller syndicalement. C’est notre travail qui est malmené, notre santé qui est entamée, notre vie personnelle qui est aspirée.
UN CONTEXTE PATHOGÈNE IDENTIFIABLE
• Mépris des conditions matérielles de télétravail : les agents utilisent leur matériel personnel et leurs abonnements en dépit des réglementations. Ce qui constitue un premier point de dénigrement.
• Des missions impossibles : « Ne laisser aucun élève au bord du chemin ». En temps normal notre école souffre de l’absence de classes relais et de structures médico-psychologiques, de mesures sociales et éducatives opérantes… Dans cette situation «, exceptionnelle, » c’est d’autant plus mission impossible. Il n’y a pas d’informatique magique !
• Des transformations brutales de nos missions : Dans un premier temps on nous a demandé de leur téléphoner… Le but était laissé à la libre interprétation de chacun.e, : assistance technique, assistance morale, soutien psychologique, surveillance des connexions. Ainsi ballotté.es entre le souci de bien faire et la peur de mal faire, nous sommes confronté.e.s à un changement de nos missions. Cela donne une dimension culpabilisante, un sentiment d’incompétence et un conflit de valeur.
• Surcharge de travail : pour donner du travail à nos élèves nous avons dû revoir nos modes de communication. L’information en présence passe à 70% par du non verbal. Malgré nos efforts, de nombreuses questions ont atterri dans nos messageries, messages d’élèves, de parents auxquels s’ajoutaient les discussions de collègues concernant le suivi des élèves et les questions techniques (comment on fait ci, où on met ça, etc…)
• Zéro protection, zéro prévention concernant d’éventuels abus, violence verbale ou harcèlement en ligne (ou téléphonique). Aucune protection des données assurée sur les plateformes validées par le ministère. Aucune garantie de propriété intellectuelle. Aucune assurance du respect du droit à l’image en visioconférences…
• Injonctions contradictoires : inciter les parents à s’équiper en informatique a pour conséquence de les inciter à faire des dépenses et/ou se déplacer (donc s’exposer à des risques de contagion et de verbalisation des forces de l’ordre). Par ailleurs le numérique étant une catastrophe écologique, le « dispositif » constitue un problème éthique.
•Un travail inutile ? une mère d’élève écrit pour dire que sa fille ne pourra pas faire son travail parce qu’elle a trop de travail dans d’autres matières… Un collègue apprend que les notes qu’il donne ne compteront pas… Le temps passé à réaliser une activité et seulement quelques élèves y répondent.
•Problème de séparation entre l’espace de travail et l’espace privé ce qui pose un risque psychosocial propre au télétravail. Ce risque est augmenté par le confinement et l’absence d’interactions sociales extérieures, de libertés…
C’est le moment de ne pas rester isolé-e-s. Contactons-nous entre collègues pour nous parler du travail, de notre manière de l’envisager, de le réaliser, organisons-nous pour lutter contre les demandes ou organisations qui nous éloignent du cœur de notre métier, mettons aussi en mots et en débats l’intérêt de l’école avec les usager-e-s, parlons de ce qui s’y joue et du lien fécond à tisser avec les familles.
Socialisons nos questionnements, collectivisons nos luttes.
SUD éducation revendique : • la protection de la santé des personnels, l’intérêt et l’égalité des usager-e-s avant tout, • que le numérique ne soit pas un outil de casse des liens sociaux au travail et avec les usager-e-s ni un outil de contrôle des personnels et des populations, ni un outil de rente pour les firmes privées, • le droit à la déconnexion avec le respect du temps de repos, de congés, ainsi que la vie personnelle, et familiale, • l’analyse par les CHSCT de ce mode de travail sur la période et l’évaluation réelle et approfondie des risques provoqués par ce mode de travail, • que le ministère recule sur le tout numérique et la mise en place du télétravail au nom d’une pseudo « continuité pédagogique », • l’école comme lieu de socialisation des connaissances et des tâtonnements pour construire les apprentissages
Les annonces budgétaires pour 2025 sont inacceptables : suppressions de 4000 postes dans l’Education nationale, baisse de l’indemnisation des arrêts maladie, passage d’un jour à trois jours de carence en cas d’arrêt maladie, baisse du Fond vert qui devait permettre de rénover le bâti scolaire… Face à ces attaques, l’ensemble des organisations syndicales appellent à … Lire la suite
Source: New feed
Les annonces budgétaires pour 2025 sont inacceptables : suppressions de 4000 postes dans l’Education nationale, baisse de l’indemnisation des arrêts maladie, passage d’un jour à trois jours de carence en cas d’arrêt maladie, baisse du Fond vert qui devait permettre de rénover le bâti scolaire…
Face à ces attaques, l’ensemble des organisations syndicales appellent à construire une riposte massive dans toute la Fonction publique et dans l’Education nationale et les universités. La grève du 5 décembre doit être massive et doit être le point de départ d’une mobilisation d’ampleur capable d’arracher des victoires pour améliorer la vie de tou·tes !
Manifestation jeudi 5 décembre à 11h place Charles de Gaulle
Le forfait mobilités durables concerne les personnels utilisant vélo, vélo électrique, trotinette, covoiturage (etc.) pour se rendre sur leur lieu de travail. Il est cumulable avec les ISSR des personnels Brigade du 1er degré, et il est aussi cumulable avec le remboursement à 75% d’un abonnement transport en commun ou à un service de location de vélo ( pour le cumul avec l’abonnement transport en commun il faut que le trajet domicile-travail nécessite l’utilisation des deux moyens de transport ). La prime sera versée en mars 2025 et peut aller jusqu’à 300 euros ( selon le nombre de jours d’utilisation de véhicules durables ).
La déclaration sur l’honneur est à remplir en ligne via le portail TOUTATICE / ARENA / Enquêtes et pilotage / Pilotage académique / Colibris – Portail des démarches ( AVANT LE 31 DECEMBRE 2024 )
Ci-joint également un document reprenant le nombre de jours d’école par mois pour l’année 2024, qui peut vous aider à remplir la déclaration en question.
Pour les enseignant·es exerçant dans le 1er degré, le droit de grève est soumis à une déclaration préalable. SUD éducation 35 dénonce cette atteinte au droit de grève et appelle les collègues à déposer leur « déclaration individuelle d’intention de participer à une grève » pour tous les jours de la période, celle-ci n’obligeant pas la participation effective à la grève.
SUD éducation propose cependant un modèle de déclaration d’intention de grève aux enseignant-e-s qui souhaitent l’envoyer à leur IEN. Vous trouverez ci-dessous les deux modèles de déclaration individuelle d’intention de participation à la grève pour toute la période, l’un pour la période 2 (à partir de maintenant) et l’autre pour la période 3.
Cela a l’avantage de pouvoir être gréviste dès qu’on le souhaite sans se soucier du délai des 48h de prévenance. Et également de mettre en difficulté l’administration tout en la mettant en contradiction par rapport à ce système de déclaration inique qui a été mis en place par Sarkozy. Cette déclaration peut être proposée dans les intersyndicales.
Alors que le RN n’a jamais été aussi proche de parvenir au pouvoir et que la France traverse une crise institutionnelle et politique, la section Rennes 2 de SUD éducation 35 propose d’analyser l’essor des idées fascistes en France et fournir des armes intellectuelles permettant de s’y opposer efficacement.
La prochaine conférence organisée à Rennes 2 sur la montée du fascisme aura pour thème « L’appropriation du féminisme par l’extrême droite » avec Charlène Calderaro, sociologue à l’université de Lausanne.
La conférence aura lieu le lundi 2 décembre à 18h30 en amphi L1 (bâtiment L)
N’hésitez pas à venir et diffuser l’information dans vos réseaux.
Dans le contexte politique actuel marqué par une recrudescence des idées d’extrême droite et du racisme, un collectif d’enseignant-es et personnels de l’éducation nationale vous invite à participer à une soirée « Pour une école antiraciste »
le jeudi 28 novembre 2024 à partir de 19h au Polyblosne (accès Métro Triangle)
L’idée est de faire se rencontrer élèves, parents, personnels, et de discuter ensemble de la question du racisme dans l’école, ses formes, ses manifestations, et les réponses et luttes que l’on peut y opposer.
On vous y attend nombreux-ses pour échanger et construire ensemble !
Pour une société antiraciste, démocratique, juste et solidaire : ne rien lâcher !
Les résultats des élections législatives ont été un soulagement : l’extrême droite n’est pas en mesure de gouverner . Néanmoins, la situation politique reste extrêmement inquiétante car l’extrême droite n’a jamais été aussi proche du pouvoir. Un peu plus de 10 millions de personnes ont voté pour le Rassemblement national. Le racisme systémique se renforce et progresse, permettant la banalisation et la normalisation des paroles et actes racistes.
La politique du gouvernement est en partie responsable de cette progression du racisme, de l’islamophobie, d’une idéologie réactionnaire, transphobe et contre les plus précaires. Il a repris le programme du Rassemblement national avec la loi immigration, avec l’interdiction du port de l’abaya et du qamis à l’école, ou encore avec le Choc des Savoirs.Il a participé à sa dédiabolisation. Lors de la dernière campagne électorale, la progression du Rassemblement national a été synonyme d’une multiplication des paroles et des violences racistes et notamment négrophobes, islamophobes, antisémites et antitziganes…
Combattre l’extrême droite, c’est combattre le racisme partout, à l’école et dans les universités, comme dans la société.
Le président Macron n’a pas pris acte des résultats des élections législatives ; le risque est de plus en plus grand de fracturer la société et d’abîmer durablement la démocratie. Or, les reculs démocratiques font le lit du Rassemblement national.
Le déni de démocratie de Macron et la menace toujours présente du RN nous obligent à agir.
SUD éducation appelle les personnels à se mobiliser massivement et dans la durée pour combattre le racisme partout où il est présent.
Compte-rendu du Groupe de Travail – Congés de Formation Professionnel
Bilan de la campagne des congés de Formation Professionnelle 2023-2024 :
L’académie priorise les agent-es en situation de handicap (bénéficiant d’une RQTH) dans l’attribution des congés de formation professionnelle ; la conséquence est un manque d’accès au CFP pour les autres agent-es : de très nombreux refus l’an dernier.
Depuis plusieurs années, les personnels savaient qu’il fallait effectuer au moins 10 demandes avec 10 refus avant d’obtenir l’accès au congé de formation professionnelle lors de la 11e année. Suite aux nombreux refus de l’an dernier, les collègues vont devoir effectuer une 11e demande…
La procédure actuelle date de 2001 et n’a jamais été revue depuis ; elle semble arriver à épuisement et ne satisfait plus grand monde.
L’académie va conserver la priorisation pour les personnels en situation de handicap mais souhaite aussi valoriser les projets de formation et d’évolution professionnelle.
Il faut une meilleure compréhension des règles :
– priorité aux agent-es en situation de handicap
– répondre aux vœux d’évolution professionnelle
– appuyer des situations individuelles lors des besoins de reconversion
Rappel de le procédure d’attribution des Congés de Formation Professionnelle :
répartition du contingent en mois sur les différents Budget Opérationnel de Programme (BOP 141 = enseignant-es du 2d degré – BOP 230 = CPE + AESH)
priorité aux agent-es avec RQTH
Priorité académique = formation en breton => les moyens sont intégrés dans un autre dispositif avec système de décharge à temps complet pour ne pas épuiser tous les moyens attribués au CFP
Important : pour un-e AESH, une-e CPE ou Psy-EN, la probabilité d’obtenir son Congé de Formation Professionnelle pour un-e AESH, un CPE ou Psy En est plus forte et moins longue (3 ans) ; ce sont surtout les enseignant-es qui doivent attendre au minimum 11 ans.
Nouveauté à partir de la campagne 2024-2025 :
=> priorisation des candidatures par la mise en place d’un système de points et bonifications
Attention : il s’agit de documents de travail ! il peut y avoir des changements : nous vous tiendrons informé-es ! Si vous avez des remarques sur ces propositions du rectorat : contactez-nous ; nous ferons les remontées auprès des services.
avec 2 critères principaux :
l’ancienneté & handicap
le type de projet de formation
Les collègues vont être informé-es de cette évolution.
La FSU demande que la priorité soit donnée aux collègues de l’an dernier qui n’ont rien eu et qui sont donc à leur 11e demande.
=> la cheffe DPE répond que le système de points tient compte de l’ancienneté de service et de l’ancienneté de la demande : donc les personnels ne doivent pas renoncer à faire la demande de CFP malgré le changement de système.
SUD éducation constate et conteste la valorisation faite aux concours de cadres (20 points) par rapport aux autres formations diplômantes (10 points) ; la préparation à l’agrégation est très demandée mais pas forcément la préparation au concours de PERDIR ; SUD éducation demande que cela soit revu.
=> La DRH répond qu’une formation diplômante vers une autre discipline est également valorisée par 20 points et pas uniquement le concours de PERDIR ;
=> La FSU intervient en disant que ce sont toutes les préparations aux concours de l’EN qui vont bénéficier des 20 points de bonifications.
Donc suite à cet échange : il est probable que la préparation au concours de PERDIR soit maintenue avec une bonif de 20 points par rapport à une autre formation diplômante pourtant souvent davantage demandée…
Quelle stratégie ?
Faire des demandes de congés de formation professionnelle pour « agrégation » puis affiner son projet de formation lorsqu’on approche de la réponse positive…
Combien de points par année (cela n’est pas précisé dans le doc de travail) ?
Prise en compte de l’ancienneté générale de service donc 1 point par année.
=> 1 année d’ancienneté = 1 point
=> Pour les temps partiels : une année à temps partiels comptera pour une année afin de ne pas pénaliser les femmes qui sont majoritaires à prendre des temps partiels.
=> en cas de points équivalents : sélection entre les agent-es à l’ancienneté au mois, au jour près, etc.
Calendrier de la campagne pour les Congés de Formation professionnelle
objectif pour année 2024-2025 :
candidature fin novembre
date de la CAPA-CFP pour les recours : fin février – début mars
notification courant mars
C’est Manon Maubert qui est chargée des CFP (Congé de Formation Professionnelle) ainsi que les CPF (Compte Professionnels de Formation) – service de l’École Académique de Formation Continue (EAFC).
Rappels :
=> il faut 3 ans de services pour l’éligibilité de la demande
=> on doit rester dans la fonction publique au moins 3 fois le temps de formation après avoir bénéficié d’un Congé de Formation Professionnelle.
=> Le Compte Professionnel de Formation (CPF) sert à la prise en charge des frais de formation.
Contre toutes les formes de violences sexistes et sexuelles, SUD éducation 35 appelle à participer massivement aux manifestations prévues à Rennes les :
samedi 23 novembre à 14h place Charles de Gaulle lundi 25 novembre à 18h place de la République.
Des milliers de victimes de violences sexistes et sexuelles chaque année
Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, plus d’un millier de féminicides ont eu lieu en France. Un viol ou une tentative de viol a lieu toutes les 2 minutes 30 (en hausse de 6 % sur l’année 2023). Un enfant subit l’inceste toutes les 3 minutes. Une femme sur six fait son entrée dans la sexualité par un rapport non consenti et non désiré. Les violences sexistes et sexuelles sont structurelles et montrent que les hommes disposent encore massivement des corps des femmes et des enfants au quotidien. En 2024, les affaires #MeToo cinéma et le procès de Mazan, qui se tient en ce moment, ont montré à quel point le viol est un fait social omniprésent dans la société française, et à quel point il est banalisé par ceux qui le commettent, mais aussi par les témoins complices qui se taisent. Les victimes sont encore trop rarement crues et entendues. La honte doit changer de camp.
Les violences sexistes et sexuelles contribuent à maintenir un système de domination et d’exploitation des femmes : le patriarcat. Elles existent dans un continuum : c’est parce qu’un sexisme ordinaire est toléré dans notre société que des violences plus graves peuvent être commises contre les femmes, les enfants et les minorités de genre. Les personnes les plus exposées à ces violences sont celles qui subissent d’autres formes de discrimination liées à leur âge, leur origine, leur religion (75 % des agressions islamophobes visent des femmes), leur identité de genre (85 % des personnes trans sont agressées au cours de leur vie), leur situation de handicap (80 % des femmes en situation de handicap ont été victimes de violences) et/ou leur orientation sexuelle (plus de 60 % des agressions LGBTIphobes sont commises par des hommes cis).
Ces violences ont des conséquences graves sur la santé physique et psychique des femmes, des enfants et des personnes trans et non binaires. Elles provoquent des traumatismes, des dépressions, des tentatives de suicide et augmentent les risques d’infections sexuellement transmissibles. Ces violences engendrent également des dépenses importantes, le coût de la justice pour les victimes de violences sexuelles s’élèvant en moyenne entre 6 000 et 10 000 euros. Pour toutes ces raisons, il y a donc urgence à déployer des moyens pour lutter sur le long terme contre toutes les violences sexuelles et sexistes.
Le travail, un espace qui n’est pas épargné par les violences sexistes et sexuelles
Au moins 1 femme sur 5 affirme avoir subi des violences au travail. Seules 5 % d’entre elles portent plainte. Ces violences comprennent des insultes, des discriminations, du harcèlement, des menaces, du chantage, mais aussi des agressions physiques et sexuelles. Dans le cadre du travail, la précarité constitue un facteur supplémentaire de vulnérabilité face aux violences de genre. Aujourd’hui, le ministère de l’Éducation nationale ne répond toujours pas à ses obligations de formation, alors qu’une femme sur cinq affirme avoir été victime d’insultes ou d’injures misogynes, et qu’une femme sur cinq déclare avoir subi des actes à caractère sexuel sur son lieu de travail.
Face à ces violences, l’État est responsable par son inaction. Les victimes doivent être écoutées et accompagnées. Encore aujourd’hui, 86 % des plaintes pour violences sexuelles sont classées sans suite. Une loi-cadre est indispensable pour repenser le système en profondeur, en prenant en compte tout l’éventail du traitement des violences : prévention, détection, protection et accompagnement des victimes et réponse judiciaire.
Cependant, le gouvernement Barnier ne met rien de tout cela en œuvre, et préfère au contraire faire le jeu de l’extrême droite en menant une politique austéritaire.. Cette politique, si elle venait à passer, risquerait de durablement affecter des institutions et des associations qui peinent déjà à lutter efficacement contre les violences sexistes et sexuelles. La nomination récente de plusieurs ministres ayant défendu des positions sexistes (comme l’opposition à la constitutionnalisation de l’IVG) et LGBTIphobes montre que nos droits sont toujours menacés. L’extrême droite représente une menace immédiate pour les personnes LGBTQIA+, les femmes et les enfants. Elle ne cesse d’instrumentaliser les femmes à des fins racistes et xénophobes.
Protégeons les élèves contre les violences sexistes et sexuelles dans l’Éducation nationale
À l’école, les enfants sont également exposés aux violences de genre — c’est même parfois là qu’ils les apprennent. En témoignent les diverses injonctions sur les tenues des élèves, qui véhiculent des stéréotypes sexistes, mais aussi racistes et lgbtqiphobes, notamment par l’injonction à porter des « tenues républicaines » ou par l’interdiction du port de l’abaya en 2023.
SUD éducation dénonce également l’omerta sur les violences sexuelles dont sont victimes les élèves dans les établissements scolaires. Que les agresseurs soient des élèves ou des adultes, la prise en charge des violences est rarement à la hauteur. Les victimes ne sont pas systématiquement écoutées, les actes sont régulièrement minimisés, voire délibérément ignorés, et les agresseurs souvent protégés. Les adultes ayant commis des faits de violences pédocriminelles n’ont pas leur place dans les établissements scolaires.
SUD éducation affirme également sa solidarité internationale envers toutes celles qui sont les premières victimes des gouvernements réactionnaires et totalitaires. Elle se tient aux côtés de toutes celles qui ne peuvent plus parler et qui subissent des violences sexistes et sexuelles partout dans le monde.
SUD éducation revendique :
l’application pleine et entière de la circulaire du 9 mars 2018 relative à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans la fonction publique ;
de sanctionner les auteurs des violences sexistes et sexuelles, et d’accompagner et protéger les victimes ;
l’application des circulaires et lois qui assurent la protection des mineur·es victimes de violences sexuelles ;
la formation des personnels de l’Éducation nationale à l’accueil de la parole des mineur·es victimes de violences sexistes et sexuelles, et à la question du consentement ;
dans l’Éducation nationale, la suspension immédiate à titre préventif de l’agresseur dès lors qu’un·e enfant témoigne de violence ;
des moyens, du temps, de la formation et des personnels pour une éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle ;
l’abrogation du jour de carence, qui pénalise financièrement les victimes de violences sexistes et sexuelles.
Déclaration préalable intersyndicale CGT-FSU-SUD (ouvrir la pièce jointe) Les autres syndicats font chacun leur déclaration séparément.
Réponse de la Secrétaire générale aux déclarations : Le sujet de « l’inclusion » nous préoccupe beaucoup à tous les niveaux ; nous avons des moyens contraints ; les moyens augmentent mais ils peinent à suivre les demandes de suivi et d’accompagnement. Nous sommes sur ce constat : augmentation du nombre d’élèves à besoins particuliers ; la maison « EN » ne pourra pas y répondre seule ; un enfant à troubles du comportement doit aussi être suivi avant et après le temps de l’école ; nous avons plus de moyens AESH cette année ; les recrutements continuent ; moins de vacances de postes que les années passées ; actuellement nous sommes dans le recensement du besoin d’accompagnement sur la pause méridienne car c’est désormais une obligation de l’éducation nationale ; le recensement des AESH volontaires a également commencé ; le rectorat sera obligé de procéder à des choix ; cet accompagnement sur la pause méridienne sera collectif, et exceptionnellement individuel.
La SG signale également que le département 29 a une sur-représentation de l’accompagnement individuel par rapport aux autres départements de l’académie.
La question des moyens AESH sera traité lors du CSA-A de novembre 2024.
Bilan annuel des accidents de travail et maladies professionnelles
L’écart entre les accidents déclarés et les accidents reconnus s’expliquent par le fait que certains accidents n’ont pas encore été traités.
Bilan des accidents de service en 2023 :
724 accidents de service déclarés
698 accidents de service reconnus
= > écart de 26 : pourquoi ? 10 déclarations non pas encore été traitées
=> donc 16 déclarations de service non reconnues pour l’année 2023, parfois en raison du non respect des délais de déclaration. Les accidents de trajet et de missions représentent 1/3 des accidents déclarés.
Ce qu’il faut retenir : Dans l’éducation nationale, les accidents du travail sont appelés « accident de service. » Les accidents de service sont montés en flèche en un an, passant de 598 accidents de service à 724 en 2023. C’est le chiffre le plus élevé depuis 2015 ! Ces accidents de service ne sont pas bénins : sur un total de 698 accidents reconnus, 358 ont entraîné un arrêt de travail , soit plus de la moitié (51,3%).
Le rectorat se félicite d’avoir un indice de fréquence des accidents de service faible par rapport aux indices de fréquence des accidents de travail dans le régime général :
9 pour l’académie de Rennes par rapport à 33,5 pour le régime général (tous secteurs confondus) ; ainsi, l’indice de fréquence des accidents de service pour l’académie de Rennes est équivalent à celui du secteur des banques, assurance et immobilier dans le régime général…
Cet écart de déclaration d’accident de service avec le régime général s’explique par la méconnaissance de ce droit.
SUD éducation Bretagne note un décalage important entre le nombre de déclarations d’accidents de services (724) et le nombre de dépôts de fiches au Registre Santé et Sécurité au travail (RSST) qui s’élève à 4009 pour l’année 2023. Or, l’étude de ces fiches SST montre qu’un très grand nombre de ces signalements au RSST relève aussi de l’accident de service.
Les personnels de l’académie connaissent le RSST mais elles et ils ne connaissent pas l’intérêt de la déclaration d’accident de services.
SUD éducation Bretagne rappelle que l’accident de services lorsqu’il est reconnu donne droit au remboursement des frais médicaux sans jour de carence.
Nous encourageons les personnels à faire des déclarations d’accidents de service à leur médecin.
SUD éducation Bretagne note également que les accidents de service liés aux agressions a doublé en un an.
Voir le tableau ci-dessous :
Nous constatons également que le nombre d’accidents de service pour agression a été multiplié par deux depuis 2022, en particulier les agressions physiques qui sont passées de 14 déclarations d’accidents de services à 31 entre 2022 et 2023.
Le faible recours à la déclaration d’accident de service et aux arrêts maladies s’explique aussi par l’auto-censure des personnels qui culpabilisent de se mettre en arrêt par manque de remplaçant-es et par peur de mettre les collègues et/ou les élèves en difficultés.
Les maladies professionnelles en 2023
11 reconnaissances de maladies professionnelles en 2023, dont 1 pour cancer broncho-pulmonaire lié à l’exposition à l’amiante.
Très peu de reconnaissance de maladies professionnelles dans notre académie comme dans l’éducation nationale en général. Les personnels font face à la problématique de la reconnaissance en maladie professionnelle qui nécessite au moins 50 % d’Incapacité Permanente Partielle (IPP).
Or, rappelons que les personnels qui ne bénéficient pas de cette reconnaissance sont des personnels qui vont rester sans soins et subir ou être contraint-es à une mise en disponibilité pour raison de santé.
Bilan annuel du dispositif « stop discri »
Le rectorat a mis en place une cellule d’écoute en 2020 appelée « Stop Discri ».
en 2023, il y a eu 131 saisines de la cellule d’écoute : elles sont en hausse.
83 % des signalements sont effectués par des femmes
64 % des saisines sont des enseignant-es ; 31 % des non-enseignant-es.
64 % des saisines sont des enseignant-es
dont 1er degré : 46 % & 2d degré : 54 %
Voir ci-dessous la typologie des saisines :
[Pour rappel : le rectorat ne qualifie pas les faits, il s’agit des mots employés par les personnels lors de leurs saisines ; seule la justice qualifie les faits].
Sur les 131 saisines, 93 saisines ont été clôturées – Pourquoi ? 8 = départ de la personne présumée auteure des faits 1 = enquête administrative 1 = entretien de recadrage 8 = insuffisance d’éléments 16 = demande des déposant-es 40 = orientation vers services internes 19 = saisines de témoins Les autres saisines sont en cours d’instructions.
Les saisines pour violences sexistes et sexuelles sont très peu élevées : 0,8 % : 1 saisine pour harcèlement sexuel + 1 saisine pour agissement sexiste.
=> Ces faibles chiffres ne sont pas sans rappeler également le faible nombre de plaintes déposées par rapport aux enquêtes effectuées.
Une formation sur les violences sexiste et sexuelles en webinaire est prévue le 25 novembre 2024 à l’occasion de la journée internationale contre les VSS.
=> SUD éducation Bretagne demande que cette formation n’ait pas lieu sur la pause méridienne et qu’elle permette de bénéficier d’un congé de formation comme toute formation afin que l’ensemble des personnels puissent la suivre.
Bilan annuel du recrutement des personnels bénéficiaires de l’obligation d’emploi et des affectations sur postes adaptés de courte durée
L’académie de Rennes compte 4,08 % de personnels handicapés BOE dans ses effectifs alors que la loi du 11 février 2005 prévoit que chaque administration doit compter au moins 6 % de personnes handicapées.
Recrutement 2023 : 10 personnes handicapées ont été recrutées.
2 personnes handicapées BOE comme ATSS (Administratifs, Techniques, Sociaux et de Santé) en catégorie C sur 61 candidatures
6 enseignant-es du 1er degré sur 21 candidatures
2 enseignant-es du 2d degré sur 64 candidatures
Dispositif de Poste Adapté Courte ou Longue Durée PACD / PALD
63 PACD/PALD pour 2024
dont 38 PACD
dont 25 PALD au CNED
87 candidatures dont 59 demandes d’entrée
20 entrées accordées (12 du 1er degré / 8 du 2d degré)
Rappel des 3 critères de recrutement :
appartenir aux catégories bénéficiaires de l’obligation d’emploi (BOE)
ne pas être fonctionnaire
remplir les conditions de diplômes ou équivalences exigées pour les concours externes
Le PACD est d’une année renouvelable 3 fois. Le PALD est de 4 ans renouvelable.
Le réseau privé recrute aucun personnel BOE : pourquoi ? Le responsable Handicap du rectorat répond que pour le réseau privé, il y a une procédure de « double consentement » : pour être recruté par le réseau privé, la personne handicapée BOE ne doit candidater que pour le privé et non pour les deux réseaux ; or, les bénéficiaires de l’obligation d’emploi postulent en général pour les 2 réseaux public + privé pour augmenter les chances de recrutement…Ils et elles sont donc refusées par le recruteur privé qu’est le diocèse.
Quid du fond pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) ? Où en sont les crédits ? Le rectorat a sollicité les crédits et le recteur a relayé l’urgence des demandes ; le rectorat est en attente de dotation du FIPHFP.
En 2023 :
340 000 euros reçus 317 000 euros utilisés => solde de 22 000 euros de soldes pour l’instant ; mais les comptes vont être arrêtés début novembre pour la fin de l’exercice
Les préconisations RQTH faites par le Service Médical Académique (SMA) ne sont pas toujours respectées et appliquées par les établissements qui mettent en avant leur nécessité et contraintes de services : la DRH répond que préconisations et recommandations ce n’est pas la même chose …
M. Delisle (chargé Handicap) fait des RDV individuels ; travailler avec les établissements et les agent-es pour le respect des préconisations RQTH.
Bilan annuel des fiches réceptionnées dans le registre santé, sécurité au travail
En 2023, il y a eu 4009 signalements déposées dans le Registre Santé et Sécurité au travail (contre 2788 en 2023) ; ces fiches ont été déposées par 805 écoles : c’est énorme et extrêmement inquiétant !
Les signalements au RSST de l’académie ont augmenté de 1221 soit + 43,8 % entre 2022 et 2023.
Tous les départements de l’académie sont touchés par cette augmentation ; mais le département d’Ille-et-Vilaine représente la moitié des fiches SST de l’académie.
80 % des signalements proviennent du 1er degré.
75 % des fiches SST sont liés aux Risques Psycho-Sociaux avec dans l’ordre « exigences émotionnelles élèves », « exigence travail » et « exigences émotionnelles parents d’élèves ».
L’académie a mis en place :
– un suivi quotidien des fiches SST avec la conseillère de prévention académique, les conseiller-ère-s de prévention départementaux en lien avec les IEN et le DASEN pour répondre et gérer les situations. Mise en place de réunions hebdomadaires.
– GT spécifique « RSST » avec les représentants des organisations syndicales en amont de chaque instances F3SCT-D.
=> contacter SUD éducation lorsque vous déposez des fiches SST.
2900 fiches SST sont « non visées », en particulier dans le 2d degré : cela montre bien que l’employeur ne parvient pas à suivre le RSST et à faire l’accompagnement des personnels. Dans le second degré, la prise en charge par les supérieurs hiérarchiques est insuffisante ; il y a une nécessité de former les personnels encadrant-es ; mais il faut surtout des moyens supplémentaires en adéquations avec la multiplication des injonctions auxquels les personnels de l’EN doivent faire face.
Autre problème : les fiches SST du 2d degré dans le département d’Ille-et-vilaine ; elles ne sont pas traités lors des F3SCT-D du 35 au prétexte qu’elles seraient traitées au niveau académique : ce qui est totalement faux !! Les fiches SST second degré du 35 doivent être traitées au niveau du F3SCT-D-35.
Pour le 1er degré, on note une montée des tensions avec les élu-es des municipalités ainsi qu’avec les familles. – La Secrétaire générale rappelle que l’académie suit les personnels confronté-es à ces menaces et tensions : l’académie va vers une systématisation de la protection fonctionnelle, notamment dans les cas de dépôts de plaintes. – Dans le Finistère, la SG-DSDEN 29 note qu’il y a une nouvelle génération d’élu-es avec laquelle les relations peuvent être complexes : 5 situations suivies pour les personnels de directions d’école en tension avec les mairies : protections fonctionnelles accordées. Le préfet a été saisi pour effectuer des rappels aux maires. Sur la question des tensions avec les parents : le département 29 va travailler sur une charte de la parentalité. – En Ille-et-Vilaine : problématique avec les maires qui considèrent les directeurs-rice-s d’école comme leurs employé-es ; le DASEN intervient directement auprès des maires. – Le SG DSDEN du département 22 note que les élu-es sont surpris-es par les enseignant-es qui se rendent dans leurs écoles le week-end ou très tôt le matin et le soir ; ne veulent chauffer sur les heures sans élèves ; ce qui expliquent une partie des tensions avec les élu-es.
Il faut rappeler la problématique systémique des tensions expliquant une partie des signalements RPS pour « exigences émotionnelles élèves & parents d’élèves » : l’institution instaure une compétition entre les élèves , ce qui génère un nombre important de tensions avec les parents d’élèves et les élèves : notre employeur nous met en danger.
Nous organisons une journée de stage de formation syndicale pour découvrir la pédagogie Freinet et l’ICEM, qui aura lieu le mardi 19 novembre 2024 dans nos locaux au 5 rue de Lorraine à Rennes (métro Villejean). Cette formation est ouverte à tout le monde, syndiqué·es ou non mais sera plutôt orientée premier degré.
Le gouvernement est largement affaibli, il n’a aucune légitimité. Sa politique au service des plus riches et des extrêmes droite doit cesser. Par la mobilisation massive dans tous les secteurs, nous allons construire un rapport de force capable d’imposer des mesures pour une société plus écologique et plus juste.
Nous avons à construire des mobilisations massives pour arracher, dans l’unité, des victoires pour une société plus juste et pour améliorer la vie de tou·tes : pour la défense des services publics, pour la retraite à 60 ans avec 37,5 annuités, pour l’augmentation des salaires et leur indexation sur l’inflation et pour le SMIC à 2000 euros net.
De même, nous avons à nous mobiliser pour arracher des victoires pour l’école : à commencer par le retrait du Choc des savoirs, par la création d’un vrai statut de la Fonction publique pour les personnels AESH et par la baisse du nombre d’élèves par classe.
SUD éducation 35 appelle l’ensemble des personnels à participer à la grève interprofessionnelle du 1er octobre, jour où le gouvernement doit déposé à l’Assemblée nationale son projet de loi de finances.
Manifestation jeudi 1er octobre à 11h esplanade Charles de Gaulle à Rennes
Assemblée générale éducation Quand ? à l’issue de la manifestation Où ? escaliers des Champs libres
Le comité de vigilance antifasciste de Rennes 2 organisent une conférence sur « La normalisation de l’extrême droite dans les institutions » avec Estelle Delaine, maîtresse de conférence en sciences politiques.
jeudi 26 septembre à 18h en amphi B6 à l’université Rennes 2
Alors que le RN n’a jamais été aussi proche de parvenir au pouvoir et que la France traverse une crise institutionnelle et politique, SUD éducation 35 et le comité de vigilance de Rennes 2 propose d’analyser l’essor des idées fascistes en France et fournir des armes intellectuelles permettant de s’y opposer efficacement.
Suite à l’AG intersyndicale de mardi 10 septembre 2024, nous organisons deux réunions d’informations syndicales la semaine prochaine, pour vous informer et construire ensemble le blocage des évaluations nationales.
Mardi 17 septembre de 17h30 à 19h30 à l’école publique de Saint-Domineuc
Jeudi 19 septembre de 17h30 à 19h30 aux locaux de Sud éducation 35, 5 rue de Lorraine à Rennes ou en visio en s’inscrivant ici
Pour rappel, vous pouvez participer à 3 demi-journées d’information syndicale par année scolaire (soit 9 heures en tout) dont 3 heures sur temps scolaires. Ces heures peuvent être déduites de vos 18 heures de formations.
Nous avons également proposé de produire un courrier type pour accompagner les écoles et les personnels qui ne souhaitaient pas faire remonter les résultats des évaluations nationales. N’hésitez pas aussi à contacter le syndicat afin nous informer et que l’on puisse vous suivre au besoin.
Jeudi 5 septembre, Sud éducation 35 a assisté au CSA départemental qui étudiait les mesures de cartes scolaires restées en suspend au CSA de Juin.
Les organisation syndicales en ont profité pour s’exprimer sur les conditions de cette rentrée : classes encore trop chargées, manque d’AESH, manque de moyens pour accompagner les élèves en situation de handicap, intimidation d’équipes pédagogiques par des collectifs d’extrême droite via des courriers envoyés dans les écoles…
Nous avons étudié 16 situations nécessitant un comptage de rentrée :
Mesures
SIGLE
DÉNOMINATION
LIBELLE COMMUNE
OC
FC
E.M.PU
BEAUSOLEIL
CESSON-SEVIGNE
1
E.P.PU
DU GUESCLIN
FOUGERES
1
E.M.PU
GEORGES MARTINAIS
LA CHAPELLE-DES-FTZ
1
E.P.PU
LE JARDIN DES MOTS
MARTIGNE-FERCHAUD
1
E.M.PU
MOULIN A VENT
MONTFORT-SUR-MEU
1
E.E.PU
LE PAYS POURPRE
MONTFORT-SUR-MEU
1
E.P.PU
LES JOURS HEUREUX
PLEUGUENEUC
1
E.M.PU
GANTELLES
RENNES
1
E.M.PU
ILLE
RENNES
1
E.M.PU
PASTEUR
RENNES
1
E.P.PU
MIRIAM MAKEBA
RENNES
1
E.P.PU
SIMONE VEIL
RENNES
1
E.E.PU
CLEMENCEAU
RENNES
1
E.P.PU
ALIX DE BRETAGNE
SAINT-AUBIN-DU-CORMIER
1
E.E.PU
OLYMPE DE GOUGES
SAINT-JACQUES
1
E.P.PU
LE CHAT PERCHE
TALENSAC
1
Décisions suite aux négociations par les organisations syndicales :
Ouvertures confirmées
– École maternelle Beausoleil à Cesson-Sévigné
– École publique Miriam Makeba à Rennes
– École maternelle George Martinais à La Chapelle-Des-Fougeretz
– École maternelle Moulin à vent à Montfort-Sur-Meu
Ouvertures annulées :
– École publique Les jours heureux à Pleugueneuc
– École maternelle de l’Ille à Rennes
– École élémentaire Olympe de Gouges à St-Jacques-De-La-Lande
– École publique Simone Veil à Rennes
– École publique Le chat perché à Talensac
Fermetures annulées :
– École publique Du Guesclin à Fougères
– École publique Le jardin des mots à Martigné -Ferchaud
– École élémentaire Le pays pourpré à Montfort-Sur-Meu
– École élémentaire Clémenceau à Rennes
– École maternelle Pasteur à Rennes
– École maternelle Les Gantelles à Rennes
Fermetures confirmées :
– École publique Alix de Bretagne à St-Aubin-Du-Cormier
Ouvertures supplémentaires :
– École élémentaire George Martinais à La Chapelle-Des-Fougeretz
– Création d’un poste de CPD climat scolaire pour l’accompagnement aux équipes et des IEN : lutte contre le harcèlement (pHare notamment), médiation dans les écoles avec les parents, valeurs de la République
– Création de 5 postes de brigade : sur les circonscriptions de Redon, Rennes Est, St Jacques-De-La-Lande, Rennes Ouest, Vitré
Pour les enseignant·es exerçant dans le 1er degré, le droit de grève est soumis à une déclaration préalable. SUD éducation 35 dénonce cette atteinte au droit de grève et appelle les collègues à déposer leur « déclaration individuelle d’intention de participer à une grève » pour tous les jours de la période, celle-ci n’obligeant pas la participation effective à la grève.
SUD éducation propose cependant un modèle de déclaration d’intention de grève aux enseignant-e-s qui souhaitent l’envoyer à leur IEN. Vous trouverez ci-dessous un modèle de déclaration individuelle d’intention de participation à la grève pour toute une période.
Cela a l’avantage de pouvoir être gréviste dès qu’on le souhaite sans se soucier du délai des 48h de prévenance. Et également de mettre en difficulté l’administration tout en la mettant en contradiction par rapport à ce système de déclaration inique qui a été mis en place par Sarkozy. Cette déclaration peut être proposée dans les intersyndicales.
Période 1 :Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève Académie de Rennes de septembre à octobre 2024 :