Nous vous faisons suivre cet appel à manifester massivement vendredi 13 mai à 18h Place de la République à Rennes pour dénoncer une énième atteinte au droit à l’avortement aux États-Unis, qui montre bien qu’il s’agit d’un droit fragile que nous devons défendre.
C’est un appel national à manifester relayer localement par le Planning Familial 35. L’Union Syndicale Solidaires est signataire de l’appel :
« Bonjour à toustes,
Comme vous le savez probablement déjà, un projet de vote de la Cour Suprême a été rendu public, visant à affaiblir le droit à l’avortement aux États-Unis.
Ce droit fondamental, nous continuons de le défendre, et en soutien aux associations et organisations étatsuniennes qui luttent de l’autre côté de l’Atlantique, nous avons décidé d’un rassemblement, le vendredi 13 mai, à 18h place de la République.
Nous espérons pouvoir compter sur vos présences pour marteler le droit aux personnes à disposer de leurs corps, et de permettre à toustes un accès aux droits et aux soins de santé quelle que soit sa situation.
N’hésitez pas à nous contacter pour toute question, et à relayer nos communications et celles de notre fédération internationale (l’IPPF) dans vos réseaux.
Le lien vers la campagne de notre confédération-soeur aux USA : https://www.bansoffourbodies.org/ et le ci-joint le communiqué publié par le collectif Avortement Europe.
Bien cordialement,
Bleuenn AULNETTE, Mélissa BOUTRY et Anaëlle MADY Co-présidentes du Planning Familial 35″
Les assistant·es d’éducation, sous leurs différentes missions (AED, AP et APS), font partie des nombreuses et nombreux contractuel·les de droit public employé·es par l’éducation nationale. La loi prévoit qu’elles·ils soient embauché·es en CDD d’une durée d’un à trois ans, renouvelable dans la limite de 6 années d’exercice. Les chef·fes d’établissement employeur établissent systématiquement des contrats d’un an. Tout au long de l’année se pose alors la question du renouvellement ou non du contrat. Ce chantage permet aux chef·fes de maintenir les équipes sous pression et ainsi de tenter d’écarter toute velléité de remise en question des conditions de travail.
Peine perdue au regard des mobilisations massives des assistant·es d’éducation qui ont eu lieu ces deux dernières années sur l’ensemble du territoire. Les journées de grève appelée par les collectifs locaux d’AED et par SUD éducation, ont permis d’obtenir une avancée qui, si elle ne répond pas à la revendication d’un statut de la fonction publique pour les assistant·es d’éducation, représente une amélioration des conditions d’emploi : la possibilité de CDIsation.
Introduit par l’article 10 de la loi n°2022-299 du 2 mars 2022 visant à combattre le harcèlement scolaire, le renouvellement du contrat en CDI au bout de 6 années d’exercice n’a pour l’heure fait l’objet d’aucun décret ministériel pour en fixer les conditions, bien que la CDIsation figure désormais dans l’article L. 916-1 du code de l’éducation. SUD éducation a interpellé le ministère sur cette question dès le mois d’avril.
Dans cette fiche, SUD éducation fait le point sur les conditions de (non)renouvellement du contrat des assistant·es d’éducation. Nous invitons les collègues qui seraient confronté·es à une décision de non-renouvellement de leur contrat à prendre contact avec le syndicat SUD éducation de leur département. De même, si aucun décret n’est pour l’heure paru sur la CDIsation, nous incitons les collègues arrivées au terme des 6 années de CDD souhaitant poursuivre leurs missions à contacter le syndicat SUD éducation de leur département pour envisager les actions à mener.
Pressions hiérarchiques & chantage au renouvellement, les chef·fes ne peuvent pas faire n’importe quoi !
Équipe entière non-renouvelée, annonce faite entre deux portes, reproche d’avoir « trop fait grève »… L’absence de règles claires concernant les non-renouvellements laisse les mains totalement libres aux principaux·ales et proviseur·es. Cependant, comme dans toute situation arbitraire, il existe quelques leviers qui permettent de ne pas totalement se laisser faire :
délai de prévenance : l’administration doit respecter un préavis pour vous notifier le renouvellement ou non de votre contrat (article 45 du décret n°86-83 du 17 janvier 1986). Ce délai diffère en fonction de votre ancienneté :
Ancienneté
Délai de prévenance
Moins de 6 mois
8 jours
Entre 6 mois et 2 ans
1 mois
Supérieure ou égale à 2 ans
2 mois
Pour calculer votre ancienneté, il faut prendre en compte l’ensemble de vos contrats, y compris s’il y a une interruption inférieure à 4 mois entre deux contrats. Le délai se décompte à partir de la date de fin de contrat.
Au terme de 6 années de CDD, le contrat ne peut être renouvelé qu’en CDI. En cas de refus de CDIsation, le délai de prévenance pour l’employeur est de 3 mois avant la date de fin du contrat.
Si votre contrat est proposé au renouvellement, vous disposez ensuite de 8 jours pour faire connaître votre décision.
entretien préalable au non-renouvellement : si vous avez trois ans d’ancienneté ou plus, un entretien préalable au non-renouvellement est obligatoire. Celui-ci doit être distinct d’un entretien professionnel (circulaire relative à la réforme du décret 86-83 du 20-10-2016). Vous devez être convoqué·e à cet entretien par écrit et avez la possibilité d’être accompagné·e par un·e représentant·e syndical·e. C’est votre employeur qui doit mener cet entretien.
motivation du non-renouvellement : si la décision de non-renouvellement n’a pas à être « formellement motivée », elle doit cependant être justifiée par « l’intérêt du service » ou « l’insuffisance professionnelle de l’agent », et cela reste à prouver ! Des éléments tangibles et matériellement établis doivent motiver la décision.
En cas de non-renouvellement on fait quoi ?
La première des solutions à envisager pour instaurer un rapport de force en vue d’obtenir le renouvellement de votre contrat, c’est de chercher des solidarités internes à l’établissement, auprès des autres personnels. Ne restez pas seul·es, faites part de votre situation autour de vous, si possible avant que la décision ne vous soit notifiée.
Si vous pensez que votre non-renouvellement n’a pas été fait dans les règles ou que vous souhaitez le contester, contactez au plus vite le syndicat SUD éducation de votre département afin de prendre conseil et d’organiser la riposte. Même si obtenir satisfaction risque d’être compliqué, nous avons déjà remporté des batailles et il est important de ne pas rester sans réponse face à l’arbitraire des chef·fes. Plusieurs types de recours juridiques peuvent être envisagés selon les situations.
⚠ Attention
⮊ Si vous ne souhaitez pas renouveler votre contrat, rien ne vous oblige à le signaler par écrit, contrairement à ce que demandent les chef·fes d’établissement. Dans l’optique où vous souhaiteriez prétendre à l’allocation de retour à l’emploi nous conseillons de ne laisser aucune trace écrite d’un refus de votre part de renouvellement de contrat et de réclamer une fois votre contrat arrivé à terme votre attestation employeur et votre attestation Pôle emploi.
⮊ Il ne peut pas y avoir de période d’essai en cas de renouvellement de CDD.
⮊ En cas de problème, contactez le syndicat SUD éducation de votre département.
⮊ Sous certaines condition, il est possible à la fin d’un CDD d’une durée d’un an ou moins (renouvellement compris), de percevoir la prime de précarité.
SUD éducation revendique pour les AED :
la titularisation sans condition de tous les personnels qui le souhaitent par la création d’un métier d’éducateur·trice scolaire ;
l’augmentation des salaires avec une grille de progression salariale à l’ancienneté ;
la baisse du temps de travail ;
la suppression du forfait nuit en internat ;
la création d’une brigade de remplacement dans les départements pour ne pas faire peser aux AED en poste dans l’établissement le remplacement des collègues absent·es ;
le recrutement massif de personnels AED et la fin du recrutement par les chef·fes d’établissement : pour un recrutement académique ;
l’accès à une formation et l’augmentation du crédit d’heure pour formation.
Depuis juin 2014, le contrat doit être renouvelé en CDI à l’issue de 6 années de CDD. Depuis juin 2019, le code de l’éducation prévoit dans son article L917-1 que les contrats des personnels accompagnant·es des élèves en situation de handicap (AESH) soient établis pour trois ans.
Les premiers CDD de trois ans établis au 1er septembre 2019 arrivent à terme le 31 août 2022. Sur l’ensemble du territoire ce sont des milliers de collègues qui vont être concerné·es par leur renouvellement.
Dans cette fiche, SUD éducation fait le point sur ces conditions de (non)renouvellement et les actions à envisager.
Les employeurs publics ne peuvent pas faire n’importe quoi !
Les conditions de renouvellement des agent·es contractuel·les de la Fonction publique ne sont pas encadrées par des garanties suffisamment contraignantes ; les employeurs, DSDEN ou chef·fes d’établissement pour les AESH, ont ainsi une trop grande latitude pour décider arbitrairement de ne pas renouveler un contrat.
Cependant, comme dans toute situation arbitraire, il existe quelques leviers qui permettent de ne pas totalement se laisser faire :
délai de prévenance : l’administration doit respecter un préavis pour vous notifier le renouvellement ou non de votre contrat (article 45 du décret n°86-83 du 17 janvier 1986). Ce délai diffère en fonction de votre ancienneté :
vous avez moins de 6 ans d’ancienneté, votre contrat doit être renouvelé en CDD ; le délai de prévenance que doit respecter l’employeur est de 2 mois ;
vous avez 6 ans d’ancienneté, votre contrat doit être renouvelé en CDI ; le délai de prévenance que doit respecter l’employeur est de 3 mois.
Pour calculer votre ancienneté, il faut prendre en compte l’ensemble de vos contrats, y compris s’il y a une interruption inférieure à 4 mois entre deux contrats. Le délai se décompte à partir de la date de fin de contrat.
Si votre contrat est proposé au renouvellement, vous disposez ensuite de 8 jours pour faire connaître votre décision.
⚠ Vous avez plus de 3 ans d’ancienneté mais moins de 6 ans (car avant le CDD de trois ans vous avez déjà eu un contrat de 1 ou 2 ans) : il faut signer le CDD de trois ans, même si avant son terme vous devez être CDIsé·e. Dans ce cas, un avenant sera établi à la date anniversaire des 6 ans de CDD pour le transformer en CDI.
entretien préalable au non-renouvellement : un entretien préalable au non-renouvellement est obligatoire. Celui-ci doit être distinct d’un entretien professionnel (circulaire relative à la réforme du décret 86-83 du 20-10-2016). Vous devez être convoqué·e à cet entretien par écrit et avez la possibilité d’être accompagné·e par un·e représentant·e syndical·e. C’est un·e supérieur·e hiérarchique qui doit mener cet entretien (pilote du PIAL, IEN, chef·fe d’établissement).
motivation du non-renouvellement : si la décision de non-renouvellement n’a pas à être « formellement motivée », elle doit cependant être justifiée par « l’intérêt du service » ou « l’insuffisance professionnelle de l’agent », et cela reste à prouver ! Des éléments tangibles et matériellement établis doivent motiver la décision. La circulaire n° 2019-090 du 5-6-2019 cadre de gestion précise dans son 2.3 “en cas de contentieux, tout non renouvellement qui reposerait sur un motif étranger à l’intérêt du service serait considéré par le juge administratif comme entaché d’une erreur de droit”.
En cas de non-renouvellement on fait quoi ?
La première des solutions à envisager pour instaurer un rapport de force en vue d’obtenir le renouvellement de votre contrat, c’est de chercher des solidarités internes à l’école ou à l’établissement, auprès des autres personnels. Ne restez pas seul·es, faites part de votre situation autour de vous, si possible avant que la décision ne vous soit notifiée.
Si vous pensez que votre non-renouvellement n’a pas été fait dans les règles ou que vous souhaitez le contester, contactez au plus vite le syndicat SUD éducation de votre département afin de prendre conseil et d’organiser la riposte. Même si obtenir satisfaction risque d’être compliqué, nous avons déjà remporté des batailles et il est important de ne pas rester sans réponse face à l’arbitraire des chef·fes. Plusieurs types de recours juridiques peuvent être envisagés selon les situations.
Attention
⮊ Si vous ne souhaitez pas renouveler votre contrat, rien ne vous oblige à le signaler par écrit, contrairement à ce que demandent les DSDEN. Dans l’optique où vous souhaiteriez prétendre à l’allocation de retour à l’emploi nous conseillons de ne laisser aucune trace écrite d’un refus de votre part de renouvellement de contrat et de réclamer une fois votre contrat arrivé à terme votre attestation employeur et votre attestation Pôle emploi.
⮊ Il ne peut pas y avoir de période d’essai en cas de renouvellement de CDD.
⮊ En cas de problème, contactez le syndicat SUD éducation de votre département.
SUD éducation revendique pour les AESH :
un statut de la Fonction publique par la création d’un nouveau métier d’éducateur·trice scolaire spécialisé·e ;
+400 euros pour les plus bas salaires et la reconnaissance d’un temps plein à 24h d’accompagnement pour les AESH ; l’attribution de l’indemnité REP/REP+ ;
des moyens pour l’école inclusive, l’abandon des PIAL et de la logique de mutualisation ;
des moyens pour une politique de formation initiale et continue ambitieuse ; la création de brigades de remplacement.
Nous vous faisons suivre cette invitation de la coordination antifasciste rennaise, dont Solidaires 35 est membre.
A l’heure où nous préparons cette soirée nous ne savons pas quels sont les résultats de l’élection présidentielle mais nous savons que l’extrême droite et ses partis ne cessent de se renforcer que ce soit dans les urnes ou dans la rue. Nous avons une conviction : il faudra lutter contre le fascisme !
C’est pourquoi le 28 avril 2022, à partir de 18h30 à la maison de quartier de Villejean la coordination antifasciste rennaise organise une soirée sur l’antifascisme syndicale. Ce sera l’occasion de rencontrer un militant de VISA (Vigilance et Initiatives Syndicale Antifasciste) et des syndicalistes d’Ille et Vilaine pour discuter ensemble des stratégies de lutte contre le fascisme.
N’hésitez pas à partager cet événement dans vos réseaux.
Le groupe ICEM 35 – pédagogie Freinet organise une table ronde le lundi 2 mai à 20h à l’Auditorium de la Maison des Associations sur le thème de la « coopération pour l’émancipation ».
Un grand nombre de nos adhérent.es participant à l’ICEM 35, nous vous transmettons à toutes et tous cette invitation. Philippe Meirieu a également été invité pour participer à cette table ronde.
SUD Éducation est un syndicat qui défend les pédagogies émancipatrices; vous pouvez trouver plusieurs fiches et analyses sur le site fédéral dans la catégorie « ressources – pédagogie »: https://www.sudeducation.org/category/pedagogie/
SUD Éducation 35 relaie l’appel du collectif inter-orga de soutien aux personnes exilées de Rennes à manifester ce samedi pour dire non au fascisme et au racisme.
Les inscriptions pour le stage fédéral « Lutter contre les LGBTQIphobie à l’école et à l’université » sont ouvertes. Le stage aura lieu le 10 mai 2022 dans les locaux de Solidaires, au 31 rue de la Grange aux Belles à Paris. L’objectif de ce stage est de familiariser les participant-e-s au lexique et aux spécificités des vécus des personnes LGBTQI (élèves, étudiant-e-s et adultes), de développer des capacités d’agir et de réagir dans des situations concrètes et d’établir des outils et stratégies syndicales. Vous trouverez la plaquette détaillée en pièce jointe.
Pour participer à ce stage de formation, vous devez : 1) adresser votre demande de congé de formation à votre hiérarchie avant le 10 avril (le modèle de demande est dans la plaquette.)
SUD éducation soutient l’organisation des Assises de la précarité dans l’enseignement supérieur et de la recherche et appelle les collègues de toutes les catégories de personnel, titulaires et précaires, à y participer.
Ces Assises sont organisées conjointement par des organisations syndicales et des collectifs de précaires de l’ESR. Elles seront l’occasion de dresser un état des lieux de la précarité dans l’ESR, de faire entendre les difficultés rencontrées localement au quotidien par les collègues non-titulaires toutes catégories confondues, de faire le bilan des luttes, de préciser les moyens pour les précaires de faire valoir leurs droits et de réfléchir à nos pratiques pour une stratégie commune.
SUD éducation appelle avec l’Intersyndicale à une nouvelle journée de grève le 5 avril pour les droits des AESH, pour l’école inclusive, contre les Pial.
Vous trouverez dans ce dossier tout le matériel pour préparer et réussir cette journée de grève.
SUD éducation appelle les AESH à se mettre massivement en grève, mais aussi l’ensemble des personnels.
La Coordination nationale des collectifs d’assistant·es d’éducation appelle à une nouvelle journée de grève nationale des AED le 22 mars 2022.
SUD éducation appelle les assistant·es d’éducation à se saisir de cet appel et dépose un préavis de grève pour ce jour-là.
AED, les méprisé·es de Blanquer
Personnels essentiels au bon fonctionnement des établissements, les assistant·es d’éducation (AED, AP et APS) doivent faire face à des conditions d’emploi et salariales inadmissibles : CDD d’un an renouvelable en attente de la désormais possible CDIsation au bout de 6 ans, temps de travail incomplet, salaire sous le seuil de pauvreté.
Depuis le début de la crise sanitaire, leurs conditions de travail se sont amplement dégradées, notamment par la multiplication des tâches qui leurs sont confiées. Les missions qui sont définies par les textes réglementaires sont suffisamment floues pour que leur soient confiées toutes sortes de tâches, dont certaines ne sont clairement pas de leurs ressorts.
Lorsque c’est le cas, le bras de fer avec la hiérarchie est souvent rude, les chef·fes n’hésitant pas à jouer avec les menaces de non-renouvellement et de sanctions disciplinaires.
Le mépris envers les assistant·es d’éducation s’entend jusque dans l’hémicycle parlementaire lorsque des amendements proposant d’accorder la prime éducation prioritaire aux AED y exerçant sont balayés d’un revers de manche. Grand·es oublié·es du Grenelle de l’éducation, la seule réponse de Blanquer a été la publication d’un décret en décembre 2021 ouvrant la possibilité aux AED de faire des heures supplémentaires, blanc-seing donné aux chef·fes d’établissement leur permettant de faire pression sur les AED pour qu’ils et elles augmentent leur temps de travail selon les besoins du service.
Face à l’autoritarisme : le collectif et la solidarité !
De nombreux collectifs locaux d’assistant·es d’éducation ont vu le jour avec les mobilisations de l’hiver 2021, regroupés au sein d’une coordination nationale.
Ces collectifs ont permis de rompre avec l’isolement dans lequel se trouvent les AED, de créer des solidarités à l’échelle d’une ville ou d’un département, d’impulser des mobilisations locales, de mettre en place des caisses de grève.
Cette dynamique d’auto-organisation SUD éducation la soutient pleinement et appelle au renforcement des collectifs d’AED.
La Coordination nationale des collectifs d’assistant·es d’éducation appelle à une nouvelle journée de grève nationale des AED le 22 mars 2022. SUD éducation appelle les assistant·es d’éducation à se saisir de cet appel et dépose un préavis de grève pour ce jour-là.
La CDIsation ne suffit pas pour sortir de la précarité : gagnons notre titularisation !
Le 24 février 2022, l’Assemblée nationale a voté définitivement la loi portant sur le harcèlement scolaire, dont une des dispositions prévoit la CDIsation des AED après 6 ans de contrat.
La CDIsation, ça change quoi?
Tou·tes les personnels qui travaillent sous contrat dans la Fonction publique se voient automatiquement proposer un CDI après 6 ans de CDD avec moins de 4 mois d’interruption entre chaque contrat. Jusqu’à aujourd’hui, les AED étaient exclu·es injustement de cette disposition.
v Les personnels en CDI sont prioritairement employé·es à temps plein lorsque cela est possible.
v Le CDI n’est pas renouvelé chaque année : le chef ou la cheffe d’établissement ne peut plus vous menacer de ne pas renouveler votre contrat à la fin de l’année lorsque vous êtes en CDI !
X Les AED en CDI employé·es sur des “missions”, l’administration considère toujours à tort qu’AED ce n’est pas un métier ! Les AED exercent des missions qui sont indispensables au service public d’éducation et qui doivent être reconnues par la création d’un vrai statut juste et protecteur !
X La CDIsation n’implique pas d’augmentation de salaire, le salaire doit être ré-examiné tous les 3 ans mais il n’existe pas de grille de progression salariale pour les AED à l’heure actuelle. Cette mesure de CDIsation est largement insuffisante : avec un CDI au SMIC, le gouvernement maintient les AED dans la pauvreté. Les AED en CDI vont travailler pour un salaire de 1269 euros nets pour un temps plein de 41h par semaine : c’est de l’exploitation !
X L’AED en CDI n’est pas titulaire de la Fonction publique : il ou elle n’a pas accès aux mêmes droits que le fonctionnaires, c’est pourquoi SUD éducation revendique la titularisation de tous les personnels AED qui le souhaitent !
Pour les assistant·es d’éducation, SUD éducation revendique :
la titularisation sans condition de tous les personnels qui le souhaitent par la création d’un statut d’éducateur scolaire
l’augmentation des salaires avec une grille nationale d’augmentation salariale à l’ancienneté ;
la baisse du temps de travail ;
l’obtention de la prime REP/REP+ pour tous les personnels travaillant en éducation prioritaire ;
la suppression du forfait nuit en internat ;
la création d’une brigade de remplacement dans les départements pour ne pas faire peser aux AED en poste dans l’établissement le remplacement des collègues absent·es ;
le recrutement massif de personnels AED et la fin du recrutement par les chef·fes d’établissement : pour un recrutement académique ;
l’accès à une formation et l’augmentation du crédit d’heure pour formation.
Bonjour à toutes et à tous, le collectif de soutien d’Edouard Descottes appelle à un rassemblement devant la DSDEN à l’ocassion des groupes de travail de préparation du CTSD.
Le rassemblement se tiendra à 12h15 le mardi 15 mars devant la DSDEN.
Aide à une famille Soudanaise dont l’enfant, Mazin, 3 ans est scolarisé à l’école J. prévert, sans logement et sans papier.
A l’initiative d’un collectif de soutien crée à l’école mercredi dernier, nous partirons, mercredi 16 mars, 14h45 de l’école maternelle J.Prévert pour rejoindre la mairie annexe à Clémenceau. Nous souhaitons faire pression sur l’instruction du dossier de logement qui aura lieu la semaine prochaine. Le collectif comprend surtout des familles du quartier. Nous avons besoin de faire nombre. Évidemment, nos slogans s’orienteront aussi vers la situation de toutes les familles et les personnes sans papier et sans logement aujourd’hui.
Mélissa pour le collectif (qui n’a pas encore de nom) MERCREDI 16 MARS 14h45 à l’école J. prévertou 15h00 à la mairie de Quartier Brequigny ,1 place de la communauté
Les salarié-es du secteur public comme privé, les retraité-es, les jeunes partagent toutes et tous une même priorité face à l’augmentation du coût de la vie, il faut augmenter les salaires, les pensions, les allocations et les bourses étudiantes.
Beaucoup ont exprimé leurs exigences en se mobilisant, ces dernières semaines, dans leur entreprise, leur service, leur branche professionnelle.
Ainsi en est-il des personnels des services publics, à l’instar de celles et ceux de l’éducation nationale, des soignant-es, des travailleurs sociaux… De nombreux débrayages, lors des NAO (négociations annuelles obligatoires), dans les secteurs notamment industriels ont permis également des avancées à l’échelle des entreprises. Tout au long du mois de janvier, les différentes professions et la jeunesse ont su se mobiliser ensemble pour défendre les salaires et l’emploi dans beaucoup de localités. Plus de 150 000 manifestants, de nombreux secteurs professionnels ont débrayé. La question sociale et salariale s’ancre dans le quotidien des salarié-es dans les entreprises et les services. Des luttes aboutissent à des avancées significatives dans de nombreux secteurs.
La jeunesse est confrontée, elle aussi, à une grande précarité de vie et de travail et à la pauvreté.
En décembre 2021, l’inflation en France a atteint 2,8% sur un an. Près de la moitié provient directement de l’augmentation du prix de l’énergie (carburants, électricité, gaz). En effet, l’énergie a vu son prix augmenter de 18,6%. Il y a également une augmentation importante des prix des produits alimentaires de première nécessité.
Force est de constater que c’est l’évolution des revenus par rapport à l’inflation qui est déterminante. C’est un levier essentiel pour maintenir le pouvoir d’achat des ménages et agir sur la répartition entre les revenus du capital et du travail ; les entreprises cherchant, en effet, même dans le contexte de la pandémie, à augmenter leurs profits.
L’enjeu majeur est donc de combattre la stagnation des salaires plus que d’agir sporadiquement sur l’évolution des prix.
Pour les organisations syndicales CGT, FO FSU, Solidaires, UNSA, et les organisations de jeunesse Union Pirate, Solidaires étudiant·es, FSE d’Ille-et-Vilaine :
• Il faut une revalorisation immédiate de l’ensemble des salaires dans le secteur privé et des traitements dans la fonction publique, en commençant par les plus bas salaires. Ainsi, il est urgent d’agir sur le SMIC et le point d’indice.
• Il est indispensable que les minimas de branche dans le privé et les grilles de salaires dans la Fonction Publique soient automatiquement relevés au niveau du SMIC.
• Cela doit se compléter d’une ouverture rapide de négociations sur la répercussion de ces augmentations sur les échelles de carrière dans le public et les classifications des conventions collectives du secteur privé.
• Il est aussi important d’augmenter les bourses pour les étudiants et les pensions pour les retraités, et d’abandonner définitivement la réforme chômage.
• Il y a urgence également à mettre en œuvre l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes. Aussi, nos organisations appellent à une forte journée de mobilisation, le 8 mars prochain, lors de la journée internationale des droits des femmes. Alors que la première loi sur l’égalité professionnelle fête ses 50 ans et que les luttes féministes exemplaires se sont développées, gouvernement et employeurs refusent de financer des mesures pour s’attaquer véritablement aux racines des inégalités salariales. Les organisations syndicales appellent à rejoindre les mobilisations organisées le 8 mars prochain partout pour exiger des mesures concrètes afin d’éradiquer les inégalités et revaloriser les métiers féminisés.
• Il faut imposer que les qualifications acquises, l’expérience professionnelle soient corrélées aux niveaux de rémunération et agir pour une limitation des écarts de salaires au sein des entreprises.
Pour agir sur ces revendications essentielles, les organisations d’Ille-et-Vilaine CGT, FO FSU, Solidaires, UNSA, Union Pirate, Solidaires étudiant·es, FSE appellent à une journée de grève et de manifestations interprofessionnelles le 17 mars 2022.
– À Rennes : 11h esplanade Charles de Gaulle – À Fougères : 17h30 pl. A. Briand
Guerre en Ukraine, pandémie, crise climatique, profits records du CAC40, tous sont des maux du capitalisme qui engendre victimes, déplacements de population, précarité, misère. Celui-ci est resté assis sur une base d’un autre siècle qui se caractérise par l’impérialisme, l’exploitation sans limite des ressources naturelles et des travailleurs et des travailleuses pour le profit de quelques-uns. Nous ne voulons pas choisir entre déflagration nucléaire qu’elle soit militaire ou civile et cataclysme climatique car l’un et l’autre mèneraient à la faillite de l’humanité et de la planète. Faire cesser le conflit en Ukraine est fondamental et se mobiliser massivement le 12 mars pour un sursaut écologique et social, tout autant.
Une manifestation contre le racisme et les violences d’État aura lieu le samedi 19 mars à 14h à Paris.
Le Collectif Sans-Papiers 35, l’inter-organisation de soutien aux personnes exilées et le collectif Justice et vérité pour Babacar Gueye ont décidé d’organiser une montée en car sur Paris.
⇒ Pour s’inscrire au car: envoyer un mail à inscription_car_19mars@protonmail.com (merci de préciser Nom-Prénom et n° de tel; participation prix libre avec gratuité possible; pour info, le tarif aller-retour unitaire est de 31.8 EUR)
L’observatoire rennais de libertés (ORLIB) publiques recrute et propose une formation samedi 12 mars, de 9h à 17h au local de Solidaires 35, 5 rue de Lorraine. La formation sera réalisée par des observatrices parisiennes. Les inscriptions sont ouvertes à toute personne intéressée (adresser un mail à : secretariat.orlib@obslib.fr).
Comme c’est le cas dans une douzaine de villes en France, les observateurs-trices ont pour mission d’observer et de documenter les manifestations mais aussi l’accès aux services publics, sans intervenir, afin de permettre un recueil d’informations et de témoignages. Orlib rassemble La Ligue des Droits de l’Homme, le Syndicat des Avocats de France, le syndicat Solidaires 35, la FSU d’Ille-et-Vilaine, Attac Rennes et la Libre Pensée 35.
Défense des libertés publiques : ORLIB recrute des observateurs.trices pour recueillir des témoignages Comme l’illustrent une nouvelle fois les événements du 27 janvier qui se sont déroulés devant le lycée Bréquigny à Rennes, l’intervention des forces de l’ordre ayant entraîné des blessures pour deux lycéens, il n’est pas facile d’exercer ses libertés de citoyen.ne par les temps qui courent. Ces faits ne sont que le dernier épisode, à Rennes, d’une longue série de répressions policières des mouvements sociaux. Face à ces entraves, la vigilance est indispensable. C’est pourquoi l’Observatoire rennais des libertés publiques (Orlib) souhaite renforcer son équipe d’observateurs.trices afin d’être présent sur le terrain autant que nécessaire. Comme c’est le cas dans une douzaine de villes en France, ces bénévoles ont pour mission d’observer et de documenter les manifestations mais aussi l’accès aux services publics, sans intervenir, afin de permettre un recueil d’informations et de témoignages. L’Observatoire rennais formera les volontaires lors d’une session qui se tiendra courant mars 2022 à Rennes. Les inscriptions sont ouvertes à toute personne intéressée (adresser un mail à : secretariat.orlib@obslib.fr). Pour mémoire, Orlib rassemble La Ligue des Droits de l’Homme, le Syndicat des Avocats de France, le syndicat Solidaires 35, la FSU d’Ille-et-Vilaine, Attac Rennes et la Libre Pensée 35.
Atteinte aux droits des observateurs et des journalistes
Pour rappel, le contexte national appelle aussi à la vigilance : la nouvelle version du Schéma national de maintien de l’ordre (SNMO) présentée le 16 décembre 2021 poursuit l’objectif de durcir les conditions de maintien de l’ordre. Elle permet aux forces de l’ordre d’entraver nos missions d’observation et porte atteinte aux droits des journalistes, le document introduisant la notion pour le moins déroutante de « journalistes reconnu.es par le ministère de l’Intérieur ». Pour en savoir plus à ce propos, nous vous invitons à prendre connaissance du communiqué de l’Observatoire parisien du 23 décembre 2021. Pour toutes ces raisons, la mobilisation de l’Observatoire, à Rennes et ailleurs, est une absolue nécessité, afin de faire respecter le droit fondamental de tous les citoyens et de toutes les citoyennes à exprimer leur opinion, pacifiquement, dans l’espace public. Rennes, le 3 février 2022
Depuis de nombreux mois, plus de deux cent personnes et familles exilées sont sans logement. Les hébergements précaires se succèdent : cet été, au campement des Hautes Ourmes et des Gayeulles, cet automne au Centre des Éclaireurs et Éclaireuses de France à Thorigné-fouillard.
Actuellement, près d’une vingtaine d’exilé·e·s occupent deux salles de classes à l’université de Rennes 2, plus quatre-vingt autres exilé·e·s vivent à l’intérieur du Gymnase de l’école de la Poterie tandis que d’autres encore sont contraint.es de vivre dans leur voiture, dépendent de l’hébergement extrêmement précaire et temporaire du 115 ou de l’hébergement solidaire chez des connaissances.
Cuisine de fortune, accès restreint à l’eau, aux sanitaires et aux douches, forte promiscuité : les besoins vitaux sont garantis au prix d’un énorme effort des associations, bénévoles, et organisations syndicales et de parents d’élèves alors que la mise à l’abri des personnes à la rue est une mission de l’État. Cette situation est intolérable et ne peut plus durer.
Nos organisations sont confrontées à une situation ubuesque : chaque jour, de nouvelles familles et personnes exilées arrivent au gymnase de la Poterie après y avoir été orientées par des associations, des travailleurs sociaux et même le CDAS… Cela révèle le manque criant de logements sociaux et de logements d’urgence ainsi que la défaillance totale des pouvoirs publics, État et mairie, qui se reposent sur le monde associatif.
Depuis de nombreuses années, nous dénonçons les manquements de l’État, des pouvoirs publics, en matière d’hébergement d’urgence.
L’État ne respecte pas ses propres textes, que ce soit vis-à -vis des Français·e·s ou des Étranger·e·s, qui prévoient que «toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès à tout moment à un dispositif d’hébergement d’urgence» (code de l’action sociale).
Nous revendiquons : ➔ la mise à l’abri immédiate de toutes les personnes à la rue à Rennes ➔ un lieu d’hébergement ouvert 24h/24 à toutes et tous et sans condition ➔ la réquisition des logements vides ➔ un logement digne et pérenne pour toutes et tous ➔ la régularisation de toutes les personnes sans-papiers avec le droit au travail
RASSEMBLEMENT MERCREDI 2 MARS 12H PRÉFECTURE BEAUREGARD
Signataires : ACE, Attac Rennes, UL CGT de Rennes, UL CNT 35, CSP 35, DAL 35, Ensemble 35, FSU 35, FSQB (Forum Social des Quartiers le Blosne), GL 14/10, Groupe Migrants FI Rennes, LDH Rennes, MRAP 35, NPA, SDAS Force Ouvrière 35, Solidaires 35, Sud Éducation 35, Utopia 56, UTUD