90 enseignants en moins en Bretagne pour la rentrée 2023 : stop !

Le ministère de l’Éducation nationale a annoncé le 13 décembre la suppression de 1500 ETP, dont 90 en Bretagne. 60 postes seront supprimés dans les écoles de la région, et 30 dans les collèges et lycées.

Ces annonces interviennent dans un contexte extrêmement tendu. Nombre d’établissements scolaires fonctionnent avec des effectifs de classe surchargés, ce qui entraîne une mise en difficulté des personnels et des élèves. Cela va encore s’aggraver à la rentrée prochaine.

Les élèves en moins dans le premier degré auraient dû permettre au ministère d’augmenter le nombre de remplaçant·es et de baisser le nombre d’élèves par classe, au contraire le gouvernement a fait le choix de l’austérité budgétaire en supprimant 60 postes de professeurs des écoles dans l’académie de Rennes.

Dans le second degré, le ministère annonce 30 nouvelles suppressions de postes alors que 62 postes avaient déjà été supprimés à la rentrée 2022 et 80 en 2021. Ces suppressions de postes annoncent une baisse de l’offre de formation (en particulier dans les lycées professionnels), une augmentation du nombre d’élèves par classe, une dégradation continue des conditions de travail ainsi qu’un mouvement entravé pour les personnels.

Pour SUD éducation 35, la baisse du nombre d’élèves dans notre académie doit permettre de remettre le système éducatif à flot, pas de faire encore des économies.

Cette politique de suppression de postes a pour effet d’aggraver les inégalités sociales. Le gouvernement a fait le choix d’une école du tri social, qui abandonne les élèves les plus vulnérables et qui ne se donne pas les moyens de lutter contre les discriminations sexistes, racistes et validistes. 

SUD éducation 35 est particulièrement inquiet de la santé et de la sécurité des personnels dans ce contexte de dégradation du service public d’éducation. Cette année encore, l’enseignement public est davantage impactée par les suppressions de postes que l’enseignement privé avec trois fois plus de suppressions dans le public que dans le privé.

Pourtant l’école a besoin d’un plan d’urgence : les personnels revendiquent une augmentation des salaires, des recrutements, la titularisation des personnels contractuels, une formation adaptée au terrain, une amélioration des conditions de travail et des moyens pour l’école inclusive à commencer par la création d’un statut de la Fonction publique pour les personnels AESH.

SUD éducation exige un plan d’urgence pour l’école, qui passe par des recrutements massifs de personnels titulaires afin de construire une école publique laïque et émancipatrice pour toutes et tous.

Mardi 18 octobre : on entre dans la grève !

La situation sociale exige une riposte déterminée, chacun·e de nous est concerné·e. C’est pour cela que SUD éducation avec son Union syndicale Solidaires ont pris la responsabilité d’appeler à la grève l’ensemble des salarié·es et des personnels le mardi 18 octobre.

Manifestation : RDV à 11h Place de la République à Rennes

Le 18 octobre, toutes et tous en grève !
SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à se réunir dès maintenant en assemblée générale et à converger dans l’action et dans la grève le mardi 18 octobre.

Manifestation contre le fascisme et le racisme

SUD Éducation 35 relaie l’appel du collectif inter-orga de soutien aux personnes exilées de Rennes à manifester ce samedi pour dire non au fascisme et au racisme.

MANIFESTATION SAMEDI 16 AVRIL – 15H – RÉPUBLIQUE

tract-16avril-verso

+ l’événement Facebook à relayer : https://fb.me/e/1lInfJ9yc

Pour plus d’informations, voici le lien vers le site de l’Union Syndicale Solidaires: https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/communiques/plus-que-jamais-pas-une-voix-pour-lextreme-droite/

et le lien vers le dossier de SUD Education: https://www.sudeducation.org/contre-lextreme-droite-et-ses-idees-mobilisation-dossier-complet/

Soutien aux expulsé·es du gymnase de la Poterie

L’expulsion des personnes éxilé·e·s du gymnase de la Poterie a eu lieu ce matin 30 mars 2022. Cette occupation qui durait depuis 2 mois était le fruit du manque de prise en charge de la Préfecture depuis l’été dernier, il y a plus de 9 mois.

La centaine de personnes qui s’y logeaient dont un tiers d’enfants se trouvaient là parce qu’elles·ils n’avaient pas d’autre solution.

Comment peut-on expulser des personnes et familles à la rue sans qu’aucune solution d’hébergement ne leur soit proposée à toutes et à tous ? Depuis ces longs mois, la préfecture se refuse à mettre à l’abri les demandeurs et demandeuses d’asile et de fait ne respecte pas ses obligations légales en la matière y compris auprès des personnes vulnérables. L’expulsion s’est déroulée au moment où les enfants de l’école attenante entraient en classe. Nombre de familles et personnel·le·s ont été choquées ; des parents ont dû subir une fouille de la part de la police sur place alors qu’elles·ils déposaient leurs enfants à l’école.


Ce spectacle n’était nullement nécessaire !


Il permet à la Préfecture de faire un coup de communication sur une expulsion mais pour rassurer qui ? Certainement pas les personnes exilé·e·s. La mise à l’abri de toutes et tous les enfants du gymnase et leurs familles est une nécessité.

Celle-ci a, encore une fois, été mal anticipée avant l’évacuation. Ces multiples déplacements causent des ruptures de scolarité inacceptables pour les enfants. Ce sont de solutions dont ont besoins tou·t·es les exilé·e·s :

  • être mis à l’abri quels que soient leurs statuts et leur pays d’origine ;
  • accéder à des logements dignes et pérennes ;

et pour les personnes sans-papiers :

  • être toutes régularisées ;
  • obtenir le droit de travailler afin de pouvoir vivre sans dépendre de personne.

L’urgence est de s’occuper des personnes dans le besoin, pas de les expulser.

MUTATIONS INTRA 2D DEGRÉ 2022

C’est parti pour les mutations intra !

Chaque académie définit ses pratiques tout en ayant à respecter certaines règles définies au niveau national (concernant les priorités liées au handicap, aux situations familiales…). Les règles et bonifications changent peu d’une année sur l’autre.

Nouveauté : cette année, les bonifications pour « Situation de Parent isolé » sont réduites à 6.9 points sur vœux larges (DPT-ACA-ZRD ou voeu COM uniquement si vous exercez déjà sur la commune demandée. Le rectorat voulait supprimer la bonification mais, suite à l’intervention des organisations syndicales dans les instances, des bonifications ont été maintenues mais de façon symboliques…

CONSULTEZ LES RÈGLES ET GUIDE DU MOUVEMENT INTRA dans l’Académie de Rennes:

https://www.ac-rennes.fr/mobilite-des-enseignants-du-2nd-degre-public-cpe-psyen-intra-academique-121996

CONSULTEZ LES BARRES DÉPARTEMENTALES ET COMMUNES DE 2021:

Mais, les mutations intra-académiques sont un mouvement qui contient son lot de subtilités. Nous pouvons vous conseiller.

Écrivez à l’adresse : syndicat@sudeducation35.fr ou téléphonez-nous au 07 83 49 31 45

Nous vous accueillons aussi à nos permanences tous les jeudis de 10h à 17h

LES ÉTAPES DU MOUVEMENT INTRA 2022

Le vendredi 18 Mars (12h)Ouverture du serveur (SIAM, sur Iprof) :
saisie des vœux du mouvement et de la phase d’ajustement des TZR
Le vendredi 1er Avril (12h)Fermeture du serveur
– NOUVEAU –
Du 2 au 8 Avril (23h59)
Éditer sa confirmation de demande de mutation, la remplir, la signer avec envoi des pièces justificatives.
Attention : il faut à présent éditer soi-même la confirmation de demande de mutation : sur Iprof et réception dans la boîte mail académique si vous avez indiqué cette adresse comme adresse de réception.
(Pensez à vérifier vos spams si vous utilisez votre adresse perso, ce qui est déconseillé).
Cette feuille de confirmation ne sera pas mise dans le casier par le secrétariat
Du 3 Mai (16h) au 22 Mai (23h59)Consultation des barèmes retenus (possibilité de contestation en cas de désaccord)
Le mardi 14 JuinRésultats des mutations
A partir du 14 JuinDemandes de révision d’affectation: recours via la plateforme Colibris

ATTENTION: si vous êtes TZR, même si vous ne demandez pas de poste fixe et que vous ne changez pas de ZR, vous devez également vous connecter sur Iprof/SIAM, pour formuler des préférences afin d’orienter votre affectation à la prochaine rentrée.

Si vous n’obtenez aucun de vos vœux, ou si vous êtes candidat-e-s obligatoires et êtes affecté-e-s sur un vœu que vous n’avez pas demandé, vous pourrez faire un recours ou demande de révision d’affectation, soit seul-e face à l’administration ou en nous mandatant pour vous représenter. Donc, n’hésitez pas à nous contacter dès maintenant.

NON à l’expulsion de la famille Silagadze ! Signez la pétition.



Mariam Silagadze et sa famille sont arrivées en France il y a 3 ans. Elle est scolarisée au lycée Bréquigny à Rennes depuis septembre 2020. Mariam possède elle-même un titre de séjour. Mais ses parents et sa petite sœur Ekaterine ont reçu une Obligation de Quitter le Territoire Français. Déboutée du droit d’asile, sa famille est menacée d’expulsion.

Les conséquences d’une expulsion seraient désastreuses tant pour la famille que pour notre élève. Mariam est actuellement en première générale et suit une spécialité Arts Plastiques. C’est une élève très sérieuse qui possède des capacités exceptionnelles dans cette discipline attestées par son enseignante de spécialité. Elle a déjà un projet professionnel et projette de s’inscrire aux Beaux Arts.

Mais, pour Mariam, il n’est pas envisageable de rester en France, isolée de sa famille et sans ressources suffisantes pour y vivre et suivre ses études. Tous les progrès qu’elle a faits et les liens qu’elle a tissés avec la communauté scolaire seraient anéantis du fait de cette expulsion. Et comment expliquer une telle décision à ses camarades de la classe et du lycée ?

Nous, personnels enseignants et non enseignants, parents d’élèves, ami.es ou simples citoyen.nes, ne pouvons l’accepter. Nous défendons le droit à l’accès à l’école pour tous et toutes et le respect de l’article 3 de la convention internationale des droits de l’enfant qui stipule que « Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale. »

L’intérêt de Mariam et de sa petite sœur Ekaterine, scolarisée en CE2 à l’école Colombier, n’est pas qu’elles soient renvoyées de force en Géorgie, dans un pays où la sécurité de leurs parents est en danger. L’intérêt de ces enfants est de pouvoir continuer à vivre ici avec leur famille, parmi nous, en toute sécurité.

Pour toutes ces raisons, nous demandons l’annulation de l’obligation de quitter le territoire français et la délivrance d’un titre de séjour pour toute la famille, pour que Mariam et Ekaterine puissent poursuivre leur scolarité et leurs projets d’étude en France et qu’elles puissent continuer à vivre avec nous.

SIGNEZ LA PETITION EN LIGNE : https://reseau-resf.fr/Mariam-doit-rester-a-Rennes-avec-sa-famille-annulation-de-l-OQTF-de-la-famille

Bon à savoir – PPCR: contester son avis final – Formuler un recours

C’est la période de réception de l’appréciation finale de votre Rendez-vous de carrière. Nous sommes à votre disposition pour vous aider à formuler votre appréciation finale et/ou effectuer une relecture. Contactez-nous par mail syndicat@sudeducation35.fr ou venir nous voir lors des permanences le jeudi à partir de 9h au local 5, rue de Lorraine.   Quelques éléments si vous êtes concerné-e par les AVIS suite à un rendez-vous de carrière.

*  Votre appréciation finale est donnée par le IA DASEN (pour le 1er degré), le recteur (pour les certifié.es du 2d degré) ou le ministre pour les agrégé.es.

* Les délais de recours débutent à la date de notification.

* Il faut effectuer le recours sur SIAE Iprof.

A ce stade du calendrier :

Recours 1 : Demande de recours gracieux auprès de « l’autorité »,

(Recteur, IA dasen, ministre, dont vous dépendez).

Ne pas oublier de mentionner dans votre courrier : « A l’attention de M. le Recteur, copie DPE… » si vous êtes certifié-e, ou « A l’attention de M. l’inspecteur d’académie copie à la division des personnels si vous êtes PE » par exemple. Le courrier est à remonter par voix hiérarchique.

A faire en ce moment. Délai de 30 jours.

L’administration a 30 jours pour vous répondre.

Attention : En l’absence de réponse, c’est considéré comme un refus de modification de l’appréciation finale.

Vous avez à ce moment-là 30 jours pour saisir la CAPA ou la CAPD (C’est l’étape 2, ci-dessous) :

Recours 2 : Si vous n’avez pas obtenu modification de l’avis final porté ni reçu de réponse.

Saisir la CAPA ou la CAPD. Demande d’examen de votre dossier.

Renvoyez le même courrier, avec modification de l’objet : « Demande de recours gracieux » devient « Demande de révision de l’avis appréciation finale portée suite au rendez-vous de carrière ».

N’oubliez pas de bien mentionner les destinataires : Recteur ou IA, copie DPE ou service de gestion qui vous concerne. (Validation administrative, recevabilité du courrier)

ou Ministre : agrégés seulement, car c’est une commission nationale, pas académique.

Lors de la CAPA ou les CAPD les élu-e-s ont accès aux commentaires et aux appréciations.

Les guides de SUD Education:

Les textes de référence :

* Décret n°2017-786 du 5 mai, modifiant divers décrets portant sur le statut particulier des personnels enseignants et éducation du ministère chargé de l’éducation nationale.

* Décret n°2017-120 du 1er février 2017 portant sur les dispositions statutaires relatives au psy EN.

* Arrếté du 5 mai 2017 relatif à la mise en oeuvre du rendez-vous de carrière des personnels enseignants, éducation et de psychologues du ministère chargé de l’EN.

+ Lien vers le guide du ministère (voies et délais de recours -page 6) : file:///C:/Users/CASSIO~1/AppData/Local/Temp/guide-du-rendez-vous-de-carri-re-des-personnels-enseignants-d-ducation-et-psychologues-de-l-ducation-nationale-48144_0.pdf

Rentrée 2021 : à deux semaines de l’échéance, une préparation insuffisante

La rentrée a lieu dans quinze jours en France métropolitaine, après avoir commencé à la Réunion et en Kanaky. Mayotte suivra le 23 août. À ce stade, aucune communication ministérielle autre que le protocole sanitaire publié fin juillet n’a eu lieu pour préciser ses conditions. Au vu d’un certain nombre de données concernant le variant Delta, ce silence a de quoi inquiéter.

Rappelons que le protocole sanitaire prévoit une gradation des mesures du protocole sanitaire en quatre catégories, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire. Or, nous n’avons à ce stade aucune information concernant les critères utilisés pour définir le classement des territoires dans l’une ou l’autre des catégories. L’exemple récent de la rentrée à la Réunion montre bien qu’à défaut de critères objectifs, le classement est bel et bien politique : dans ce territoire, le préfet a décrété un couvre-feu et le confinement, et pourtant le rectorat a classé le territoire en zone 2 – jaune. Ce flou est inacceptable : SUD éducation revendique de toute urgence la publication des critères sur lesquels se fonde un tel classement, et qu’ils s’appliquent sur l’ensemble du territoire métropolitain et ultra-marin. Par ailleurs, le classement des territoires dans les différentes catégories pour la rentrée doit être annoncé dès à présent, afin de permettre à l’ensemble des acteurs – personnels, élèves, familles – d’anticiper les conditions de rentrée et de s’y préparer au mieux. 

Le protocole sanitaire est excessivement laconique au sujet de l’organisation des enseignements. Une hybridation des enseignements est évoquée dans les catégories 3 et 4 concernant les lycées et les classes de 4e et 3e. Une nouvelle fois, la décision sera vraisemblablement renvoyée au local, au moins pour la catégorie 3. Par ailleurs, dans ce cas de figure, c’est la mise en place de demi-groupes qui doit être systématisée avec un aménagement des programmes, et non une hybridation qui impliquerait nécessairement un accroissement du temps de service de la part des enseignant-e-s. Pour éviter une nouvelle année de flou et d’arbitraire local, des garanties doivent être immédiatement données sur ce point dans le cadre d’instructions effectuées au niveau national. 

Dans les écoles, aucune nouveauté n’est prévue pour cette rentrée. Les mesures préconisées par les différentes variantes du protocole sanitaire restent difficiles à mettre en œuvre, en particulier la désinfection des surfaces, faute de personnels en nombre suffisant. Le protocole prévoit également la fermeture de la classe dès le premier cas. L’Éducation nationale doit donc mettre en œuvre des campagnes de tests adaptés à l’âge des élèves ainsi qu’aux personnels des écoles afin de détecter au plus vite d’éventuelles contaminations. De même une information renforcée doit être diffusée aux familles en cas de cas de personnes porteuse du virus dans l’entourage de l’élève. Cette responsabilité ne peut incomber uniquement aux enseignant-e-s : il faut créer immédiatement des postes médico-sociaux dans les écoles. Enfin, l’an passé, le nombre d’enseignant-e-s non remplacé-e-s dans le 1er degré a explosé du fait de la pandémie. Les créations de postes sont nécessaires afin de garantir la présence d’enseignant-e-s devant les élèves dans un contexte de circulation importante du virus. De plus, rien n’a été prévu pour lutter contre les inégalités d’apprentissage engendrées par les non-remplacements dus à la pandémie. En effet, certain-es élèves ont vu leurs nombres d’heures d’enseignement baissés. A SUD éducation, nous dénonçons cette inégalité de traitement entre les établissements où les cours ont été assurés et les autres. Nous revendiquons, en plus d’un recrutement massif de remplacant-es titulaires, un recrutement de maître-sses spécialisé-es ( maître-sses  E, G) afin de pallier à l’augmentation des difficultés scolaires dans certaines écoles, ainsi que le recrutement de maître-sses supplémentaires.

En ce qui concerne la vaccination, la mise en place des annonces gouvernementales est toujours insuffisamment précisée. En ce qui concerne l’éviction des cas-contacts non-vacciné-e-s, on ne sait pas qui serait en charge d’effectuer le traçage. Il serait inacceptable que cela fasse partie des missions des personnels de l’Éducation nationale. La campagne de vaccination sur site se doit d’être une réussite. Mais à ce stade, on n’a aucune information précise sur son ampleur, le nombre d’établissements concernés, les catégories de personnels en charge de la mettre en œuvre. Pour SUD éducation, elle doit être effectuée par des personnels formés, en ayant recours à des personnels extérieurs aux établissements pour ne pas alourdir la charge de travail des personnels médicaux, dans le cadre d’une enveloppe budgétaire spécifique. 

Pour SUD éducation, affronter durablement la crise sanitaire implique l’attribution de moyens spécifiques, que SUD éducation revendique sous le terme de plan d’urgence. La réduction des effectifs doit être pérenne : il faut pour cela procéder en urgence aux recrutements nécessaires, par le biais du recours aux listes complémentaires, l’admission des admissibles aux concours, en particulier internes, par la création de concours supplémentaires, par la titularisation des non-titulaires. Des moyens supplémentaires doivent être également débloqués rapidement pour financer, à court terme, l’acquisition de purificateurs d’air, qui semblent un palliatif utile. Cette acquisition doit être faite par l’Éducation nationale et non renvoyée aux collectivités, ce qui conduirait à des inégalités territoriales dans l’accès à ce matériel.

Enseignant‑e‑s et CPE stagiaires : bienvenue dans le métier ! – Dossier complet

Nous vous souhaitons tout d’abord de prendre du plaisir, de vous épanouir, de participer à l’émancipation des élèves, de donner un sens à un métier qui est socia-lement utile, au service de l’égalité et de la justice sociale. L’année de stage est un moment particulier de la carrière des enseignant-e-s. Comment débute mon année de stage ? Quel est le calendrier ? Quelle sera ma rémunération ? Comment se déroule la phase d’affectation à laquelle je participerai ?

Pour répondre à toutes ces questions, et faire face aux difficultés de l’entrée dans le métier, il existe un outil incontournable  : l’adhésion à un syndicat. C’est grâce au syndicat que l’on obtient les informations importantes sur l’actualité, que l’on peut être aidé-e-s dans les démarches, que l’on peut être défendu-e-s et accompagné-e-s, par exemple dans les instances paritaires. Les délégué-e-s SUD éducation, dans les écoles, les établissements et instances sauront se montrer pugnaces face à la hié-rarchie et vous défendre avec efficacité !

Vous trouverez ci-dessous: 

-le guide syndical des enseignant-e-s et CPE stagiaires du 2d degré :

https://www.sudeducation.org/guides/guide-syndical-des-enseignant-e-s-stagiaires-du-second-degre/embed/#?secret=ZeqB0gtMnp

-le guide syndical des enseignant-e-s stagiaires du 1er degré :

https://www.sudeducation.org/guides/guide-syndical-des-enseignant-e-s-stagiaires-du-premier-degre/embed/#?secret=CzfGSzqTbY

Adhérer à SUD éducation, c’est adhérer à un syndicat :

-impliqué dans toutes les luttes syndicales récentes (contre les réformes Blanquer, la réforme des retraites par exemple)

-qui articule à l’activité syndicale les luttes contre les discriminations : nous sommes résolument antisexistes, antiracistes, anti-lgbtiphobes

-qui défend l’importance des pédagogies émancipatrices : vous trouverez de nombreux outils et fiches pratiques sur notre site www.sudeducation.org rubrique Ressources – Pédagogie

Les revendications de SUD pour les stagiaires :

-Un allègement de service : pas plus d’un tiers du temps de service devant les classes, comme cela était le cas jusqu’à la masterisation

-Une formation renforcée sur le temps de service, assurée par des formateurs-trices pour tou-te-s les stagiaires

-Une formation de qualité avec une décharge de service pour les tuteurs et les tutrices

-Un dispositif particulier pour soutenir celles et ceux qui sont en difficulté

-Une formation aux pédagogies coopératives ou alternatives ( Freinet, pédagogie nouvelle, pédagogie institutionnelle, GFEN, etc.) pendant la formation initiale

-Une harmonisation des procédures de titularisation dans toutes les académies, garantissant l’équité et les droits des stagiaires avec un contrôle paritaire lors des étapes de titularisation

-L’abandon de la réforme en cours de la formation initiale et le retour à un concours de recrutement à Bac+3 licence), suivi de 2 années de formation rémunérées et validées par l’attribution d’un Master pour tou-te-s les professeur-e-s.

Et le tract de SUD éducation à destination des stagiaires :

https://www.sudeducation.org/tracts/enseignant-e-s-et-cpe-stagiaires-bienvenue-dans-le-metier/embed/#?secret=m2FODolLln

Toutes et tous en grève le 10 novembre : pour des demi-groupes, pour un plan d’urgence

Le dernier jour de classe a été marqué par l’effroyable assassinat de Samuel Paty. S’attaquer à un enseignant, c’est s’attaquer à l’école qui est un lieu de construction d’un savoir critique, de rencontre de l’autre, de la formation de futur-e-s adultes libres et éclairé-e-s. Depuis, un nouvel attentat a eu lieu, et le plan Vigipirate a été élevé à son maximum. Blanquer a annulé au détour d’un message aux personnels le temps de concertation des personnels enseignants prévu le lundi 2 novembre. La rentrée devait être un moment d’échange entre collègues puis avec les élèves. Le ministre dénie ce temps de concertation aux personnels durement touchés par l’assassinat de notre collègue.

Macron a annoncé qu’il faut s’attendre à la saturation des hôpitaux d’ici une dizaine de jours. La circulation du virus est devenue incontrôlable. La seule réponse dans l’éducation est un protocole sanitaire indigent. Blanquer refuse le dédoublement des classes prévu dans ce cas de figure. Si l’on ne l’impose pas maintenant, les écoles et établissements risquent de fermer complètement dans les semaines à venir.  Le ministre envoie au casse-pipe un million de personnels, douze millions d’élèves et au-delà l’ensemble de la population.

SUD éducation ne peut accepter un tel mépris, et appelle les collègues à se réunir au plus vite afin d’organiser la riposte. SUD éducation a d’ores et déjà déposé un préavis de grève. SUD porte depuis le printemps un plan d’urgence. Depuis l’annonce du président Macron, SUD éducation revendique des dédoublements de l’ensemble des classes conformément aux protocoles en cas de circulation active du virus ainsi que la banalisation des lundi et mardi pour réorganiser les enseignements.

Face aux choix irresponsables et au mépris du ministre, SUD éducation appelle les personnels à se réunir en Assemblée générale et à mettre au vote la grève pour : 

  •    protester contre la maltraitance institutionnelle que représente la réorganisation de la rentrée du lundi 2 novembre
  •    obtenir satisfaction concernant les garanties sanitaires nécessaires, à commencer par les dédoublements

Lundi 2 novembre, nous sommes retourné-e-s dans nos écoles, collèges et lycées avec colère et consternation face au mépris du ministre, qui nous a refusé les deux heures banalisées pour organiser ensemble l’hommage à Samuel Paty, notre collègue assassiné. Auparavant, nous avions découvert un protocole très loin de pouvoir faire face à la crise sanitaire : aucun changement, mis à part les masques pour les élèves  à partir de 6 ans !

Les écoles, collèges et lycées doivent rester ouverts le plus longtemps possible. Dédoubler toutes les classes, favoriserait le respect des gestes barrières et éviterait qu’écoles et établissements ne deviennent des foyers de contamination et soient obligés de fermer. SUD éducation revendique ces demi-groupes et l’a demandé par courrier au ministre : cela doit être fait immédiatement !

Au-delà des dédoublements, pour pouvoir faire face à la crise sanitaire il faut créer des postes et construire des locaux pour baisser les effectifs. Pour cela, il faut immédiatement admettre comme fonctionnaires les candidat-e-s sur les listes complémentaires et les admissibles aux concours internes. Il faut un plan d’urgence pour l’éducation, comme le revendique SUD éducation depuis le printemps !

Depuis lundi 2 novembre, de nombreux-ses collègues sont en grève à travers le territoire, souvent à l’appel des sections SUD.

La date du 10 novembre doit être un moyen d’élargir la grève, et entraîner  toujours plus de collègues dans la mobilisation, pour obtenir les dédoublements et un véritable plan d’urgence pour l’éducation !

Toutes et tous en grève le 10 novembre : pour des demi-groupes, pour un plan d’urgence !

Les risques psychosociaux de la « continuité pédagogique »

Dans un contexte d’urgence sanitaire, les personnels de l’éducation nationale et des universités déploient leur  engagement professionnel et leur bon sens pour faire face autant que possible aux enjeux du moment. C’est avec leurs ressources propres qu’ ils et elles doivent répondre aux nécessités du terrain. Le télétravail risque de se poursuivre au-delà de la réouverture des lieux de travail. Le confinement a permis d’ imposer ces modalités de travail pathogènes d’où la nécessité de s’outiller syndicalement. C’est notre travail qui est malmené, notre santé qui est entamée, notre vie personnelle qui est aspirée.

UN CONTEXTE PATHOGÈNE IDENTIFIABLE

Mépris des conditions matérielles de télétravail : les agents utilisent leur matériel personnel et leurs abonnements en dépit des réglementations. Ce qui constitue un premier point de dénigrement.

Des missions impossibles : « Ne laisser aucun élève au bord du chemin ». En temps normal notre école souffre de l’absence de classes relais et de structures médico-psychologiques, de mesures sociales et éducatives opérantes… Dans cette situation «, exceptionnelle, » c’est d’autant plus mission impossible. Il n’y a pas d’informatique magique !

Des transformations brutales de nos missions : Dans un premier temps on nous a demandé de leur téléphoner… Le but était laissé à la libre interprétation de chacun.e, : assistance technique, assistance morale, soutien psychologique, surveillance des connexions. Ainsi ballotté.es entre le souci de bien faire et la peur de mal faire, nous sommes confronté.e.s à un changement de nos missions. Cela donne une dimension culpabilisante, un sentiment d’incompétence et un conflit de valeur.

Surcharge de travail : pour donner du travail à nos élèves nous avons dû revoir nos modes de communication. L’information en présence passe à 70% par du non verbal. Malgré nos efforts, de nombreuses questions ont atterri dans nos messageries, messages d’élèves, de parents auxquels s’ajoutaient les discussions de collègues concernant le suivi des élèves et les questions techniques (comment on fait ci, où on met ça, etc…)

Zéro protection, zéro prévention concernant d’éventuels abus, violence verbale ou harcèlement en ligne (ou téléphonique). Aucune protection des données assurée sur les plateformes validées par le ministère. Aucune garantie de propriété intellectuelle. Aucune assurance du respect du droit à l’image en visioconférences…

Injonctions contradictoires : inciter les parents à s’équiper en informatique a pour conséquence de les inciter à faire des dépenses et/ou se déplacer (donc s’exposer à des risques de contagion et de verbalisation des forces de l’ordre). Par ailleurs le numérique étant une catastrophe écologique, le « dispositif » constitue un problème éthique.

Un travail inutile ? une mère d’élève écrit pour dire que sa fille ne pourra pas faire son travail parce qu’elle a trop de travail dans d’autres matières… Un collègue apprend que les notes qu’il donne ne compteront pas… Le temps passé à réaliser une activité et seulement quelques élèves y répondent.

Problème de séparation entre l’espace de travail et l’espace privé ce qui pose un risque psychosocial propre au télétravail. Ce risque est augmenté par le confinement et l’absence d’interactions sociales extérieures, de libertés…

C’est le moment de ne pas rester isolé-e-s. Contactons-nous entre collègues pour nous parler du travail, de notre manière de l’envisager, de le réaliser, organisons-nous pour lutter contre les demandes ou organisations qui nous éloignent du cœur de notre métier, mettons aussi en mots et en débats l’intérêt de l’école avec les usager-e-s, parlons de ce qui s’y joue et du lien fécond à tisser avec les familles.

Socialisons nos questionnements, collectivisons nos luttes.


SUD éducation revendique :
• la protection de la santé des personnels, l’intérêt et l’égalité des usager-e-s avant tout,
• que le numérique ne soit pas un outil de casse des liens sociaux au travail et avec les
usager-e-s ni un outil de contrôle des personnels et des populations, ni un outil de rente pour les firmes privées,
• le droit à la déconnexion avec le respect du temps de repos, de congés, ainsi que la vie personnelle, et familiale,
• l’analyse par les CHSCT de ce mode de travail sur la période et l’évaluation réelle et approfondie des risques provoqués par ce mode de travail,
• que le ministère recule sur le tout numérique et la mise en place du télétravail au nom d’une pseudo « continuité pédagogique »,
• l’école comme lieu de socialisation des connaissances et des tâtonnements pour construire les apprentissages

Un de nos camarades de Sud Rail a été mutilé par la police : le gouvernement et le préfet de police de Paris doivent rendre des comptes

Sébastien, un syndicaliste de SUD-Rail, cheminot dans un atelier Matériel depuis plus de 25 ans et père de trois enfants, a été éborgné par la police de Gérald Darmanin et Laurent Nunez. Jeudi, dans la manifestation parisienne, notre camarade a perdu son œil suite à l’éclat de grenade de désencerclement. Le pouvoir en place a … Lire la suite
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Un de nos camarades de Sud Rail a été mutilé par la police : le gouvernement et le préfet de police de Paris doivent rendre des comptes

Sébastien, un syndicaliste de SUD-Rail, cheminot dans un atelier Matériel depuis plus de 25 ans et père de trois enfants, a été éborgné par la police de Gérald Darmanin et Laurent Nunez. Jeudi, dans la manifestation parisienne, notre camarade a perdu son œil suite à l’éclat de grenade de désencerclement.

Le pouvoir en place a franchi la ligne de trop ! Il ordonne aux forces de l’ordre d’utiliser des armes de guerre pour faire taire la contestation sociale dans le pays. Les grenades de désencerclement sont répertoriées en catégorie matériel de guerre par le Code la Sécurité Intérieure. Le même jour, une manifestante a eu un doigt arraché à Rouen par une grenade.

La fédération SUD-Rail et l’Union syndicale Solidaires condamnent avec la plus grande fermeté ces violences disproportionnées et illégales. Nous exigeons immédiatement une réponse de celles et ceux qui sont responsables de ces actes criminels. La gestion policière d’une crise politique et sociale a pour conséquence de mettre en grave péril de plus en plus de manifestant.es

Depuis le passage en force avec le 49-3, il y a une accélération des violences policières contre les manifestant.es. Cette violence qui rappelle celle exercée ces dernières années contre la jeunesse dans les quartiers populaires, contre les syndicalistes ou contre le mouvement des Gilets Jaunes, est inacceptable. Elle révèle une stratégie de la terreur et du pourrissement organisée au sommet de l’État.

Où est la démocratie quand un gouvernement interdit les rassemblements et manifestations, réprime, tabasse, mutile le mouvement social ?

La fédération SUD-Rail et l’Union syndicale Solidaires, en lien et soutien avec la famille de notre militant, mettront tout en œuvre afin que cet acte soit puni à la hauteur de son niveau de violence. En signe de solidarité, nous appelons les travailleuses et travailleurs à se mobiliser le plus fortement possible ces prochaines heures et ces prochains jours.

Faire reculer ce gouvernement, c’est le combat de notre camarade mutilé ! C’est ce que nous allons réussir le plus vite possible !

Le communiqué sur le site de Solidaires :

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/communiques/un-de-nos-camarades-a-ete-mutile-par-la-police-le-gouvernement-et-le-prefet-de-police-de-paris-doivent-rendre-des-comptes/

Parents du 1er degré : pensez à répondre à la campagne de contrôle du Supplément familial de traitement

Le jeudi 23 mars dernier, un mail a été adressé aux enseignant.es du 1er degré public qui perçoivent, au titre de leurs enfants à charge, le supplément familial de traitement (SFT).

Pensez à répondre à la campagne de vérification des versements du SFT avant le 13/04/2023.
Pour répondre au contrôle, aller sur : https://portail.ac-rennes.fr/csft/main.htm

Attention : A défaut de connexion de votre part dans les délais impartis, le versement de votre SFT sera suspendu.

PDF – Modalités de contrôle du droit au SFT

Si vous n’avez pas reçu de mail, n’hésitez pas à contacter le Rectorat de Rennes (La coordination paye) : T 02 23 21 76 05 – ce.coord-paye@ac-rennes.fr


Mail du Rectorat :

Une campagne de vérification des versements du SFT va être prochainement organisée, du 23/03/2023 au 13/04/2023. Elle s’appuie sur un site web dédié, auquel vous devrez vous connecter pour confirmer votre situation au regard de cet élément de traitement, ou y apporter des modifications.
Je vous rappelle que :

  • Le supplément familial de traitement (SFT) est un élément de traitement à caractère familial, dont l’attribution dépend du nombre d’enfants à charge au sens du titre premier du livre V du Code de la sécurité sociale.
  • Le SFT est versé à raison d’un seul droit par enfant. En conséquence, lorsque les deux membres d’un couple de fonctionnaires ou d’agents publics, mariés, pacsés ou vivant en concubinage, assument la charge du ou des mêmes enfants, il ne peut y avoir, par enfant, qu’un seul bénéficiaire désigné d’un commun accord.

Cette campagne de contrôle est indépendante de l’enquête relative à la scolarisation des enfants de 16 à 20 ans, effectuée en octobre-novembre.

Vous trouverez, ci-jointes, les modalités de ce contrôle.

Attention :
A défaut de connexion de votre part dans les délais impartis, le versement de votre SFT sera suspendu.

Vos gestionnaires habituels des services de gestion du 1er degré public dans les DSDEN restent à votre disposition pour toute information complémentaire.

Cordialement,
Rectorat de Rennes
La coordination paye


Répression policière : bien connaître ses droits pendant les mobilisations

Grève, actions, blocages… Solidaires soutient nos actions de lutte contre la réforme des retraites.
Face à la recrudescence des violences policières dans l’ensemble du pays, nous vous conseillons de bien relire notre Guide des manifestant-e-s Solidaires.
Télécharger le PDF

Pour plus d’infos, lire également : Le « Guide du manifestant arrêté » mis à jour (août 2019)

Contact avocat Ligue Des Droits de l’Homme 35 : Olivier Pacheu – 02.99.79.50.61

AESH mutilée par la police à Rouen : non à la violence d’État !

Depuis l’utilisation de l’article 49.3 par le gouvernement pour faire passer en force sa réforme, la répression a pris une ampleur nettement supérieur, que ce soit par les arrestations ou les violences policières.

À Rouen, à l’occasion de la manifestation du 23 mars, une collègue AESH a été la victime de cet accroissement de la violence. Dans le cadre de la manifestation, l’explosion d’une grenade de désencerclement lui a arraché le pouce ! Cet acte ignoble ne doit pas rester impuni ! La violence dans les manifestations doit cesser !

SUD éducation apporte tout son soutien à notre collègue, et appelle l’ensemble des personnels à durcir, amplifier et reconduire la grève, en signe de protestation et de solidarité avec notre collègue.

https://www.sudeducation.org/wp-content/uploads/2023/03/AESH-mutilee-par-la-police-a-Rouen-non-a-la-violence-dEtat.pdf

Dossier Retraites

Le dossier Retraites fédéral de SUD Éducation : https://www.sudeducation.org/la-retraite-a-64-ans-cest-non/

et le dossier Retraites de Solidaires: https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/brochures-et-argumentaires-interpro/dossier-retraites-2022-2023/

Nos articles sur les retraites (du plus récent au plus ancien) :

Pour plus d’articles, voir tous les articles sur les Retraites.

Macron hors-sol, fébrile et autoritaire : dès demain, on va le chercher et on va gagner ! – Communiqué de SUD éducation

Ce mercredi 22 mars à 13h, le président de Macron a fait une allocution télévisée. Le bilan que l’on peut en tirer tient en peu de mots : hors-sol, fébrile et autoritaire. Il s’est enfermé dans la négation de l’hostilité de la population envers sa réforme et son gouvernement. Il prétend ne pas prendre de “plaisir” à la mise en oeuvre de cette réforme. Il entend continuer la mise en oeuvre de cette réforme envers et contre tou·tes. 

Pour SUD éducation, les conclusions à en tirer sont univoques : le président et le gouvernement sont d’une faiblesse inouïe, il faut leur porter le coup de grâce. Les actions et les grèves se poursuivent aujourd’hui, dans une ampleur inédite, à travers l’ensemble du territoire. La grève et les manifestations de demain sont l’occasion d’une démonstration de force décisive. La répression en cours ne parviendra pas à éteindre la contestation : pour SUD éducation, la violence est du côté du gouvernement, pas du nôtre. 

SUD éducation appelle les personnels à participer massivement à l’ensemble des actions prévues sur tout le territoires, à se mettre massivement en grève et en manifestation demain 23 mars, et à reconduire la grève jusqu’au retrait. 

Allons-y tou·tes ensemble, avec détermination, et nous allons gagner !

Nouvelle grande journée de grève générale, actions et manifestations mardi 28 mars

Après une mobilisation record de 3,5 millions de manifestants dans les rues jeudi 23 mars dernier, l’intersyndicale interprofessionnelle appelle à la grève RECONDUCTIBLE et à de prochaines mobilisations le mardi 28 mars.

AG EDUC à 9h30 aux Ombres électriques (10 rue des Trente, Rennes)

Combourg : 18h, Lycée
Fougères : 17h30 espl. des Chaussonnières
Monfort-sur-Meu : 18h, pl. de la Gare
Redon : 17h, sous-préfecture
Rennes : 11h, pl. de Bretagne
Saint-Malo : 11h, Médiathèque
Vitré : 17h, pl. Gal de Gaulle


D’autres actions de lutte sont prévues : nous contacter pour plus d’infos.

Lien de l’évènement Facebook : https://fb.me/e/J0TfJxH9

Comment faire grève ?
Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré.
1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré (Pour une grève le mardi la déclaration devra se faire au plus tard le samedi soir à minuit. Pour une grève le jeudi la déclaration devra se faire au plus tard le lundi soir à minuit.). On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève.

=> Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.

Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève année début 2023 MODIFIABLE – 1er degré
PDF :


Répression policière : bien connaître ses droits pendant les mobilisations :
Face à la recrudescence des violences policières dans l’ensemble du pays, nous vous conseillons de bien relire notre Guide des manifestant-e-s Solidaires.
Télécharger le PDF
Pour plus d’infos, lire également : Le « Guide du manifestant arrêté » mis à jour (août 2019)
Contact avocat LDH 35 : Olivier Pacheu – 02.99.79.50.61

Compensations des jours de grève :
Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève. Sud Education 35 dédommage tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire. Pour se faire dédommager : envoyer votre fiche de paie avec le retrait sur salaire ainsi que votre RIB à l’adresse syndicat@sudeducation35.fr

Nos conseils pour mobiliser vos collègues :
Afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.
– Vous pouvez prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.

Pour participer aux caisses de grève :
– On vous encourage à créer une caisse de grève propre à votre établissement, que vous pourrez redistribuer directement aux grévistes de votre établissement.
Sud Educ 35 a une caisse de grève physique, vous pouvez nous remettre vos participations au local pendant nos permanences (le mercredi et jeudi) ou en manif.
Sud Education 35 va certainement créer une caisse locale en ligne, on communiquera dessus dès que ce sera validé en AG
– En attendant, vous pouvez participer à la caisse Sud Education nationale en ligne.

Tract intersyndical national :

Pour rappel, le dossier Retraites fédéral de SUD Éducation : https://www.sudeducation.org/la-retraite-a-64-ans-cest-non/

et le dossier Retraites de Solidaires: https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/brochures-et-argumentaires-interpro/dossier-retraites-2022-2023/

Des visuels utiles pour mobiliser : https://www.sudeducation.org/les-visuels-retraites/

Attaque fasciste sur des camarades de l’Université de Rennes

Ce dimanche des camarades étudiant•es se sont fait attaquer par des fascistes alors qu’ils décollaient des affiches de l’Oriflamme, une scission de l’Action Française.

Voilà en pièce jointe le communiqué de Solidaires étudiant•es :

Lien de la cagnotte pour soutenir les camarades (soins et rachat du matériel cassé ou volé) : https://www.leetchi.com/c/soutien-aux-3-etudiant-e-s-agresse-e-s-par-loriflamme?utm_source=copylink&utm_medium=social_sharing

Répression policière sur les personnels de Rennes 2 ce matin

Communiqué du comité de mobilisations des personnels de Rennes 2

Nous personnels de Rennes 2 réunis en assemblée générale lundi 20 mars avons décidé de reconduire une action pacifique de barrage filtrant ce matin au rond-point du Berry route de St Brieuc.

A notre arrivée sur les lieux, deux fourgons de la Police Nationale ont fait brusquement irruption sur le rond-point. Sans aucune sommation, et alors que nous ne montrions aucun signe d’hostilité, les policiers sont intervenus brutalement, nous repoussant de l’autre côté de la route. Un collègue enseignant a été particulièrement pris à partie, et a reçu de multiples coups de matraque, aux jambes et aux bras.

Cette intervention n’est pas un fait isolé. Parmi tant d’autres, à Rennes et ailleurs, elle est un indicateur particulièrement inquiétant du durcissement de l’attitude de l’État et des forces de l’ordre à l’égard du mouvement social. Son objectif est clair : casser toute forme de résistance vis-à-vis d’une réforme pourtant très massivement contestée par la population.

En tant que personnels mobilisés de l’Université Rennes 2, nous réaffirmons notre opposition à toutes les formes de répression qui se multiplient ces derniers jours, que ce soit sous la forme des réquisitions de grévistes, des interpellations préventives ou de l’usage de la force.

Ce contexte délétère dont l’exécutif est entièrement responsable crée par ailleurs les conditions d’une libération de la violence par les forces les plus réactionnaires de ce pays. A ce titre, nous souhaitons apporter notre soutien plein et entier aux étudiants de Solidaires Etudiant-e-s, lâchement agressé-e-s par des militants d’extrême-droite, dans la nuit de Dimanche à Lundi sur le campus de Beaulieu.

 Le comité de mobilisations des personnels de Rennes 2

Mobilisation contre la loi Darmanin et le racisme : samedi 25 mars 14h30 République

Solidaires 35 appelle à manifester contre la loi Darmanin et contre le racisme samedi 25 mars, avec le Collectif Inter-organisations de soutien aux personnes exilées et le Collectif de Soutien aux personnes Sans-Papiers.

Manifestation

14h30 place de la République à Rennes

Vous trouverez le tract (dont nous sommes signataires) et l’affiche en pièce jointe.

Voici également l’événement Facebook : https://www.facebook.com/events/652269943330558?ref=newsfeed

Le projet de loi Darmanin prévoit une énième fois un durcissement des conditions d’entrée et de séjour en France avec un recours encore plus systématique aux Obligations à Quitter le Territoire Français et à la rétention, une carte de séjour « métier en tension » avec des critères très restreint et aussi des quotas d’immigration.

La loi est actuellement en débat au Sénat et la droite a encore durci le texte avec l’interdiction de l’Aide Médicale d’Etat pour les personnes en situation irrégulière ou encore des critères plus restreints pour le regroupement familial.

Il est fort possible que les LR moyennent leur ralliement à la réforme des Retraites par un durcissement encore plus xénophobe du projet de Loi Darmanin. Voir ici: https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/projet-de-loi-immigration-le-senat-durcit-largement-le-texte_215354.html?fbclid=IwAR2J3x27jv–61m3yG77-oq3hjfnHcbpsqQzI4CI1HhV_ychbPDDQR1-A6k 

On peut aussi en profiter pour rappeler la lutte des camarades Sans-papiers de DPD et Chronopost, en grève depuis 15 mois pour leur régularisation

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/sectorielles/15-mois-de-lutte-des-piquets-de-greve-dpd-et-chronopost-manifestation-a-paris-le-mardi-2-mars-2023/

Pour soutenir leur lutte, on peut participer financièrement à leur caisse de solidarité :

RETRAITES : Prochaine grosse journée de grève et manifestations jeudi 23 mars

L’intersyndicale interprofessionnelle appelle à la grève RECONDUCTIBLE et à de prochaines manifestations le jeudi 23 mars.

AG EDUC à 9h30 aux Ombres électriques (10 rue des Trente, Rennes, France)

  • Combourg : 18h, Lycée
  • Fougères : 17h30 espl. des Chaussonnières
  • Montfort-sur-Meu : 18h place de la Gare
  • Redon : 17h, sous-préfecture
  • Rennes : 11h, pl. de Bretagne
  • Saint-Malo : 11h, Médiathèque
  • Vitré : 17h, pl. Gal de Gaulle
  • Lien de l’évènement Facebook : https://fb.me/e/2xA5OPqIs

Comment faire grève ?
Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré.
1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré (Pour une grève le mardi la déclaration devra se faire au plus tard le samedi soir à minuit. Pour une grève le jeudi la déclaration devra se faire au plus tard le lundi soir à minuit.). On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève.

=> Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.

Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève année début 2023 MODIFIABLE – 1er degré
PDF :

Compensations des jours de grève :
Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève. Sud Education 35 dédommage tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire. Pour se faire dédommager : envoyer votre fiche de paie avec le retrait sur salaire ainsi que votre RIB à l’adresse syndicat@sudeducation35.fr

Nos conseils pour mobiliser vos collègues :
Afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.
– Vous pouvez prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.

Pour participer aux caisses de grève :
– On vous encourage à créer une caisse de grève propre à votre établissement, que vous pourrez redistribuer directement aux grévistes de votre établissement.
Sud Educ 35 a une caisse de grève physique, vous pouvez nous remettre vos participations au local pendant nos permanences (le mercredi et jeudi) ou en manif.
Sud Education 35 va certainement créer une caisse locale en ligne, on communiquera dessus dès que ce sera validé en AG
– En attendant, vous pouvez participer à la caisse Sud Education nationale en ligne.

Pour rappel, le dossier Retraites fédéral de SUD Éducation : https://www.sudeducation.org/la-retraite-a-64-ans-cest-non/

et le dossier Retraites de Solidaires: https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/brochures-et-argumentaires-interpro/dossier-retraites-2022-2023/

Des visuels utiles pour mobiliser : https://www.sudeducation.org/les-visuels-retraites/

Grève du bac dans le 35 !

Grève du bac !

Contre la réforme des retraites et la réforme Blanquer

L’AG de l’éducation du 35 appelle à la grève de la surveillance des épreuves anticipées du bac pour les terminales, dans l’objectif d’invalider l’épreuve du lundi 20 après-midi et de repousser les épreuves en juin (comme cela a eu lieu les trois dernières années).

Comment ça se passe concrètement ?

Des enseignant-es ont été déjà été convoqué-es à surveiller les épreuves. Nombre d’entre elles et eux se sont déjà concerté-es en AG ou HIS et seront grévistes (notamment à Anita Conti, Descartes, Brequigny, Jean Guehenno à Fougères…). Le mieux est de ne pas informer la direction à l’avance et de seulement ne pas se présenter au travail.

Pour pallier à la situation, les directions vont chercher à remplacer les grévistes. Les autres enseignant-es, les personnels administratifs et les AED peuvent ainsi être sollicité-es. Légalement, la direction ne peut vous « forcer » à le faire que part une convocation et un ordre écrit sur vos heures de service prévues.

Que faire si on est convoqué et qu’on ne veut pas briser la grève?


– si vous êtes chez vous et que l’établissement vous appelle, ne répondez tout simplement pas. Vous êtes en repos, vous n’avez aucune obligation de répondre ou de vous rendre disponible.

– si vous êtes en service et qu’on vous donne un ordre oral (« Machin, tu iras surveiller en salle 203 à 13h50 »), demandez une convocation écrite.

– si vous êtes en service et qu’on vous délivre une convocation ou un ordre écrit, déclarez-vous gréviste sur le champ. Les syndicats soutiendront les grévistes avec leurs caisses de grève. Bien sûr pour cela il faut avoir évalué le rapport de force. Pour les profs ou les personnels admin titulaires il n’y a pas beaucoup de risque, pour les AED ou autres contractuels, il vaut mieux en avoir discuté avec les collègues avant, être sur d’être soutenu-e ou même l’annoncer toute ensemble.

Petit tips : essayez d’organiser une stratégie au sein de l’établissement ou le maximum de personnes se déclarent en grève au fur à mesure, afin que ce soit plus difficile de trouver des remplaçant-e-s. Il suffit d’une seule épreuve annulée pour repousser le bac à Juin ! Rassurez les élèves, le bac aura lieu, juste plus tard et c’était déjà le cas les 3 dernières années !

Pour tou-te-s les grévistes :

RDV LUNDI DEVANT LE RECTORAT A 14H !

Marche aux flambeaux mar. 21 mars à 19h République

Solidaires 35 organise une Marche aux flambeaux mardi 21 mars à 19h place de la République contre la réforme des retraites.

Parcours déposé : les quais, pl de Bretagne, Bd de la Liberté, av Janvier, les quais et retour à République.

Nous vous attendons nombreux pour cette soirée illuminée !

Pendant le bac, la grève continue !

Le président de la République fait le choix de recourir à l’article 49.3 pour imposer l’adoption sans vote de cette réforme rejetée. Il fait ainsi preuve d’un mépris de la démocratie, que les personnels de l’Éducation nationale connaissent bien depuis 2017.

Lundi 20 et mardi 21 les épreuves de spécialité du BAC sont prévues. L’ensemble des acteurs du système éducatif (syndicats, associations disciplinaires…) a demandé depuis des mois leur report en juin.

Les organisations syndicales académiques CGT Educ’action, FO, SNES-FSU et SUD Éducation ont déposé des préavis de grève sur toute la période des examens et des corrections.

Elles continuent de réclamer le report des épreuves de spécialité au mois de juin.

Dans le contexte de luttes contre une réforme des retraites imposée brutalement contre la société, face à l’absence de revalorisation pour tous et de conditions de travail dégradées, contre le calendrier incohérent du baccalauréat, les organisations syndicales académiques CGT Educ’action, FO, SNES-FSU et SUD Éducation appellent à la grève, partout où cela est possible, pendant les épreuves écrites de spécialité, les épreuves orales, pratiques et de compétences expérimentales.

Communiqué intersyndical académique : http://www.sudeducation35.fr/wp-content/uploads/2023/03/Communique-intersyndical-academique-17-03-23-pendant-le-BAC-la-greve-continue-1.pdf

En Ille-et-Vilaine :

=> rassemblement lundi 20 mars à 14h devant le rectorat

=> AG Éducation : lundi 20 mars à 18h30

Grève du bac dans le 35 !

Appel-intersyndical-Education-35-17-MARS-2023-v3

RETRAITES – Mobilisations samedi 11 mars et mercredi 15 mars 2023

Après le succès des manifestations du 7 et 8 mars, l’intersyndicale appelle à la grève RECONDUCTIBLE et aux mobilisations suivantes :

SAMEDI 11 MARS : MANIFESTATIONS

Rennes : 14h30 Place de Bretagne
Dinard : 11h place du prieuré
Fougère : 10h30 Esplanade des Chaussonnières
Redon : 14h au Stade municipal Joseph Ricordel
Vitré : 10h à la Gare Place Général de Gaulle
Dol de Bretagne : 11h Place Chateaubriand

Lien de l’évènement Facebook : https://fb.me/e/2jIJISrUM

MERCREDI 15 MARS : GREVE ET MANIFESTATIONS

Rennes : à 11h Place de Bretagne

– Combourg : 18h Parvis du lycée
– Fougères : 17h30 Place des Chaussionnières
– Redon : 17h Sous-préfecture
– Saint Malo : 11h Médiathèque
– Vitré : 17h place Charles de Gaulle

Lien de l’évènement Facebook : https://fb.me/e/3C0aUz4Uy

Faites signer la pétition : pétition intersyndicale la pétition a déjà recueilli plus d’un million de signatures !

Appel de la Fédération Sud Éducation


Tract intersyndical Education : https://solidaires35.fr/wp-content/uploads/2023/03/CP_Intersyndical_7_mars_cPq3Bgx.pdf


Comment faire grève ?
Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré.
1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré (Pour une grève le mardi la déclaration devra se faire au plus tard le samedi soir à minuit. Pour une grève le jeudi la déclaration devra se faire au plus tard le lundi soir à minuit.). On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève.

=> Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.

Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève année début 2023 MODIFIABLE – 1er degré
PDF :

Compensations des jours de grève :
Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève. Sud Education 35 dédommage tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire. Pour se faire dédommager : envoyer votre fiche de paie avec le retrait sur salaire ainsi que votre RIB à l’adresse syndicat@sudeducation35.fr

Nos conseils pour mobiliser vos collègues :
Afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.
– Vous pouvez prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.

Pour participer aux caisses de grève :
– On vous encourage à créer une caisse de grève propre à votre établissement, que vous pourrez redistribuer directement aux grévistes de votre établissement.
Sud Educ 35 a une caisse de grève physique, vous pouvez nous remettre vos participations au local pendant nos permanences (le mercredi et jeudi) ou en manif.
Sud Education 35 va certainement créer une caisse locale en ligne, on communiquera dessus dès que ce sera validé en AG
– En attendant, vous pouvez participer à la caisse Sud Education nationale en ligne.

Pour rappel, le dossier Retraites fédéral de SUD Éducation : https://www.sudeducation.org/la-retraite-a-64-ans-cest-non/

et le dossier Retraites de Solidaires: https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/brochures-et-argumentaires-interpro/dossier-retraites-2022-2023/

Des visuels utiles pour mobiliser : https://www.sudeducation.org/les-visuels-retraites/

affiche-impression-manif-2 Télécharger

Tract-AED Télécharger

tract-retraites-AESH-1 Télécharger

Mouvement INTRA 2023 – second degré

Le mouvement INTRA a commencé ; la saisie des vœux a débuté le jeudi 16 mars à 12h et sera clôturée le jeudi 30 mars à 12H.

Si vous souhaitez être accompagné.e, n’hésitez pas à nous contacter :

  • Permanence syndicale : tous les mercredis de 14h à 17h et tous les jeudis de 9h à 17h
  • syndicat@sudeducation35.fr
  • Par téléphone :
    09 53 77 57 22
    07 83 49 31 45

Pour info, voici ci-dessous :

Calendrier INTRA 2023

Attention : il peut y avoir des modifications.

Les étapes du mouvement

Du jeudi 16 mars 2023 à 12h au jeudi 30 mars 2023 à 12h :
consultation des postes vacants, de son dossier et éventuellement modification du dossier
saisie des vœux du mouvement et de la phase d’ajustement des TZR, barèmes
Commencer à envisager la fiche navette si cas particulier à faire valoir : bien préparer ses papiers/ justificatifs ; par exemple, redonner chaque année ses justificatifs de rapprochement de conjoint/enfant-s (poste fixe et TZR)

Dépôt des dossiers de demande de priorité au titre du handicap (conseillère technique du Recteur, 96 rue d’Antrain – CS10503 35705 Rennes Cedex 7)

Jeudi 30 mars 2023 : date limite de dépôt des dossiers au titre du handicap auprès du service médical académique

A partir du vendredi 31 mars : mise à disposition sur I-Prof/SIAM des confirmations de demande de mutation ; télécharger, éditer et envoyer sa fiche de confirmation via SIAM
Attention : il faut télécharger et éditer soi-même la confirmation de demande de mutation
. Cette feuille de confirmation ne sera pas mise dans le casier par le secrétariat + faire signer le chef d’établissement.

Jeudi 6 avril 2023: date limite de retour des confirmations de demande de mutation exclusivement via la plateforme « COLIBRIS »

Du vendredi 5 mai 2023 à 12h au lundi 22 mai 2023 à 12h : Période d’affichage des barèmes calculés par les services académiques sur I-Prof/SIAM ; échange avec la DPE par fiche navette si demande de modification des barèmes

Jusqu’au lundi 22 mai 2023 à 12h : date limite de réception des demandes de rectification des barèmes affichés exclusivement via la plateforme « COLIBRIS »

Jeudi 15 juin 2023 : Date de publication des résultats du mouvement intra

Si vous souhaitez un suivi syndical, n’hésitez pas à nous contacter.

Pour les recours, vous pouvez vous reporter à cette note.

Les notes de service/circulaires pour le mouvement intra 2023 ne sont pas encore parues, nous les publierons dès qu’elles seront éditées