Pour une école et une société égalitaires, démocratiques, émancipatrices : plus que jamais, syndiquez-vous !

Chèr-e-s collègues,

Pendant cinq ans, nous, citoyen-ne-s et personnels de l’Education Nationale, avons fait face à l’ultra libéralisme décomplexé de la politique macroniste qui détruit à petit feu les services publics. A l’école, nos conditions de travail et d’accompagnement des élèves ne cessent de se détériorer : manque de postes, effectifs surchargés, élèves sans solution d’accompagnement, salaires gelés et précarisation de nos métiers…la liste est longue.

L’organisation à marche forcée de la casse du service public d’éducation ne fait donc que commencer. Par ailleurs, nous n’oublions pas que la mandature d’Emmanuel Macron, par sa politique liberticide et ses cadeaux aux plus riches, a servi de tremplin à l’extrême droite.

Pour autant, à l’aube du second tour, le piège du Rassemblement National n’est pas une option envisageable. Porteuse d’une idéologie nationaliste, sexiste et raciste, l’extrême droite est l’ennemie historique de l’Ecole que nous défendons.

Alors, aujourd’hui, plus que jamais, suite au mandat qui vient de s’écouler et face à la perspective des cinq années à venir, faisons de l’action unitaire et collective un levier de lutte. Il devient urgent de s’organiser afin de défendre nos conditions de travail mais aussi les valeurs d’égalité, de justice et d’émancipation chères au service public d’éducation.

SUD éducation rassemble des collègues qui défendent nos conditions de travail et les conditions d’apprentissage des élèves. Et parce que l’école n’est pas déconnectée du reste de la société, nous portons un projet de transformation sociale écologiste, féministe et antiraciste, historiquement ancré dans les luttes contre l’extrême-droite, le libéralisme, la LGBTphobie et la xénophobie. Pour continuer à construire et soutenir ces actions militantes, nous avons besoin d’adhérent-e-s : plus que jamais, syndiquez-vous !

A très vite, dans les écoles, les établissements, en stage ou en manif,

SUD éducation 35

Plus que jamais : pas une voix pour l’extrême droite !

Les résultats issus de ce premier tour confirment ce que nous redoutions : la montée de l’extrême-droite que l’Union syndicale Solidaires combat historiquement. Rappelons-le autant qu’il le faudra : l’extrême droite est fondamentalement à l’opposé de nos valeurs d‘égalité, de justices et de libertés. L’extrême-droite est l’ennemie des travailleuses et des travailleurs, particulièrement s’agissant des droits des femmes, des étranger-es, des LGBTQI+. Nous n’oublions pas que le renforcement électoral et militant de l’extrême-droite est lié aux politiques antisociales menées par les gouvernements successifs. Les gouvernements Macron au service des plus riches n’ont fait qu’augmenter le désespoir et la pauvreté. Les politiques liberticides enferment la société dans une spirale sécuritaire. Elles ont été un tremplin pour l’extrême-droite.

Nous réaffirmons que le RN n’est pas un parti comme les autres. Emprunt d’une idéologie nationaliste, sexiste, raciste, le choix de l’extrême droite est un danger grave. Il ne fera qu’empirer la crise sociale et la crise écologique, générer et attiser la haine, le racisme et la violence, désigner les étranger-es et les immigré-es comme boucs émissaires.

Il n’y a aucune réponse pour améliorer nos vies chez le RN qui travestit son programme néolibéral par un affichage social (en particulier sur les retraites) mais c’est un piège grossier et dangereux !

Oui, notre colère contre ce système d’exploitation et de domination est forte et légitime, mais jamais Marine Le Pen ne sera une solution : elle fait partie du système et du problème, elle le renforce même.

Nous vivons un moment de bascule. Notre syndicalisme, ancré dans les luttes pour la défense des droits et l’amélioration du quotidien, porte un projet de transformation sociale, écologiste, féministe, antiraciste, internationaliste et antifasciste, partagé en grande partie par d’autres. Il est primordial de renforcer les alliances et les actions unitaires et de s’adresser à l’ensemble des salarié-es et de la population. L’Union syndicale Solidaires agira dans ce sens dans les jours qui viennent et participera aux mobilisations, en particulier autour du samedi 16 avril.

2022-04-22 Pas une voix pour l'extrême-droite

Annonce du dégel du point d’indice : une promesse électoraliste. A nous d’imposer la suite !

C’est par un article de presse que la Ministre de la fonction publique a choisi d’annoncer cette mesure de dégel, la première du quinquennat… à moins d’un mois de l’élection présidentielle….et qui sera mis en oeuvre au début du quinquennat suivant par une loi de finances rectificative qui n’interviendra pas avant juillet. Chacun-e verra l’opportunisme de la méthode. Personne ne sera dupe. Le dégel du point d’indice, mesure aussi indispensable qu’attendue arrive bien tardivement. Mais au-delà de l’annonce, c’est bien son niveau de revalorisation et sa date d’effet qui permettront aux 5,5 millions d’agent-es publics d’apprécier si cette augmentation est autre chose qu’une duperie pré-électorale.

Depuis 10 ans, iels ont perdu environ 20% de pouvoir d’achat à cause de l’inflation et de l’absence de mesure salariale générale. C’est autant à rattraper. Ce n’est donc pas en annonçant un dégel minime à l’été que ce gouvernement pourra se targuer d’avoir amélioré le pouvoir d’achat des agent-es publics.

Pour Solidaires Fonction Publique, c’est bien une hausse très importante qui est exigée et sans attendre. Aucun salaire en dessous de 1700 € net par mois !
Lire la suite du tract
Calculez l’impact de l’inflation sur votre salaire

AESH en grève le 5 avril : dossier complet

SUD éducation appelle avec l’Intersyndicale à une nouvelle journée de grève le 5 avril pour les droits des AESH, pour l’école inclusive, contre les Pial.

Vous trouverez dans ce dossier tout le matériel pour préparer et réussir cette journée de grève.

SUD éducation appelle les AESH à se mettre massivement en grève, mais aussi l’ensemble des personnels.

Rassemblement

à 12h devant la DSDEN à Rennes

Dossier complet de la fédération SUD éducaiton avec tracts :

En Grève le 17 mars pour l’augmentation des salaires et des pensions !

Les salarié-es du secteur public comme privé, les retraité-es, les jeunes partagent toutes et tous une même priorité face à l’augmentation du coût de la vie, il faut augmenter les salaires, les pensions, les allocations et les bourses étudiantes.

Beaucoup ont exprimé leurs exigences en se mobilisant, ces dernières semaines, dans leur entreprise, leur service, leur branche professionnelle.

Ainsi en est-il des personnels des services publics, à l’instar de celles et ceux de l’éducation nationale, des soignant-es, des travailleurs sociaux… De nombreux débrayages, lors des NAO (négociations annuelles obligatoires), dans les secteurs notamment industriels ont permis également des avancées à l’échelle des entreprises. Tout au long du mois de janvier, les différentes professions et la jeunesse ont su se mobiliser ensemble pour défendre les salaires et l’emploi dans beaucoup de localités. Plus de 150 000 manifestants, de nombreux secteurs professionnels ont débrayé. La question sociale et salariale s’ancre dans le quotidien des salarié-es dans les entreprises et les services. Des luttes aboutissent à des avancées
significatives dans de nombreux secteurs.

La jeunesse est confrontée, elle aussi, à une grande précarité de vie et de travail et à la pauvreté.

En décembre 2021, l’inflation en France a atteint 2,8% sur un an. Près de la moitié provient directement de l’augmentation du prix de l’énergie (carburants, électricité, gaz). En effet, l’énergie a vu son prix augmenter de 18,6%. Il y a également une augmentation importante des prix des produits alimentaires de première nécessité.

Force est de constater que c’est l’évolution des revenus par rapport à l’inflation qui est déterminante. C’est un levier essentiel pour maintenir le pouvoir d’achat des ménages et agir sur la répartition entre les revenus du capital et du travail ; les entreprises cherchant, en effet, même dans le contexte de la pandémie, à augmenter leurs profits.

L’enjeu majeur est donc de combattre la stagnation des salaires plus que d’agir sporadiquement sur l’évolution des prix.

Pour les organisations syndicales CGT, FO FSU, Solidaires, UNSA, et les organisations de jeunesse Union Pirate, Solidaires étudiant·es, FSE d’Ille-et-Vilaine :

Il faut une revalorisation immédiate de l’ensemble des salaires dans le secteur privé et des traitements dans la fonction publique, en commençant par les plus bas salaires. Ainsi, il est urgent d’agir sur le SMIC et le point d’indice.

Il est indispensable que les minimas de branche dans le privé et les grilles de salaires dans la Fonction Publique soient automatiquement relevés au niveau du SMIC.

Cela doit se compléter d’une ouverture rapide de négociations sur la répercussion de ces augmentations sur les échelles de carrière dans le public et les classifications des conventions collectives du secteur privé.

Il est aussi important d’augmenter les bourses pour les étudiants et les pensions pour les retraités, et d’abandonner définitivement la réforme chômage.

Il y a urgence également à mettre en œuvre l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes. Aussi, nos organisations appellent à une forte journée de mobilisation, le 8 mars prochain, lors de la journée internationale des droits des femmes. Alors que la première loi sur l’égalité professionnelle fête ses 50 ans et que les luttes féministes exemplaires se sont développées, gouvernement et employeurs refusent de financer des mesures pour s’attaquer véritablement aux racines des inégalités salariales. Les organisations syndicales appellent à rejoindre les mobilisations organisées le 8 mars prochain partout pour exiger des mesures concrètes afin d’éradiquer les inégalités et revaloriser les métiers féminisés.

• Il faut imposer que les qualifications acquises, l’expérience professionnelle soient corrélées aux niveaux de rémunération et agir pour une limitation des écarts de salaires au sein des entreprises.

Pour agir sur ces revendications essentielles, les organisations d’Ille-et-Vilaine CGT, FO FSU, Solidaires, UNSA, Union Pirate, Solidaires étudiant·es, FSE appellent à une journée de grève et de manifestations interprofessionnelles le 17 mars 2022.

À Rennes : 11h esplanade Charles de Gaulle
– À Fougères : 17h30 pl. A. Briand

CDIsation pour les AED : c’est gagné ! Maintenant il faut la titularisation et de nouveaux droits  !

La précarité dans laquelle le ministre Blanquer maintient les 200 000 agent·es qui exercent les missions d’AED et d’AESH dans l’Éducation nationale est montrée du doigt par l’ensemble de la communauté éducative.
Les fortes mobilisations des assistant·es d’éducation (AED, AP, APS) lors des journées “Vie scolaire en colère” et de la grève du 13 janvier ont contraint les parlementaires à proposer de maigres améliorations pour ces personnels.

Ce jeudi 24 février, les député·es ont adopté définitivement à l’assemblée nationale une loi sur le harcèlement scolaire. Ce texte prévoit entre-autres la CDIsation des personnels AED après 6 ans de CDD. Les conditions d’application doivent être maintenant définies via un décret, la vigilance et la mobilisation restent donc de mise.

La CDIsation est une réponse insuffisante !

La possibilité pour les assistant·es d’éducation d’accéder à un CDI au bout de 6 ans de contrat met fin à une injustice intolérable : les AED étaient en effet les seuls personnels non-titulaires de la Fonction publique qui ne se voyaient pas proposer de CDI après 6 ans de service dans les établissements scolaires. Cette limite était d’autant plus inacceptable lorsqu’on sait qu’aujourd’hui au moins 75% des AED ne sont pas étudiant·es et que la moyenne d’âge est de 30 ans. Jusqu’alors les AED se retrouvaient au chômage sans perspectives de réemploi dans l’Éducation nationale après avoir pourtant exercé pendant 6 ans des missions indispensables au service public d’éducation.

Cette mesure de CDIsation est toutefois largement insuffisante : avec un CDI au SMIC, le gouvernement maintient les AED dans la pauvreté. Les AED en CDI vont travailler pour un salaire de 1269 euros nets pour un temps plein de 41h par semaine : c’est de l’exploitation !

L’accès au CDI doit permettre aux AED de bénéficier immédiatement de meilleures conditions de travail et salariales : l’attribution de l’indemnité REP/REP+, une grille nationale de progression salariale, une véritable formation, un recrutement académique et non par les chef·fes d’établissement…

Les AED exercent des missions qui sont indispensables au service public d’éducation et qui doivent être reconnues par la création d’un vrai statut juste et protecteur : AED, c’est un métier !

SUD éducation appelle les AED à poursuivre la mobilisation en rejoignant les collectifs de leurs départements et en se syndiquant pour faire entendre leurs revendications et pour décider des suites de la mobilisation !

SUD éducation revendique :
  • la titularisation sans condition de tous les personnels qui le souhaitent par la création d’un métier d’éducateur·trice scolaire ;
  • l’augmentation des salaires avec une grille de progression salariale à l’ancienneté ;
  • la baisse du temps de travail ;
  • l’obtention de l’indemnité REP/REP+ pour tous les personnels travaillant en éducation prioritaire ;
  • l’attribution d’une prime COVID rétroactive depuis le début de la crise sanitaire ;
  • la suppression du forfait nuit en internat ;
  • la création d’une brigade de remplacement dans les départements pour ne pas faire peser aux AED en poste dans l’établissement le remplacement des collègues absent·es ;
  • le recrutement massif de personnels AED et la fin du recrutement par les chef·fes d’établissement : pour un recrutement académique ;
  • l’accès à une formation et l’augmentation du crédit d’heure pour formation.

Pour diffuser ce communiqué en format papier à vos collègues :


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L’heure est à la colère et à l’action – déclaration SUD Collectivités Territoriales – SUD Santé Sociaux – SUD éducation

L’heure est à la colère et à l’action – déclaration SUD Collectivités Territoriales – SUD Santé Sociaux – SUD éducation

Le 7 décembre près de 80 000 travailleuses et travailleurs se reconnaissant du travail social, dans plus de 100 lieux de mobilisation en France, sont très massivement descendu·es dans la rue.

Le 11 janvier une journée de mobilisation et de grève a eu lieu pour un meilleur système de santé et d’action sociale.

Le 13 janvier c’est au tour de l’éducation de connaître une journée de grève et de mobilisation historique avec 71 % de grévistes, et incluant les personnels des collectivités territoriales du secteur.

Dans les trois cas, de larges appels intersyndicaux et intercollectifs, y ont contribué.
Parce que la colère s’exprime aujourd’hui puissamment et doit s’amplifier.

Parce que la faiblesse des moyens apportés pour faire face à la situation sanitaire amène le service public droit dans le mur.

Parce que l’arrogance des ministres de tutelle foule aux pieds les conditions de travail des agent·es et les besoins élémentaires de nos concitoyens.

Parce qu’il n’y a ni reconnaissance des métiers, ni revalorisation des carrières et des salaires, mais seulement le mépris d’un gouvernement au service des riches.

Face aux refus réitérés du gouvernement d’entendre et de répondre aux besoins et aux urgences sociales, sanitaires, éducatives, salariales, les Fédérations SUD éducation, SUD Collectivités territoriales, SUD Santé-Sociaux, conscientes de leur rôle de défense des travailleurs et des travailleuses du service public comme des droits fondamentaux de ses usagères et usagers, appellent ensemble :

> à renforcer les mobilisations et les grèves, dans l’unité la plus large, dès maintenant et partout où c’est possible ;

> à faire de la journée de grève interprofessionnelle du 27 janvier une nouvelle journée de mobilisation historique ;

> à mettre à l’ordre du jour la question d’une grève reconductible dans les réunions et les assemblées générales de personnels.

Déclaration d’intention de grève 20 janvier

Veuillez trouver ci-joint un modèle de déclaration individuelle d’intention de participation à la grève (en version PDF et modifiable) du 20 janvier 2022 ainsi qu’un modèle de lettre à l’adresse des parents en version modifiable.

Les conditions d’accueil des élèves et de travail des personnels sont inacceptables : Blanquer n’a pas mis en œuvre les moyens nécessaires pour faire face à la crise sanitaire. Dans de très nombreux endroits, les personnels ne sont pas remplacés en dépit des annonces indignes de recours à des étudiant·es, des retraité·es et même des parents d’élèves. Les absences des élèves par dizaines dans les écoles mettent au jour l’intensité de la circulation du virus en milieu scolaire. Le nouveau protocole fait peser tout le poids du contrôle du parcours de dépistage et d’isolement sur les personnels, déjà épuisés par la situation, et sur les familles.
Le nouveau protocole sanitaire est inapplicable et insuffisamment protecteur. Les conditions de travail se dégradent partout, en particulier pour les directeurs et directrices d’écoles, mais aussi les AESH qui se retrouvent en première ligne.

L’heure est à la grève ! Le ministère doit entendre raison : il doit recruter massivement des personnels pour effectuer les remplacements, distribuer des protections individuelles (masques chirurgicaux et FFP2), acquérir sur budget d’État des capteurs de CO2 et des purificateurs d’air, renoncer aux allègements successifs du protocole mis en oeuvre depuis fin novembre, et annoncer un plan d’urgence pour l’Éducation pour faire face de manière durable à la crise sanitaire et compenser les inégalités qui se sont accrues pendant le confinement.

Pour obtenir satisfaction, il faut construire le rapport de force !

SUD éducation appelle les personnels, du premier et du second degré, à se mettre massivement en grève le 20 janvier.

SUD éducation soutient également les initiatives prévues toute la semaine prochaine, et notamment les appels à la grève prévues localement dès le 18 janvier. Toutes les initiatives doivent servir de point d’appui pour construire un mouvement reconductible massif.

Télécharger le document : Déclaration d’intention de grève en format modifiable (format éditable)

Télécharger le document: Déclaration d’intention de grève en PDF (format pdf)

Poursuivons la mobilisation : Toutes et tous dans l’action le 20 janvier et préparons une grève massive le 27 janvier

A RENNES : RASSEMBLEMENT le 20 janvier à 11h devant la DSDEN

Le jeudi 13 janvier a été une journée de grève d’une ampleur exceptionnelle. Les annonces faites par le premier ministre et le ministre de l’Éducation nationale ne sont pas suffisantes.Néanmoins, elles ont montré que la grève des personnels et de l’ensemble des acteurs de la communauté éducative a un impact fort, et que nous pouvons obtenir satisfaction sur nos revendications.

La situation est intenable dans l’Éducation nationale. Le chaos engendré par la gestion de la crise sanitaire mérite des réponses fortes, au-delà des engagements pris par le Premier ministre et le ministre de l’Éducation nationale. Il faut immédiatement reporter les épreuves de spécialités de mars et les organiser plus tard sur la base des programmes prévus pour des épreuves en mars, annuler les évaluations de mi-CP, créer tous les postes nécessaires pour assurer les remplacements, au-delà du recours aux listes complémentaires dans le premier degré annoncées, et doter les écoles et établissements en matériel de protection en nombre suffisant, bien au-delà des volumes annoncés et y compris pour les élèves. Personnels, élèves et parents ont besoin de stabilité, pour travailler et étudier dans un environnement serein et sécurisé.

Au-delà, l’école a un besoin urgent d’investissement. Il faut un collectif budgétaire pour permettre des recrutements massifs et réduire les effectifs dans les classes. Il faut augmenter les salaires des personnels, au-delà des annonces du Grenelle de l’Éducation, dans le cadre du dégel du point d’indice et d’augmentations indiciaires. . Il faut répondre aux revendications des AED et AESH, en première ligne face à la crise sanitaire et sa gestion catastrophique

La colère des personnels, des parents et des lycéen·nes n’est pas retombée ! L’heure est à la poursuite de la mobilisation !

Pour obtenir satisfaction sur les revendications, nos organisations appellent personnels, parents et lycéen·ne·s :

  • à lister les besoins dans les écoles, les établissements et les services et à se réunir pour discuter des suites de la grève du 13 janvier.
  • à poursuivre et à amplifier les mobilisations engagées et décidées par les personnels dès les prochains jours (par exemple les 18 et 19 janvier),
  • à s’engager dans une nouvelle journée d’action le 20 janvier, y compris par la grève

Cette semaine de mobilisation doit déboucher sur une grève massive le 27 janvier dans le cadre de l’appel interprofessionnel, au côté des salariés du privé et des autres agents du public, confrontés eux aussi aux mesures d’austérité du gouvernement et du patronat.

Télécharger le document : Poursuivons la mobilisation dès la semaine prochaine ! Toutes et tous dans l’action le 20 janvier et préparons une grève massive le 27 janvier (format pdf)

SUD éducation 35, CGT Éduc’Action 35 et SNUDI-FO 35 organisent des Réunions d’Informations Syndicales

SUD éducation 35, CGT Éduc’Action 35 et SNUDI-FO 35 appellent tous·tes les collègues à participer aux RIS et à toutes les mobilisations de janvier pour dénoncer les conditions de travail dégradées par les réformes Blanquer !

SUCCÈS DE LA JOURNÉE DE GRÈVE DU 13 JANVIER DANS L’ÉDUCATION ! Cette journée de grève doit servir de point de départ d’un mouvement à même de faire plier le gouvernement, et d’imposer nos revendications en matières sanitaires, salariales et de moyens humains pour le service public d’éducation !

Stage conditions de travail 28 et 29 mars 2022

Le syndicat organise une formation sur les conditions de travail les 28 et 29 mars prochains au local rennais. Ce stage sera l’occasion de (re)découvrir et de s’emparer des outils pour défendre et améliorer collectivement nos conditions de travail, qui se dégradent très fortement ces dernières années…

Vous pouvez d’or et déjà vous inscrire en envoyant un mail à : syndicat@sudeducation35.frIci un modèle de lettre pour que vous puissiez prévenir votre hiérarchie avant le 28 février 2022.

Et vous pouvez afficher l’info (en pj) dans vos établissements pour que vos collègues viennent aussi !

Déclaration d’intention de grève 13 janvier

MANIFESTATION A RENNES à 11H devant la DSDEN, 1 quai Dujardin

Veuillez trouver ci-joint un modèle de déclaration individuelle d’intention de participation à la grève (en version PDF et modifiable) du 13 janvier 2022 ainsi qu’un modèle de lettre à l’adresse des parents en version modifiable.

Télécharger le document Déclaration d‘intention de grève en format modifiable (format éditable)
Télécharger le document Déclaration d’intention de grève en PDF (format pdf)
Télécharger le document Lettre parents (format pdf)
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Les conditions d’accueil des élèves et de travail des personnels sont inacceptables : Blanquer n’a pas mis en œuvre les moyens nécessaires pour faire face à la crise sanitaire. Dans de très nombreux endroits, les personnels ne sont pas remplacés en dépit des annonces indignes de recours à des étudiant·es, des retraité·es et même des parents d’élèves. Les absences des élèves par dizaines dans les écoles mettent au jour l’intensité de la circulation du virus en milieu scolaire. Le nouveau protocole fait peser tout le poids du contrôle du parcours de dépistage et d’isolement sur les personnels, déjà épuisés par la situation, et sur les familles.
Le nouveau protocole sanitaire est inapplicable et insuffisamment protecteur. Les conditions de travail se dégradent partout, en particulier pour les directeurs et directrices d’écoles, mais aussi les AESH qui se retrouvent en première ligne.

L’heure est à la grève ! Le ministère doit entendre raison : il doit recruter massivement des personnels pour effectuer les remplacements, distribuer des protections individuelles (masques chirurgicaux et FFP2), acquérir sur budget d’État des capteurs de CO2 et des purificateurs d’air, renoncer aux allègements successifs du protocole mis en oeuvre depuis fin novembre, et annoncer un plan d’urgence pour l’Éducation pour faire face de manière durable à la crise sanitaire et compenser les inégalités qui se sont accrues pendant le confinement.

Pour obtenir satisfaction, il faut construire le rapport de force !

SUD éducation appelle les personnels, du premier et du second degré, à se mettre massivement en grève le 13 janvier.

SUD éducation soutient également les initiatives prévues toute la semaine prochaine, et notamment les appels à la grève prévues localement dès le 11 janvier. Toutes les initiatives doivent servir de point d’appui pour construire un mouvement reconductible massif.

Situation sanitaire : l’heure est à la grève ! – Tract de SUD éducation

MANIFESTATION A RENNES à 11H devant la DSDEN, 1 quai Dujardin

La rentrée dans les écoles et établissements s’avère comme prévu malheureusement catastrophique. Dans de très nombreux endroits, les absent·es se comptent par dizaine parmi les élèves et les personnels, et chaque jour la situation se dégrade. Les remplacements ne sont pas assurés, en dépit des annonces indignes de recours à des étudiant·es, des retraité·es et même des parents d’élèves. Le nouveau protocole sanitaire est inapplicable et insuffisamment protecteur. Les conditions de travail se dégradent partout, en particulier pour les directeurs et directrices d’écoles, mais aussi les AED et AESH qui se retrouvent en première ligne. 

L’heure est à la mobilisation ! Dès cette première semaine, des établissements se sont mobilisés, par la grève et le droit de retrait, pour obtenir des conditions protectrices et des moyens supplémentaires. La deuxième semaine de cours doit être l’occasion de franchir un cran dans le rapport de force. Les personnels mobilisés de plusieurs départements d’Île-de-France, avec leurs syndicats SUD éducation, appellent d’ores et déjà à la grève la semaine prochaine. Le 13 janvier est prévue, depuis le mois de décembre, une journée de grève en Loire-Atlantique sur la question de l’école inclusive, qui peut servir également de point d’appui.  SUD éducation soutient toutes les initiatives, et appelle les personnels et à se réunir et à voter la grève pour obtenir satisfaction sur les revendications !

Il est temps d’arracher satisfaction sur nos revendications ! Le ministère doit garantir à toutes et tous des conditions sanitaires protectrices et des conditions de travail permettant de travailler correctement. SUD éducation renouvelle ses revendications, largement portées par les personnels : 

  • des capteurs de CO2 et des purificateurs d’air sur dotation d’État
  • un renforcement du protocole, avec un retour aux règles d’isolement des cas positifs et des cas contacts d’avant les congés
  • un retour à la règle 1 cas positif = fermeture de la classe 
  • des recrutements immédiats pour assurer les remplacements (par le biais de l’admission des listes complémentaires, l’admission des admissibles aux concours internes, la titularisation à temps plein des contractuel·les et l’ouverture de concours exceptionnels) 
  • à plus long terme et dans le contexte de transmission prochaine des DHG, des créations de postes massifs pour baisser les effectifs et faire face de manière durable à la crise

SUD éducation appelle les personnels à construire une mobilisation d’ampleur, par la grève et le droit de retrait : 

  • SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à mettre en débat et à voter la grève
  • SUD éducation soutient les appels à la grève qui auront lieu la semaine prochaine
  • SUD éducation porte dans l’intersyndicale le mandat d’appeler à une journée de grève la semaine prochaine 

Télécharger le document tract situation sanitaire (format pdf)

VERS UNE DESTRUCTION MÉTHODIQUE DU SERVICE PUBLIC D’ÉDUCATION – communiqué intersyndical 35

SUD éducation 35, la CGT Educ’Action 35, FNEC FP-FO 35 et la CNT dénoncent les réformes en cours dans l’Éducation Nationale qui mènent à la destruction organisée du service public d’Éducation : Loi Rilhac, Projet Local d’Evaluation, Auto-évaluation des établissements scolaires
Réformes auxquelles s’ajoutent des conditions de rentrée chaotiques pour les personnels, protocole sanitaire inapplicable et de dernière minute, manque de moyens, manque de remplaçant·es, suppression de postes à venir, communications mensongères, manque de personnels dans les vies scolaires, AESH malmené·es et en nombre insuffisant…

Loi Rilhac

La proposition de loi créant la fonction de directeur·rice d’école, dite loi « Rilhac », a été définitivement adoptée par l’Assemblée nationale le 13 décembre 2021. À deux reprises, lors de la loi sur l’école de la confiance, puis lors de la 1ère lecture de la proposition de loi Rilhac, la mobilisation avait fait capoter ce projet. La délégation de compétences et l’autorité fonctionnelle, socle de la loi Rilhac sont des outils qui permettent au ministre d’avancer vers son objectif : créer des directeur·rices supérieur·es hiérarchiques pouvant évaluer voire recruter leurs collègues ! Cette loi met fin à la prétention démocratique de l’école en supprimant la possibilité du fonctionnement démocratique lui-même. (…)

Projet Local d’Évaluation (PLE)

Suite au désastre des deux premières sessions des « épreuves communes de contrôle continu » et aux expérimentations dues à la pandémie en 2020 et 2021, le ministère a décidé dans la note de service du 28 juillet 2021 de passer au contrôle continu intégral pour les disciplines du tronc commun au lycée. La mise en place de ce plan local d’évaluation a pour but de faire peser la responsabilité d’une réforme qui a détruit le caractère national et égalitaire du baccalauréat sur les équipes pédagogiques au sein des établissements, qui devront elles-mêmes rédiger les règles d’évaluation auxquelles elles s’astreignent, afin de
pallier la disparition du cadrage national imposée par Blanquer. (…)

Auto-évaluation des établissements scolaires

Cette année encore, des centaines d’établissements en France se voient embarqués de force dans une opération nommée « auto-évaluation ». De fait, cette auto-évaluation s’inscrit dans un cadre bien plus large et particulièrement dangereux. Un « conseil d’évaluation de l’école » (CEE) a été créé par la loi Blanquer dite « pour une école de la confiance » de 2019. Ce conseil participe à cette pseudo « auto-évaluation » : il est chargé « d’évaluer en toute indépendance l’organisation et les résultats de l’enseignement scolaire ». « En toute indépendance », sauf que ce conseil comprend des économistes, des personnalités politiques ainsi que plusieurs ancien·nes recteur·rices et des responsables du ministère. Ce conseil d’évaluation a pour rôle de passer au crible les fonctionnements, les résultats des élèves, les pratiques professionnelles des un·es et des autres. Bien sûr, cette auto-évaluation sera accompagnée d’une évaluation externe : une délégation rectorale accompagnée d’autres acteur·rices… (…)

Crise sanitaire : SUD éducation défend la santé des personnels et des élèves

Dans ce contexte de nouvel épisode de crise sanitaire, les réponses apportées par le gouvernement sont très insuffisantes. Vous trouverez dans cet article, régulièrement mis à jour, les réponses à vos questions au sujet de la crise sanitaire, mais aussi les revendications de SUD éducation et nos interventions intersyndicales à destination du gouvernement.

Covid-19 – vulnérable, contact : vos droits

https://www.sudeducation.org/covid-19-presence-de-symptomes-contact-avec-une-personne-positive-quels-sont-mes-droits-et-obligations/embed/#?secret=GLyTBtKbYG

Les récents communiqués de SUD éducation concernant la crise sanitaire

https://www.sudeducation.org/communiques/situation-sanitaire-se-preparer-a-la-mobilisation-communique-de-sud-education/embed/#?secret=pXBEH1vK47

https://www.sudeducation.org/communiques/maintien-des-examens-en-presentiel-dans-le-deni-un-ministere-irresponsable/embed/#?secret=82VagSn13h

https://www.sudeducation.org/communiques/situation-sanitaire-il-faut-prendre-des-mesures-en-amont-de-la-rentree-et-durgence/embed/#?secret=gk8VKF2iJz

https://www.sudeducation.org/communiques/covid-19-les-annonces-du-gouvernement-revelent-le-manque-de-moyens/embed/#?secret=Eh4KjX5vgM

https://www.sudeducation.org/communiques/discours-de-blanquer-toujours-le-deni-de-realite-communique-de-sud-education/embed/#?secret=oBV7BMsacz

Communiqués et courriers intersyndicaux

https://www.sudeducation.org/communiques/situation-sanitaire-le-gouvernement-doit-prendre-des-mesures-immediatement-communique-unitaire-cgt-fsu-snalc-sud/embed/#?secret=vOKl5eG0OT

https://www.sudeducation.org/communiques/protocole-sanitaire-courrier-intersyndical-au-premier-ministre-sud-snuipp-cgt-unsa-sgen-sne-snalc/embed/#?secret=QimyMfnJTl

Situation sanitaire : le gouvernement doit prendre des mesures immédiatement ! Communiqué unitaire CGT-FSU-SNALC-SUD

Le lundi 27 décembre, le Premier ministre et le ministre de la Santé et de la solidarité ont détaillé un ensemble de mesures sanitaires, dans le contexte de la nouvelle vague pandémique et de la propagation du variant Omicron. Aucune nouvelle mesure ne concerne spécifiquement les écoles et les établissements scolaires. Alors que l’ensemble de la société est concernée par les mesures, et notamment le monde du travail, notre système scolaire apparaît une nouvelle fois comme un angle mort de la politique sanitaire du gouvernement qui préfère instrumentaliser le débat binaire école ouverte/fermées alors qu’aucune de nos organisations syndicales ne demande leur fermeture : nous exigeons la sécurisation des écoles et établissements scolaires afin qu’ils restent ouverts le plus longtemps possible.

Le protocole mis en œuvre le 29 novembre dans le premier degré, en passant de la règle de la fermeture de la classe dès le premier cas à celle du retour en classe des élèves testés négatifs, a laissé la possibilité à de nombreux élèves porteurs·ses du virus mais asymptomatiques ou en cours d’incubation de continuer à aller en cours, et a pu contribuer ainsi à la circulation du virus. En outre ce protocole engendre pour les personnels une surcharge de travail liée à la gestion du statut sanitaire des élèves, du retour de ces derniers au compte-goutte au gré des résultats de tests. Il est également source d’inégalité entre élèves en particulier selon les capacités des familles à obtenir un test rapidement. Enfin il laisse croire aux parents que les personnels pourront assurer en parallèle leurs cours et la continuité pédagogique, ce qui est impossible. Dans les collèges et les lycées, les dix derniers jours avant les vacances ont vu une augmentation des cas positifs et des cas contacts, preuve que nos établissements du second degré sont aussi touchés par la 5e vague.

Nos organisations sont très inquiètes concernant les conditions de la rentrée prévue le 3 janvier. Dans les conditions prévues, les écoles et établissements seront fortement désorganisés par les absences non remplacées de personnels malades ou cas-contacts, alors même que depuis le début du quinquennat, le ministère n’a rien fait pour renforcer les moyens de remplacement ! Cela mettrait en péril la continuité du service public d’éducation.

Des mesures doivent être prises d’urgence en amont de la rentrée pour protéger les élèves, les personnels et leurs familles. L’État doit dégager une dotation sur fonds propres pour permettre l’acquisition des capteurs de CO2 indispensables, des travaux d’amélioration de la ventilation mécanique et la dotation de purificateurs d’air nécessaires. Des moyens en remplacement doivent être dégagés immédiatement par l’admission des reçu·es sur listes complémentaire. Une politique de tests ambitieuse, massive et régulière, doit être mise en œuvre dès le jour de la rentrée. Cette campagne doit être organisée par les autorités sanitaires compétentes, et notamment les agences régionales de santé, et non par les personnels de l’Éducation nationale dont ce n’est pas la mission.

Le protocole sanitaire doit être revu et renforcé. Une dotation en masques chirurgicaux et masques FFP2 doit être faite pour l’ensemble des personnels et des élèves. Une communication claire doit être faite au plus tôt aux personnels, et notamment aux directeurs et directrices d’écoles, pour que toutes et tous aient le temps de se préparer.

C’est à ces conditions que les écoles et établissements pourront ouvrir et rester ouverts le plus longtemps possible, ce qui a toujours été notre objectif, et ce à quoi ont toujours œuvré les personnels du service public d’éducation.

Les organisations syndicales CGT Éduc’action, FSU, SNALC et SUD éducation se reverront pour faire le bilan rapide de la reprise et des actions engagées par les personnels, qu’elles soutiennent.

Nouveau protocole sanitaire : une raison de plus pour se mobiliser dès la rentrée !

Le ministère vient de publier une mise à jour du protocole sanitaire. La primeur de son contenu avait été réservée à un journal payant, comme le ministre a maintenant l’habitude de le faire, au mépris des personnels et de leurs organisations. Celui-ci décline les annonces faites par le Premier ministre et le ministre de la Santé et des solidarités lors de leur conférence de presse du 27 décembre. Ce protocole aggrave encore une tendance déjà présente : plus il y a de contaminations, moins le protocole est protecteur.

En effet, il n’y a aucune réponse concernant les légitimes revendications des personnels et de leurs organisations, rappelées notamment dans un récent communiqué unitaire SUD éducation – CGT – FSU – SNALC. Rien sur les demi-jauges, rien sur les capteurs de CO2 ni les purificateurs d’air, rien sur le recrutement de personnels pour combler les besoins en remplacement, rien sur la mise en place d’une politique de tests massive et pérenne des personnels et des élèves. Le ministère n’annonce pas non plus l’abandon du protocole mis en œuvre le 29 novembre et qui mettait fin à la règle de fermeture de la classe dès le premier cas positif.

Le ministère, en cohérence avec les consignes gouvernementales par ailleurs, assouplit en réalité le protocole. Si la répartition des élèves en cas d’absence de professeur·e dans le premier degré est impossible, la règle de la fermeture de la classe à partir de 3 cas positifs est abandonnée : plus aucune fermeture automatique de classe n’est dorénavant prévue. Les règles d’isolement des personnels et des élèves sont drastiquement revues à la baisse. Le nombre de jours d’isolement de personnels positifs est réduit à 7 jours maximum, 5 jours si l’on est en mesure de présenter un test négatif et en l’absence de symptômes. Pour les personnels cas-contacts vacciné·es, il n’y a plus aucune mesure d’isolement. Pour ce qui est des élèves, un test négatif le jour du contact avec une personne positive suffit à rester en classe, test qui doit être confirmé le troisième et le cinquième jour, avec à chaque fois un maintien en classe en cas de test négatif.

Cette stratégie de fuite en avant ressemble fortement à une recherche de l’immunité collective au variant omicron par le biais de la levée des mesures qui étaient à même de freiner la circulation de celui-ci, au détriment de la santé de la population. L’objectif assumé du gouvernement est en effet bien de permettre aux entreprises de continuer à fonctionner coûte que coûte, alors même que l’on sait que les hôpitaux ne seront pas en mesure d’absorber le surplus d’hospitalisations que cette stratégie va entraîner. Il s’agit là d’un cynisme révoltant.

Mais au-delà d’envoyer personnels et élèves au casse-pipe, ce nouveau protocole va rendre encore plus difficiles des conditions de travail qui l’étaient déjà largement trop. Dans le premier degré, en particulier, le suivi des tests des élèves cas-contact va être ingérable. La gestion du retour des élèves munis d’un test positif, dans le cadre du protocole mis en œuvre le 29 novembre, était déjà difficile pour les personnels : suivre dorénavant la transmission de trois tests pour chaque élève cas-contact va être infaisable pour les directeurs et directrices d’écoles, sans parler des professeur·es des écoles dont ce n’est dans tous les cas pas la mission. Dans le 2d degré, il en est de même, et ce seront de nouveau les personnels les plus précaires, et notamment les AED, qui vont voir leurs missions s’alourdir.

Dans ces conditions, SUD éducation réaffirme son appel à la mobilisation. SUD éducation appelle les personnels à :

  • se réunir dès demain en AG pour échanger sur les conditions sanitaires et les revendications à porter localement, en fonction de la situation sanitaire dans les départements et la configuration des écoles et établissements ;
  • faire valoir au plus tôt leurs revendications à leurs supérieurs hiérarchiques ;
  • définir des perspectives de mobilisation en cas d’absence de prise en considération de leurs revendications, y compris la grève.

Nous rappelons que SUD éducation a déposé un préavis de grève pour l’ensemble du mois de janvier, portant notamment sur les revendications d’ordre sanitaire. Ce préavis de grève couvre l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale qui souhaiteraient s’en emparer.

SUD éducation se tiendra disponible pour défendre les droits et la santé des personnels et des élèves : n’hésitez pas à nous contacter !

Télécharger le document Nouveau protocole sanitaire : une raison de plus pour se mobiliser dès la rentrée ! (format pdf)

Soutenons les animateurs·trices en grève : les 14 et 15 décembre , 48h sans animateurs·trices !

La grève nationale des travailleurs·euses de l’animation du vendredi 19 novembre a été un succès, particulièrement dans les écoles rennaises. Forts·es de cette réussite, nos collègues de l’animation ont décidé de poursuivre leur mouvement les mardi 14 et mercredi 15 décembre !

Nous partageons les mêmes lieux de travail, travaillons avec les mêmes enfants et rencontrons souvent les mêmes difficultés… Nous, enseignants·es, ne pouvons pas accepter de laisser nos collègues de l’animation dans une telle précarité !

Travailleurs·euses de l’animation, enseignant.e.s : mêmes élèves, même combat !

  • Pour que les pouvoirs publics financent à hauteur des besoins ! Les services périscolaires, les accueils de loisirs, les structures d’éducation populaire…
  • Pour mettre fin à la précarité des travailleurs·euses de l’animation ! ces mêmes contrats atypiques, ces mêmes conditions de travail et d’emploi qui touche les anilmateurs·trices du public et du privé dans une concurrence acharnée ! Comment se projeter, d’envisager une carrière, une évolution professionnelle avec une telle précarité ?
  • Pour de la reconnaissance et le respect des travailleurs·euses de l’animation ! Pour qu’enfin les métiers de l’animation et de l’éducation populaire soient reconnus et respectés !

SUD éducation 35 soutient le mouvement des animateurs·trices et

appelle les enseignants.es à rejoindre leurs rassemblements et

les soutenir dans leurs luttes (grève, tractage, informations, etc.) !

Lire le tract intersyndical des travailleurs·euses de l’animation

Mardi 14 décembre, 11h00, devant le 4 bis (cours des Alliés, Rennes)
Rassemblement/Manif avec votre plus beau chapeau !

Mercredi 15 décembre, 13h00, sous le préau du Triangle (Bd de Yougoslavie)
Réunion ouverte à tous·tes !

Rassemblement en soutien à Édouard Descottes mercredi 8 décembre à 15h devant le lycée Jean Macé.

Le collectif de soutien à notre collègue Édouard  appelle à ce rassemblement pour marquer le début de la procédure de recours au Tribunal Administratif suite à la décision de sanction disciplinaire prononcée par le  recteur à l’encontre d’Édouard.

Budget 2022 de l’Éducation nationale : il faut arrêter la saignée !

L’adoption du budget 2022 à l’Assemblée nationale et l’annonce du nombre de postes ouverts aux concours de l’enseignement laisse craindre le pire pour l’avenir du service public d’éducation. Les conditions de travail se dégradent chaque année du fait des suppressions de postes.

Un budget insuffisant

L’annonce de la forte augmentation du budget de l’Éducation nationale par son ministre est à nuancer. Tout d’abord parce que l’inflation importante vient largement limiter l’impact de cette hausse.

Ensuite, si on mesure la dépense intérieure d’éducation en rapportant le budget au PIB, on observe que la part du PIB consacrée à l’éducation (hors période de crise sanitaire) n’a fait que baisser sous Blanquer puisqu’elle est passée de 6,8 % du PIB à 6,6 % du PIB.

Le gouvernement crée des postes à la Défense (+510 emplois), à l’Intérieur (+866 emplois), à la Justice (+720 emplois), mais pas dans l’Éducation.

Toujours moins d’enseignant·es

Depuis le début de son mandat, le ministre Blanquer a supprimé 7 900 postes dans le second degré, soit l’équivalent de 166 collèges.

À la rentrée 2022, le ministère prévoit une augmentation de 24 000 élèves. Pourtant 470 postes d’enseignant·es sont supprimés afin de financer 300 postes de CPE, 50 postes d’assistant·es de service social et d’infirmièr·es et 120 postes d’inspecteurs et inspectrices.

SUD éducation revendique la création de postes médico-sociaux et de CPE, néanmoins il est inacceptable que ces créations aient lieu au détriment des moyens d’enseignement. Cette méthode du “redéploiement” vise à mettre en concurrence les personnels pour les moyens.

Par ailleurs, la création de postes médico-sociaux ne suffira pas à permettre un recrutement à hauteur des besoins et rappelle la nécessité de revaloriser les salaires de ces personnels pour espérer pouvoir recruter des professionnel·les sur ces postes.

Les suppressions de postes dans le second degré depuis le début du mandat de Blanquer ont permis de dédoubler des classes de la grande section au CE1 en éducation prioritaire et de plafonner à 24 élèves par classe de la grande section au CE1 sans augmentation des moyens. La priorité au primaire annoncée par le ministre s’est donc faite au détriment de l’enseignement dans les collèges et les lycées.

On observe les conséquences de ces suppressions de postes sur le terrain puisque selon les territoires et selon les disciplines, les absences longues ne sont plus remplacées et certain·es élèves sont sans enseignant·es depuis le début de l’année scolaire. Ces manques sont particulièrement importants dans certaines matières professionnelles sacrifiées par le ministère.

Une diminution du nombre de postes aux concours

Le ministère annonce par ailleurs une diminution des postes aux concours de l’enseignement. Les 216 postes qui disparaissent aux concours externes du Capes concernent d’abord les mathématiques (132 postes en moins), puis les lettres (23 postes en moins), l’anglais (16 postes en moins), la physique chimie (10 postes en moins) et les SES (5 postes en moins). En documentation, on observe une baisse de 10 %. Le nombre de postes ouverts à l’agrégation reste stable. Cette baisse du nombre de postes au Capes conduit à une augmentation du nombre d’élèves par classe, à compromettre les remplacements et à faire diminuer le nombre d’enseignant·es fonctionnaires dans les établissements d’éducation prioritaire où les agrégé·es sont moins nombreux.

Le ministre Blanquer impose le modèle d’un enseignement à deux vitesses avec le remplacement progressif des enseignant·es fonctionnaires en éducation prioritaire par des enseignant·es non-titulaires, moins formé·es et plus précaires.

AESH : des augmentations en trompe-l’oeil

Le budget 2022 prévoit la création de 4 000 postes d’AESH, néanmoins cela correspond uniquement au volume de personnels AESH qui accéderont à la CDIsation après 6 ans de travail en CDD et qui étaient auparavant rémunéré·es sur les budgets des établissements.

Le privé, grand gagnant du quinquennat Blanquer

L’enseignement privé va bénéficier d’une augmentation des versements de l’État de 3 %. L’augmentation des programmes du privé est deux fois supérieure à celle du secteur public. Si le ministre Blanquer est indifférent aux manques de remplaçant·es dans le service public d’éducation, il est particulièrement attentif à cette question quand il s’agit de l’enseignement privé puisque les dépenses de remplacement augmenteront de 8 millions à la rentrée prochaine dans le privé. De même, la loi pour l’école de la confiance, qui prévoyait rendre obligatoire la scolarité à partir de 3 ans, a permis un transfert des moyens (100 millions d’euros) du public au privé afin de prendre en charge l’ouverture d’école maternelle privées.

Pour SUD éducation, ce budget 2022 est inacceptable. SUD éducation revendique un plan d’urgence pour l’éducation afin d’imposer les ouvertures de postes nécessaires au service public d’éducation.

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