Formation AED – Droit du travail et pratique du métier d’AED au quotidien

Les lundi 6 novembre et mardi 7 novembre 2023 à L’Union Locale Solidaires 35 au 5 rue de Lorraine.

Face au manque de formations proposées par le rectorat pour les AED, il nous semble important de s’organiser collectivement pour se former sur notre métier et nos droits. Sud éducation 35 propose donc deux journées de stages à destination des AED. Il n’est pas obligatoire de participer aux deux journées de la formation, vous pouvez faire le choix de n’assister qu’à l’un des deux jours.

Le but de ce stage est de découvrir les bases de l’outil syndical, connaître nos droits, mais surtout se rencontrer et échanger sur nos pratiques.

Nous ferons une présentation du syndicat en introduction du stage. A quoi sert-il ? Que défend-t’il ? Comment le contacter ? Etc.

À travers des temps de présentation, de discussion et d’auto-formation, nous tenterons d’outiller les participant.es de ce stage pour les aider au mieux dans leur travail quotidien dans les établissements scolaires. 

Pour s’inscrire

  • Envoyer un mail à : syndicat@sudeducation35.fr
  • Envoyer le courrier correspondant ci-dessous à son supérieur hiérarchique un mois avant c’est à dire avant le 6 octobre.

Pour rappel : Chacun a droit à 12 jours de stages par an.

Programme du stage

Lundi 6 novembre

  • 9h : Accueil / Café.
  • 9h30 : Présentation du syndicat.
  • 10h15 : Textes réglementaires.
  • 10h45 : Pause.
  • 11h : Conditions de travail.
  • 12h30 : Pause repas.
  • 14h : Hiérarchie et entretien professionnel.
  • 15h15 : Pause.
  • 15h45 : Lire sa fiche de paye : C’est quoi ce salaire ?
  • 17h : Bilan de la journée.
  • 17h30 : Pause.
  • 18h30 : Visionnage de « La Sociale ».
  • 20h : Discussion autour du film.
  • 21h : Fin de la journée.

Mardi 7 novembre

  • 9h : Accueil / Café.
  • 9h30 : Brise-glace.
  • 10h : Tour de table des attentes de la journée.
  • 10h30 : Échange de pratique.
  • 11h : Pause.
  • 11h30 : Échange de pratique.
  • 12h30 : Pause repas.
  • 14h Échange de pratique.
  • 15h15 : Pause.
  • 15h45 : Présentation d’outils d’autoformation.
  • 17h : Bilan de la journée.
  • 17h30 : Pause.
  • 18h30 : Arpentage du livre « Survivre au taf. Stratégies d’autodéfense pour personnes minorisées », Marie Dasylva.
  • 20h : Échange autour du livre de Marie Dasylva.
  • 21h : Fin de la journée.

Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.

Page facebook de l’évènement ici

L’extrême-droite n’a pas sa place dans les écoles : ripostons

Depuis plusieurs mois, l’extrême-droite tente par différents moyens de pénétrer dans les établissements scolaires pour imposer sa vision mortifère de l’école.

Le 13 mars, plusieurs écoles de Nantes ont découvert placardées sur leurs portes des affichages du parti nationaliste, catholique intégriste, d’extrême droite Civitas. Ces affichages s’attaquent à un spectacle proposé aux écoles nantaises, spectacle qui traite des stéréotypes de genre. Civitas accuse la compagnie de « propagande ». A Rennes, un collectif de parents et la Cocarde étudiante (syndicat étudiant d’extrême-droite) ont exercé des pressions sur ce même spectacle en distribuant des tracts à la sortie des écoles, collant des affiches aux abords de l’établissement et proférant des menaces sur les réseaux sociaux à l’encontre des enseignant·es. SUD éducation condamne l’instrumentalisation de ces groupes intégristes réactionnaires d’extrême-droite qui prétendent s’inquiéter pour les enfants mais cherchent en réalité à propager leur idéologie nauséabonde. Leurs actions et tentatives d’intimidation des enseignant·es et des parents d’élèves est inacceptable. Les directions d’établissement et les rectorats doivent par ailleurs condamner publiquement ces attaques et assurer la protection des personnels.

En novembre 2022, Roger Chudeau, député RN de la deuxième circonscription du Loir-et-Cher, a été nommé président de la Mission d’information sur l’éducation prioritaire dont il est lui-même à l’initiative. Cette mission est chargée de dresser un panorama et un bilan des réseaux REP et REP+ à l’Assemblée Nationale. Ce député ambitionne de visiter certains établissements du dispositif dont certains dans les Bouches-du-Rhône. L’intersyndicale éducation des Bouches-du-Rhône s’est opposée avec succès à la venue d’un tel député le 11 mai.

Pour Chudeau et le parti politique auquel il appartient, la présidence d’une telle mission parlementaire répond à un double objectif : lisser l’image du Rassemblement National tout en banalisant les idées de l’extrême-droite. Mais nous ne sommes pas dupes. M. Chudeau ne se rend pas dans nos établissements pour y mener une étude factuelle et impartiale auprès des acteurs et actrices de terrains. Les convictions de cet inspecteur honoraire de l’Éducation Nationale et auteur du programme éducatif de Marine Le Pen, sur la politique d’éducation prioritaire sont au contraire bien arrêtées. C’est ainsi qu’il déclarait en 2021 dans un livret intitulé Comment faire de l’école publique un rempart contre l’islamisme ? : “La plupart des établissements conquis par l’islamisme ou à tout le moins empêchés de fonctionner normalement se trouvent dans les réseaux d’éducation prioritaire (…). Cela montre l’échec manifeste de ces zones”. Dans la ligne de l’extrême-droite, l’idée que l’Éducation Prioritaire privilégierait davantage les élèves étranger·es au détriment des Français·es défendue par M. Chudeau relève d’une idéologie xénophobe que nous combattrons sans relâche.

Chudeau, comme son parti, ne parle pas des vraies difficultés de l’école. Dans son programme, le RN ne parle jamais des problèmes rencontrés par les personnels de l’Éducation nationale et leurs élèves : du bâti délabré, des injonctions permanentes de la hiérarchie, du manque de moyens et de formations pour les personnels, du manque de personnels médico-sociaux et AESH, de la faiblesses des rémunérations, des classes surchargées…. Au contraire, l’école n’apparaît, dans l’action du RN à l’Assemblée nationale, que pour appuyer un discours réactionnaire, raciste et inégalitaire. De la même façon que M. Chudeau n’est pas un interlocuteur comme un autre, le Rassemblement National n’est pas un parti comme un autre. Le concept de préférence nationale, au cœur de son projet politique, est à l’exact opposé des principes du service public d’éducation que nous défendons. La nomination de M. Chudeau et sa présence sur nos lieux de travail est un affront aux valeurs que nous portons.

Pour l’extrême-droite, bien au contraire, l’école porte la responsabilité de tous les maux de la société et de son déclin. L’Éducation nationale y est accusée à longueur de discours politiques, de “démagogie”, de “laxisme”, ou de “relativisme” et les personnels jugés coupables du désordre et de la décadence du “sentiment national”.

L’extrême droite a toujours été, et demeure plus que jamais l’ennemie mortelle des travailleurs et des travailleuses, des étranger⋅ères, des personnes racisées, des LGBTI, et de la démocratie. Nous rappelons également que nous sommes pour une école émancipatrice, qui visera toujours à cultiver l’esprit critique de nos élèves.

SUD éducation appelle les personnels à la plus grande vigilance quant à l’entrée de l’extrême-droite dans les établissements et écoles

SUD éducation appelle les personnels des établissements et des écoles concernées à s’opposer à et à refuser de participer à ce processus de banalisation de l’extrême-droite.

SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à réaffirmer les principes fondamentaux du service public d’éducation.

Télécharger le document : L’extrême- droite n’a pas sa place dans les écoles : ripostons (format pdf)

Calendrier du mouvement intra 1er degré 2023

À partir du 03/04/2023 : Consultation des postes et de la circulaire départementale.

Lundi 03/04/2023 à 10h : ouverture du serveur de saisie des vœux.

au 17/04/2023 à 23h59 : fermeture du serveur de saisie des vœux.

17/04/2023 : date limite d’envoi par mail des formulaires et des pièces justificatives (PAS D’ENVOI PAPIER).

21/04/2023 – Après-midi : Envoi de l’accusé de réception SANS les éléments du barème dans SIAM1D.

22/05/2023 : Envoi de l’accusé de réception de saisie des vœux sur la boîte aux lettres I-prof avec indication d’un barème provisoire.

06/06/2023 : Date limite des demandes de rectification des exigences et des barèmes

09/06/ 2023 – Après-midi : Envoi sur I-prof de la fiche de vœux comportant, pour chaque vœu formulé, le barème définitif retenu par l’administration

14/06/2023  (à partir de 14h) : Publication des résultats

De juillet à Septembre 2023 : Phase d’ajustement

FORMATION AED : mieux connaître ses droits pour mieux se défendre !

Si vous vous êtes déjà posé une de ces questions, participez à notre stage syndical le lundi 5 décembre 2022
de 10h00 à 17h00 à Rennes (5, rue de Lorraine – 2e étage).

Pour s’inscrire :

  • Envoyer un mail à : syndicat@sudeducation35.fr
  • Envoyer le courrier ci-dessous à son supérieur hiérarchique un mois avant c’est à dire avant le 14 octobre :

Pour rappel : Chacun a droit à 12 jours de stages par an.

Chaque fonctionnaire ou agent·e non-titulaire, syndiqué·e ou non syndiqué·e, peut bénéficier de 12 jours de formation syndicale par an, fractionnables à volonté (une journée minimum). Ces journées de formations ne modifient pas le salaire et ont lieu sur une journée de travail.

La formation syndicale est un droit qui résulte du droit syndical, celui-ci a une valeur constitutionnelle. Les droits existent tant qu’on les utilise ! https://www.sudeducation.org/participez-aux-formations-syndicales-de-sud-education/

Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.

Visuel stage AED :

Mouvement 1er degré 2022 : dossier complet de SUD éducation 35

Le mouvement départemental 2022 a débuté le lundi 4 avril et a lieu jusqu’au mardi 19 avril, date de fermeture du serveur.

SUD éducation 35 siège en CAPD (Commissions Administratives Paritaires Départementales) mais, depuis la loi de transformation de la fonction publique (loi n° 2019-828 du 6 août 2019), les syndicats ne siègent plus pour les opérations de mouvement. C’est l’administration qui a entièrement la main.

Sud éducation 35 est disponible pour suivre votre dossier et répondre à vos questions à l’adresse suivante : syndicat@sudeducation35.fr

RESSOURCES & OUTILS de SUD éducation 35

Le calculateur de barème 2022
(en cours de mise à jour)

ATTENTION
La fiche de renseignement n°1 est à compléter par tous·tes les participant·es au mouvement 2022

Les cartes du département à la rentrée 2022

Accéder à la page Mouvement intra-départemental 2022 – ILLE ET VILAINE sur toutatice.fr

Calendrier du mouvement 2022

Le mouvement départemental 2022 a lieu jusqu’au mardi 19 avril, date de fermeture du serveur de saisie des vœux. Retrouvez ci-dessous le calendrier.

Calendrier Mouvement 2022

▶️ Consultation de la circulaire départementale : 04.04.2022 (15h00) au 20.04.2022 (00h00)

▶️ Consultation des postes : 04.04.2022 (15h00) au 20.04.2022 (00h00)

▶️ Saisie des vœux : 04.04.2022 (15h00) au 20.04.2022 (00h00)

▶️ Accusé de réception sans barème : 22.04.2022 (09h00) au 23.04.2022 (09h00)

▶️ Accusé de réception avec barème initial : 19.05.2022 (09h00) au 20.05.2022 (00h00)

▶️ Accusé de réception avec barème final : 09.06.2022 (09h00) au 10.06.2022 (00h00)

▶️ Consultation du résultat : 14.06.2022 (14h00) au 31.08.2022 (00h00)

Soutien aux expulsé·es du gymnase de la Poterie

L’expulsion des personnes éxilé·e·s du gymnase de la Poterie a eu lieu ce matin 30 mars 2022. Cette occupation qui durait depuis 2 mois était le fruit du manque de prise en charge de la Préfecture depuis l’été dernier, il y a plus de 9 mois.

La centaine de personnes qui s’y logeaient dont un tiers d’enfants se trouvaient là parce qu’elles·ils n’avaient pas d’autre solution.

Comment peut-on expulser des personnes et familles à la rue sans qu’aucune solution d’hébergement ne leur soit proposée à toutes et à tous ? Depuis ces longs mois, la préfecture se refuse à mettre à l’abri les demandeurs et demandeuses d’asile et de fait ne respecte pas ses obligations légales en la matière y compris auprès des personnes vulnérables. L’expulsion s’est déroulée au moment où les enfants de l’école attenante entraient en classe. Nombre de familles et personnel·le·s ont été choquées ; des parents ont dû subir une fouille de la part de la police sur place alors qu’elles·ils déposaient leurs enfants à l’école.


Ce spectacle n’était nullement nécessaire !


Il permet à la Préfecture de faire un coup de communication sur une expulsion mais pour rassurer qui ? Certainement pas les personnes exilé·e·s. La mise à l’abri de toutes et tous les enfants du gymnase et leurs familles est une nécessité.

Celle-ci a, encore une fois, été mal anticipée avant l’évacuation. Ces multiples déplacements causent des ruptures de scolarité inacceptables pour les enfants. Ce sont de solutions dont ont besoins tou·t·es les exilé·e·s :

  • être mis à l’abri quels que soient leurs statuts et leur pays d’origine ;
  • accéder à des logements dignes et pérennes ;

et pour les personnes sans-papiers :

  • être toutes régularisées ;
  • obtenir le droit de travailler afin de pouvoir vivre sans dépendre de personne.

L’urgence est de s’occuper des personnes dans le besoin, pas de les expulser.

Étudier est un droit, pas un privilège ! Soutien à la mobilisation étudiante du jeudi 3 février / 14h / République

SUD éducation 35 soutient et appelle à rejoindre la mobilisation des organisations syndicales étudiantes jeudi 3 février à 14h Place de la République à Rennes contre la sélection à l’université.

SUD éducation refuse toute forme de sélection, qu’elle se fasse par Parcoursup ou par la future plateforme « Trouver Mon Master » voire encore par l’argent, avec l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiant-e-s étranger-e-s extra-communautaires et que Macron souhaite voir généraliser.

SUD éducation revendique un financement public à hauteur des besoins pour l’enseignement supérieur, le recrutement de personnel titulaire et la création de places pour permettre l’accès de chaque candidat-e-s à la filière de son choix.

Communiqué fédéral contre la plateforme Trouver Mon Master: https://www.sudeducation.org/communiques/avec-la-plateforme-trouver-mon-master-une-nouvelle-etape-dans-la-selection-a-luniversite-ca-suffit/

Communiqué fédéral contre le discours de Macron sur l’université: https://www.sudeducation.org/communiques/contrats-dobjectifs-professionnalisation-hausse-des-droits-dinscription-e-macron-promet-den-finir-avec-luniversite-publique/

Communique_3_fevrier_2022

Les violences policières contre les lycéen·nes doivent cesser ! Communiqué unitaire

Les organisations syndicales d’Ille-et-Vilaine FSU, SUD Éducation, CGT éduc’action, snFOlc
sont indignées face aux événements qui ont lieu le 27 janvier 2022 devant le Lycée Bréquigny
à Rennes.

Ce jeudi 27 janvier, jour de mobilisation pour l’augmentation des salaires, pensions et
minimas sociaux, des lycéen.ne.s du lycée Bréquigny se sont mobilisé.es devant leur lycée
suivant l’appel à la grève lancé par nos organisations syndicales et lycéennes.

Alors qu’une foule importante et pacifique composée d’élèves et d’enseignant.es était
rassemblée devant les grilles du lycée bloqué, la police est intervenue violemment et a fait
usage de la force sans aucun discernement. Les élèves et enseignant.es ont alors été soumis à
plusieurs tirs de bombes lacrymogènes.

Deux jeunes lycéen·nes ont été victimes de violences de la part de fonctionnaires de
police.

Lors du rassemblement devant l’établissement de lycéen·nes, la police est intervenue pour en
dégager l’entrée en utilisant la force dans des proportions démesurées :

  • Une lycéenne a reçu une bombe lacrymogène sur le crâne. Sa blessure a nécessité 6
    points de sutures.
  • Un autre lycéen a quant à lui été blessé au poignet par un coup reçu.

Le chef d’établissement sans doute sur conseil du recteur a pris la lourde responsabilité de
faire appel à la police pour empêcher la mobilisation des jeunes devant leur établissement.

Ce n’est pas la première fois que les élèves de ce lycée doivent faire face à la répression et à des
interventions policières brutales. Déjà, l’an dernier, nous dénoncions une interpellation d’une
élève frappée au visage et arrêtée pour avoir déplacé une poubelle.

Nous constatons que la police n’hésite pas à faire usage des matraques, gaz lacrymogènes et à
brandir les lanceurs de balles de défense à l’encontre de nos jeunes. Jusqu’où ces violences
vont-elles aller ?

Pourquoi poursuivre dans cette voie du tout répressif plutôt que par du dialogue avec les
jeunes ?

Pourquoi les forces de l’ordre étaient-elles une nouvelle fois dans l’enceinte de
l’établissement ? Quel danger l’établissement et les personnes à l’intérieur courraient-ils ?

Mobilisé.es par des raisons légitimes, la répression récurrente dont elles et ils sont victimes
est injustifiée, et l’usage systématique de la violence est inadmissible.

Les élèves n’ont fait que participer à une journée de mobilisation nationale et dénoncent par
ailleurs un protocole sanitaire bâclé et désastreux et réclament un report des épreuves de
spécialités compte tenu du contexte dégradé de leur scolarité. Mais notre institution fait le
choix de criminaliser leurs actions par un recours systématique aux forces de l’ordre.

Nos organisations apportent leur soutien aux lycéen·nes qui se mobilisent et dénoncent
vivement ces actes de violence gratuite et récurrente qui s’apparentent à des
intimidations envers la mobilisation de la jeunesse !

Comment peut-on en arriver à de tels actes envers des jeunes qui s’inquiètent pour leur
avenir ?

Nous demandons audience auprès du Recteur d’Académie afin de faire toute la lumière
sur cet évènement inacceptable.

Nous demandons à la Préfecture de contenir ses forces de l’ordre et de les faire revenir
à la raison en mettant fin à ces actes de violences intolérables, inutiles et démesurés.

à Rennes le 27 janvier 2022

VERS UNE DESTRUCTION MÉTHODIQUE DU SERVICE PUBLIC D’ÉDUCATION – communiqué intersyndical 35

SUD éducation 35, la CGT Educ’Action 35, FNEC FP-FO 35 et la CNT dénoncent les réformes en cours dans l’Éducation Nationale qui mènent à la destruction organisée du service public d’Éducation : Loi Rilhac, Projet Local d’Evaluation, Auto-évaluation des établissements scolaires
Réformes auxquelles s’ajoutent des conditions de rentrée chaotiques pour les personnels, protocole sanitaire inapplicable et de dernière minute, manque de moyens, manque de remplaçant·es, suppression de postes à venir, communications mensongères, manque de personnels dans les vies scolaires, AESH malmené·es et en nombre insuffisant…

Loi Rilhac

La proposition de loi créant la fonction de directeur·rice d’école, dite loi « Rilhac », a été définitivement adoptée par l’Assemblée nationale le 13 décembre 2021. À deux reprises, lors de la loi sur l’école de la confiance, puis lors de la 1ère lecture de la proposition de loi Rilhac, la mobilisation avait fait capoter ce projet. La délégation de compétences et l’autorité fonctionnelle, socle de la loi Rilhac sont des outils qui permettent au ministre d’avancer vers son objectif : créer des directeur·rices supérieur·es hiérarchiques pouvant évaluer voire recruter leurs collègues ! Cette loi met fin à la prétention démocratique de l’école en supprimant la possibilité du fonctionnement démocratique lui-même. (…)

Projet Local d’Évaluation (PLE)

Suite au désastre des deux premières sessions des « épreuves communes de contrôle continu » et aux expérimentations dues à la pandémie en 2020 et 2021, le ministère a décidé dans la note de service du 28 juillet 2021 de passer au contrôle continu intégral pour les disciplines du tronc commun au lycée. La mise en place de ce plan local d’évaluation a pour but de faire peser la responsabilité d’une réforme qui a détruit le caractère national et égalitaire du baccalauréat sur les équipes pédagogiques au sein des établissements, qui devront elles-mêmes rédiger les règles d’évaluation auxquelles elles s’astreignent, afin de
pallier la disparition du cadrage national imposée par Blanquer. (…)

Auto-évaluation des établissements scolaires

Cette année encore, des centaines d’établissements en France se voient embarqués de force dans une opération nommée « auto-évaluation ». De fait, cette auto-évaluation s’inscrit dans un cadre bien plus large et particulièrement dangereux. Un « conseil d’évaluation de l’école » (CEE) a été créé par la loi Blanquer dite « pour une école de la confiance » de 2019. Ce conseil participe à cette pseudo « auto-évaluation » : il est chargé « d’évaluer en toute indépendance l’organisation et les résultats de l’enseignement scolaire ». « En toute indépendance », sauf que ce conseil comprend des économistes, des personnalités politiques ainsi que plusieurs ancien·nes recteur·rices et des responsables du ministère. Ce conseil d’évaluation a pour rôle de passer au crible les fonctionnements, les résultats des élèves, les pratiques professionnelles des un·es et des autres. Bien sûr, cette auto-évaluation sera accompagnée d’une évaluation externe : une délégation rectorale accompagnée d’autres acteur·rices… (…)

Soutenons les animateurs·trices en grève : les 14 et 15 décembre , 48h sans animateurs·trices !

La grève nationale des travailleurs·euses de l’animation du vendredi 19 novembre a été un succès, particulièrement dans les écoles rennaises. Forts·es de cette réussite, nos collègues de l’animation ont décidé de poursuivre leur mouvement les mardi 14 et mercredi 15 décembre !

Nous partageons les mêmes lieux de travail, travaillons avec les mêmes enfants et rencontrons souvent les mêmes difficultés… Nous, enseignants·es, ne pouvons pas accepter de laisser nos collègues de l’animation dans une telle précarité !

Travailleurs·euses de l’animation, enseignant.e.s : mêmes élèves, même combat !

  • Pour que les pouvoirs publics financent à hauteur des besoins ! Les services périscolaires, les accueils de loisirs, les structures d’éducation populaire…
  • Pour mettre fin à la précarité des travailleurs·euses de l’animation ! ces mêmes contrats atypiques, ces mêmes conditions de travail et d’emploi qui touche les anilmateurs·trices du public et du privé dans une concurrence acharnée ! Comment se projeter, d’envisager une carrière, une évolution professionnelle avec une telle précarité ?
  • Pour de la reconnaissance et le respect des travailleurs·euses de l’animation ! Pour qu’enfin les métiers de l’animation et de l’éducation populaire soient reconnus et respectés !

SUD éducation 35 soutient le mouvement des animateurs·trices et

appelle les enseignants.es à rejoindre leurs rassemblements et

les soutenir dans leurs luttes (grève, tractage, informations, etc.) !

Lire le tract intersyndical des travailleurs·euses de l’animation

Mardi 14 décembre, 11h00, devant le 4 bis (cours des Alliés, Rennes)
Rassemblement/Manif avec votre plus beau chapeau !

Mercredi 15 décembre, 13h00, sous le préau du Triangle (Bd de Yougoslavie)
Réunion ouverte à tous·tes !

Luttons contre les violences sexistes et sexuelles au travail, dans l’Éducation nationale comme ailleurs !

Luttons contre les violences sexistes et sexuelles au travail, dans l’Éducation nationale comme ailleurs !

➡️ Jeudi 25 novembre, 18h : marche aux flambeaux (place de la République, Rennes), suivi d’une projection-débat au 4 bis organisé par Nous Toutes 35 et le Planning familial 🔥

➡️ Samedi 27 novembre, 15h : manifestation (esplanade Charles de Gaulle – arrivée Mail Mitterrand) ✊

L’appel intersyndical des UD 35: https://solidaires35.fr/stop-aux-violences-sexistes-et-sexuelles/

Le dossier complet de la Fédération SUD éducation: https://www.sudeducation.org/luttons-contre-toutes-les-violences-sexistes-et-sexuelles/

Enseignant‑e‑s et CPE stagiaires : bienvenue dans le métier ! – Dossier complet

Nous vous souhaitons tout d’abord de prendre du plaisir, de vous épanouir, de participer à l’émancipation des élèves, de donner un sens à un métier qui est socia-lement utile, au service de l’égalité et de la justice sociale. L’année de stage est un moment particulier de la carrière des enseignant-e-s. Comment débute mon année de stage ? Quel est le calendrier ? Quelle sera ma rémunération ? Comment se déroule la phase d’affectation à laquelle je participerai ?

Pour répondre à toutes ces questions, et faire face aux difficultés de l’entrée dans le métier, il existe un outil incontournable  : l’adhésion à un syndicat. C’est grâce au syndicat que l’on obtient les informations importantes sur l’actualité, que l’on peut être aidé-e-s dans les démarches, que l’on peut être défendu-e-s et accompagné-e-s, par exemple dans les instances paritaires. Les délégué-e-s SUD éducation, dans les écoles, les établissements et instances sauront se montrer pugnaces face à la hié-rarchie et vous défendre avec efficacité !

Vous trouverez ci-dessous: 

-le guide syndical des enseignant-e-s et CPE stagiaires du 2d degré :

https://www.sudeducation.org/guides/guide-syndical-des-enseignant-e-s-stagiaires-du-second-degre/embed/#?secret=ZeqB0gtMnp

-le guide syndical des enseignant-e-s stagiaires du 1er degré :

https://www.sudeducation.org/guides/guide-syndical-des-enseignant-e-s-stagiaires-du-premier-degre/embed/#?secret=CzfGSzqTbY

Adhérer à SUD éducation, c’est adhérer à un syndicat :

-impliqué dans toutes les luttes syndicales récentes (contre les réformes Blanquer, la réforme des retraites par exemple)

-qui articule à l’activité syndicale les luttes contre les discriminations : nous sommes résolument antisexistes, antiracistes, anti-lgbtiphobes

-qui défend l’importance des pédagogies émancipatrices : vous trouverez de nombreux outils et fiches pratiques sur notre site www.sudeducation.org rubrique Ressources – Pédagogie

Les revendications de SUD pour les stagiaires :

-Un allègement de service : pas plus d’un tiers du temps de service devant les classes, comme cela était le cas jusqu’à la masterisation

-Une formation renforcée sur le temps de service, assurée par des formateurs-trices pour tou-te-s les stagiaires

-Une formation de qualité avec une décharge de service pour les tuteurs et les tutrices

-Un dispositif particulier pour soutenir celles et ceux qui sont en difficulté

-Une formation aux pédagogies coopératives ou alternatives ( Freinet, pédagogie nouvelle, pédagogie institutionnelle, GFEN, etc.) pendant la formation initiale

-Une harmonisation des procédures de titularisation dans toutes les académies, garantissant l’équité et les droits des stagiaires avec un contrôle paritaire lors des étapes de titularisation

-L’abandon de la réforme en cours de la formation initiale et le retour à un concours de recrutement à Bac+3 licence), suivi de 2 années de formation rémunérées et validées par l’attribution d’un Master pour tou-te-s les professeur-e-s.

Et le tract de SUD éducation à destination des stagiaires :

https://www.sudeducation.org/tracts/enseignant-e-s-et-cpe-stagiaires-bienvenue-dans-le-metier/embed/#?secret=m2FODolLln

DNB 2021 – un examen toujours plus dévalorisé

Les élèves des collèges ont passé les 28 et 29 juin 2021 l’examen du diplôme national du brevet. Le déroulement de la préparation du DNB ainsi que sa passation mettent au jour le discrédit que le ministère de l’Éducation jette sur cet examen.

En français : un sujet qui manque de “bienveillance”

L’épreuve de français a largement surpris les enseignant-e-s, car le sujet portait sur un objet d’étude de la classe de quatrième et non de troisième comme c’est le cas habituellement. Les élèves, qui ont pu ne pas étudier cet objet d’étude l’an passé en raison des longs mois de confinement, ont été inutilement mis-e-s en difficulté. Par ailleurs, les questions évaluant l’étude de langue ne permettaient pas une étude dynamique de la langue mais bien une démarche d’étiquetage. On peut se demander si la volonté du ministère n’est pas de convaincre petit à petit les enseignant-e-s de l’inutilité de cet examen en proposant des sujets inadaptés.

Un DNB 2021 sous tension et sans adaptation

Complexes et coûteux à organiser, les examens nationaux ont mauvaise réputation rue de Grenelle. Le ministre Blanquer a profité de la crise sanitaire pour avancer encore dans son entreprise de casse du cadre national des diplômes.

Le refus d’aménager les programmes au cycle 4, malgré les périodes de fermeture des collèges et le passage en demi-jauge dans certains départements, produit des inégalités de traitement inacceptables entre les élèves. Dans certaines académies, l’administration a même demandé aux élèves de troisième de ne pas venir au collège pendant la semaine précédant le DNB afin d’éviter que des classes entières ne soient en éviction au moment de l’examen. Cette consigne vient contredire l’affirmation du ministre selon qui il n’y a pas de cluster dans les établissements scolaires.

Le contrôle continu pour rendre indiscernables les inégalités

Le contrôle continu et le livret scolaire suscitent pourtant déjà d’importantes inégalités. Le brevet a ainsi perdu toute sa valeur et les conséquences de son obtention ou non restent symboliques pour les élèves.

Plus grave encore, le contrôle continu conduit les enseignant-e-s à “surnoter” les élèves. Cette pratique bienveillante, a pour conséquence l’invisibilisation des difficultés scolaires et sociales des élèves, notamment en éducation prioritaire et dans les espaces ruraux en difficulté. Ces “brevets-maison” permettent au ministère de donner le sentiment que la situation est moins catastrophique pour les élèves les plus fragiles puisque les notes ne sont pas si basses.

Une rémunération au lance-pierres

Enfin, on observe que la rémunération attribuée aux enseignant-e-s qui corrigent cette épreuve est extrêmement faible : 0,75 euros par copie. Pourtant les enseignant-e-s sont convoqué-e-s pour une convocation sur site, dans un autre établissement souvent plus loin de chez eux et elles que leur établissement d’affectation. SUD éducation revendique une rémunération améliorée de la correction du brevet, que ce soit pour la correction ou pour les convocations pour de la surveillance hors temps de travail.

Pour SUD éducation, il est nécessaire d’imposer un véritable diplôme national du brevet, qui offre les garanties nécessaires à l’égalité des candidat-e-s: pour cela, le ministère doit cesser de déprécier le DNB et attribuer les moyens nécessaires au fonctionnement des collèges.

Déclaration de SUD éduc Bretagne au Comité Technique Académique du 8 juin 2021

Le climat dans notre pays, meurtri par la crise sanitaire, est malsain. On nous impose des lois liberticides, la loi sécurité globale visant à museler toute contestation et loi séparatisme voulant par la contrainte définir le « bon » citoyen pour mieux stigmatiser les autres, les mauvais, pas assez gaulois. Avec les surenchères ultra-conservatrices de notre ministre sur la non mixité choisie ou l’outil anti-sexiste qu’est l’écriture inclusive, nos structures démocratiques penchent du mauvais coté, pas celui de l’ouverture et de la tolérance.

A ce climat s’ajoute des faits d’autoritarisme intolérables dans notre administration qui se doit d’être émancipatrice pour notre jeunesse et où la liberté pédagogique des enseignant·e·s en est une des garanties, et la liste est longue après les contestations contre ce que nous appelons le BAC Blanquer.

La répression et les violences policières à l’encontre des lycéen·e·s, notamment à Bréquigny, sont intolérables, celles-ci envers une jeunesse déboussolée par plus d’une année anxiogène d’enseignements très fortement perturbés. Vouloir maintenir coute que coute les épreuves avec des aménagements à la marge, ceci pour prétendument ne pas « dévaloriser » la session 2021, va totalement à l’encontre de leurs attentes et inquiétudes.

Répression aussi à l’encontre de collègues. On arrive dans notre académie comme ailleurs à de l’autoritarisme disciplinaire suite aux contestations contre les E3C. Et le moins que l’on puisse dire c’est que SUD éducation est en première ligne. Les procédures se multiplient : hier à Melle ou Bordeaux, la plupart cassées ensuite par la justice administrative, aujourd’hui à Clermont Ferrand, demain Montfort sur Meu ou Jean Macé, l’autoritarisme ne nous fera pas taire bien au contraire.

Autoritarisme encore au collège des 4 moulins à Brest, situation sur laquelle votre administration a réagi suite à l’alerte de personnels AESH et pour laquelle nous vous avons à nouveau adressé un courrier récemment. Nous pensons que cette RH de proximité tant vantée dans la feuille de route n’aboutira qu’à ce que nous appelons la dictature des petit·e·s chef·fe·s incapables d’entendre la moindre contestation. Les personnels qui ont fait un recours auprès de vos services aujourd’hui sont en attente d’un retour, c’est la moindre des choses qu’on leur doit.

Autoritarisme toujours quand il s’agit de condamner l’apprentissage par immersion des langues régionales alors qu’il se pratique couramment en anglais.

Dans ce climat que peut-on attendre ? Guère de reconnaissance, le Grenelle et la feuille de route qui en est issue ne nous promettent pas celle sonnante et trébuchante que nous attendons depuis trop longtemps, que des miettes et des médailles, des mercis et « bravo vous êtes fantastiques. Continuez et soyez sages surtout ». Le management libéral sur le mode de l’entreprise n’a pas sa place dans l’organisation de l’éducation de notre jeunesse.

Ce que nous attendons, alors que rien ne changera à la prochaine rentrée, c’est un plan d’urgence pour l’éducation, des postes de titulaires suffisants pour rattraper les retards pris pas nos jeunes depuis plus d’un an, et l’attractivité financière nécessaire pour.