Pénurie de remplaçant-es : SUD éducation 35 écrit au DASEN

 
Rennes, le 5 février 2021
 
M. le Directeur Académique,
 
SUD éducation 35 est saisi par des équipes pédagogiques qui signalent un nombre croissant de situations de non remplacement dans les écoles du département.
 
La crise sanitaire a accru et continue d’accroitre les inégalités scolaires. C’est pourquoi SUD éducation revendique depuis le printemps 2020 un plan d’urgence pour l’éducation à même de garantir les meilleures conditions de travail possibles pour les personnels, dans des conditions sanitaires acceptables et pour assurer l’ouverture maximale des écoles et des établissements scolaires.
 
Le problème récurrent du manque de remplaçant-es est particulièrement inacceptable en cette année où les équipes doivent composer avec une gestion hasardeuse de la pandémie à l’école. Cette pénurie de remplaçant-es fait courir des risques sanitaires aux personnels, aux élèves et à leurs familles respectives par les brassages importants entrainés. De plus, les élèves, déjà fragilisés scolairement, pâtissent de ces journées sans enseignant-es entrainant des conditions d’accueil dégradées. De leur côté, les équipes pédagogiques, déjà considérablement éprouvées, sont mises à l’épreuve de groupes surchargés par l’accueil de ces classes sans remplaçant-es. Enfin, certain-es directeurs-trices nous font même savoir qu’ils-elles se voient contraint-es, bon gré mal gré, de prendre en charge ces classes sur leurs propres temps de décharges, pour éviter brassage des élèves et surcharge de travail aux collègues…
 
Dans cette situation, SUD éducation 35 demande à connaître précisément l’état des lieux des remplacements dans le département avec une situation précise pour chaque circonscription.
 
Aussi, SUD éducation demande que toute la mesure de cette crise soit prise et que les moyens nécessaires soient enfin engagés, notamment par le recours aux listes complémentaires et la titularisation à temps plein de l’ensemble des enseignantes non titulaires.
 
Nous vous prions d’agréer, M. le Directeur, l’attachement de SUD éducation 35 au service public d’éducation ainsi qu’à la santé de tous ses personnels.
 
SUD éducation 35 solidaires

De nouveaux personnels précarisés : l’alternance des Professeur-e‑s et CPE contractuel-le‑s alternant-e‑s inscrit-e‑s en master MEEF à partir de la rentrée 2021

A partir de la rentrée 2021, l’alternance sera obligatoire dans le Master MEEF et soumise à une évaluation qui conditionnera la validation de l’année de master. Cette alternance est centrale pour l’obtention du Master et la présentation au concours 2022 (il faut être inscrit-e en M 2 MEEF ou avoir un master pour s’inscrire ; lors de la nomination il faudra avoir un master).

L’alternance pourra s’organiser de deux manière différentes:

  • sous contrat de 12 mois
  • par des stages d’observation et de pratique accompagnée (stages SOPA)

Les plus concerné-e-s sont les M1 MEEF de cette année 2020-2021.

 

1. Un contrat avec le rectorat

L’étudiant-e signera un contrat de 12 mois (décret n° 86-83 du 17 janvier 1986) avec le rectorat indiquant l’organisation du temps de service, avec avenants possibles, ainsi qu’une convention (avec INSPE et Rectorat).

  • en cas d’absence l’étudiant-e a 24h pour prévenir le directeur-la directrice d’école OU chef-fe d’établissement ET l’employeur-e ET le responsable de formation INSPE.
  • rupture de contrat selon celles du décret n° 86-83 du 17 janvier 1986 relatif aux dispositions générales applicables aux agent-e-s contractuel-le-s de l’État.

 

2. Rôle du rectorat : une place toujours plus forte dans la formation des enseignant-e-s

Le rectorat pilote le système : il établit la liste des postes et les lieux d’implantation (les « berceaux »), le réseau des tuteurs-trices de terrain, gère le recrutement et l’affectation aux postes. L’INSPE participe à l’entretien d’affectation des étudiant-e-s.

 

3. Une affectation source de stress et visant à « boucher les trous ».

Le recteur ou la rectrice affecte les étudiant-e-s en fonction de la proximité géographique avec l’INSPE ou le domicile de l’étudiant-e et de leur composante (discipline).

Il est possible qu’ils et elles soient affecté-e-s dans des REP + et « classes délicates » (CP, CM2, classes à examens), même si ce n’est pas le but premier affiché par le ministère.

 

4. Des conditions d’emploi ubuesques !

Mission : enseignement en responsabilité devant élèves, soumis-e-s à l’obligation de service (décret n°2008-775 du 30/07/2008 pour le 1er degré, et 2014-940 du 20/08/2014 pour le 2nd degré).

Temps de service : organisé par le rectorat avec l’INSPE, 1/3 du temps de service dans 1er et 2nd degré (+ 1/3 des 108 heures annuelles pour le 1er degré). 3 organisations possibles :

* filée sur l’ensemble de l’année scolaire (donc septembre à juillet) :

  • 1er degré : 9h/ semaine (8h d’enseignement + 1h pour les activités) avec ventilation possible : 6-12h / semaine + 1h pour les autres activités.
  • 2nd degré : 6h/semaine, ventilation possible : 3-9h/semaine (soit 1 à 3 classes).
  • EPS : 3-9h/ semaine d’enseignement + 3h pendant le trimestre pour l’AS de l’établissement. 240 h/an à faire.
  • documentation : 12h/semaine (10h service d’information et de documentation + 2h relations avec l’extérieur).
  • CPE : 12 semaines à répartir dans l’année.

* massée sur une ou différentes périodes: sur 12 semaines pour les deux degrés et CPE.

* mixte : massée et filée : dans le contrat le nombre de semaines et le volume horaire est précisé la fois pour la période massée et la période filée.

 

5. Rémunération: encore plus de précarité ! Promotion dans l’éducation : encore moins cher-è-s que des contractuel-le-s !

865€ bruts/mois auquel il faut ajouter une fraction des indemnités (ISAE 1er degré, ISOE 2nd degré, Indemnité forfaitaire CPE), les bourses étudiantes, le supplément familial de traitement, les autres indemnités des personnels titulaires, les indemnités de résidence, le forfait mobilité durable. Les étudiant-e-s gardent la protection sociale étudiante.

 

6. Accompagnement

Un/une tuteur-trice terrain (nommé-e par l’inspection), pas forcément dans le même établissement que le/la contractuel-le s’occupant de la mise en œuvre des apprentissages et l’évaluation des élèves et un/une tuteur-trice INSPE (nommé-e par le directeur ou la directrice INSPE) s’occupant de la partie pédagogique.

 

Évaluation de cette période d’alternance (« l’expérience en milieu professionnel »): travail à rendre par l’étudiant-e (analyse écrite ou orale) + avis des 2 tuteurs/trices + une ou plusieurs UE du master.

 

7. 2021 : une année de transition chaotique !

A partir de la session 2022 des concours: les candidat-e-s aux concours externes devront être inscrit-e-s en M2 MEEF ou avoir un master. A la nomination comme stagiaire ils-elles devront avoir un master (avant les M1 lauréat-e-s du concours terminaient leur M2 pendant leur année de stage)

=> concrètement si un-e étudiant-e M2 en 2021-2022 (c’est-à-dire la génération actuelle de M1 MEEF) ne valide pas cette UE « l’expérience en milieu professionnel » alors qu’il/elle a eu le concours, il/elle n’aura pas son M2 et perdra le bénéfice du concours !

Par ailleurs, la rentrée 2021 risque d’être ingérable pour les INSPE où plusieurs situations et catégories d’étudiant-e-s coexisteront dans les INSPE :

  • les étudiant-e-s alternant-e-s M2 (ancienne promo de M1 de l’année 2020-2021)
  • les étudiant-e-s alternant-e-s M1 promo 2021-2022
  • les fonctionnaires stagiaires M2 MEEF alternant-e-s (ils et elles doivent valider leur master 2 meef) du concours 2021
  • les fonctionnaires stagiaires déjà titulaires d’un M2 et donc inscrit-e-s en « parcours adapté »

 

SUD éducation fait le constat de nombreux problèmes qui s’annoncent et témoignent une fois de plus de la méthode de ce ministère qui veut imposer une réforme impréparée à marche forcée :

  • le rectorat s’assure plusieurs années de main-d’œuvre corvéable, flexible, soumise de personnels précaires contractuel-le-s et que nous percevons comme une pré-sélection des candidat-e-s formaté-e-s et obéissant-e-s pour les prochains concours enseignant-e-s.
  • le rectorat pourra « verrouiller » une partie de la formation des enseignant-e-s et à terme toute la formation par son poids dans le pilotage de cette nouvelle forme d’alternance.
  • les étudiant-e-s alternant-e-s auront des années de master très chargées en devant jongler entre la formation INSPE, la préparation au concours, leur travail avec les classes, tout cela avec une rémunération bien moindre que celle des fonctionnaires stagiaires actuel-le-s!
  • une situation très compliquée à gérer pour les INSPE devant jongler entre les différents emplois du temps pour organiser la formation et la préparation aux concours et qui se voient d’ores et déjà dépossédé-e-s d’une partie de leur mission de formation.

SUD éducation dénonce cette nouvelle forme d’alternance comprise dans la réforme de la formation et du recrutement des futur-e-s enseignant-e-s. La volonté affichée du ministère d’améliorer l’attractivité du métier n’est qu’un leurre que nous ne cessons de dénoncer: une précarité augmentée, une entrée retardée dans le statut de fonctionnaire, un chaos organisationnel programmé!

AED sans papiers et sans salaire à Rennes

Originaire du Congo Ronny Ndjokou Biyenge vit en France depuis 2012. Étudiant en sociologie, il travaille aussi le soir comme assistant d’éducation dans un lycée à Rennes. Une aide financière précieuse qu’il ne perçoit plus depuis le non-renouvellement de son titre de séjour en septembre.
Ses proches ont lancé une pétition pour qu’il obtienne, enfin, un salaire :
 

Jeudi 4 février 2021 Mobilisons-nous pour la préservation et le développement de l’emploi, contre la précarité, pour la défense de l’ESR et de tous les services publics

Les conséquences sanitaires, économiques et sociales de la pandémie sont aggravées par des décisions gouvernementales désastreuses pour le monde du travail et la jeunesse.

Dans ce contexte, les organisations signataires ont décidé de se joindre au processus de mobilisations et d’initiatives au mois de janvier et début février pour la préservation et le développement de l’emploi et des services publics contre la précarité et pour la réouverture des universités à toutes et tous les étudiant·es, au-delà d’un seul jour par semaine, avec les moyens nécessaires.

Le mardi 26 janvier a été une journée de manifestation à travers tout le pays qui a mobilisé les personnels de la maternelle à l’université, de la recherche ainsi que les étudiant·es. Cette journée était incontournable pour porter et faire entendre nos revendications en particulier vers les citoyen·nes. La journée interprofessionnelle du jeudi 4 février doit nous permettre de continuer dans cette dynamique revendicative en mobilisant notre secteur.

Le plan de relance affiché par le gouvernement n’est en rien un plan de rupture avec les politiques de casse de l’emploi, de pression sur les salaires et sur les conditions de travail et d’affaiblissement de la protection sociale et des services publics. Il plonge une grande partie de la population et notamment la jeunesse dans la précarité et la pauvreté. Pour contrer le mécontentement croissant, le gouvernement met en place des lois liberticides y compris au sein même de nos établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche. Par contre, les gagnants sont bien toujours les mêmes, ainsi les entreprises les moins touchées par la crise bénéficieront le plus des crédits d’impôt. On voit le résultat : des centaines de millions d’euros de crédit d’impôt recherche pour Sanofi pour des milliers de licenciements, et finalement être incapable de développer un vaccin.

Les « contre » réformes qui se sont succédé ces dernières années facilitent les licenciements et les suppressions de postes dans le privé comme dans le public. Là encore, ni plan de relance, ni plan de rupture mais la poursuite du même objectif néo-libéral de casse de l’appareil productif et des services publics.

Il est indéniable, après la pénurie de masques du printemps dernier et la pénurie des vaccins aujourd’hui, qu’être en capacité de produire des médicaments, des vaccins, du matériel médical et de protection ne peut plus faire débat. Il faut relocaliser une partie de notre production y compris en réquisitionnant les entreprises indispensables pour lutter contre la pandémie.

Il faut un véritable plan de relance combinant investissement public massif, lutte contre la précarité, augmentation des salaires et baisse du temps de travail.

C’est le chemin inverse que prend ce gouvernement. Rien pour les salaires. La ministre du Travail annonce, presque comme une provocation, une revalorisation du SMIC en dessous d’1% pour 2021, ce qui ferait passer le taux horaire de 10,15 à 10,25 €. Rien pour l’ensemble des fonctionnaires dont le point d’indice reste gelé depuis près de 10 années. Pour les personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche, ce seront quelques miettes sous forme de prime dans le cadre de la loi de programmation de la recherche au prix de mesures destructrices pour notre service public de l’ESR.

Les étudiant·es sont confronté·es à une précarité croissante, à la difficulté de suivre les cours à distance et à la peur de l’échec ; tout cela engendre une détresse psychologique forte, pouvant aller jusqu’au suicide pour certain·es. C’est toute une génération qui est abandonnée voire sacrifiée, les mesures annoncées et les décisions prises par Macron, Castex ou Vidal étant insuffisantes, incohérentes et bien souvent inapplicables.

Nous revendiquons l’abrogation de la LPR et réitérons la demande d’un plan pluriannuel de recrutements de 65 000 postes titulaires sur 10 ans, dont 8500 créations de postes pour l’année 2021, pour l’ensemble de l’ESR, tous corps confondus et la titularisation des personnels contractuel·les recruté·es sur fonctions pérennes, l’arrêt de l’externalisation et de la privatisation des fonctions supports, la revalorisation significative des salaires, ainsi qu’un effort budgétaire programmé sur 10 ans de trois milliards d’euros supplémentaires par an dont 1Md€ pour la recherche et 2Md€ pour l’enseignement supérieur. Le nombre de contrats doctoraux doit être augmenté (+7000) pour permettre la délivrance annuelle de 20 000 doctorats financés.

Il faut revaloriser les bourses, baisser les loyers en résidence universitaire, recruter du personnel de santé et de service social dans les CROUS pour mettre fin à terme à la précarité étudiante.

C’est pourquoi, les organisations signataires appellent, dans une dynamique de convergences et de renforcement des luttes, à un temps fort commun interprofessionnel de mobilisations et de grève partout en France le 4 février 2021 pour la préservation et le développement de l’emploi et des services publics, contre la précarité.

SIGNATAIRES : Snep-FSU, snesup-FSU, snuasfp-FSU, sncs-FSU, snasub-FSU, SOLIDAIRES ETUDIANT-e-S, sud recherche Epst, Sud Éducation, FO ESR, SNTRS CGT, Ferc sup cGt, CGT Inrae, UNEF, L’alternative, ANCMSP

Rassemblement pour la scolarisation des Mineurs Non Accompagnés

LA SCOLARISATION DE TOUS LES ENFANTS EST UN DEVOIR
Les Mineur.es Non Accompagné.es (MNA): leur place est à l’école, pas à la rue !

Les MNA sont des enfants étrangers sans aucun représentant légal en France. Depuis décembre, plusieurs dizaines de MNA d’Ille-et-Vilaine, âgé.es de 15 à 17 ans ont reçu un avis négatif de leurs évaluations de minorité et sont écarté.es d’une prise en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) au motif qu’ils.elles seraient majeur.es .

RASSEMBLEMENT MERCREDI 10 FÉVRIER À 14 H DEVANT LE RECTORAT

► Scolarisation inconditionnelle des mineur.es et jeunes majeur.es étranger.ères, quels que soient leurs statuts administratifs
► Contre les expulsions et pour la régularisation de toutes et tous les sans-papiers
►Non au fichage et au triage des enfants de l’exil : abrogation des décrets des 30 janvier 2019 et 23 juin 2020
► Maintien et renforcement du droit à l’accompagnement socio-éducatif des MNA dans le cadre exclusif de l’Aide Sociale à l’Enfance, sans conditions, sans fichage, sans test osseux

Grève interprofessionnelle le Jeudi 4 février

L’année 2020 a été marquée par la pandémie et ses conséquences sanitaires, économiques, sociales et démocratiques. Celles-ci sont aggravées par des décisions gouvernementales désastreuses pour le monde du travail et la population.

Le plan de relance affiché par le gouvernement n’est en rien un plan de rupture avec les politiques de casse de l’emploi, de pression sur les salaires et sur les conditions de travail et d’affaiblissement de la protection sociale. Au contraire, il plonge une grande partie de la population et notamment la jeunesse dans la précarité et la pauvreté.

Les réformes successives, contestées fortement, facilitent les licenciements et les suppressions de postes dans le privé comme dans le public.

En Bretagne, on dénombre 80000 personnes sans emploi de plus depuis mars 2020, la moitié dans la métropole rennaise. Pour le plus grand nombre, il s’agit de travailleurs précaires, des CDD non renouvelés, des intérimaires remerciés, des licenciements individuels dans les très petites entreprises (artisanat, restauration, commerce…).

Les gagnants sont toujours les mêmes ! Le CAC40 a augmenté les dividendes versés à ses actionnaires de 269% en 20 ans, tout en délocalisant, en supprimant les emplois et en pressurisant les salariés.

Ce constat impose de contrôler et de conditionner socialement et écologiquement les aides publiques. Il faut un véritable plan de relance combinant investissement public massif et soutien des revenus des plus fragilisés ou précaires.

C’est le chemin inverse que prend ce gouvernement.

Rien pour les petits salaires ! La ministre du Travail annonce, presque comme une provocation, une revalorisation du SMIC en dessous de 1% pour 2021, faisant passer le taux horaire de 10,15 à 10,25 €.

Rien non plus pour les « 1ers de corvée », exposés depuis le début de la pandémie ! Toutes et tous devront attendre une hypothétique négociation dans leurs secteurs professionnels fin 2021.

Rien pour les soignant.es qui dénoncent un plan Ségur insuffisant et beaucoup d’oublié·es.

Rien pour les personnels de l’éducation nationale alors que le simulacre de concertation autour d’un Grenelle de l’éducation est au point mort. Rien pour l’ensemble des fonctionnaires dont le point d’indice reste gelé.

Rien pour la jeunesse. Les chiffres sont pourtant clairs : 47% des jeunes s’inquiètent pour leur emploi, le taux de chômage des jeunes a dépassé les 20%. Le second confinement les a fait plonger dans l’extrême précarité. Nombre d’entre elles et eux ne mangent plus à leur faim. A cela s’ajoute la difficulté de suivre les cours à distance, la peur de l’échec, l’isolement et une détresse psychologique forte. Avec ses mesures insuffisantes, restrictives et incohérentes, le gouvernement sacrifie toute une génération !

Avec la relance du débat sur la réforme des retraites là encore, ni plan de relance, ni plan de rupture mais la poursuite du même objectif libéral de casse de l’appareil productif, des services publics, et de notre système de sécurité sociale.

La réponse aux besoins de toute la population, des travailleur·euses, des privé·es d’emploi, des retraité·es, l’avenir de la jeunesse et la réussite de la transition écologique imposent la création de millions d’emplois. Cela passe notamment par le partage et la réduction du temps de travail sans perte de salaire.

Dans le secteur de la santé par exemple, alors que le gouvernement tergiverse sur les mesures à prendre pour éviter l’engorgement des services de réanimation, c’est 400 000 emplois à créer dans les hôpitaux, les maisons de retraite et l’accompagnement des malades et des personnes en perte d’autonomie. Les besoins sont importants aussi dans toute la fonction publique.

Il est indéniable aujourd’hui, après la pénurie de masques du printemps dernier, qu’il faut relocaliser une partie de notre production et en particulier notre industrie. Être en capacité de produire en France, sous contrôle citoyen et public, des médicaments et du matériel médical et de protection ne peut plus faire débat.

Dans ce contexte les attaques liberticides du gouvernement se multiplient. La loi sécurité globale est un outil utilisé par le gouvernement et le patronat pour imposer leurs mesures de destruction sociale au seul profit du capital. Nous ne sommes pas dupes !

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Union Pirate, Solidaires Étudiant·es, FSE d’Ille-et-Vilaine appellent, dans une dynamique de convergences et de renforcement des luttes, à un temps fort commun interprofessionnel de mobilisations et de grève le 4 février 2021.

Elles proposent un processus de mobilisations et initiatives dès le mois de janvier. Des déploiements locaux, des tractages et des assemblées générales doivent se tenir sur les lieux de travail et dans les territoires. Ils permettront de faire de la deuxième quinzaine de janvier une période de mobilisations professionnelles pour l’emploi avec notamment 3 journées phares dans la santé le 21, l’éducation nationale le 26 et dans l’énergie le 28 janvier.

  • Pour un véritable plan de rupture qui conjugue emploi, progrès social et enjeu environnemental
  • Pour l’interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices et celles qui bénéficient des aides publiques
  • Pour le retrait définitif des lois de réforme des retraites et de l’assurance chômage
  • Pour l’augmentation des salaires et la réduction du temps de travail

Mobilisons-nous partout, sur les lieux de travail, réunissons-nous en assemblées générales pour décider la grève !

Toutes et tous en grève le 4 février :

RDV à 11h Esplanade Charles De Gaulle à Rennes

Prime d’équipement informatique : le ministre Blanquer manque encore à sa parole

Mercredi 27 janvier est le jour où les agent-e-s de la fonction publique perçoivent leur salaire.

C’était l’occasion pour les personnels de vérifier ce que vaut la parole du ministre, qui avait promis le versement d’une prime d’équipement informatique d’un montant de 150 euros aux enseignant-e-s dès janvier 2021.

Les personnels ne seront pas surpris de remarquer que cette prime n’est pas venue s’ajouter au salaire des personnels. Les personnels de l’Éducation nationale étaient massivement en grève le 26 janvier pour une augmentation générale des salaires. Le retard dans le versement de cette prime résonne à cet égard comme une nouvelle provocation d’un ministre incapable de tenir les engagements qu’il a pris en public à l’occasion du Grenelle de l’éducation.

Le ministre a volontairement exclu du versement de la prime d’équipement les AESH, les CPE, et professeur-e-s documentalistes. Pour SUD éducation, cette division entre les personnels est inacceptable : toutes et tous doivent pouvoir obtenir sans délai le montant de cette prime.

Caisse de soutien aux AED et AESH en grève

SUD éducation lance une caisse de soutien en ligne pour les AED et AESH en grève :

À la suite de la journée de grève inédite des assistant-e-s d’éducation (AED, AP & APS) du 1er décembre dernier, d’autres actions locales ont eu lieu tout au long du mois de décembre : journée de grève, rassemblement, conférence de presse, participation aux manifestations du 5 décembre, happening, etc. Cette mobilisation a trouvé un fort écho dans la presse régionale.

Localement des solidarités avec les autres catégories de personnels ont pu se mettre en place : caisses de grève, vote de motions pour l’obtention de la prime REP, affichage et grève en soutien aux revendications des AED.

SUD éducation soutient ces initiatives et lance une caisse de grève pour les AED et AESH en grève à partir du 19 janvier prochain et le 26 avec tous les personnels de l’Éducation nationale.

Pour soutenir les AED et AESH en faisant un don en ligne (l’intégralité de votre don sera versé sans commission bancaire à la caisse de solidarité), cliquez sur l’image !

Si vous préférez envoyer un chèque, vous pouvez l’adresser à

SUD éducation
Trésorerie
31 rue de la Grange aux Belles
75010 Paris

N’oubliez pas d’inscrire “Solidarité AED – AESH” au dos du chèque.

Vous êtes AED ou AESH gréviste et vous souhaitez vous renseigner sur les caisses de grèves ? Contactez-nous.

Suite au succès de la grève du 26 janvier, amplifions le rapport de force !

Ce mardi 26 janvier plus de 40 % des personnels de l’Éducation nationale se sont mis en grève à l’appel de l’intersyndicale CGT-FSU-SUD-FO-SNCL. Les revalorisations annoncées dans le cadre du Grenelle n’ont en effet trompé personne, et ont au contraire montré l’étendue des besoins en termes de revalorisation pour l’ensemble des personnels. Le contexte de l’arrivée dans les académies et les départements des enveloppes budgétaires pour la rentrée 2021 a également provoqué un fort mécontentement, de même que la gestion erratique de la crise sanitaire.

Dans le contexte difficile pour le mouvement social que constitue la crise sanitaire, cette journée de grève et de manifestations est une réussite : excepté les mobilisations sur les protocoles sanitaires de début novembre, c’est en effet la première journée de grève dans notre secteur depuis la mobilisation contre la réforme des retraites. Elle montre que l’exaspération des personnels est réelle, et la volonté largement partagée dans la profession de mettre un coup d’arrêt à la politique de démantèlement des services publics que mène le gouvernement.

Il s’agit maintenant d’ancrer le mouvement dans la durée :

— par la multiplication des prises de positions dans les AG et les réunions syndicales pour un plan d’urgence pour l’éducation

— par l’ancrage dans la durée des mobilisations contre la précarité, notamment celle des AED, pour laquelle SUD éducation a ouvert une caisse de grève

— par la mise en œuvre de mobilisations locales sur les questions de moyens (DHG, cartes scolaires)

Au-delà de notre secteur, c’est l’ensemble de la politique antisociale du gouvernement qu’il s’agit de combattre. Dès à présent, la date de grève interprofessionnelle du jeudi 4 février doit être un point d’appui majeur pour poursuivre la mobilisation du secteur de l’éducation. Faisons converger nos colères avec les autres secteurs professionnels attaqués par la politique de destruction des droits sociaux et des services publics menée par le gouvernement !

Rassemblement contre la Loi Sécurité Globale Sam. 30/01 11h

🗣️ Ce samedi 30 janvier soyons nombreux à se mobiliser partout en France ! 🙌
Depuis novembre 2020, des centaines de milliers de personnes dans près de 200 villes se sont mobilisées contre la proposition de loi Sécurité globale. ‼️
🔶 Ensemble faisons tomber les textes liberticides en nous mobilisant massivement partout en France ce samedi 30 janvier !
📌 Un rendez-vous est fixé à Paris, place de la République, un autre à Lyon, place du maréchal Lyautey, et la carte de France ne cesse de se garnir.
 
RDV Samedi 30/01 à 11h sur la Place Charles de Gaulle à Rennes

 

Universités : face au mépris de Macron, manifestons et reprenons le contrôle de nos campus

Castex a fait des annonces le 14/01 et une circulaire devait être promulguée : accueil des L1 à une jauge de 50% à partir de ce lundi 25/01… et jeudi 21/01, tout cela a disparu, il ne reste que les 20% pour toutes les formations à partir d’aujourd’hui ! Voir la nouvelle circulaire (lien: https://services.dgesip.fr/fichiers/CirculaireRepriseEnseignements-22janvier21.pdf).
 
De nouveau, sans aucune anticipation, sans écouter le monde universitaire, à l’image et à la suite de Vidal et de Castex, Macron nous oblige à devoir tout réorganiser en catastrophe… pour que tout soit à nouveau annulé dans quelques temps ? Nous subissons depuis des mois le mépris du gouvernement, et l‘accumulation des injonctions et des revirements s’apparente clairement à de la maltraitance. 
 
Si Macron a subitement décidé, visiblement contre l’avis de Castex et Vidal une semaine avant, d’organiser l’accueil de toutes les promotions sur site une journée par semaine, c’est parce qu‘il a peur de la colère qui monte et s’organise dans les universités. 
 
Demain mardi 26 janvier, nous devons continuer à faire entendre cette colère, rejoindre nombreuses et nombreux les manifestations avec les collègues de l’Education nationale, et obliger le gouvernement à revoir sa copie : reprise des les cours en présentiel pour celles et ceux qui le souhaitent en donnant les moyens humains et matériels pour le faire. 
 
Dans les jours et semaines à venir, c’est à la communauté universitaire entière, enseignant·es-chercheur·es, Biatss, étudiant·es, de débattre et s’organiser pour reprendre le contrôle des campus. Face à l’autoritarisme du gouvernement et la soumission béate et dangereuse de la plupart des gouvernances universitaires, il nous faut opposer la collégialité et la démocratie universitaire, et reprendre la main sur nos métiers et sur nos vies.
 

Enquête de la DEPP : un nouveau fichage des enfants dès 3 ans

La DEPP (Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance) a annoncé la réalisation d’une enquête expérimentale de janvier à mars 2021 auprès d’un panel de 35 000 enfants de petite section qui seront suivi-e-s toute leur scolarité.

Il s’agit d’une grille d’observation du comportement des élèves d’une vingtaine de questions par page. Les questions, nombreuses, revêtent la forme d’une analyse comportementale de l’enfant : “répond-il mal à l’adulte”, “réagit-il de façon excessive”, “a-t-il des accès de colère”, “perd-il ses vêtements”…

Ce questionnaire nominatif suivra les enfants durant toute leur scolarité et cette enquête sera complétée par une interrogation des parents sur leur situation familiale et leur implication dans les études de l’enfant.

Cette enquête s’apparente à un fichage des enfants et de leur famille. Inquiétante, elle semble préparer le terrain à la constitution d’un véritable casier scolaire, au service de la normalisation et du profilage des élèves.

Cette enquête a un précédent fâcheux : le projet de loi sur la prévention de la délinquance, il s’agissait du “dépistage précoce des enfants présentant des troubles du comportement” qui allait de pair avec la création d’un carnet de comportement. Ce projet mis en place en 2005 a été abandonné en 2007 suite à la levée de bouclier des syndicats et associations de parents d’élèves.

SUD éducation dénonce le fichage des élèves et la constitution d’un casier scolaire.

SUD éducation dénonce cette stigmatisation inacceptable des enfants et de leur famille.

SUD éducation revendique une prise en charge égalitaire des élèves de la maternelle à l’université.

La fédération SUD éducation appelle tous les personnels  à se mobiliser contre cette enquête expérimentale et à informer les familles de ses dangers.

DHG Collèges et LGT : tout ce qu’il faut savoir pour ne pas se faire avoir

Sommaire

  1. Lire une DHG collège
  2. Lire une DHG en LGT
  3. DHG collège : l’organisation des enseignements
  4. Volume et utilisation de la DHG : seule la lutte paie
    1. Lutter ensemble pour des moyens suffisants pour tous les établissements
    2. Lutter dans son établissement pour une meilleure répartition des moyens
    3. Organiser le refus d’heures sup : un argumentaire
  5. Pour un collège égalitaire et émancipateur, SUD éducation revendique…

Le ministre Blanquer contraint d’annuler les épreuves de spécialité : c’est toute la réforme du baccalauréat qu’il faut abroger

Depuis plusieurs mois, SUD éducation alertait avec l’intersyndicale sur le danger à vouloir faire se dérouler les épreuves de spécialités.

Les élèves de lycée voient leurs enseignements fortement perturbés en raison des adaptations rendues nécessaires pour éviter la fermeture complète des établissements. Ces adaptations ont été arrachées par la mobilisation des personnels au ministre qui feignait de croire que la situation ne justifiait aucun changement.

Les élèves ne sont nullement préparé-es à passer les épreuves de spécialités qui étaient prévues du 15 au 17 mars 2021. Aujourd’hui, le ministre signait le 15 janvier une circulaire qui prévoyait des stages durant les congés d’hiver pour préparer les élèves aux épreuves de spécialité.

Aujourd’hui, le ministre Blanquer est contraint de tenir compte du réel en écrivant aux personnels pour leur annoncer l’annulation des épreuves de spécialité.

Pour SUD éducation, l’indécision du ministre, attaché à essayer de mettre en œuvre sa réforme délétère du baccalauréat envers et contre tout, a produit une angoisse intense parmi les futures candidat-e-s au baccalauréat, comme aux personnels qui s’efforçaient de les y préparer dans des conditions particulièrement difficiles.

Ce premier pas, bien mince, du ministre, ne doit pas faire oublier qu’en s’acharnant ainsi, Blanquer conduit une nouvelle fois à changer les règles des épreuves en cours d’année scolaire. Il en profite également pour pousser davantage encore le contrôle continu. Pour cette raison, la charge de travail des enseignant-e-s sera encore amenée à s’accroître : augmentation du nombre de devoirs surveillés, et réunions d’harmonisation pour lisser les résultats du contrôle continu.

Le ministre Blanquer fait une nouvelle fois la démonstration de l’improvisation avec laquelle il organise le système éducatif, tout entier à la poursuite de son objectif de démantèlement du baccalauréat comme diplôme national.

SUD éducation revendique :

— dans l’immédiat, la suppression des EC, et de l’épreuve du grand oral ainsi que le retour à des épreuves nationales et anonymes ;

— la suppression des réformes du lycée et du bac qui, à l’épreuve de la réalité, n’en finissent pas de montrer l’étendue de leurs défaillances.

Alerte RASED

Depuis leur création en 1990, les RASED sont à la croisée des chemins d’une école réellement inclusive.

Personnels de terrain intégrés aux équipes éducatives, les membres des RASED apportent leur éclairage, leurs connaissances et leurs pratiques spécifiques à l’analyse et à l’accompagnement des situations les plus difficiles : grande difficulté scolaire, mal-être infantile, comportements inadaptés ou perturbateurs, etc… Chaque jour, aux côtés des collègues, des familles, des élèves.

Sous la présidence Sarkozy, la suppression massive de postes (1/3 des effectifs) avait déjà fortement impacté le fonctionnement des réseaux.

Les fondements idéologiques qui régissent la gouvernance actuelle de l’Éducation Nationale ne font qu’aggraver davantage cette situation.

 Alors oui, quand les enseignant-e-s qui devraient être spécialisé-e-s ne sont plus formé-e-s et qu’ils-elles sont en nombre insuffisant, il est plus aisé d’affirmer que les RASED ne servent finalement à rien et qu’il vaut mieux les supprimer.

Triste manœuvre, grossière et malhonnête.

 Avec la crise que nous traversons, le discours médiatique au sein du Ministère de l’Éducation Nationale s’est orienté vers des considérations « sociales » (sic). Les élèves décrocheurs, déconnectés, en difficulté, les familles fragiles et fragilisées.

Les missions des RASED ont, de tout temps, été dédiées à l’accompagnement de ce public.

Mais depuis plusieurs années, il est de plus en plus difficile d’exercer pleinement ces missions : diminutions des moyens, détournement des fonctions, personnels en sous-effectifs, secteur d’intervention trop larges, nombre d’élèves par secteur trop important, remboursement partiel des frais de déplacement, absence de formation…

 Alors même que les RASED auraient dû voir leur nombre augmenter, au mieux il reste à effectif constant, au pire ils sont diminués.

Les suppressions de postes à la rentrée 2020 ? « Une exception » d’après notre Ministre, un chiffre négligeable pour des personnels négligés.

 Si notre Ministre peut parfois insister sur le rôle primordial des psychologues, dans la cadre de la recherche d’une « résilience », et qu’ il est heureux qu’il reconnaisse enfin l’importance de leur travail et de leurs missions spécifiques, il serait alors de bon ton de leur donner les moyens d’assurer leurs missions. Au sein des RASED, mais aussi dans le second degré où ils sont en nombre chimérique ou dans les CIO qui ont, pour la plupart, fermés…

L’intérêt de Blanquer pour les neurosciences n’est sans doute pas dénué de lien avec la tendance à la médicalisation et à l’externalisation de la prise en charge des élèves aux profils spécifiques.

Il n’est pas rare de voir des élèves, relevant de la difficulté scolaire mais n’ayant pu être accompagnés efficacement faute de moyens, « glisser » vers le champ du handicap alors même qu’ils n’auraient jamais dû en relever.

Et allons-y ensuite pour la valse des consultations et suivis en libéral, souvent non remboursés et détachés du cadre scolaire, sans prise en compte de l’enfant dans sa globalité.

Cette dérive tend à nier le travail d’adaptation des personnels spécialisés, à médicaliser, à externaliser le traitement de la difficulté scolaire.

Est-ce donc cela que notre Ministre appelle « école inclusive » ?

Une école qui ne donne pas les moyens à tous les élèves de réussir à leur rythme, qui supprime petit à petit les aides existantes et propose de les externaliser hors de l’école, qui creuse les inégalités sociales et territoriales, qui standardise et normalise les attendus par le biais d’une évaluationnite aigüe, qui abandonne les enseignant-e-s et les laisse se débrouiller seul-e-s face à des situations de plus en plus complexes et difficiles…

 A votre tour d’être « résilient » M. Blanquer et de reconnaître que votre idée de l’école est excluante !

 Les personnels exerçant en RASED ne peuvent que dénoncer le mépris de l’institution face à leurs missions et s’inquiéter des perspectives à moyen terme.

Nous ne devons pas laisser Blanquer rédiger pour les RASED la chronique d’une mort annoncée.

C’est pourquoi SUD Éducation appelle l’ensemble des personnels à se mobiliser pour la défense des RASED, dans le cadre d’un réel plan d’urgence pour l’école, en restant informé et vigilant, en déposant des motions en Conseil d’École, en communiquant auprès des familles.

Pour des créations massives de postes de RASED dans les 3 spécialités

Pour un accès renforcé à la formation initiale et continue

Pour le respect des missions spécifiques des membres des RASED

Pour une école réellement inclusive

En grève le 26 janvier : mobilisons-nous pour nos salaires, nos conditions de travail, les postes statutaires !

Communiqué de l’intersyndicale de l’éducation d’Ille-et-Vilaine

RASSEMBLEMENT et MANIFESTATION

mardi 26 Janvier, 11h

Place de la République à RENNES

Dans un contexte où les inégalités continuent à se creuser, il y a urgence à combattre les contre-réformes qui les aggravent, dans l’Éducation Nationale comme ailleurs, à revendiquer les moyens nécessaires et une véritable revalorisation pour les tous les personnels.

Or, le Parlement a adopté un budget qui est loin de répondre aux besoins matériels et humains de l’École républicaine et pas davantage aux revendications de ses personnels. En effet, il ne prend pas la mesure de l’augmentation des effectifs, de la situation sanitaire qui impose particulièrement des mesures pour faire baisser les effectifs d’élèves par classe à court et moyen terme et de l’état de fatigue des
personnel·e·s, épuisé·e·s par des années de dégradation des conditions de travail.

Il faut en urgence engager les recrutements statutaires nécessaires, en recourant aux listes complémentaires, en titularisant les contractuel·les. Dans le budget 2021, la nécessaire revalorisation des personnels ne trouve qu’une traduction minimale avec 400 millions d’euros prévus. C’est très peu pour les personnels, et de fait l’essentiel des mesures proposées pour 2021 ne concerneront qu’une minorité d’entre eux. Les AED et les AESH, les personnel administratifs et 70% des enseignant·es, professeur·es documentalistes, CPE et PSY-EN ne se voient rien proposer. Le Grenelle du ministre est d’autant plus inacceptable qu’il vise à modifier en profondeur le fonctionnement de l’école, les missions et les statuts des enseignant·es.

Les organisations syndicales exigent un budget qui acte l’arrêt des suppressions d’emploi (-1883 au niveau national et -80 au niveau académique dans le second degré) et engage un rattrapage intégral des pertes salariales subies grâce à un plan pluriannuel de revalorisation.

Elles exigent en outre :

  • des créations de postes statutaires pour répondre à tous les besoins
  • la fin de la précarité et la création d’emplois qualifiées et statutaires, rémunérés décemment, notamment pour les personnels de vie scolaire (AED) et les AESH
  • le dégel immédiat de la valeur du point d’indice couplé à des mesures significatives de revalorisation salariales pour tous les personnels
  • Elles exigent un plan urgent de recrutements sur les listes complémentaires des concours pour faire face aux besoins immédiats, notamment de remplacements, en lieu et place des recrutements de contractuels que le ministère a autorisé

Les organisations syndicales appellent les personnels à poursuivre les mobilisations en cours, à construire dès maintenant une dynamique de mobilisation par des actions locales, réunions, motions et courriers collectifs auprès des IA-DASEN, des Recteurs, du gouvernement, à s’engager dans l’action pour exiger la satisfaction de leurs revendications.

Télécharger le communiqué intersyndical éduc 35 (pdf)


Dans le premier degré, la déclaration d’intention de grève doit être adressé à l’IEN
au plus tard le samedi 23 janvier 2021

Télécharger la déclaration d’intention de grève de la fédération SUD éducation

Lettre à l’adresse des parents pour la journée de grève du 26 janvier

LBD1 : le premier épisode du podcast de SUD éducation !

La première émission intitulée L.B.D, La Base Décide, c’est l’actualité du mois de janvier en 40 minutes ! Au programme : les annonces quant aux classes de maternelle, tout savoir sur les salaires, le devoir de réserve et bien sûr la grève exemplaire des AED !

Déclaration d’intention de grève du 26 janvier 2021

Veuillez trouver ci-joint un modèle de déclaration individuelle d’intention de participation à la grève (en version PDF et modifiable) du 26 janvier 2021 ainsi qu’un modèle de lettre à l’adresse des parents en version modifiable.

La loi instituant un service minimum d’accueil pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires pendant le temps scolaire apporte de nouvelles restrictions à une liberté fondamentale – le droit de grève – reconnue à tou.te.s les salarié.e.s dans la Constitution. Les organisations syndicales dans leur majorité en demandent d’ailleurs l’abrogation.

Depuis 2007, les enseignant-e-s du premier degré sont soumis-e-s à une restriction de leur droit de grève : il leur faut déclarer 48 heures à l’avance leur intention de participer à une grève, afin que la commune ait la possibilité d’organiser un “service minimum d’accueil”.
Ainsi, seulement dans les communes où le SMA est organisé et seul-es les enseignant-es en charge de classe le jour de la grève sont concerné-es par la déclaration d’intention de grève. Autrement dit : s’il n’y a pas de SMA dans la commune ou si vous êtes déchargé-e pour la direction, enseignant-e RASED, remplaçant-e non affecté-e, vous n’avez pas besoin de faire la démarche !
La fédération SUD éducation s’oppose à cette attaque de l’exercice du droit de grève et a toujours soutenu les enseignant-e-s qui refusent de se déclarer grévistes à l’avance.

SUD éducation propose cependant un modèle de déclaration d’intention de grève aux enseignant-e-s qui souhaitent l’envoyer à leur IEN.
Cela a l’avantage de pouvoir être gréviste dès qu’on le souhaite sans se soucier du délai des 48h de prévenance. Et également de mettre en difficulté l’administration tout en la mettant en contradiction par rapport à ce système de déclaration inique qui a été mis en place par Sarkozy.
Cette déclaration peut être proposée dans les intersyndicales.

Grève du 26/01 : Mobilisons-nous pour nos salaires, pour nos conditions de travail, pour les postes

RDV à 11h Place de la République à Rennes

Exigeons la revalorisation et un autre budget pour l’Education ! – Communiqué CGT, FO, FSU, SNCL, SUD éducation

Tout nous conduit à l’exigence de plus d’éducation pour tous les jeunes dans un contexte où les inégalités continuent à se creuser et où les réformes menées par le ministre les aggravent. Or, le Parlement a adopté un budget qui est loin de traduire l’ambition éducative dont notre pays a besoin. En effet, il ne prend pas la mesure de l’augmentation des effectifs, de la situation sanitaire qui impose particulièrement des mesures pour faire baisser les effectifs d’élèves par classe à court et moyen terme et de l’état de fatigue des personnels, épuisés par des années de dégradation des conditions de travail.

Il faut en urgence engager les recrutements nécessaires, notamment en recourant aux listes complémentaires.

Dans le budget 2021, la nécessaire revalorisation des personnels ne trouve qu’une traduction minimale avec 400 millions d’euros prévus. C’est très peu pour les personnels, et de fait l’essentiel des mesures proposées pour 2021 ne concerneront qu’une minorité de personnels. Les AED et les AESH en particulier ne se voient rien proposer.

Le Grenelle du ministre est inacceptable, d’autant plus qu’il vise à modifier en profondeur le fonctionnement de l’école, les missions et les statuts des enseignant-es.

Les organisations exigent un budget qui renonce aux suppressions d’emplois et engage un rattrapage des pertes salariales subies, grâce à un plan pluriannuel de revalorisation et de création de postes pour répondre à tous les besoins, en commençant par les plus urgents.

Elles demandent la mise en œuvre d’une autre politique éducative que celle menée jusqu’à présent par le Ministre de l’Education Nationale.

Les organisations appellent les personnels à poursuivre les mobilisations en cours, à s’engager dans l’action et à préparer une grève le mardi 26 janvier pour exiger des créations de postes, une autre politique éducative, le dégel de la valeur du point d’indice couplé à des mesures significatives de revalorisation des salaires et des carrières dans l’éducation. Elles engagent les personnels à construire dès maintenant une dynamique de mobilisation par des actions locales, réunions, motions et courriers collectifs auprès des IA-DASEN, des Recteurs, du gouvernement, etc. Les organisations décident de se revoir début janvier.

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