La grève de nos collègues ATSEMs de la ville de Rennes aujourd’hui a été très suivie, entrainant de fortes perturbations sur les garderies du matin (quasiment aucune sur la ville) et la cantine (la moitié des cantines fermées sur la ville), et va vraisemblablement se prolonger.
Elle fait suite à une décision de la mairie de supprimer le pool de remplaçant.e.s, entrainant un taux de non remplacement plus élevé qui serait partiellement compensé par une demande de mobilité des collègues entre les classes d’une même école voire même entre différentes écoles et/ou par le recours à des personnels précaires non qualifié.e.s.
C’est un mépris du travail accompli par nos collègues en classe, une forte dégradation de leurs conditions de travail ainsi que de celles des PE avec qui iels travaillent et devront compenser leurs absences; et au final une dégradation des conditions d’accueil et d’apprentissage des enfants.
Nous avons été contacté par SUD Collectivités Territoriales pour soutenir leur lutte. Contrairement aux enseignant.e.s et parents, les ATSEMs ne peuvent pas tracter ou communiquer avec les familles sans risquer des sanctions.
Nous invitons les camarades PE et parents à se rapprocher des ATSEMs de leur école pour les aider à le faire, par le biais de l’APE ou en tractant devant les écoles. le tract intersyndical est en pièce jointe.
Nous avons contacté les autres organisations syndicales pour rédiger un tract spécifique à l’éducation nationale et éventuellement décider d’une action conjointe avec les ATSEMs.
Voici le tract suivant, à imprimer et diffuser à vos collègues enseignant.es :
En 2019, la très forte mobilisation des personnels contre la réforme des retraites avait permis d’imposer au ministre de l’Éducation nationale d’ouvrir le dossier de la revalorisation salariale des personnels.
Le chantier de la revalorisation est enfin lancé en janvier 2023 pour les personnels enseignants, CPE et PsyEN qui devraient voir des augmentations sur leur fiche de paie en septembre 2023.
Les syndicats devraient être invités prochainement à des réunions de concertation pour les salaires des personnels qui ne sont pas enseignant·es, CPE ou PsyEN.
Retrouvez ici toutes les informations au sujet des salaires des personnels.
Le président de la République fait le choix de recourir à l’article 49.3 pour imposer l’adoption sans vote de cette réforme rejetée. Il fait ainsi preuve d’un mépris de la démocratie, que les personnels de l’Éducation nationale connaissent bien depuis 2017.
Lundi 20 et mardi 21 les épreuves de spécialité du BAC sont prévues. L’ensemble des acteurs du système éducatif (syndicats, associations disciplinaires…) a demandé depuis des mois leur report en juin.
Les organisations syndicales académiques CGT Educ’action, FO, SNES-FSU et SUD Éducation ont déposé des préavis de grève sur toute la période des examens et des corrections.
Elles continuent de réclamer le report des épreuves de spécialité au mois de juin.
Dans le contexte de luttes contre une réforme des retraites imposée brutalement contre la société, face à l’absence de revalorisation pour tous et de conditions de travail dégradées, contre le calendrier incohérent du baccalauréat, les organisations syndicales académiques CGT Educ’action, FO, SNES-FSU et SUD Éducation appellent à la grève, partout où cela est possible, pendant les épreuves écrites de spécialité, les épreuves orales, pratiques et de compétences expérimentales.
L’intersyndicale CGT Éduc’Action 35, CNT-STE 35, SNFOLC 35, SNUDI-FO 35, FSU 35, SUD Éducation 35 et UNSA 35 appelle à durcir le mouvement et à mettre la France à l’arrêt à partir du 7 mars prochain.
Nous appelons à ce que des grèves massives permettent de fermer totalement les écoles, collèges, lycées et services.
Nous encourageons les enseignant·es du 1er degré à envoyer une déclaration d’intention de grève pour chaque jour du 7 au 17 mars en utilisant le modèle proposé par nos organisations.
Après plusieurs journées de grève et de mobilisation massive, la lutte s’intensifie avec de nouvelles dates de manifestations et la préparation d’une grève reconductible.
L’intersyndicale nationale appelle à de nouvelles journées de grève, animations et mobilisations le jeudi 2, samedi 4, lundi 6, mardi 7, mercredi 8 et jeudi 9 mars prochain suivies d’une grève reconductible !
Faites signer la pétition : pétition intersyndicale la pétition a déjà recueilli plus d’un million de signatures !
JEUDI 2 MARS : Rassemblement au MEDEF à 10h30 et soirée caisse de grève à Carrefour 18
Les personnels en lutte du lycée Descartes organisent également une soirée le jeudi 2 mars à partir de 20h à Carrefour 18, l’objectif est de collecter des fonds pour alimenter une caisse de grève. Venez nombreux et nombreuses. Le flyer
SAMEDI4 MARS : Soirée Caisse de grève Sud Educ 35 à partir de 19h00 au Babazula
Au programme : Concert de CAVE NE CADAS ! à 20h30 puis DJ Anatole Transe
MERCREDI 8 MARS : GRÈVE FÉMINISTE À 14H à l’ESPLANADE Charles de Gaulle (12h-14h stands intersyndicaux)
Banquet féministe et village syndical dès 12h Esplanade Charles de Gaulle : nous aurons un stand Solidaires avec la com féministe et les syndicats de Solidaires.
Redon : RDV au Théatre urbain à 11h30 Saint-Malo : RDV à 17 h 30 espace Simone Veil
Comment faire grève ? Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré. 1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré. On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève. => Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.
Compensations des jours de grève : Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève. Sud Education 35 dédommage tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire. Pour se faire dédommager : envoyer votre fiche de paie avec le retrait sur salaire ainsi que votre RIB à l’adresse syndicat@sudeducation35.fr
Nos conseils pour mobiliser vos collègues : – Afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève. – Vous pouvez prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.
Pour participer aux caisses de grève : – On vous encourage à créer une caisse de grève propre à votre établissement, que vous pourrez redistribuer directement aux grévistes de votre établissement. – Sud Educ 35 a une caisse de grève physique, vous pouvez nous remettre vos participations au local pendant nos permanences (le mercredi et jeudi) ou en manif. – Sud Education 35 va certainement créer une caisse locale en ligne, on communiquera dessus dès que ce sera validé en AG – En attendant, vous pouvez participer à la caisse Sud Education nationale en ligne.
La surpatte sauvage, groovy et itinérante pour danseurs zêlés, 60’s freaks, mods en goguette, amateurs de musique noire, punks propres, post-situationnistes, marins en permission, étudiantes pauvres et chômeurs mélomanes.
Nous avons appris avec effroi le décès d’une enseignante d’un lycée de Saint-Jean-de-Luz ce matin après avoir été poignardée par un élève dans sa salle de classe.
SUD éducation tient à présenter toutes ses condoléances aux proches, à la famille, aux collègues et aux élèves de cette enseignante.
La mort violente d’une collègue sur son lieu de travail provoque une émotion très forte pour l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale.
La responsabilité de l’employeur devra être interrogée dans un contexte de casse des services de santé et des services sociaux scolaires et de dégradation du climat scolaire.
L’école doit être protégée, préservée des violences, pour l’émancipation de tou-tes. Les personnels de l’Éducation nationale œuvrent chaque jour en ce sens.
SUD éducation appelle les personnels à se réunir pour échanger au sujet de ce drame et définir entre équipes leurs modalités de recueillement.
Les femmes seront particulièrement impactées par la réforme des retraites. Avec cette réforme, elles perdent en pension et elles partent en retraite encore plus tardivement. La réduction des inégalités entre les hommes et les femmes devrait être une priorité du gouvernement, or cette réforme les accroît et précarise les femmes. Refusons les reculs sociaux !
La réforme des retraites aggrave les inégalités de pension entre hommes et femmes
40 % de pensions en moins pour les femmes
Une femme retraitée de plus de 65 ans touchait en 2019 en moyenne 981 euros de pension. Pour les hommes, c’est 1600 euros. Ces inégalités de pensions résultent des inégalités de salaires (23% dans la société, 13,6% dans l’Éducation nationale), des temps partiels (78% sont pris en charge par les femmes du fait de l’inégale répartition des tâches domestiques et de l’éducation des enfants), des bas salaires dans les métiers féminisés.
L’augmentation du nombre d’annuités aggrave le phénomène de décote
Si vous partez avant d’avoir pu cotiser vos annuités, votre pension est amputée. Plus le gouvernement augmente le nombre d’annuités, plus votre pension risque d’être moindre : il est plus difficile pour les femmes que pour les hommes d’avoir des carrières complètes.
Le recul de l’âge de départ réduit les possibilités de surcote.
Pour accéder à la surcote, il faut aller au-delà de l’âge légal. Chaque trimestre cotisé au-delà de l’âge légal donne lieu à une majoration. Si l’âge légal de départ à la retraite passe à 64 ans, c’est plus difficile de surcotiser.
Les femmes partent plus tard à la retraite
Les femmes ont des carrières plus hachées alternant davantage que les hommes des périodes de chômage et d’activité. Elles ont plus de difficultés que les hommes à atteindre le nombre de trimestres nécessaires pour partir. 19% des femmes partent à la retraite à 67 ans contre 10% pour les hommes.
La réforme des retraites est une réforme contre les femmes. Soyons nombreuses pour bloquer le pays le 7 mars et en grève féministe le 8 mars !
Abandon de la réforme des retraites !
La réforme des retraites : un pas en arrière dans l’autonomie financière des femmes !
Les femmes sont pénalisées par la faible prise en compte de la maternité dans le calcul des annuités.
Dans le régime général qui s’applique à tou·tes les contractuel·les de l’Éducation nationale :
Pour tout enfant né ou adopté à partir de 2010, 8 trimestres de majoration de la durée d’assurance sont accordés, dont 4 trimestres à répartir entre les deux parents.
Dans le régime des fonctionnaires :
Par enfant né ou adopté avant le 1er janvier 2004 : 4 trimestres de bonification pour une réduction ou un arrêt de l’activité pendant au moins 2 mois.
Par enfant né ou adopté après le 1er janvier 2004 : 2 trimestres de majoration de la durée d’assurance pour une réduction ou un arrêt de l’activité pendant moins de 6 mois.
L’agent·e qui a élevé au moins 3 enfants pendant 9 ans avant leur 16ème anniversaire bénéficie d’une majoration de sa pension de retraite de 10 % pour les 3 premiers enfants + 5 % par enfant par la suite.
Les majorations de la durée d’assurance accordée sont trop faibles et ne permettent pas aux femmes de gommer les effets de la maternité et de l’inégal partage de l’éducation et des tâches domestiques dans les carrières des femmes. En allongeant la durée de cotisation, la réforme gomme les effets correctifs des mesures de prises en compte des enfants expliqués ci-dessus.
SUD éducation revendique une réforme juste pour les femmes avec le passage à 37,5 annuités et le retour aux bonifications qui existaient jusqu’en 2003.
Les femmes ne doivent pas payer le prix de la maternité
Les femmes doivent être libres de choisir si elles veulent ou non devenir mère, or la maternité fait peser un poids financier plus important sur les femmes que sur les hommes.
Avec l’arrivée du 1er enfant, 1 femme sur 2 réduit ou arrête son activité professionnelle contre 1 homme sur 9.
5 ans après la naissance d’un enfant, le revenu des femmes baisse en moyenne de 25%. Plus les femmes subissent de bas salaires, plus cette baisse est importante.
Et dans l’Éducation nationale ? 11,5 % des femmes étaient à temps partiel contre 3,2 % des hommes.
Les femmes sont surreprésentées parmi les bénéficiaires d’un temps partiel de droit pour élever un enfant ou pour donner des soins à un proche.
Si on donnait vraiment le choix aux femmes de pouvoir travailler après la naissance ou l’adoption d’un enfant, on augmenterait le nombre de personnes en activité et par conséquent le montant des cotisations nécessaires au financement du système de retraites. Le temps partiel doit être choisi pour les parents et non contraints par l’absence de mode de garde ou son coût trop excessif. En 2021, si le taux d’emploi des femmes entre 25 et 54 ans avait été égal à celui des hommes, alors il y aurait eu 1,1 million de femmes de plus en activité, soit 5,5 milliards d’euros de recette pour les caisses de recettes.
Il faut améliorer l’accès à l’emploi des femmes et le service public de la petite enfance!
L’extrême-droite entend renvoyer les femmes à la maison et les maintenir dans la précarité !
Le débat sur les retraites est l’occasion pour le RN de marteler sa politique nataliste et xénophobe. Pour combler le soi-disant déficit des retraites et augmenter le nombre d’actifs, le Rassemblement National encourage à faire davantage d’enfants. Les politiques natalistes ont pour effet de baisser le taux d’emploi des femmes et leur autonomie ! On voit bien que les réformes libérales comme la réforme des retraites, portée par le gouvernement Macron, constitue un terreau favorable au retour d’un discours réactionnaire, celui de l’extrême-droite, pour renvoyer les femmes au foyer et diffuser son discours raciste. Pour servir sa politique raciste et anti-immigration, le RN encourage des politiques de précarisation des femmes. Contre l’instrumentalisation des femmes à des fins racistes et nationalistes !
Retraites, emploi, salaire : STOP aux inégalités !
Dans l’Éducation nationale, les universités comme dans le reste de la société, le sujet des retraites est un révélateur des inégalités au travail que subissent les femmes.
Les temps partiel, les bas salaires des métiers particulièrement féminisés, la non-prise en compte de la pénibilité de ces métiers et les carrières hachées conduisent à des pensions largement plus basses pour les femmes que pour les hommes.
Dans l’Éducation nationale, les femmes gagnent 13,6% de moins que les hommes.
Salaire brut moyen d’un enseignant du public : 3 373 euros,
Salaire brut moyen d’une enseignante : 2 997 euros.
Salaire brut moyen d’un non-enseignant : 2 361 euros,
Salaire brut moyen d’une non-enseignante : 1 890 euros.
Le Ministre Pap Ndiaye a entamé des réflexions sur la revalorisation des personnels, néanmoins il passe complètement à côté des enjeux d’égalité salariale entre les hommes et les femmes. L’Éducation nationale refuse, comme les autres secteurs de la société, des mesures d’égalité aux femmes.
SUD éducation porte 5 mesures pour l’égalité salariale dans l’Éducation nationale :
1- Un statut pour les AESH !
Le Ministère de l’Éducation nationale refuse un statut et un salaire complet aux 132 000 AESH qui accompagnent les élèves en situation de handicap ! Les AESH représentent le 2e métier de l’Éducation nationale en nombre de personnels, elles sont indispensables. Plus de 90% des AESH sont des femmes. Pourtant elles n’ont pas de statut, elles travaillent sur des temps incomplets avec des salaires incomplets (environ 850 euros) par mois. SUD éducation revendique un vrai statut de la Fonction publique pour les AESH.
2- Le paiement à temps plein des temps partiels de droit !
Les femmes sont très largement majoritaires chez les personnels en temps partiel de droit (éducation d’un enfant, donner des soins à un proche ou handicap). Cette surreprésentation résulte à la fois des stéréotypes de genre et d’un choix financier : celui de réduire l’activité de la personne qui gagne le moins au sein du ménage, dans un contexte de grandes difficultés à trouver des modes de garde des enfants.
SUD éducation revendique la compensation des temps partiels de droit et le financement d’un vrai service public de la petite enfance.
3- Le retrait du “Pacte”
Les enseignant·es, CPE et PsyEN verront leurs salaires revalorisés à la rentrée 2023. Néanmoins une partie de la revalorisation sera conditionnée à la réalisation de nouvelles missions dans le cadre du “Pacte” (remplacement de collègues absent·es dans le 2nd degré, intervention en 6eme pour les PE, Devoirs Faits, coordination…). Or on sait que la politique de missions et d’heures supplémentaires augmente les inégalités de salaires entre les hommes et les femmes. Les femmes sont moins libres que les hommes d’augmenter leur temps de travail salarié en raison du travail domestique qu’elles effectuent. Les femmes travaillent au foyer 10h de plus que les hommes par semaine. Dans le second degré, 43,8 % des hommes font au moins 2 HSA contre 33,7 % des femmes.
SUD éducation revendique le retrait du “Pacte” afin de ne pas aggraver les inégalités de salaires.
4- Réduire l’éventail des salaires
On remarque que, dans l’Éducation nationale, plus les métiers sont féminisés, plus ils sont mal payés ! C’est le cas des AESH mais aussi des professeurs des écoles dont 83% sont des femmes. Au contraire, chez les personnels d’encadrement et de direction, on ne compte que 52% des femmes.
Statut
Salaire net moyen à temps complet
Part de femmes
Professeur·es des écoles
2407 euros
83%
Certifié·e
2695 euros
65%
Agrégé·e
3719 euros
53%
SUD éducation revendique la réduction de l’éventail des salaires par la revalorisation des plus bas salaires.
5- La suppression du jour de carence
Le rétablissement du jour de carence en 2018 dans la Fonction publique pénalise spécifiquement les femmes. 10% d’entre elles souffrent d’endométriose, le jour de carence pèse particulièrement sur leur porte monnaie. Pour les femmes, c’est la double peine : elles souffrent et elles perdent une journée de salaire. Il faut améliorer la prise en charge médicale de l’endométriose et des douleurs menstruelles et adopter des mesures qui permettent d’éviter les pertes de salaire pour les femmes. En Espagne, par exemple, le congé menstruel vient d’être créé.
SUD éducation revendique la suppression du jour de carence.
L’égalité salariale coûte de l’argent et la réduction des inégalités de salaires est un choix politique, imposons-le.
Après le blocage du pays le 7 mars, la grève féministe du 8 mars doit mettre au jour l’impact de la réforme des retraites et de l’absence de vraies mesures pour l’égalité salariale dans la vie des femmes.
Nous voulons l’autonomie financière et l’égalité, nous nous battrons pour les gagner !
Les journées de mobilisation massives et historiques des 19 et 31 janvier démontrent la colère et la combativité d’un nombre croissant de travailleuses et travailleurs et de jeunes se sont mobilisé·es mis en grève et/ou ont manifesté, dans le public comme dans le privé, contre la réforme des retraites de ce gouvernement.
Nous appelons les personnels à de nouvelles journées de grèves et de manifestations massives :
Mardi 7 février 11h Place de Bretagne Samedi 11 février 14h30 Place de Bretagne
Nous appelons à une déambulation / tractage géant contre la Retraite à 64 ans :
Samedi 4 février à 14h esplanade Charles de Gaulle.
Initiation numérique par des collègues de SVT et sc phys en 6ème ?? (Prof de toutatice ?)
Des heures de consolidation/approfondissement français et math 6ème (premier degré second degré)
Dispositifs devoirs faits obligatoire en 6ème
Des collègues de techno se sont constitués des listes d’échanges. Beaucoup sont inquiets : CS complément de service ? Enseignement des math ou autre ? Pistes d’action remplir le RSST… demandes d »audiences… motions au CA… Comme nous sommes aussi en période de conseils pédagogiques de préparation de structure DHG, CA prépa rentrée 2023; cela peut être utile d’avoir ce document si vous le l’avez par reçu dans vos établissements et de le faire circuler enter collègues.
SUD Education appelle à signer la pétition (https://www.change.org/p/non-%C3%A0-la-suppression-de-l-enseignement-technologique-en-6%C3%A8me) initiée par les associations de professeur·es spécialistes Assetec, UPSTI, Pagestec et AEET qui demande « le maintien d’un enseignement technologique de l’Ecole primaire à la Terminale, sans interruption, renforcé par des dotations en matériels et par un accueil en groupes de Laboratoire, afin d’offrir aux élèves, un enseignement cohérent, qui favorisera l’émergence de citoyens créatifs et innovants avec un réel bagage scientifique et technique, aptes à construire le monde de demain et même d’après-demain.
Les journées du 19 et du 31 janvier ont été historiques ! Ce mardi 31 janvier, la mobilisation encore PLUS MASSIVE ! On comptait 35000 manifestant.es dans les rues de Rennes, plus 3500 à Saint-Malo, 3000 à Redon, 3500 à Fougères, plus d’1 millier à Vitré, 800 à Combourg, soit plus de 2,5 millions de manifestants sur toute la France !
L’intersyndicale nationale appelle à deux nouvelles journées de grève et mobilisations le mardi 7 et samedi 11 février.
MARDI 7 FÉVRIER : GRÈVE ET MANIFESTATION À 11H PLACE DE BRETAGNE
Les autres RDV de manifestations du mardi 7 février dans le 35 : -COMBOURG: 18h30 Parvis du lycée -FOUGÈRES: 17h30 Place Aristide Briand -ST MALO: 11h Médiathèque -VITRE: 17h Place Charles de Gaulle -REDON : 17h Sous-préfecture -LIFFRE : 17h30 devant la mairie
Parcours prévu à Rennes : Place de Bretagne – Bd de la Tour d’Auvergne – Bd du Colombier – rue de l’Alma – esplanade Charles de Gaulle/Cours des Alliés – avenue Janvier – Quai E Zola – république – Quai Lamennais – Place de Bretagne
SAMEDI11FÉVRIER : MANIFESTATION À 14H30 PLACE DE BRETAGNE
Les autres RDV de manifestations du samedi 11 février dans le 35 :
⇒ RENNES 14h30 Place de Bretagne
⇒ DOL-DE-BRETAGNE 11h30 La Poste (bd de Miniac)
⇒ ST-MALO 14h Médiathèque
⇒ VITRÉ 10h30 Place de Gaulle
⇒ FOUGÈRES 10h30 Place de Chaussonnières
⇒ REDON 14h parking du Stade
Lieu de départ à rennes est place de Bretagne; le cortège de Solidaires 35 sera situé au début du boulevard de la Tour d’Auvergne (au niveau du restaurant Bèje et de Century 21).
Comment faire grève ? Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré. 1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré. On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève. => Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.
Compensations des jours de grève : Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève. Sud Education 35 dédommage tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire. Pour se faire dédommager : envoyer votre fiche de paie avec le retrait sur salaire ainsi que votre RIB à l’adresse syndicat@sudeducation35.fr
Nos conseils pour mobiliser vos collègues : – Afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève. – Vous pouvez prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.
Pour participer aux caisses de grève : – On vous encourage à créer une caisse de grève propre à votre établissement, que vous pourrez redistribuer directement aux grévistes de votre établissement. – Sud Educ 35 a une caisse de grève physique, vous pouvez nous remettre vos participations au local pendant nos permanences (le mercredi et jeudi) ou en manif. – Sud Education 35 va certainement créer une caisse locale en ligne, on communiquera dessus dès que ce sera validé en AG – En attendant, vous pouvez participer à la caisse Sud Education nationale en ligne.
Les organisations syndicales CNT-STE 35, CGT éduc’action 35, FSU Éducation 35, SUD éducation35 appellent les personnels à se réunir en assemblées générales dans les écoles, les établissements et les services, et de mettre en débat la reconduction de la grève, afin d’hausser le rapport de force et d’obliger le gouvernement à abandonner son projet.
Assemblée Générale Éducation mardi 31 janvier à 15h à la MJC du Grand Cordel
Accès : métro ligne B, arrêt Châteaubriant/Joliot-Curie
SUD Education 35 invite à faire de cette journée le point de départ d’une mobilisation puissante jusqu’au retrait du projet de Retraite à 64 ans.
L’intersyndicale appelle les personnels à une nouvelle journée de grèves et de manifestations massives le 31 janvier.
Voici les différents lieux de RDV en Ille-et-Vilaine:
La journée du 19 a été historique : au moins 25000 manifestant.es dans la rue à Rennes, 4000 à Saint-Malo, 2200 à Redon, 1500 à Fougères, 700 à Vitré, 300 à Combourg !
L’intersyndicale nationale appelle à une nouvelle journée de grève et mobilisation le mardi 31 janvier.
GRÈVE ET MANIFESTATION À 11H MAIL MITTERRAND
Parcours prévu : Mail Mitterrand – place de Bretagne – Bd de la Tour d’Auvergne – Bd du Colombier – rue de l’Alma – esplanade Charles de Gaulle/Cours des Alliés – avenue Janvier – Quai E Zola – république – Quai Lamennais – place de Bretagne – Mail Mitterrand
Les autres autres lieux de manifestations en Ille-et-Vilaine:
Fougères : 17h30 Place Briand
Saint Malo: 11h devant la médiathèque
Vitré : 17h Place du Gal de Gaulle
Redon : 17h Sous-préfecture
Combourg : 18h30 parvis du lycée
⇒ Une AG Éducation aura lieu à 15h à La MJC du Grand Cordel : merci de diffuser cette information dans vos établissements.
Comment faire grève ? Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré. 1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré. On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève. => Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.
Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève (nous contacter). Sud Education 35 rembourse tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire.
Nos conseils pour mobiliser vos collègues : afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.
Vous pouvez d’ores et déjà prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.
SUD Éducation appelle à la grève reconductible à partir du 31 janvier :
merci de diffuser le tract dans les salles des professeur.es et de l’afficher sur les panneaux syndicaux
Vous trouverez en pièce jointe, l’affiche d’appel à une AG Education jeudi 19 janvier à 14h30 à la MJC Bréquigny de l’intersyndicale CGT-CNT-FO-FSU-SUD. Merci de la relayer et de l’afficher dans vos salles des professeurs.
Le ministère de l’Éducation nationale a annoncé le 13 décembre la suppression de 1500 ETP, dont 90 en Bretagne. 60 postes seront supprimés dans les écoles de la région, et 30 dans les collèges et lycées.
Ces annonces interviennent dans un contexte extrêmement tendu. Nombre d’établissements scolaires fonctionnent avec des effectifs de classe surchargés, ce qui entraîne une mise en difficulté des personnels et des élèves. Cela va encore s’aggraver à la rentrée prochaine.
Les élèves en moins dans le premier degré auraient dû permettre au ministère d’augmenter le nombre de remplaçant·es et de baisser le nombre d’élèves par classe, au contraire le gouvernement a fait le choix de l’austérité budgétaire en supprimant 60 postes de professeurs des écoles dans l’académie de Rennes.
Dans le second degré, le ministère annonce 30 nouvelles suppressions de postes alors que 62 postes avaient déjà été supprimés à la rentrée 2022 et 80 en 2021. Ces suppressions de postes annoncent une baisse de l’offre de formation (en particulier dans les lycées professionnels), une augmentation du nombre d’élèves par classe, une dégradation continue des conditions de travail ainsi qu’un mouvement entravé pour les personnels.
Pour SUD éducation 35, la baisse du nombre d’élèves dans notre académie doit permettre de remettre le système éducatif à flot, pas de faire encore des économies.
Cette politique de suppression de postes a pour effet d’aggraver les inégalités sociales. Le gouvernement a fait le choix d’une école du tri social, qui abandonne les élèves les plus vulnérables et qui ne se donne pas les moyens de lutter contre les discriminations sexistes, racistes et validistes.
SUD éducation 35 est particulièrement inquiet de la santé et de la sécurité des personnels dans ce contexte de dégradation du service public d’éducation. Cette année encore, l’enseignement public est davantage impactée par les suppressions de postes que l’enseignement privé avec trois fois plus de suppressions dans le public que dans le privé.
Pourtant l’école a besoin d’un plan d’urgence : les personnels revendiquent une augmentation des salaires, des recrutements, la titularisation des personnels contractuels, une formation adaptée au terrain, une amélioration des conditions de travail et des moyens pour l’école inclusive à commencer par la création d’un statut de la Fonction publique pour les personnels AESH.
SUD éducation exige un plan d’urgence pour l’école, qui passe par des recrutements massifs de personnels titulaires afin de construire une école publique laïque et émancipatrice pour toutes et tous.
Temps partiels, postes à profil : SUD éducation dénonce une gestion managériale.
Les refus de disponibilité, de temps partiel, des autorisations d’absence et des stages syndicaux se multiplient depuis plusieurs années. En cause : le manque de remplaçant-es qui est chronique dans le premier degré et que l’effondrement du recrutement n’est pas près de combler. Cela participe à une dégradation des conditions de travail des professeur-es des écoles.
La multiplication des postes à profil au mouvement interdépartemental comme dans les mouvements intradépartementaux, qui met en concurrence les enseignant-es et opacifie les mutations, participe également à cette dégradation.
SUD éducation revendique un arrêt de ce type de recrutement et un retour à des commissions paritaires qui permettrait une gestion transparente de la mobilité des enseignant-es.
Rémunération des enseignant-es
Depuis une dizaine d’années, le pouvoir d’achat des enseignant-es a fortement diminué en raison du gel du point d’indice et de l’augmentation des prix. La mobilisation contre la réforme des retraites de 2019 a mis au jour le fort mécontentement des personnels de l’Éducation nationale quant à leur rémunération.
Depuis, le gouvernement a multiplié les annonces sans pour autant améliorer véritablement notre pouvoir d’achat : les primes attribuées n’ont pas permis de revaloriser véritablement la rémunération des personnels et sont bien moins avantageuses pour les personnels que de réelles augmentations de salaire, à commencer par ceux des plus précaires (contractuel-les enseignant-es, AESH,…)
SUD éducation revendique :
– une augmentation immédiate de 400 euros des salaires
– un SMIC à 2200 euros bruts ;
– le dégel du point d’indice et le rattrapage de la perte de rémunération depuis le gel du point d’indice en 2010 ;
– l’indexation des salaires sur l’inflation pour garantir le maintien du niveau de vie des personnels en activité et à la retraite ;
– une refonte des grilles indiciaires des agent-es, pour garantir que plus les salaires sont faibles, plus ils seront augmentés ;
– la garantie que les précaires bénéficient de la même grille pour leurs salaires, tenant compte de toute leur ancienneté professionnelle ;
– l’intégration des primes et indemnités générales aux salaires, et la compensation des tâches supplémentaires et des conditions difficiles par des réductions des services;
– la fin des primes « au mérite » qui commencent à être mise en place dans le premier degré, notamment avec la part variable de la prime REP+, soi-disant fondée sur « l’implication professionnelle » des enseignant-es mais en réalité appréciée par la DSDEN sur des critères qui changent d’un département à l’autre et qui mettent en concurrence les personnels entre eux.
Repenser la fin de carrière
SUD éducation s’oppose à l’allongement du temps de travail et au recul de l’âge de départ à la retraite de tous les personnels de l’éducation nationale.
Pour améliorer les conditions de travail en fin de carrière, SUD éducation propose :
de faciliter les aménagements de temps de service avec des temps partiels payé à 100%.
SUD éducation rappelle son attachement à une retraite par répartition pour toutes et tous avec un âge maximal de départ à la retraite à 60 ans.
Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé la suppression de 1500 ETP : 1000 postes dans le premier degré et 500 postes dans le second degré à la rentrée 2023 alors que le nombre de postes pourvus par des collègues contractuels ne cesse d’augmenter et que l’absence de remplaçant·es se généralise dans tous les territoires.
Alors que le second degré subit, depuis l’ère Blanquer, de lourdes suppressions de postes (8400 suppressions de postes soit 170 collèges depuis 2017), le premier degré est à son tour pris pour cible. Les 64000 élèves en moins dans le premier degré auraient dû permettre au ministère d’augmenter le nombre de remplaçant·es et de baisser le nombre d’élèves par classe, au contraire le gouvernement a fait le choix de l’austérité budgétaire. Le nombre de postes va baisser partout sauf dans 6 académies (Créteil, Montpellier, Nice, Versailles, Guyane, Mayotte). Certaines baisses sont très brutales : l’académie de Lille avait bénéficié de la création de 20 postes à la rentrée 2022, elle en perd 150 à la rentrée 2023. C’est l’académie de Paris qui subit la plus forte baisse avec 155 suppressions de postes. Pour SUD éducation, la baisse du nombre d’élèves doit permettre de remettre l’école à flot, pas de faire encore des économies.
Dans le second degré, le ministère annonce 500 nouvelles suppressions de postes alors que les effectifs d’élèves sont stables. Ces suppressions de postes annoncent une baisse de l’offre de formation (en particulier dans les lycées professionnels), une augmentation du nombre d’élèves par classe (en moyenne 26 élèves par classe en collège et plus de 30 en lycée), une dégradation continue des conditions de travail ainsi qu’un mouvement entravé pour les personnels.
Cette politique de suppression de postes a pour effet d’aggraver les inégalités sociales. Le gouvernement a fait le choix d’une école du tri social, qui abandonne les élèves les plus vulnérables et qui ne se donne pas les moyens de lutter contre les discriminations sexistes, racistes et validistes. SUD éducation est particulièrement inquiet de la santé et de la sécurité des personnels dans ce contexte de dégradation du service public d’éducation. Cette année encore, l’enseignement public est davantage impactée par les suppressions de postes que l’enseignement privé avec trois fois plus de suppressions dans le public que dans le privé.
Pourtant l’école a besoin d’un plan d’urgence : les personnels revendiquent une augmentation des salaires, des recrutements, la titularisation des personnels contractuels, une formation adaptée au terrain, une amélioration des conditions de travail et des moyens pour l’école inclusive à commencer par la création d’un statut de la Fonction publique pour les personnels AESH.
SUD éducation exige un plan d’urgence pour l’école, qui passe par des recrutements massifs de personnels titulaires afin de construire une école publique laïque et émancipatrice pour toutes et tous.
La situation sociale exige une riposte déterminée, chacun·e de nous est concerné·e. C’est pour cela que SUD éducation avec son Union syndicale Solidaires ont pris la responsabilité d’appeler à la grève l’ensemble des salarié·es et des personnels le mardi 18 octobre.
Manifestation : RDV à 11h Place de la République à Rennes
Le 18 octobre, toutes et tous en grève ! SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à se réunir dès maintenant en assemblée générale et à converger dans l’action et dans la grève le mardi 18 octobre.