Retraites et salaires : encore des attaques contre les femmes ! 

Les femmes seront particulièrement impactées par la réforme des retraites. Avec cette réforme, elles perdent en pension et elles partent en retraite encore plus tardivement. La réduction des inégalités entre les hommes et les femmes devrait être une priorité du gouvernement, or cette réforme les accroît et précarise les femmes. Refusons les reculs sociaux !

La réforme des retraites aggrave les inégalités de pension entre hommes et femmes

40 %  de pensions en moins pour les femmes

Une femme retraitée de plus de 65 ans touchait en 2019 en moyenne 981 euros de pension. Pour les hommes, c’est 1600 euros. Ces inégalités de pensions résultent des inégalités de salaires (23% dans la société, 13,6% dans l’Éducation nationale), des temps partiels (78% sont pris en charge par les femmes du fait de l’inégale répartition des tâches domestiques et de l’éducation des enfants), des bas salaires dans les métiers féminisés.

L’augmentation du nombre d’annuités aggrave le phénomène de décote

Si vous partez avant d’avoir pu cotiser vos annuités, votre pension est amputée. Plus le gouvernement augmente le nombre d’annuités, plus votre pension risque d’être moindre : il est plus difficile pour les femmes que pour les hommes d’avoir des carrières complètes.

Le recul de l’âge de départ réduit les possibilités de surcote.

Pour accéder à la surcote, il faut aller au-delà de l’âge légal. Chaque trimestre cotisé au-delà de l’âge légal donne lieu à une majoration. Si l’âge légal de départ à la retraite passe à 64 ans, c’est plus difficile de surcotiser.

Les femmes partent plus tard à la retraite

Les femmes ont des carrières plus hachées alternant davantage que les hommes des périodes de chômage et d’activité. Elles ont plus de difficultés que les hommes à atteindre le nombre de trimestres nécessaires pour partir. 19% des femmes partent à la retraite à 67 ans contre 10% pour les hommes.

La réforme des retraites est une réforme contre les femmes. Soyons nombreuses pour bloquer le pays le 7 mars et en grève féministe le 8 mars ! 

Abandon de la réforme des retraites !

La réforme des retraites : un pas en arrière dans l’autonomie financière des femmes !

Les femmes sont pénalisées par la faible prise en compte de la maternité dans le calcul des annuités.

Dans le régime général qui s’applique à tou·tes les contractuel·les de l’Éducation nationale :

Pour tout enfant né ou adopté à partir de 2010, 8 trimestres de majoration de la durée d’assurance sont accordés, dont 4 trimestres à répartir entre les deux parents.

Dans le régime des fonctionnaires :

Par enfant né ou adopté avant le 1er janvier 2004 : 4 trimestres de bonification pour une réduction ou un arrêt de l’activité pendant au moins 2 mois.

Par enfant né ou adopté après le 1er janvier 2004 : 2 trimestres de majoration de la durée d’assurance pour une réduction ou un arrêt de l’activité pendant moins de 6 mois.

L’agent·e qui a élevé au moins 3 enfants pendant 9 ans avant leur 16ème anniversaire bénéficie d’une majoration de sa pension de retraite de 10 % pour les 3 premiers enfants + 5 % par enfant par la suite.

Les majorations de la durée d’assurance accordée sont trop faibles et ne permettent pas aux femmes de gommer les effets de la maternité et de l’inégal partage de l’éducation et des tâches domestiques dans les carrières des femmes. En allongeant la durée de cotisation, la réforme gomme les effets correctifs des mesures de prises en compte des enfants expliqués ci-dessus.

SUD éducation revendique une réforme juste pour les femmes avec le passage à 37,5 annuités et le retour aux bonifications qui existaient jusqu’en 2003.  

Les femmes ne doivent pas payer le prix de la maternité

Les femmes doivent être libres de choisir si elles veulent ou non devenir mère, or la maternité fait peser un poids financier plus important sur les femmes que sur les hommes.

Avec l’arrivée du 1er enfant, 1 femme sur 2 réduit ou arrête son activité professionnelle contre 1 homme sur 9.

5 ans après la naissance d’un enfant, le revenu des femmes baisse en moyenne de 25%. Plus les femmes subissent de bas salaires, plus cette baisse est importante.

Et dans l’Éducation nationale ? 11,5 % des femmes étaient à temps partiel contre 3,2 % des hommes.

Les femmes sont surreprésentées parmi les bénéficiaires d’un temps partiel de droit pour élever un enfant ou pour donner des soins à un proche.

Si on donnait vraiment le choix aux femmes de pouvoir travailler après la naissance ou l’adoption d’un enfant, on augmenterait le nombre de personnes en activité et par conséquent le montant des cotisations nécessaires au financement du système de retraites. Le temps partiel doit être choisi pour les parents et non contraints par l’absence de mode de garde ou son coût trop excessif. En 2021, si le taux d’emploi des femmes entre 25 et 54 ans avait été égal à celui des hommes, alors il y aurait eu 1,1 million de femmes de plus en activité, soit 5,5 milliards d’euros de recette pour les caisses de recettes.

Il faut améliorer l’accès à l’emploi des femmes et le service public de la petite enfance! 

L’extrême-droite entend renvoyer les femmes à la maison et les maintenir dans la précarité !

Le débat sur les retraites est l’occasion pour le RN de marteler sa politique nataliste et xénophobe. Pour combler le soi-disant déficit des retraites et augmenter le nombre d’actifs, le Rassemblement National encourage à faire davantage d’enfants. Les politiques natalistes ont pour effet de baisser le taux d’emploi des femmes et leur autonomie ! On voit bien que les réformes libérales comme la réforme des retraites, portée par le gouvernement Macron, constitue un terreau favorable au retour d’un discours réactionnaire, celui de l’extrême-droite, pour renvoyer les femmes au foyer et diffuser son discours raciste. Pour servir sa politique raciste et anti-immigration, le RN encourage des politiques de précarisation des femmes. Contre l’instrumentalisation des femmes à des fins racistes et nationalistes ! 

Retraites, emploi, salaire : STOP aux inégalités !

Dans l’Éducation nationale, les universités comme dans le reste de la société, le sujet des retraites est un révélateur des inégalités au travail que subissent les femmes.

Les temps partiel, les bas salaires des métiers particulièrement féminisés, la non-prise en compte de la pénibilité de ces métiers et les carrières hachées conduisent à des pensions largement plus basses pour les femmes que pour les hommes.

Dans l’Éducation nationale, les femmes gagnent 13,6% de moins que les hommes. 

Salaire brut moyen d’un enseignant du public : 3 373 euros,

Salaire brut moyen d’une enseignante : 2 997 euros.

Salaire brut moyen d’un non-enseignant : 2 361 euros,

Salaire brut moyen d’une non-enseignante : 1 890 euros.

Le Ministre Pap Ndiaye a entamé des réflexions sur la revalorisation des personnels, néanmoins il passe complètement à côté des enjeux d’égalité salariale entre les hommes et les femmes. L’Éducation nationale refuse, comme les autres secteurs de la société, des mesures d’égalité aux femmes.

SUD éducation porte 5 mesures pour l’égalité salariale dans l’Éducation nationale :

1- Un statut pour les AESH !

Le Ministère de l’Éducation nationale refuse un statut et un salaire complet aux 132 000 AESH qui accompagnent les élèves en situation de handicap ! Les AESH représentent le 2e métier de l’Éducation nationale en nombre de personnels, elles sont indispensables. Plus de 90% des AESH sont des femmes. Pourtant elles n’ont pas de statut, elles travaillent sur des temps incomplets avec des salaires incomplets (environ 850 euros) par mois. SUD éducation revendique un vrai statut de la Fonction publique pour les AESH.

2- Le paiement à temps plein des temps partiels de droit !

Les femmes sont très largement majoritaires chez les personnels en temps partiel de droit (éducation d’un enfant, donner des soins à un proche ou handicap). Cette surreprésentation résulte à la fois des stéréotypes de genre et d’un choix financier : celui de réduire l’activité de la personne qui gagne le moins au sein du ménage, dans un contexte de grandes difficultés à trouver des modes de garde des enfants.

SUD éducation revendique la compensation des temps partiels de droit et le financement d’un vrai service public de la petite enfance. 

3- Le retrait du “Pacte”

Les enseignant·es, CPE et PsyEN verront leurs salaires revalorisés à la rentrée 2023. Néanmoins une partie de la revalorisation sera conditionnée à la réalisation de nouvelles missions dans le cadre du “Pacte” (remplacement de collègues absent·es dans le 2nd degré, intervention en 6eme pour les PE, Devoirs Faits, coordination…). Or on sait que la politique de missions et d’heures supplémentaires augmente les inégalités de salaires entre les hommes et les femmes. Les femmes sont moins libres que les hommes d’augmenter leur temps de travail salarié en raison du travail domestique qu’elles effectuent. Les femmes travaillent au foyer 10h de plus que les hommes par semaine. Dans le second degré, 43,8 % des hommes font au moins 2 HSA contre 33,7 % des femmes.

SUD éducation revendique le retrait du “Pacte” afin de ne pas aggraver les inégalités de salaires. 

4- Réduire l’éventail des salaires

On remarque que, dans l’Éducation nationale, plus les métiers sont féminisés, plus ils sont mal payés ! C’est le cas des AESH mais aussi des professeurs des écoles dont 83% sont des femmes. Au contraire, chez les personnels d’encadrement et de direction, on ne compte que 52% des femmes.

StatutSalaire net moyen à temps completPart de femmes
Professeur·es des écoles2407 euros83%
Certifié·e2695 euros65%
Agrégé·e3719 euros53%

SUD éducation revendique la réduction de l’éventail des salaires par la revalorisation des plus bas salaires. 

5- La suppression du jour de carence

Le rétablissement du jour de carence en 2018 dans la Fonction publique pénalise spécifiquement les femmes. 10% d’entre elles souffrent d’endométriose, le jour de carence pèse particulièrement sur leur porte monnaie. Pour les femmes, c’est la double peine : elles souffrent et elles perdent une journée de salaire. Il faut améliorer la prise en charge médicale de l’endométriose et des douleurs menstruelles et adopter des mesures qui permettent d’éviter les pertes de salaire pour les femmes. En Espagne, par exemple, le congé menstruel vient d’être créé.

SUD éducation revendique la suppression du jour de carence.

L’égalité salariale coûte de l’argent et la réduction des inégalités de salaires est un choix politique, imposons-le.

Après le blocage du pays le 7 mars, la grève féministe du 8 mars doit mettre au jour l’impact de la réforme des retraites et de l’absence de vraies mesures pour l’égalité salariale dans la vie des femmes. 

Nous voulons l’autonomie financière et l’égalité, nous nous battrons pour les gagner ! 

Télécharger le document : Tract retraites et salaires femmes (format pdf)

DÉAMBULATION / TRACTAGE GÉANT le sam. 4 février 14h Pl. Charles de Gaulle

Les journées de mobilisation massives et historiques des 19 et 31 janvier démontrent la colère et la combativité d’un nombre croissant de travailleuses et travailleurs et de jeunes se sont mobilisé·es mis en grève et/ou ont manifesté, dans le public comme dans le privé, contre la réforme des retraites de ce gouvernement.

Nous appelons les personnels à de nouvelles journées de grèves et de manifestations massives :

Mardi 7 février 11h Place de Bretagne Samedi 11 février 14h30 Place de Bretagne

Nous appelons à une déambulation / tractage géant contre la Retraite à 64 ans :

Samedi 4 février à 14h esplanade Charles de Gaulle.

Lien vers l’évènement Facebook : https://fb.me/e/5lZr1KrnP

Visuel de la mobilisation du 4 février :


Tract intersyndical 35 :

Retraites : en grève et en manif le mardi 7 et samedi 11 février : et après on reconduit !

Les journées du 19 et du 31 janvier ont été historiques !
Ce mardi 31 janvier, la mobilisation encore PLUS MASSIVE ! On comptait 35000 manifestant.es dans les rues de Rennes, plus 3500 à Saint-Malo, 3000 à Redon, 3500 à Fougères, plus d’1 millier à Vitré, 800 à Combourg, soit plus de 2,5 millions de manifestants sur toute la France !

L’intersyndicale nationale appelle à deux nouvelles journées de grève et mobilisations le mardi 7 et samedi 11 février.

MARDI 7 FÉVRIER : GRÈVE ET MANIFESTATION À 11H PLACE DE BRETAGNE

Les autres RDV de manifestations du mardi 7 février dans le 35 :
-COMBOURG: 18h30 Parvis du lycée
-FOUGÈRES: 17h30 Place Aristide Briand
-ST MALO: 11h Médiathèque
-VITRE: 17h Place Charles de Gaulle
-REDON : 17h Sous-préfecture
-LIFFRE : 17h30 devant la mairie

Parcours prévu à Rennes : Place de Bretagne – Bd de la Tour d’Auvergne – Bd du Colombier – rue de l’Alma – esplanade Charles de Gaulle/Cours des Alliés – avenue Janvier – Quai E Zola – république – Quai Lamennais – Place de Bretagne

Lien de l’évènement Facebook : https://fb.me/e/2645AIYdQ

SAMEDI 11 FÉVRIER : MANIFESTATION À 14H30 PLACE DE BRETAGNE

Les autres RDV de manifestations du samedi 11 février dans le 35 :

⇒ RENNES 14h30 Place de Bretagne
⇒ DOL-DE-BRETAGNE 11h30 La Poste (bd de Miniac)
⇒ ST-MALO 14h Médiathèque
⇒ VITRÉ 10h30 Place de Gaulle
⇒ FOUGÈRES 10h30 Place de Chaussonnières
⇒ REDON 14h parking du Stade

Lieu de départ à rennes est place de Bretagne; le cortège de Solidaires 35 sera situé au début du boulevard de la Tour d’Auvergne (au niveau du restaurant Bèje et de Century 21).

Lien de l’évènement Facebook : https://fb.me/e/3mQDrRvP4


Comment faire grève ?
Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré.
1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré. On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève.
=> Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.

Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève année début 2023 MODIFIABLE – 1er degré
PDF :

Compensations des jours de grève :
Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève. Sud Education 35 dédommage tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire. Pour se faire dédommager : envoyer votre fiche de paie avec le retrait sur salaire ainsi que votre RIB à l’adresse syndicat@sudeducation35.fr

Nos conseils pour mobiliser vos collègues :
Afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.
– Vous pouvez prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.

Pour participer aux caisses de grève :
– On vous encourage à créer une caisse de grève propre à votre établissement, que vous pourrez redistribuer directement aux grévistes de votre établissement.
Sud Educ 35 a une caisse de grève physique, vous pouvez nous remettre vos participations au local pendant nos permanences (le mercredi et jeudi) ou en manif.
Sud Education 35 va certainement créer une caisse locale en ligne, on communiquera dessus dès que ce sera validé en AG
– En attendant, vous pouvez participer à la caisse Sud Education nationale en ligne.

Communiqué de l’Intersyndicale 35 :

Pour rappel, le dossier Retraites fédéral de SUD Éducation : https://www.sudeducation.org/la-retraite-a-64-ans-cest-non/

et le dossier Retraites de Solidaires: https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/brochures-et-argumentaires-interpro/dossier-retraites-2022-2023/

Des visuels utiles pour mobiliser : https://www.sudeducation.org/les-visuels-retraites/

affiche-impression-manif-2Télécharger

Tract-AEDTélécharger

tract-retraites-AESH-1Télécharger

AG Éducation Mardi 31 janvier 15h MJC Grand Cordel

Les organisations syndicales CNT-STE 35, CGT éduc’action 35, FSU Éducation 35, SUD éducation35 appellent les personnels à se réunir en assemblées générales dans les écoles, les établissements et les services, et de mettre en débat la reconduction de la grève, afin d’hausser le rapport de force et d’obliger le gouvernement à abandonner son projet.

Assemblée Générale Éducation mardi 31 janvier à 15h à la MJC du Grand Cordel

Accès : métro ligne B, arrêt Châteaubriant/Joliot-Curie

SUD Education 35 invite à faire de cette journée le point de départ d’une mobilisation puissante jusqu’au retrait du projet de Retraite à 64 ans.

L’intersyndicale appelle les personnels à une nouvelle journée de grèves et de manifestations massives le 31 janvier.

Voici les différents lieux de RDV en Ille-et-Vilaine:

Rennes 11h départ Mail Mitterrand

Fougères 17h30 Place Briand

Saint Malo 11h devant la médiathèque

Vitré 17h Place du Gal de Gaulle

Redon 17h Sous-préfecture

Combourg 18h30 parvis du lycée

Appel à AG Éducation :

visuel-AG-Educ-31-janvier

Le tract d’appel de l’intersyndicale Éducation du 35

Appel-IS-Educ-35-31-janvier-AG-Educ-v3

Retraites : en grève et en manif le 31 janvier : et après on reconduit !

La journée du 19 a été historique : au moins 25000 manifestant.es dans la rue à Rennes, 4000 à Saint-Malo, 2200 à Redon, 1500 à Fougères, 700 à Vitré, 300 à Combourg !

L’intersyndicale nationale appelle à une nouvelle journée de grève et mobilisation le mardi 31 janvier.

GRÈVE ET MANIFESTATION À 11H MAIL MITTERRAND

Parcours prévu : Mail Mitterrand – place de Bretagne – Bd de la Tour d’Auvergne – Bd du Colombier – rue de l’Alma – esplanade Charles de Gaulle/Cours des Alliés – avenue Janvier – Quai E Zola – république – Quai Lamennais – place de Bretagne – Mail Mitterrand

Les autres autres lieux de manifestations en Ille-et-Vilaine:

Fougères : 17h30 Place Briand

Saint Malo: 11h devant la médiathèque

Vitré : 17h Place du Gal de Gaulle

Redon : 17h Sous-préfecture

Combourg : 18h30 parvis du lycée

⇒ Une AG Éducation aura lieu à 15h à La MJC du Grand Cordel : merci de diffuser cette information dans vos établissements.

Comment faire grève ?
Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré.
1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré. On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève.
=> Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.

Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève année début 2023 – 1er degré

Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève (nous contacter). Sud Education 35 rembourse tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire.

Nos conseils pour mobiliser vos collègues : afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.

Vous pouvez d’ores et déjà prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.

SUD Éducation appelle à la grève reconductible à partir du 31 janvier :

merci de diffuser le tract dans les salles des professeur.es et de l’afficher sur les panneaux syndicaux

Tract de l’intersyndical 35 :

Pour rappel, le dossier Retraites fédéral de SUD Éducation : https://www.sudeducation.org/la-retraite-a-64-ans-cest-non/

et le dossier Retraites de Solidaires: https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/brochures-et-argumentaires-interpro/dossier-retraites-2022-2023/

Des visuels utiles pour mobiliser : https://www.sudeducation.org/les-visuels-retraites/

Personnels de l’ESR Faire grève : Quels sont nos droits ?

Le droit de grève

“Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.”

(Préambule de la Constitution de 1946, inclus dans la Constitution actuelle)

La grève est un droit constitutionnel pour tous les personnels du privé et du public : titulaires, contractuels, stagiaires, vacataires.

La grève est le moyen d’action collective qui a permis d’imposer aux employeurs et à l’État les principales avancées au bénéfice des travailleuses et travailleurs : réduction de la journée de travail, prévention des accidents du travail, salaire minimum, congés payés, conventions collectives, etc.

Les buts d’une action de grève peuvent être :

• de libérer son temps pour des actions collectives: diffusions de tracts, manifestations, sit-ins, blocages, etc.

• d’entraver le fonctionnement du service, afin de négocier une avancée pour les travailleurs ou de refuser une organisation du travail néfaste.

Doit-on se déclarer en grève auprès de son/sa responsable ?

Source : Circulaire du 30 juillet 2003 relative à la mise en oeuvre des retenues sur la rémunération des agents publics de l’Etat en cas de grève

C’est à l’administration de recenser les grévistes “par les moyens appropriés” (ex: liste d’émargement manuelle pour pointer les non-grévistes le jour de la grève). Elle ne peut exiger des personnels qu’ils se déclarent en grève à l’avance ou a posteriori. Dans tous les cas, la procédure de recensement des grévistes doit être claire et tous les personnels doivent en être informés.

Pour les BIATSS/ITA titulaires ou contractuel.le.s, ce sont les chef.fe.s de service qui notent les absent.e.s et transmettent à la DRH. Cependant ces chef.fe.s peuvent décider de ne pas transmettre les noms des grévistes.

Position de SUD Éducation. Nous appelons à ne jamais répondre à ces invitations à se déclarer gréviste, que l’on soit précaire ou titulaire. Il n’y a aucune obligation légale, cela expose à des pressions et des retenues de salaire, et cela n’a aucun sens ni utilité de se faire recenser plusieurs jours (ou plusieurs semaines) après la grève. Même quand des collègues signalent au préalable leur intention de faire grève, aucune statistique n’est établie et les chiffres sont rarement transmis au rectorat.

Retenues sur salaire / règle du trentième indivisible

Sources : Article 45 de la loi de finances rectificative n°61-825 du 29 juillet 1961, Code du Travail (art. L2512-1 à L2512-5)

Pour les titulaires et les contractuel.le.s, tout service non fait d’une durée inférieure ou égale à une journée (même pour 1h de cours, par exemple) entraîne le retrait d’un trentième (1/30) du salaire mensuel. En cas de rétention de notes, l’administration peut retirer 1/30 du salaire mensuel par jour de retard.

Pour les vacataires, la règle du 1/30 ne s’applique pas. Seules les heures non assurées ne sont pas payées.

En pratique : Les BIATSS/ITA grévistes sont recensés plus “efficacement” et sont donc plus exposés à une retenue de salaire que les enseignant.e.s/chercheur.ses.

Caisse de grève. Les personnels de Rennes 1 qui le souhaitent peuvent cotiser à une caisse de grève pour soutenir leurs collègues grévistes qui perdent du salaire. Mais aussi bien évidemment demander de l’aide.

Pour toute demande: sud-education35@univ-rennes1.fr

Paiement des jours de grève. C’est une revendication à avancer en s’appuyant sur un rapport de force collectif. Elle est légitime, car dans notre secteur, le plus souvent les personnels rattrapent le travail non effectué un jour de grève.

Quels jours peut-on faire grève ?

Source : Code du Travail (art. L2512-1 à L2512-5)

Le préavis de grève. Tout acte de grève doit être précédé d’un préavis déposé 5 jours avant par un syndicat représentatif dans l’ESR. Tous les personnels (syndiqués ou non) sont couverts par les préavis de grève ”généralistes” permanents de Sud Éducation, tout au long de l’année, ainsi que par des préavis spécifiques déposés en fonction de l’actualité.

Pressions : “une tâche importante est prévue ce jour-là…” On a le droit de faire grève quelles que soient les tâches prévues ce jour-là : cours, examen, correction, réunion de service, etc. La grève est justement un moment où les travailleurs démontrent que leur travail est indispensable au bon fonctionnement du service ! Les pressions hiérarchiques visant à dissuader de faire grève (remarques orales, appels téléphoniques, emails, etc.) sont une entrave illégale au droit de grève.

Rattraper les tâches non effectuées ? Un jour de grève consiste à cesser le travail et à renoncer à son salaire pour un ou plusieurs jours : en échange, l’administration ne peut exiger la réalisation des tâches prévues. Si un.e enseignant.e titulaire ou contractuel.le reconnu.e gréviste rattrape 1h d’enseignement, cette heure doit lui être comptée en plus dans son service.

D’ici le 31 Janvier, on se prépare pour défendre nos retraites et conquérir de nouveaux droits !

Caisse de grève pour soutenir les grévistes de l’éducation et de l’ESR contre la réforme des retraites !

Soutenez les personnels de l’Éducation en grève, AESH, AED, enseignant⋅es, administratives et administratifs, de santé, sociaux…

https://www.helloasso.com/associations/sud-education/collectes/solidarite-avec-les-grevistes-de-l-education-1

Vous pouvez aussi adresser votre don par chèque à l’adresse suivante :

SUD éducation – caisse de grève
31 rue de la Grange aux Belles
75010 Paris

N’oubliez pas d’apposer la mention caisse de grève retraites au dos du chèque.

Pourquoi soutenir les grévistes dans l’Éducation ?

Pour SUD éducation, le mot d’ordre est clair : retrait pur et simple du projet de contre-réforme des retraites.

Pour obtenir satisfaction sur nos revendications, la seule solution est l’amplification d’un mouvement reconductible massif et dans la durée pour bloquer l’économie. Des caisses de grève existent déjà, que ce soit localement ou dans différents secteurs mobilisés. SUD éducation fait le constat qu’il n’existe pas de caisse de grève nationale dans le secteur de l’éducation prise en charge par une organisation syndicale.

Cette initiative n’a pas pour vocation de se substituer à la grève : l’initiative a pour but de venir abonder les caisses locales. SUD s’efforce par tous les moyens d’accroître la solidarité avec les personnels grévistes, en particulier les plus précaires.

Comment les personnels pourront-ils et elles faire connaître leur situation pour bénéficier de la caisse de soutien ?
SUD éducation mettra en œuvre ses moyens de communications syndicaux : affichage sur son site, et préviendra les personnels par un mail spécifique sur la messagerie académique de tous les personnels.

À quoi sert cet argent ?

Il servira uniquement à la solidarité avec les grévistes de l’éducation :

  • Accompagnant·es d’élèves en situation de handicap (AESH) ;
    Assistant·es d’éducation ;
  • personnels administratifs en établissement ou dans les rectorats / DSDEN…
  • professeur·es des écoles, contractuel·les ou fonctionnaires ;
  • professeur·es de collège et lycée, contractuel·les ou fonctionnaires ;
  • enseignant·es en université, contractuel·les ou fonctionnaires.
Est-ce que mon don servira uniquement à des enseignant·es syndiqué·es à SUD éducation ?

L’argent collecté par la fédération sera reversé aux syndicats locaux, ce qui leur permettra d’abonder les caisses de soutien locales, et d’organiser la solidarité au plus près des réalités locales.
SUD éducation est une organisation syndicale. À ce titre, elle fait certifier et publie ses comptes chaque année. Chacun et chacune pourront vérifier que l’argent a été effectivement versé aux grévistes.

SUD éducation s’engage à ne conserver les informations personnelles que durant la durée de la campagne (de la collecte jusqu’à la répartition des fonds collectés).

Après, toutes les informations permettant de vous identifier seront détruites.

Une seule exception : la trace comptable du versement pour des raisons légales et de transparence financière.

SUD éducation s’engage à ne vous contacter que dans le cadre de cette campagne. Vous aurez bien sûr conformément à la loi la possibilité sur simple demande de rectifier les informations personnelles vous concernant.

Retraites : première journée de grève le 19 janvier – RDV 11h CDG

Hier soir, le gouvernement a dévoilé son projet de contre-réforme des retraites.

Sans surprise: recul de l’âge de départ de 62 à 64 ans et allongement de la durée de cotisation à 43 annuités…

Une intersyndicale très large CFDT-CGT-FO-CFE/CGC-CFTC-UNSA-Solidaires-FSU appelle à une première journée de grève dès jeudi 19 janvier. RDV à 11h Place Charles de Gaulle (Rennes).

Contre la réforme des retraites, Sud Education 35 est pour la multiplication des journées de grève et favorable à toutes les initiatives de grève prolongée. 

Comment faire grève ?
Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré.
1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré. On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève.
=> Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.

Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève année début 2023 – 1er degré

Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents et AED/AESH/contractuels, qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève (nous contacter). Sud Education 35 rembourse tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire.

Nos conseils pour mobiliser vos collègues : afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.

Vous pouvez d’ores et déjà prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.

En pièce jointe, du matériel à tracter dans les casiers et à afficher sur les panneaux en salle des professeurs.

⇒ Lien vers le dossier de SUD Éducation : https://www.sudeducation.org/la-retraite-a-65-ans-cest-non/

⇒ Pour vous informer, l’Union Syndicale Solidaires propose une vidéo de formation en 1h : https://solidaires.org/se-former/les-outils-pedagogiques/agir-syndicalement/se-former-en-1-heure-pour-defendre-nos-retraites/

⇒ La fédération a élaboré un diaporama qui pourra être utilisé en RIS, en HMI ou en AG plus informelle : il présente le fonctionnement actuel du système des retraites et le projet du gouvernement :

=> Voir également notre GUIDE DES MANIFESTANT-ES SOLIDAIRES

Nous avons du matériel au local : vous pouvez venir récupérer tracts et affiches pendant les permanences les mercredis de 14h à 17h et jeudis de 9h à 17h.

2023 : Ne battons pas en retraite ! Préparons la mobilisation !

2023 sera une année de mobilisations contre une énième contre-réforme des Retraites.

Macron l’a annoncé ce week-end et le gouvernement doit en préciser les contours le 10 janvier prochain mais l’essentiel est déjà connu :

– recul de l’âge de départ à la retraite à 65 ans

– allongement de la durée de cotisation

– fin des régimes spéciaux

Vous pouvez d’ores et déjà prévoir des HMI et RIS dans vos établissements, diffuser le tract et visuel ci-dessous dans les casiers et sur les panneaux syndicaux pour informer vos collègues.

Une intersyndicale très large CFDT-CGT-FO-CFE/CGC-CFTC-UNSA-Solidaires-FSU appelle à une première journée de grève dès jeudi 19 janvier.

90 enseignants en moins en Bretagne pour la rentrée 2023 : stop !

Le ministère de l’Éducation nationale a annoncé le 13 décembre la suppression de 1500 ETP, dont 90 en Bretagne. 60 postes seront supprimés dans les écoles de la région, et 30 dans les collèges et lycées.

Ces annonces interviennent dans un contexte extrêmement tendu. Nombre d’établissements scolaires fonctionnent avec des effectifs de classe surchargés, ce qui entraîne une mise en difficulté des personnels et des élèves. Cela va encore s’aggraver à la rentrée prochaine.

Les élèves en moins dans le premier degré auraient dû permettre au ministère d’augmenter le nombre de remplaçant·es et de baisser le nombre d’élèves par classe, au contraire le gouvernement a fait le choix de l’austérité budgétaire en supprimant 60 postes de professeurs des écoles dans l’académie de Rennes.

Dans le second degré, le ministère annonce 30 nouvelles suppressions de postes alors que 62 postes avaient déjà été supprimés à la rentrée 2022 et 80 en 2021. Ces suppressions de postes annoncent une baisse de l’offre de formation (en particulier dans les lycées professionnels), une augmentation du nombre d’élèves par classe, une dégradation continue des conditions de travail ainsi qu’un mouvement entravé pour les personnels.

Pour SUD éducation 35, la baisse du nombre d’élèves dans notre académie doit permettre de remettre le système éducatif à flot, pas de faire encore des économies.

Cette politique de suppression de postes a pour effet d’aggraver les inégalités sociales. Le gouvernement a fait le choix d’une école du tri social, qui abandonne les élèves les plus vulnérables et qui ne se donne pas les moyens de lutter contre les discriminations sexistes, racistes et validistes. 

SUD éducation 35 est particulièrement inquiet de la santé et de la sécurité des personnels dans ce contexte de dégradation du service public d’éducation. Cette année encore, l’enseignement public est davantage impactée par les suppressions de postes que l’enseignement privé avec trois fois plus de suppressions dans le public que dans le privé.

Pourtant l’école a besoin d’un plan d’urgence : les personnels revendiquent une augmentation des salaires, des recrutements, la titularisation des personnels contractuels, une formation adaptée au terrain, une amélioration des conditions de travail et des moyens pour l’école inclusive à commencer par la création d’un statut de la Fonction publique pour les personnels AESH.

SUD éducation exige un plan d’urgence pour l’école, qui passe par des recrutements massifs de personnels titulaires afin de construire une école publique laïque et émancipatrice pour toutes et tous.

Températures minimales : des conseils pour la rentrée 2023

Nos mandaté-es Et voilà le travail et le mandaté juridique de Sud Education se sont penchés sur les questions des températures minimales dans nos établissements. Voici plusieurs conseils si vous rencontrez ce problème à la rentrée 2023 :

– les données de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) présentées dans le document « Travailler dans les ambiances thermiques chaudes ou froides : quelle prévention ? » stipulent :
« Un environnement est considéré comme froid pour une température de l’air inférieure à 18 °C, température à laquelle se déclenchent des déperditions de chaleur ».

On ne saurait toutefois faire valoir qu’en dessous de 18 degrés un-e agent-e est autorisé-e à quitter son poste de travail. On peut par contre demander à l’employeur, responsable pénalement de la santé et de la sécurité des personnes, quelles mesures sont mises en place pour prévenir les risques liés au froid, dont le principal est l’hypothermie.

– Si vous constatez des températures inférieures à 18°C dans vos classes, il est donc conseillé de Renseigner le Registre Santé et Sécurité au Travail, c’est à dire de remplir une fiche RSST.

Quelques conseils pour remplir la fiche :
Le signalement renseigné par l’agent·e doit rester purement descriptif (mesurer la température dans la classe avec un thermomètre), sans entrer dans l’analyse. On écrit des faits relatés simplement sans commentaires, des propos, des citations.
– Les signalements peuvent être individuels ou collectifs dès lors que la signature de chacun est apposée (RSST papier). Pour la version dématérialisée le dépôt collectif se traduit par le même écrit déposé par chacun.
– Photocopiez la page ou la fiche du RSST papier pour éviter qu’elle disparaisse et transmettez une copie à votre syndicat.

Exemples de signalement dans le RSST liés aux ambiances thermiques froides :
« Depuis le XX, nous relevons tous les jours 11 degrés dans la salle de sieste en
maternelle. 21 élèves sur 23 ont déclaré avoir froid, la température du dortoir est
inadaptée à l’accueil de la sieste. »

« Dans [tel et tel local de l’école ou de l’établissement], la température mesurée est de
XX° C à [heure du relevé]. Cette situation présente un risque pour les enfants et les personnels qui sont dans l’obligation d’y travailler. Les élèves gardent manteaux et
bonnets pour travailler. Quand ils parlent, et quand je parle, nous voyons de la buée sortir de nos bouches. J’ai du mal à écrire et tenir mon stylo pour travailler. J’ai mal à la tête et je ressent des courbatures quand je rentre chez moi le soir. »

« Le grand froid a commencé, et notre bâtiment vétuste et très mal isolé ne nous en
préserve pas. Ce matin, il faisait 11 degrés à 8h dans ma classe (deuxième étage). A
l’heure actuelle (midi), il fait 13°. Malgré le port de leurs manteaux, plusieurs élèves se
sont plaints de maux de têtes et grelottent. Ces conditions d’accueil ne permettent pas aux élèves de maintenir leur concentration sur les apprentissages. Les activités sont
compromises. »

Si besoin, vous pouvez nous demander d’envoyer également un courrier syndical à la hiérarchie pour alerter et lui demander quelles mesures elle compte prendre.

Pour toutes demandes de soutien ou d’informations supplémentaires, contactez-nous par mail (syndicat@sudeducation35.fr) ou par téléphone (09 53 77 57 22, port : 07 83 49 31 45) : les mercredis 14h à 17h et les jeudis de 9h30 à 17h.

Le service public d’éducation et les universités à l’épreuve du grand froid !

Alerté par les médias, le Ministre de l’Éducation nationale est aujourd’hui en déplacement dans un lycée de banlieue parisienne pour constater les conditions d’étude et de travail déplorables que subissent les élèves et les personnels.

Or la situation de ce lycée n’est pas isolée. Les personnels de l’Éducation nationale et des universités remplissent de plus en plus de fiches « Santé et Sécurité au Travail » pour alerter sur un bâtiment délabré, des moisissures au mur, des salles non chauffées… sans recevoir ni visite du Ministre, ni réponse de leur hiérarchie. La presse devient ainsi le moyen de communication le plus efficace pour alerter face à l’absence de réponse de la hiérarchie. SUD éducation agit dans les territoires pour obtenir des réponses de l’administration aux saisines des personnels.

Plusieurs universités ont décidé de fermer leurs portes dès ce vendredi 16 décembre au nom de plans de sobriété énergétique locaux. Ces fermetures font peser sur les étudiant·es (fermeture des BU) et les personnels (congés ou télétravail imposés) l’austérité ministérielle qui contraint les établissements dans leurs budgets.

On constate, selon les territoires, des grandes inégalités de moyens attribués pour la rénovation et l’entretien des bâtiments. Il faut un cadrage national des moyens pour les bâtiments scolaires et universitaires, il n’est pas acceptable de conditionner la construction, l’entretien et la rénovation des bâtiments aux moyens, très hétérogènes, des collectivités territoriales. Dans l’ESR la politique de dévolution immobilière et les partenariats public-privé pour compenser le désinvestissement de l’Etat font peser sur les universités les objectifs de transition énergétique. Cette politique ne cesse d’accroître les inégalités sociales et territoriales et d’aggraver la crise climatique. À l’heure de la sobriété écologique, les services publics doivent entamer leur reconversion écologique en commençant par rénover les bâtiments scolaires et universitaires mal isolés dans lesquels les élèves, les étudiant•es et les personnels subissent de manière répétée les pics de grand froid comme les épisodes de canicule.

Pour SUD éducation, les ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche doivent reprendre la main sur la gestion du bâti scolaire de la maternelle à l’université en injectant les moyens financiers à la hauteur des enjeux afin de réduire les inégalités territoriales pour un vrai plan de rénovation du bâti scolaire et universitaire afin de réduire les consommations énergétiques et celles en eau potable.

Télécharger le document : CP Grand froid (format pdf)

UN PLAN D’URGENCE POUR LA CARRIERE DES ENSEIGNANT-ES !

Temps partiels, postes à profil : SUD éducation dénonce une gestion managériale.

Les refus de disponibilité, de temps partiel, des autorisations d’absence et des stages syndicaux se multiplient depuis plusieurs années. En cause : le manque de remplaçant-es qui est chronique dans le premier degré et que l’effondrement du recrutement n’est pas près de combler. Cela participe à une dégradation des conditions de travail des professeur-es des écoles.

La multiplication des postes à profil au mouvement interdépartemental comme dans les mouvements intradépartementaux, qui met en concurrence les enseignant-es et opacifie les mutations, participe également à cette dégradation.

SUD éducation revendique un arrêt de ce type de recrutement et un retour à des commissions paritaires qui permettrait une gestion transparente de la mobilité des enseignant-es.

Rémunération des enseignant-es

Depuis une dizaine d’années, le pouvoir d’achat des enseignant-es a fortement diminué en raison du gel du point d’indice et de l’augmentation des prix. La mobilisation contre la réforme des retraites de 2019 a mis au jour le fort mécontentement des personnels de l’Éducation nationale quant à leur rémunération.

Depuis, le gouvernement a multiplié les annonces sans pour autant améliorer véritablement notre pouvoir d’achat : les primes attribuées n’ont pas permis de revaloriser véritablement la rémunération des personnels et sont bien moins avantageuses pour les personnels que de réelles augmentations de salaire, à commencer par ceux des plus précaires (contractuel-les enseignant-es, AESH,…)

SUD éducation revendique :

– une augmentation immédiate de 400 euros des salaires

– un SMIC à 2200 euros bruts ;

– le dégel du point d’indice et le rattrapage de la perte de rémunération depuis le gel du point d’indice en 2010 ;

– l’indexation des salaires sur l’inflation pour garantir le maintien du niveau de vie des personnels en activité et à la retraite ;

– une refonte des grilles indiciaires des agent-es, pour garantir que plus les salaires sont faibles, plus ils seront augmentés ;

– la garantie que les précaires bénéficient de la même grille pour leurs salaires, tenant compte de toute leur ancienneté professionnelle ;

– l’intégration des primes et indemnités générales aux salaires, et la compensation des tâches supplémentaires et des conditions difficiles par des réductions des services;

– la fin des primes « au mérite » qui commencent à être mise en place dans le premier degré, notamment avec la part variable de la prime REP+, soi-disant fondée sur « l’implication professionnelle » des enseignant-es mais en réalité appréciée par la DSDEN sur des critères qui changent d’un département à l’autre et qui mettent en concurrence les personnels entre eux.

Repenser la fin de carrière

SUD éducation s’oppose à l’allongement du temps de travail et au recul de l’âge de départ à la retraite de tous les personnels de l’éducation nationale.

Pour améliorer les conditions de travail en fin de carrière, SUD éducation propose :

de faciliter les aménagements de temps de service avec des temps partiels payé à 100%.

SUD éducation rappelle son attachement à une retraite par répartition pour toutes et tous avec un âge maximal de départ à la retraite à 60 ans.

Télécharger le document : UN PLAN D’URGENCE POUR LA CARRIERE DES ENSEIGNANT-ES ! (format pdf)

La retraite à 65 ans, c’est NON !

Le gouvernement annonce une nouvelle réforme des retraites qui vise à reculer progressivement l’âge de départ à la retraite de 62 à 65 ans. C’est une nouvelle attaque contre les personnels !

En 2019-2020 face à la mobilisation d’ampleur de l’ensemble des secteurs, le gouvernement avait renoncé à faire passer sa réforme de casse des retraites, aujourd’hui il revient à la charge.

Que prévoit le gouvernement?

  • Le recul de l’âge de départ à la retraite de 62 à 65 ans,
  • Une retraite à 1200 euros minimum (85% du SMIC) uniquement si vous avez vos 43 annuités,
  • L’âge de départ sans décote reste à 67 ans,
  • La fin des régimes spéciaux pour les nouveaux et nouvelles entrant·es.

Le gouvernement justifie sa réforme par le soi-disant déficit des caisses de retraites. C’est faux, les études prévoient un système à l’équilibre d’ici 2030.
Le déficit ou l’excédent dépend de choix politiques : les cotisations des actives et actifs paient annuellement les pensions des retraité·es, la question de l’emploi est donc déterminante pour l’avenir du système de retraites. Plus il y a de salaires sur lesquels sont prélevées les cotisations salariales et patronales, et plus les salaires sont élevés, plus il y a de recettes pour financer les retraites. D’un côté, le gouvernement maintient les agent·es publics dans la précarité, à commencer par les AED, les AESH, les précaires dans nos secteurs, de l’autre il les contraint à travailler plus longtemps et il présente comme un progrès le plancher d’une retraite à 85% du SMIC minimum.

Les mobilisations des personnels ont mis au jour les bas salaires et les mauvaises conditions de travail que subissent les personnels de l’Éducation nationale et de l’ESR. Le recul de l’âge de départ à la retraite constitue une nouvelle dégradation et sanctionne des personnels déjà maltraités pendant toute leur carrière.

Les personnels aspirent à davantage de justice sociale et à un investissement massif pour la reconversion écologique de la société, au contraire, cette réforme précarise les personnels, diminue l’espérance de vie en bonne santé, accroît les inégalités et le chômage.

SUD éducation appelle les personnels à se mobiliser massivement contre cette nouvelle réforme des retraites.

Avec un meilleur partage des richesses et l’augmentation des cotisations, nous revendiquons :

  • La retraite à 60 ans avec 37,5 annuités, sans décote.
  • 5 ans de départ anticipé sur cet âge légal pour pénibilité.
  • Pas de retraite ni d’indemnité chômage en dessous du SMIC porté à 1700 euros.
  • L’intégration des retraites complémentaires dans le régime de base de retraites.
  • Une semaine à 32 h sans perte de salaire ni flexibilité (partage du travail).
  • Des embauches massives dans les services publics et les secteurs écologiques.

Télécharger le document : Tract retraites (format pdf)

Sans moyens, sans formation, sans personnels spécialisés, l’école inclusive n’est qu’un slogan !

La loi de 2005 a bientôt 20 ans.
D’une situation d’inclusion quasi nulle en France, l’école et les établissements scolaires ont dû accueillir les élèves en situation de handicap et sortir d’une logique de ségrégation. Des milliers d’élèves ont pu accéder à des formations diplômantes. Pour autant le bilan reste insuffisant.
Partout SUD éducation reçoit des remontées de terrain de personnels ou d’élèves qui subissent la maltraitance de l’institution. La tentation est grande pour certain·es de défendre « une inclusion raisonnée » et de revenir à une situation antérieure.
Or l’expérience montre que si les moyens sont mis en place, l’inclusion fonctionne. Une réelle volonté politique voudrait créer des postes d’AESH titulaires, former tous les personnels, multiplier les intervenant·es spécialisé·es (rased, sessad) et les personnels médicaux-sociaux, alléger les effectifs des classes et des dispositifs,
favoriser les pédagogies alternatives plutôt qu’une logique de programmes, adapter les espaces et l’organisation du temps scolaire.

Nous appelons tous les personnels à revendiquer les moyens pour une véritable école inclusive.

Les enseignant·es de 1er et 2nd degrè se heurtent à une absence de formation concernant les handicaps et les aides qu’ils et elles peuvent développer pour les élèves. De plus, une fois en poste, les enseignant·es se retrouvent face à l’absence de moyens pour accompagner ces élèves : nombre d’élèves par classe trop élevé pour pouvoir différencier correctement, temps extrêmement long pour que les notifications soient établies par la MDPH, attente pour qu’un·e AESH soit nommé·e, très peu de temps de concertation avec l’AESH, aucune information quant aux adaptations pédagogiques à mettre en oeuvre…

Pour une autre société, contre le validisme !

Donner à tous les enfants la possibilité d’apprendre et de se sentir bien à l’école est une priorité. De la même manière, ce devrait être une priorité de faire en sorte que tous les individus, handicapés ou non, bénéficient des mêmes droits.
Aujourd’hui, ce n’est pas le cas : la société est validiste c’est-à-dire qu’elle discrimine des personnes car elles ont un handicap. Un grand nombre des difficultés qu’elles rencontrent ne sont pas liées à leur état de santé mais à l’inadaptation de la société : logements et lieux publics inaccessibles, privation de liberté dans certaines institutions, attitudes infantilisantes à leur égard, etc.
Elles souffrent également de difficultés économiques. En effet, le handicap entraine souvent des coûts supplémentaires, parfois exorbitants, certaines entreprises profitant du caractère nécessaire de ces produits pour les vendre au prix fort. En outre, l’allocation adulte handicapé est en dessous du seuil de pauvreté et occuper un emploi peut relever du parcours du combattant.
En effet, la discrimination à l’embauche exclut les personnes handicapées de nombreux emplois. L’Éducation nationale, par exemple, est loin d’embaucher 6% de personnels handicapés. De nombreux postes de travail ne sont pas adaptés et le rythme de travail imposé par le capitalisme et les logiques managériales est encore plus dévastateur pour ces personnels. Par conséquent, toute une partie de l’emploi des personnes handicapées se fait à l’extérieur du monde du travail ordinaire, dans les ESAT (établissements et services d’aide par le travail). Dans ces établissements, les personnels n’ont pas le statut salarié ni les droits qui vont avec.

Nous voulons une École qui inclut tous les élèves mais aussi une société qui ne délaisse ni n’exploite aucun individu sous prétexte qu’il ne correspond pas aux normes d’une personne valide ou en bonne santé.

Les revendications de SUD éducation pour l’école inclusive :
  • des moyens pour accueillir et répondre aux besoins de tou·tes les élèves qu’importe leur situation scolaires, sociales, administrative, leur origine ou leur handicap… sur tout le territoire,
  • la création massive de postes d’AESH, de RASED, de personnels médico-sociaux, d’enseignant·es, de CPE et de personnels de Vie scolaire et d’interprètes,
  • la baisse des effectifs par classe,
  • la création d’un vrai statut de la Fonction publique d’éducateur·trice scolaire spécialisé·e pour les AESH,
  • une véritable formation initiale et continue à l’inclusion scolaire,
  • l’adaptation des bâtiments et du matériel scolaire.
  • du temps de concertation hebdomadaire.
L’autocollant de SUD éducation
L’affiche de SUD éducation

Télécharger le document : Tract école inclusive (format pdf)

1500 nouvelles suppressions de postes à la rentrée 2023 : stop !

Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé  la suppression de  1500 ETP : 1000 postes dans le premier degré et 500 postes dans le second degré à  la rentrée 2023 alors que le nombre de postes pourvus par des collègues contractuels ne cesse d’augmenter et que l’absence de remplaçant·es se généralise dans tous les territoires.

Alors que le second degré subit, depuis l’ère Blanquer, de lourdes suppressions de postes (8400 suppressions de postes soit 170 collèges depuis 2017), le premier degré est à son tour pris pour cible.
Les 64000 élèves en moins dans le premier degré auraient dû permettre au ministère d’augmenter le nombre de remplaçant·es et de baisser le nombre d’élèves par classe, au contraire le gouvernement a fait le choix de l’austérité budgétaire. Le nombre de postes va baisser partout sauf dans 6 académies (Créteil, Montpellier, Nice, Versailles, Guyane, Mayotte). Certaines baisses sont très brutales : l’académie de Lille avait bénéficié de la création de 20 postes à la rentrée 2022, elle en perd 150 à la rentrée 2023. C’est l’académie de Paris qui subit la plus forte baisse avec 155 suppressions de postes. Pour SUD éducation, la baisse du nombre d’élèves doit permettre de remettre l’école à flot, pas de faire encore des économies.

Dans le second degré, le ministère annonce 500 nouvelles suppressions de postes alors que les effectifs d’élèves sont stables. Ces suppressions de postes annoncent une baisse de l’offre de formation (en particulier dans les lycées professionnels), une augmentation du nombre d’élèves par classe (en moyenne 26 élèves par classe en collège et plus de 30 en lycée), une dégradation continue des conditions de travail ainsi qu’un mouvement entravé pour les personnels.

Cette politique de suppression de postes a pour effet d’aggraver les inégalités sociales. Le gouvernement a fait le choix d’une école du tri social, qui abandonne les élèves les plus vulnérables et qui ne se donne pas les moyens de lutter contre les discriminations sexistes, racistes et validistes. SUD éducation est particulièrement inquiet de la santé et de la sécurité des personnels dans ce contexte de dégradation du service public d’éducation. Cette année encore, l’enseignement public est davantage impactée par les suppressions de postes que l’enseignement privé avec trois fois plus de suppressions dans le public que dans le privé.

Pourtant l’école a besoin d’un plan d’urgence : les personnels revendiquent une augmentation des salaires, des recrutements, la titularisation des personnels contractuels, une formation adaptée au terrain, une amélioration des conditions de travail et des moyens pour l’école inclusive à commencer par la création d’un statut de la Fonction publique pour les personnels AESH.

SUD éducation exige un plan d’urgence pour l’école, qui passe par des recrutements massifs de personnels titulaires afin de construire une école publique laïque et émancipatrice pour toutes et tous.

AcadémiePremier degréSecond degré
Aix-Marseille049
Amiens-77-65
Besançon-52-69
Bordeaux-30-10
Clermont-Ferrand-58-18
Corse05
Créteil6570
Dijon-72-99
Grenoble0-9
Lille-150-160
Limoges-23-18
Lyon065
Montpellier1790
Nancy-Metz-85-54
Nantes-78-30
Nice6060
Orléans-Tours-810
Normandie-99-105
Paris-155-182
Poitiers-60-25
Reims-58-52
Rennes-60-30
Strasbourg-43-40
Toulouse-4250
Versailles7055
Guadeloupe-25-106
Guyane7460
Réunion28-17
Martinique-35-56
Mayotte+168150
Réserve-135 postes réservés pour le plan autisme
Total-802-491

Télécharger le document : 1500 nouvelles suppressions de postes à la rentrée 2023 : stop ! (format pdf)

Élections pro : SUD éducation gagne un siège !

Les élections professionnelles viennent de s’achever. Les agent·es de l’Éducation nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ont élu leurs représentant·es aux instances locales et nationales.

La participation est en baisse ce qui n’empêche pas SUD éducation de gagner des voix : SUD éducation devient représentatif au ministère de l’Éducation nationale et conserve son siège dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche.

De nouveau SUD éducation déplore les difficultés à voter dues au choix d’un scrutin électronique. Les personnels les plus précaires, les AESH, les AED, les agent·es non titulaires, les BIATSS, mais aussi les personnels les plus vulnérables, certain·es personnels en situation de handicap par exemple, ont eu plus de difficultés à voter. SUD éducation revendique le retour du vote à l’urne sur le lieu de travail afin de faciliter le vote du plus grand nombre d’agent·es.

SUD éducation remercie tou·tes les agent·es qui, par leur vote, ont permis à SUD d’obtenir un siège au ministère de l’Éducation nationale et de garder un siège au ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Ces résultats mettent au jour le soutien des personnels aux revendications portées par SUD éducation : un statut de la Fonction publique, davantage de moyens pour le service public d’éducation de la maternelle à l’université, une transformation sociale et écologique de l’école, la fin de l’omerta sur les violences sexuelles et sexistes à l’école et à l’université. Ces résultats témoignent également du soutien des personnels aux syndicalistes de SUD éducation visé·es par des procédures de répression anti-syndicale.

La campagne électorale a été l’occasion pour nos équipes syndicales de porter largement nos revendications pour une autre école, une autre université et pour une autre société.

Alors que nous sommes à la veille d’une bataille pour défendre nos retraites, cette progression de SUD éducation nous encourage à continuer à nous mobiliser, à rassembler nos forces pour faire opposition à ce gouvernement au service du patronat et des plus riches. Comme en 2019, SUD éducation mettra en oeuvre tous ses moyens syndicaux dans la bataille des retraites.

Télécharger le document : CP – SUD gagne un siège ! (format pdf)

FORMATION AED : mieux connaître ses droits pour mieux se défendre !

Si vous vous êtes déjà posé une de ces questions, participez à notre stage syndical le lundi 5 décembre 2022
de 10h00 à 17h00 à Rennes (5, rue de Lorraine – 2e étage).

Pour s’inscrire :

  • Envoyer un mail à : syndicat@sudeducation35.fr
  • Envoyer le courrier ci-dessous à son supérieur hiérarchique un mois avant c’est à dire avant le 14 octobre :

Pour rappel : Chacun a droit à 12 jours de stages par an.

Chaque fonctionnaire ou agent·e non-titulaire, syndiqué·e ou non syndiqué·e, peut bénéficier de 12 jours de formation syndicale par an, fractionnables à volonté (une journée minimum). Ces journées de formations ne modifient pas le salaire et ont lieu sur une journée de travail.

La formation syndicale est un droit qui résulte du droit syndical, celui-ci a une valeur constitutionnelle. Les droits existent tant qu’on les utilise ! https://www.sudeducation.org/participez-aux-formations-syndicales-de-sud-education/

Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.

Visuel stage AED :

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