Contre le projet du gouvernement, construisons la grève générale reconductible !

SUD éducation appelle à :
- décider partout en AG la reconduction de la grève
- des actions et manifestations en particulier le jeudi 12 et le week-end
- une nouvelle étape importante le 17 décembre, qui doit être une journée de grève et de manifestations énormes

Pour SUD éducation, il est évident que le projet Macron-Delevoye est un projet de régression sociale majeure qu’il faut combattre frontalement par la grève.
Aujourd’hui, le gouvernement est sous pression : chaque journée de grève est un coup porté au gouvernement et au patronat qu’il sert. L’impact sur les profits des entreprises à l’approche des fêtes de fin d’année est de nature à contraindre le gouvernement à lâcher son projet. Le rapport de force est en notre faveur : les révélations concernant les liens de Delevoye avec le monde de l’assurance achèvent de le déconsidérer, le gouvernement et notamment notre ministre de l’éducation apparaissent fébriles. À cet égard, des épisodes de violence policière se multiplient contre des grévistes, mais aussi des lycéen-e-s et étudiant-e-s.

Pour obtenir le retrait total du projet de loi, amplifions la grève, générale, interprofessionnelle et reconductible !

Durant la fin de la semaine,le jeudi 12 décembre et le week-end auront une grande importance dans l’amplification de la mobilisation. La grève doit être utilisée pour organiser des manifestations, tourner, diffuser du matériel, entraîner toujours plus de collègues dans la grève, préparer les manifestations, organiser des Assemblées générales et converger avec les autres secteurs professionnels en grève à travers notamment des actions de blocage économique.

Dans le cadre de la construction de la grève générale interprofessionnelle pour l’obtention de l’abandon du projet de loi, il s’agit également de frapper un grand coup, à travers une véritable démonstration de force à même de faire vaciller le gouvernement et le patronat : dans cette perspective, le mardi 17 décembre doit être une réussite : soyons massivement en grève et en manifestations.

Les annonces du gouvernement le 11 décembre ne doivent pas nous leurrer, mais nous renforcer dans notre détermination :

Le premier ministre a annoncé aujourd’hui le projet du gouvernement contre nos retraites, sous la pression du mouvement social. L’essentiel de la réforme consiste bien en une baisse des pensions et un allongement du temps de travail : c’est donc une attaque du capital contre nos salaires. Jamais Édouard Philippe n’aura évoqué la question des cotisations qui est l’enjeu principal de la solidarité dans notre société.

Le gouvernement renonce à appliquer son projet de contre-réforme pour les travailleurs et travailleuses né-e-s avant 1975. Dans le même temps, il essaie d’imposer son projet encore plus tôt aux jeunes salarié-e-s, qui le verraient s’appliquer dès 2022 pour celles et ceux qui auraient 18 ans à ce moment. Il promet des avancées pour les femmes et la famille, or chaque mesure annoncée est inférieure en droit à celle qui existe déjà dans le système actuel

Concernant les personnels de l’éducation, et en particulier les enseignant-e-s, le gouvernement n’évoque que des mesures vagues de compensation de la baisse des retraites programmée par quelques primes. Il s’est montré incapable de chiffrer ses mesures. Et pour cause, pour maintenir un niveau de pension comparable au régime actuel, il faudrait augmenter les enseignant-e-s, par exemple, de près 1500 euros par mois en moyenne ! Plus grave, il assume le fait d’ouvrir le chantier de la carrière et du temps de travail, avec des concertations prévues dès le premier semestre 2020 : il s’agit de remettre sur le tapis la réduction des vacances scolaires et l’augmentation du temps de travail. Les personnels de l’ESR sont aussi menacés par une telle remise en cause de leurs droits. Le gouvernement promet d’inscrire dans la loi un niveau de retraites comparable aux autres cadres A de la fonction publique mais rien ne garantit que leur pension ne sera pas baissée par rapport à l’ancien système. Le ministre considère que cette réforme est une solution pour les travailleurs, travailleuses qui subissent la précarité, alors que celle-ci s’est aggravée avec les lois Macron et est au coeur de la loi transformation de la Fonction publique, qui touche directement notre secteur.

Contre le projet du gouvernement, portons nos revendications pour un meilleur système de retraites !

• L’abrogation des réformes régressives
• Un taux de remplacement à 75 % des dix meilleures années ou du dernier indice pour toutes et tous les pensionné-e-s
• Une durée de cotisation de 37 ans et demi pour le taux plein (ce qui correspond à peu près à la durée totale moyenne validée) pour toutes et tous, public comme privé
• Intégration des régimes complémentaires dans les régimes de base en annuités,
• Pas de pension inférieure au SMIC
• L’égalité entre les hommes et les femmes au travail comme dans la retraite,
• Départ à 60 ans, à 55 ans pour les métiers pénibles, à taux plein , pas de recul sur les droits acquis.
• Taxation de tous les revenus distribués dans les entreprises, y compris les dividendes.
• Prise en charge de la perte d’autonomie à 100 % par la Sécurité sociale
• Annulation de la décote
• Sur-cotisation sociale patronale équivalente à celle d’un taux plein sur l’emploi à temps partiel
• Maintien des avantages préférentiels pour les femmes tant que l’égalité des salaires et de la prise en charge des enfants n’est pas réalisée, vers la majoration des retraites du niveau des inégalités de salaires constatées
• Développement des équipements de la petite enfance
• Pour des emplois stables à temps complet, contre toutes les formes d’emplois précaires, sup-
pression des exonérations de cotisations accordées au patronat.
• Maintien et amélioration du système par répartition.
• Suppression de tous les avantages fiscaux et sociaux pour les fonds d’épargne salariale, assurance-vie et autres fonds de pension.

Premier degré : compte-rendu de la CAPD du 19/12 à Rennes

Ci-dessous la déclaration préalable et le compte-rendu de la CAPD du 19 décembre qui portait sur les recours RDV de carrières.

Nos représentants de Sud Education 35 et CGT 35 ont notamment abordé les sujets suivants :

– La reconduite à la frontière des 33 Géorgien·nes.

– la comparaison entre le nombre de collègue qui obtiennent une mention très satisfaisant dans le second degré et celui du premier degré. Elles·ils sont 61 % dans le second degré et 29 % dans le premier degré.

L’accès à la hors classe reste plus facile dans le second degré que dans le premier degré.

Documents rédigés par vos délégués de Sud Education 35 et CGT 35.

Au beau milieu de la grève pour nos retraites, la hiérarchie est augmentée par Blanquer. Stop à l’indécence, augmentations de salaires pour tous les personnels !

Communiqué de la fédération SUD éducation

Dès le premier janvier, les recteurs et rectrices et Dasen voient leur rémunération augmenter considérablement. Pendant ce temps, les salaires des personnels baissent.
Alors que les personnels sont engagés massivement depuis le 5 décembre dernier dans la grève contre le projet Macron-Philippe de casse de nos retraites, l’augmentation des personnels les mieux rémunérés de notre ministère résonne comme une nouvelle provocation indécente de la part du ministre Blanquer. Rappelons qu’en septembre 2018, le ministère avait déjà pris des dispositions pour faciliter le recrutement de recteurs et de rectrices non titulaires de l’habilitation à diriger les recherches, de manière à pouvoir recruter des proches du ministre et des personnalités issues du monde de l’entreprise, en clair des patron-ne-s. Et aujourd’hui, il augmente leur traitement !

Entre les années 1980 et 2019, le salaire des enseignant-e-s a baissé en moyenne de 25%. Celui de tous les fonctionnaires de l’État et des contractuel-le-s a baissé d’environ 20%, en raison du refus des gouvernements successifs d’augmenter le point d’indice qui détermine la rémunération des fonctionnaires à hauteur de l’inflation.

L’État est le premier employeur de salarié-e-s précaires. Dans l’Éducation nationale, on ne compte plus les contrats à durée déterminée : assistant-e d’éducation, enseignant-e contractuel-le, personnels administratifs dans les établissements et les DSDEN ou rectorats, accompagnant-e d’élèves en situation de handicap, vacataires à l’université, agent-e-s de laboratoire… la liste est longue.

Tous les personnels qui sont soumis à ces contrats de travail partagent un point commun : leur rémunération est bien plus faible que celle de leurs collègues titulaires, alors qu’ils et elles effectuent des missions indispensables au bon fonctionnement du service public, et le temps partiel subi y est la règle.

Bien souvent, leur rémunération n’atteint même pas l’équivalent du SMIC. Pour certains personnels, l’État est même contraint de verser une « indemnité différentielle », car la rémunération prévue est inférieure au SMIC horaire !
Pendant ce temps, l’État-patron prévoit d’imposer aux enseignant-e-s des conditions de travail encore dégradées. La deuxième heure supplémentaire obligatoire en est un avant-goût.
L’augmentation très modeste des salaires dans le cadre de l’application reculée d’un an par Blanquer du PPCR, de l’ordre d’une vingtaine d’euros nets mensuels maximum, donne une idée de la mesure des augmentations de salaires auxquelles est prête le gouvernement derrière le rideau de fumée qu’il déploie. Cette augmentation correspond en effet environ au montant de 400 millions d’euros que le ministre a été obligé de lâcher sous la pression des personnels. Ce ne sont que des miettes.
Ce paravent n’est dressé par le gouvernement que pour essayer de dissuader les personnels de s’engager plus massivement encore dans la grève contre le projet Macron-Philippe.

SUD éducation revendique :

– l’alignement de la rémunération des personnels non-titulaires sur celle des titulaires, ce qui inclut par exemple le bénéfice de la prime REP/REP+ à tou-te-s les AED, AP, AESH ;
– une augmentation générale des salaires, et l’intégration des primes au salaire, pour forcer l’employeur à cotiser pour nos retraites, notre sécurité sociale, le chômage ;
– un salaire minimum à 1700€ nets ;
– la titularisation sans condition de concours ni de nationalité de tous les personnels précaires ;
– la décorrélation de toute négociation salariale du projet Macron-Philippe de mise en place de la retraite par points, rejetée massivement par les personnels.

Pour la suppression de la session E3C de janvier

 
Tract de SUD éducation
 

Face à ce démantèlement d’un Bac national qui discrimine toujours davantage les élèves et pèse sur les conditions d’enseignement et de travail des professeur-e-s et des élèves, SUD éducation soutient et appelle à amplifier les actions contre les réformes qui sont déjà mises en œuvre dans des lycées (refus collectif ou démission de la charge de professeur-e principal-e, boycott des réunions de mise en œuvre de la réforme, grève des examens de contrôle continu, séquences pédagogiques d’évaluation à 20/20, information et action avec les parents, etc.).

Pour la suppression de la session E3C de janvier qui s’annonce chaotique 

Les épreuves concernées :
Sont concernés les enseignements d’histoire-géographie et de langues vivantes A et B, dans la voie générale, avec en plus les mathématiques dans la voie technologique

L’organisation d’un Bac local – destruction du Bac

organisation chaotique des épreuves

Les établissements scolaires sont livrés à eux-mêmes pour l’organisation et la mise en place de ces épreuves en évitant la banalisation de journées pour des épreuves qui comptent pour 40% de la note finale. Les copies pour les épreuves écrites doivent être anonymisées ; les enseignant-e-s devront corriger en même temps les E3C et le Bac blanc des actuel-le-s terminales, au détriment de ces dernier-e-s. Les journées ne seront pas banalisées dans la mesure du possible et les enseignant-e-s choisissent des sujets dans une banque de données et rencontrent des difficultés pour trouver des sujets accessibles en janvier aux élèves. Le Bac perd son cadre national. Chaque établissement fabrique ou bricole un Bac à échelle locale en fonction de ses moyens, en perdant un temps considérable, en épuisant personnel enseignant et élèves, en choisissant ses sujets et en officialisant ainsi une rupture d’égalité entre les élèves.

corrections chronophages et ridicules

Il est question d’une indemnité de 50€ pour la correction de 35 copies des E3C soit 1.42€ par copie pour les enseignant-e-s et 500€ pour chaque personnel de direction des établissements où sont organisés les E3C.

Un nouveau dispositif avec des corrections en lignes où les copies sont scannées :

  • une charge de travail pour les personnels administratifs
  • une usine à gaz
  • une aberration écologique
  • qui permettra de contourner les grévistes

L’organisation de la session de janvier est chaotique avec une commande tardive des sujets réalisés dans l’urgence et sans un temps de relecture sérieuse.

SUD éducation ne cesse de réclamer la suppression de cette session qui arrive trop tôt sans que les établissements, enseignant-e-s et élèves puissent s’y préparer dans de bonnes conditions.
Cette usine à gaz dégrade fortement les conditions de travail du personnel enseignant et des élèves confronté à un stress et un épuisement qui risque d’atteindre son paroxysme en janvier si les épreuves sont maintenues dans ces conditions.
Le Ministre fait la sourde oreille alors qu’un front large intersyndical demande l’annulation de ces épreuves et la FCPE demande leur ajournement.
Dans ces conditions, SUD éducation soutient toute initiative contre la mise en place chaotique des E3C à savoir : le boycott du choix du sujet, la grève lors des journées programmées pour les épreuves E3C, le refus de corriger ou l’attribution de 20/20, etc.

Face à ce démantèlement d’un Bac national qui discrimine toujours davantage les élèves et pèse sur les conditions d’enseignement et de travail des professeur-e-s et des élèves, SUD éducation soutient et appelle à amplifier les actions contre les réformes qui sont déjà mises en œuvre dans des lycées (refus collectif ou démission de la charge de professeur-e principal-e, boycott des réunions de mise en œuvre de la réforme, grève des examens de contrôle continu, séquences pédagogiques d’évaluation à 20/20, information et action avec les parents, etc.) et revendique :

  • L’abrogation des réformes Blanquer du lycée, du Bac et de l’orientation, qui aggrave le tri social généralisé.
  • Un report des épreuves d’E3C de 1ère en une session unique en juin à caractère national.
  • Une organisation des épreuves d’E3C par le SIEC en Île-de-France et par les rectorats en région afin de garantir un véritable anonymat et de taire la provenance concrète des copies.
  • Le paiement des corrections, au même taux qu’aujourd’hui.
  • La banalisation des journées d’examen, avec un temps de révision, comme jusqu’à présent.

En grève dès la rentrée, jusqu’au retrait

Pour SUD éducation, il s’agit dorénavant de renforcer le rapport de force, dans l’objectif de gagner sur la revendication centrale de la mobilisation : le retrait pur et simple du projet Macron-Delevoye.

Et pour cela, il n’y a pas de secret : seul un mouvement de grève massif, généralisé et reconduit, pourra permettre de l’emporter. Dans cette optique, différentes AG ont appelé à reprendre la grève dès le début de la semaine de la rentrée. Et le 9 janvier doit être l’occasion, par une véritable démonstration de force dans les taux de grévistes et dans la rue, de reprendre le chemin de la grève et de sa reconduction.

Tract de la fédération SUD éducation du 02/01

Plus que jamais, les organisations syndicales d’Ille‑et-Vilaine Solidaires, CGT, FO et FSU réaffirment leur appel à renforcer la mobilisation par la grève et sa reconduction et par les rassemblements et manifestations, notamment le 9 janvier prochain.

Lire le tract unitaire local d’appel au 9 janvier 2020

Les rendez-vous à venir
    • Prochaine grosse manifestation à RENNES : RDV Jeudi 9 janvier à 11h à l’Esplanade Charles de Gaule.
      Lien vers l’évènement Facebook.
      AG Education à 14h30, Carrefour 18 (7 rue d’Espagne, Métro Henri Fréville)
    • FOUGÈRES : le mercredi 8 janvier : AG du Collectif des enseignant·es fougerais·es à 18h, aux Ateliers
      le 09/01 : Manifestation interpro,
      rdv à 17h30, Place Aristide Briand
  • St Domineuc, le 07/01 : AG à 18h, à l’école
 
Suivez toutes les mobilisations sur le site du Comité de grève de l’éducation d’Ille‑et-Vilaine

Mercredi 8 janvier : AG Exceptionnelle de rentrée SUD éduc 35

Sud éduc 35 organise une AG exceptionnelle dans nos locaux compte tenu de l’actualité (réforme des retraites, loi Blanquer, manifestations…).
Nous avons jugé bon de réaliser une AG de rentrée pour cette nouvelle année.

RDV Mercredi 8 janvier à 17h au 5 rue de Lorraine à Rennes (locaux de Solidaires 35).

Voir les autres mobilisations et réunions à venir ici.

Restons mobilisés pendant les vacances !

SUD Rail appelle avec SUD éducation les personnels de l’Éducation à se mobiliser durant les congés :

La date du 28 décembre, en particulier, apparaît d’ores et déjà comme une journée d’actions et de mobilisations interprofessionnelles à l’initiative des cheminot-e-s.
Devant la gare de Rennes :

  • à 9h collecte de dons pour le secours populaire
  • à 11h rassemblement

Recueils d’articles contre la réforme des retraites

Parmi les nombreux argumentaires qui circulent à propos de la réforme des retraites, il y a celui de Anaïs Henneguelle MCF en économie à Rennes et membres des économistes atterrés. Elle reprend des idées reçues ou éléments de langage qu’elle démonte méthodiquement. Il est disponible à cette adresse.
Le comité de mobilisation de l’Insee a également produit une analyse simple, courte et efficace des ravages de la contre-réforme des retraites.

Enfin, une lecture de vulgarisation avec « C’est quand qu’on arrête ? », BD écrite par Emma pour expliquer la réforme.

Suite aux annonces du premier ministre : l’objectif, c’est plus que jamais d’obtenir le retrait, par la grève et sa reconduction !

Le premier ministre a annoncé aujourd’hui le projet du gouvernement contre nos retraites, sous la pression du mouvement social. L’essentiel de la réforme consiste bien en une baisse des pensions et un allongement du temps de travail : c’est donc une attaque du capital contre nos salaires. Jamais Édouard Philippe n’aura évoqué la question des cotisations qui est l’enjeu principal de la solidarité dans notre société.

Le gouvernement renonce à appliquer son projet de contre-réforme pour les travailleurs et travailleuses né-e-s avant 1975. Dans le même temps, il essaie d’imposer son projet encore plus tôt aux jeunes salarié-e-s, qui le verraient s’appliquer dès 2022 pour celles et ceux qui auraient 18 ans à ce moment. Il promet des avancées pour les femmes et la famille, or chaque mesure annoncée est inférieure en droit à celle qui existe déjà dans le système actuel.

Concernant les personnels de l’éducation, et en particulier les enseignant-e-s, le gouvernement n’évoque que des mesures vagues de compensation de la baisse des retraites programmée par quelques primes. Il s’est montré incapable de chiffrer ses mesures. Et pour cause, pour maintenir un niveau de pension comparable au régime actuel, il faudrait augmenter les enseignant-e-s, par exemple, de près 1 500 euros par mois en moyenne ! Plus grave, il assume le fait d’ouvrir le chantier de la carrière et du temps de travail, avec des concertations prévues dès le premier semestre 2020 : il s’agit de remettre sur le tapis la réduction des vacances scolaires et l’augmentation du temps de travail. Les personnels de l’ESR sont aussi menacés par une telle remise en cause de leurs droits. Le gouvernement promet d’inscrire dans la loi un niveau de retraites comparable aux autres cadres A de la fonction publique mais rien ne garantit que leur pension ne sera pas baissée par rapport à l’ancien système. Le ministre considère que cette réforme est une solution pour les travailleurs, travailleuses qui subissent la précarité, alors que celle-ci s’est aggravée avec les lois Macron et est au cœur de la loi transformation de la Fonction publique, qui touche directement notre secteur.

Pour SUD éducation, il est évident que le projet Macron-Delevoye est un projet de régression sociale majeure qu’il faut combattre frontalement par la grève. Aujourd’hui, le gouvernement est sous pression : chaque journée de grève est un coup porté au gouvernement et au patronat qu’il sert. L’impact sur les profits des entreprises à l’approche des fêtes de fin d’année est de nature à contraindre le gouvernement à lâcher son projet. Le rapport de force est en notre faveur : les révélations concernant les liens de Delevoye avec le monde de l’assurance achèvent de le déconsidérer, le gouvernement et notamment notre ministre de l’éducation apparaissent fébriles. À cet égard, des épisodes de violence policière se multiplient contre des grévistes, mais aussi des lycéen-e-s et étudiant-e-s.
Pour obtenir le retrait total du projet de loi, amplifions la grève, générale, interprofessionnelle et reconductible !

Durant la fin de la semaine, le jeudi 12 décembre et le week-end auront une grande importance dans l’amplification de la mobilisation. La grève doit être utilisée pour organiser des manifestations, tourner, diffuser du matériel, entraîner toujours plus de collègues dans la grève, préparer les manifestations, organiser des Assemblées générales et converger avec les autres secteurs professionnels en grève à travers notamment des actions de blocage économique.

Dans le cadre de la construction de la grève générale interprofessionnelle pour l’obtention de l’abandon du projet de loi, il s’agit également de frapper un grand coup, à travers une véritable démonstration de force à même de faire vaciller le gouvernement et le patronat : dans cette perspective, le mardi 17 décembre doit être une réussite : soyons massivement en grève et en manifestations.

Affiches spéciales Réforme des retraites

Formes des luttes a désormais réuni les images de plus d’une trentaine de graphistes, artistes et collectifs différents. 52 images sont d’ores et déjà téléchargeables et imprimables librement (dans le cadre de la mobilisation et sans usage commercial) ici : https://frama.link/FormesDesLuttes

Plus d’infos sur http://artengreve.com/

Conséquences de la réforme Blanquer sur les concours et la formation des PE en Bretagne

Ci-joint plusieurs documents sur les conséquences de la réforme Blanquer sur les concours et la formation, avec un focus particulier ici sur le concours PE dans l’académie de Rennes.
Des précisions seront apportées par la suite.

Une caisse de grève pour soutenir les grévistes !

Une adresse, simple à retenir et à diffuser massivement : caissedegreve.sudeducation.org

Pour obtenir satisfaction sur nos revendications, la seule solution est l’amplification d’un mouvement reconductible massif et dans la durée pour bloquer l’économie.

De nombreuses caisses de grève existent déjà, que ce soit localement ou dans différents secteurs mobilisés. SUD éducation a fait le constat qu’il n’existe pas de caisse de grève nationale dans le secteur de l’éducation prise en charge par une organisation syndicale.

Pour SUD éducation, le mot d’ordre est clair : retrait pur et simple du projet Macron-Delevoye !

SUD éducation lance donc une caisse de grève permettant de soutenir les personnels de l’éducation en grève. Le montant récolté sera utilisé en fonction des besoins par ses syndicats locaux pour être au plus prêt des besoins du terrain.

Pour aider les grévistes de l’éducation, SUD éducation appelle donc toutes celles et ceux qui soutiennent la mobilisation en cours à participer à la caisse de grève.

Pour accéder à la caisse de grève, https://www.helloasso.com/associations/sud-education/collectes/solidarite-avec-les-grevistes-de-l-education

 

Comment donner ?

Pour donner par carte bancaire, il vous suffit de cliquer ici.

Pour donner par chèque, il suffit d’adresser un chèque par voie postale à l’adresse :

Fédération SUD éducation 31 rue de la Grange aux Belles, 75010 Paris

N’oubliez pas d’apposer la mention « Soutien aux grévistes » au dos du chèque.

À quoi sert cet argent ?

Il servira uniquement à la solidarité avec les grévistes de l’éducation :

  • Accompagnant-e-s d’élèves en situation de handicap (AESH) ;
  • Assistant-e-s d’éducation ;
  • personnels administratifs en établissement ou dans les rectorats / DSDEN…
  • professeur-e-s des écoles, contractuel-le-s ou fonctionnaires ;
  • professeur-e-s de collège et lycée, contractuel-le-s ou fonctionnaires ;
  • enseignant-e-s en université, contractuel-le-s ou fonctionnaires.

Est-ce que mon don servira uniquement à des enseignant-e-s syndiqué-e-s à SUD éducation ?

Non. l’argent collecté par la fédération sera reversé aux syndicats locaux, ce qui leur permettra d’abonder les caisses de soutien locales, et d’organiser la solidarité au plus près des réalités locales. Comment les personnels pourront-ils et elles faire connaître leur situation pour bénéficier de la caisse de soutien ? SUD éducation mettra en œuvre ses moyens de communications syndicaux : affichage sur son site, et préviendra les personnels par un mail spécifique sur la messagerie académique de tous les personnels.

Et mes données personnelles ?

SUD éducation s’engage à ne conserver les informations personnelles que durant la durée de la campagne (de la collecte jusqu’à la répartition des fonds collectés).

Après, toutes les informations permettant de vous identifier seront détruites.

Une seule exception : la trace comptable du versement pour des raisons légales et de transparence financière. SUD éducation s’engage à ne vous contacter que dans le cadre de cette campagne.Vous aurez bien sûr conformément à la loi la possibilité sur simple demande de rectifier les informations personnelles vous concernant.

Et quelle confiance puis-je avoir dans le fait que ces fonds seront effectivement répartis entre les grévistes ?

SUD éducation est une organisation syndicale. À ce titre, elle fait certifier et publie ses comptes chaque année. Chacun et chacune pourront vérifier que l’argent a été effectivement versé aux grévistes.

Reconduction de la grève pour nos retraites ! Tous les éléments sur l’Ille-et-Vilaine

AGENDA DE LUTTE INTERPROFESSIONNEL

Un comité de grève éducation 35 (intersyndical et intercollectif) a été mandaté par l’AG des grévistes du 5 décembre pour organiser la grève reconductible et obtenir le retrait du projet de réforme des retraites.
Vous pourrez y trouver les actions à venir dans le département.
 
Pour alimenter la page, faites-nous remonter les actions à annoncer (y compris interpro) ou l’état de la mobilisation quotidienne (nombre de grévistes, actions) sur l’adresse: comitegreve35educ@gmail.com
 

Mardi 17 décembre, une mobilisation d’ampleur a eu lieu avec 18 000 manifestant-es  à Rennes, 1500 à St malo…

Près de 350 personnes à l’AG des personnels de l’éducation à l’université Rennes 2. 

La mobilisation ne faiblit pas.

Samedi 28 décembre
Devant la gare de Rennes avec SUD Rail :

  • à 9h collecte de dons pour le secours populaire
  • à 11h rassemblement

En grève pour nos retraites ! Et maintenant, on reconduit !

En effet, cette journée du 5 décembre ne doit pas rester isolée. Elle doit être pour nous le point de départ d’un mouvement de grève reconductible interprofessionnel paralysant réellement l’activité économique et seul à même de nous permettre de gagner.

Le piège que constituent les diverses annonces gouvernementales (« clause du grand-père », éléments de calendrier et de négociation…) ne doit pas nous duper et freiner la mobilisation, et doit être pris comme un signe de l’inquiétude du gouvernement face à la contestation massive en construction. C’est le moment de lui faire vraiment peur et de le faire plier ! SUD éducation ne se prêtera à aucune négociation avec le Ministère avant l’abandon pur et simple du projet de loi.

Le Panneau Syndical SUD éducation #079 • Début décembre 2019

Pour nos retraites, toutes et tous ensemble en grève dès le 5 décembre !
À PARTIR DU 05 décembre : tout-e-s en Grève !

Motion d’actualité de la fédération SUD éducation

La contre-réforme des retraites voulue par le gouvernement est l’incarnation du projet de casse des droits sociaux et de régression sociale voulu par les capitalistes. La date du 5 décembre apparaît d’ores et déjà comme un jalon majeur de la construction d’un rapport de force à même de faire plier le gouvernement. SUD éducation, avec son Union syndicale Solidaires, refusera de participer à une quelconque négociation avant que le gouvernement ne retire son projet, et portera ce choix dans les intersyndicales.
Cette journée du 5 décembre ne doit pas rester isolée. Elle doit être pour nous le point de départ d’un mouvement de grève reconductible interprofessionnel paralysant réellement l’activité économique et seul à même de nous permettre de gagner. À compter du 6 décembre, chaque jour de reconduction de la grève, SUD éducation fera tout pour que des actions aient lieu.
Dans notre secteur professionnel, le succès de la reconduction reposera sur l’auto-organisation fondée sur des AG de grévistes et leur coordination avec l’action interprofessionnelle.

Pour cela, la suite de la mobilisation sera déterminante. Il nous faut organiser partout, le 5 décembre, des Assemblées générales se donnant pour objectif la reconduction de la grève.
Le travail unitaire engagé depuis début novembre doit se poursuivre, dans l’objectif de gagner. Le piège que constituent les diverses annonces gouvernementales (« clause du grand-père », éléments de calendrier et de négociation…) ne doit pas nous duper et freiner la mobilisation, et doit être pris comme un signe de l’inquiétude du gouvernement face à la contestation massive en construction. C’est le moment de lui faire vraiment peur et de le faire plier !

Retraites : SUD éducation met un simulateur en ligne

Ce qui est comparé, ce sont deux carrières non-heurtées d’un personnel progressant à l’ancienneté, se déroulant intégralement dans le système actuel ou dans le cadre du projet Delevoye.

Sans surprise, les personnels de l’Éducation nationale y perdraient ; et beaucoup. C’est ce qui ressort clairement du simulateur que SUD éducation a mis à disposition des personnels.

AED & AESH : droit de grève comment ça se passe ?

Le droit de grève est constitutionnel : tou-te-s les salarié-e-s ont le droit de faire grève, quel que soit leur statut.
Dans l’Éducation nationale, la grève est d’au minimum 1 jour, on ne peut pas faire grève seulement une heure. Il n’y a aucune obligation à se déclarer gréviste à l’avance, ni à l’écrit, ni à l’oral pour les AESH et les AED, dans le 1er ou le 2nd degré. À l’internat, la grève débute la veille à l’heure de début du service, jusqu’au lendemain même heure.

Grève dès le 5 décembre à Rennes : Toutes les infos

RDV le 5 décembre à 10h place Charles de Gaule à Rennes pour manifester

AG de grève le 5 décembre aux ATELIERS DU VENT à 14h30 à Rennes

 

Collègues du premier degré,
le Service Minimum d’Accueil vous impose depuis 2008 de vous déclarer gréviste 48h à l’avance.
Déclarez-vous gréviste pour tous vos jours de classe du mois de décembre !

Pour le jeudi 5/12, la date limite de dépôt des déclarations préalables auprès des IEN est le lundi 2/12 à minuit.

Accéder au modèle de déclaration préalable pour le mois de décembre 2019

Voir tous notre dossier Retraites

Dès le 5 décembre : défendons nos retraites dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche

1. La retraite : de la répartition à l’individualisation

La réforme des retraites prévue au vote en 2020 s’inscrit dans une série de contre-réformes (loi travail en 2016, loi Orientation et Réussite des Étudiants en 2018), qui accentuent les inégalités sociales dans un contexte de hausse de la pauvreté et du chômage. La transformation du système de retraites envisagée par le gouvernement promet de les renforcer à l’échelle de la fonction publique en général, et tout particulièrement des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR).

Le nouveau système proposé par le gouvernement annonce une transformation massive : il s’appliquerait à l’ensemble des agent-e-s du public. Pour ces 5,5 millions de personnes, dont un cinquième est contractuel (1,3 millions), c’est la fin de la solidarité collective garantie par le système par répartition. Le-la bénéficiaire cumulera des points avec un pourcentage de son salaire. Le montant de la pension sera le produit du nombre de points acquis par la valeur du point au moment de la liquidation, c’est à dire le moment où l’on fait valoir ses droits à la retraite afin de pouvoir percevoir celle-ci.

Le nouveau système rompt ainsi avec la solidarité collective (à l’origine de la Sécu) et favorisera des stratégies individualistes, laissant dans la misère celles et ceux n’ayant pas eu l’opportunité d’échapper à la précarité, au travail mal payé et aux accidents de la vie. Des points seront certes octroyés au titre des périodes de chômage, maladie, maternité, invalidité, ou de certaines périodes d’études ou de formation, mais sans compenser pleinement les inégalités du marché de l’emploi pour celles et ceux qui y sont déjà le plus discriminé-e-s. Le financement de nos retraites ne sera d’ailleurs pas garanti puisqu’il dépendra chaque année d’arbitrages budgétaires.

2. La Fonction publique particulièrement touchée

Actuellement : c’est simple, clair et lisible !

Pour les fonctionnaires, la retraite représente 75% du traitement brut hors primes : elle est calculée sur le traitement des 6 derniers mois. Actuellement, les périodes de chômage ou un nouvel emploi moins bien rémunéré ne modifient pas fortement le montant de la pension versée au final.
Pour les contractuel-le-s de droit public, le calcul de la retraite se fait sur la rémunération complète, primes incluses : 50% par la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse, et 25 % de retraite complémentaire à points via l’IRCANTEC (l’Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l’État et des collectivités publiques).

La réforme : le brouillard

La valeur du point de service pour la liquidation de la pension ne serait connue que lors du départ en retraite. Elle est déterminée en fonction de l’espérance de vie (qui progresse), de la masse des retraites versées à la date de départ en retraite (à la hausse du fait de l’augmentation du nombre de retraité-e-s) et de la conjoncture économique. Le seul objectif clair du gouvernement c’est un plafond de 13,8% du PIB pour les dépenses de retraites, qui exerce une contrainte à la baisse sur le niveau des retraites.

Concrètement, cette réforme c’est :

> TRAVAILLER PLUS LONGTEMPS
Avec un nombre de retraité-e‑s en augmentation, le blocage à 13,8 % de la part de PIB consacrée aux retraites est prévu pour faire baisser les pensions et faire reculer l’âge de départ en retraite. Tous les salarié-e‑s et agent-e‑s du public seront renvoyé-e‑s à de l’épargne-retraite individuelle ou collective pour compléter une trop faible retraite.

> UNE BAISSE DES PENSIONS
Pour les fonctionnaires, la pension ne serait plus calculée sur les six derniers mois d’activité et les 75 % du dernier traitement mais sur l’ensemble de la carrière, primes comprises. Ce système tire mécaniquement les pensions vers le bas, puisqu’il prend en compte à la fois les débuts de carrière peu rémunérés et des primes trop faibles pour compenser l’écart entre les 6 derniers mois d’emploi et les aléas d’une carrière. Pour l’immense majorité des contractuel-le-s qui accèdent plus tard encore à un emploi stable et dont les rémunérations progressent plus lentement, ou restent au plancher, les conséquence négatives seront plus grandes encore. Dans le secteur de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Il faut ajouter aux rémunérations généralement faibles la longueur de la durée des études qui conduit à une entrée tardive dans la carrière.

3. Dans l’ESR, précarisation de l’emploi et retraites à plusieurs vitesses

La situation de l’emploi dans l’ESR se dégrade : les recrutements de titulaires dans les universités diminuent, les postes qui sont créés sont de plus en plus précaires, quand les collègues ne sont pas soumis-es indéfiniment au régime brutal du paiement à la vacation. L’Association nationale des candidat-e‑s aux métiers de la science politique (ANCMSP) arrivait récemment au chiffre de 13 000 postes d’enseignant-e‑s chercheur-ses (EC) manquants, soit 20% du nombre actuel de titulaires. Le CNRS, de son côté, a connu en 2019 une diminution de 49 postes au concours des chargé-e‑s de recherche par rapport à l’année précédente. Sur 10 ans au CNRS, les effectifs des chercheurs et chercheuses titulaires du CNRS ont baissé de 3% des effectifs, ceux des techniciens et techniciennes fonctionnaires de 30%.
Les évolutions de la politique de la recherche et de l’enseignement supérieur voulues par le Ministère prévoient toujours moins de fonctionnaires et toujours plus de précarité de postes, qu’il s’agisse des ordonnances Vidal de décembre 2018 qui organisent la sortie des établissements du cadre du Code de l’Éducation, ou des rapports des groupes de travail en prévision de la prochaine loi de programmation pluri-annuelle de la recherche.
Dans ces conditions, non seulement l’obtention d’un poste de fonctionnaire dans l’enseignement supérieur et la recherche devient très difficile, mais les débuts de carrière se font particulièrement tard en raison de la longue durée de la formation requise pour se présenter au recrutement sur les postes. Il devient dès lors d’autant plus difficile dans ce secteur d’espérer avoir droit à une retraite décente.
De la rhétorique égalitaire du gouvernement aux réelles inégalités hommes/femmes dans l’ESR

Les rapports pour la loi pluriannuelle pour la recherche de 2020, la lettre du directeur du CNRS de juillet 2019, tout comme le projet de réforme des retraites se réclament de la lutte contre les inégalités hommes-femmes. Nous dénonçons cette récupération d’un vocabulaire émancipateur vidé de son contenu. En effet, la réforme des retraites dégradera le montant de la pension perçue par les femmes tant dans le régime général que pour les fonctionnaires.
Dans l’enseignement supérieur et la recherche comme dans les autres secteurs, les femmes prennent davantage de temps partiels. Or, le projet de réforme met fin à la compensation des temps partiels ou des interruptions de carrière qui suivent une naissance. De plus, les femmes reçoivent moins de primes et font moins d’heures supplémentaires : leur pension de retraite en baisserait d’autant.
Enfin, les bonifications pour enfants nés avant 2004 seraient remplacées par une majoration unique de 5 % par enfant partageable entre les parents, cependant que les droits supplémentaires accordés aux parents de trois enfants et plus seraient supprimés.

Et maintenant ?

Une autre retraite est possible ! Le financement de la retraite par répartition d’aujourd’hui peut se faire avec une autre répartition capital / travail. Les cotisations sociales doivent être établies, sans exonérations, à tous les revenus distribués par les entreprises : salaires, primes, intéressement, participations et dividendes !

En grève dès le 5 décembre !

Chacun-e sait qu’une journée de grève ne suffira pas à faire plier le gouvernement. Il s’agit dès à présent de construire un mouvement de grève reconductible et interprofessionnel d’ampleur.

SUD éducation appelle :
- Dès à présent, à déposer des heures d’information syndicale et multiplier les actions pour construire la mobilisation et nous préparer à reconduire la grève, de manière unitaire avec les différentes organisations syndicales
- Dès le 5 décembre, à organiser des assemblées générales massives qui votent la reconduction de la grève pour le 6 décembre et les jours suivants
SUD éducation a déposé un préavis de grève reconductible couvrant les personnels grévistes pour toute la période qui suit le 5 décembre

Dossier Mal-être au travail

Les derniers communiqués et tracts de Sud éducation :

Communiqué : Conditions de travail et suicides dans l’Éducation nationale : SUD éducation dénonce l’inaction du ministère

Le guide « Et voilà le travail ! » de Sud éducation, au sommaire :

  • C’est quoi ce travail (avant-propos)
  • Le CHSCT : un contre-pouvoir syndical ?
  • La Commission hygiène et sécurité (CHS) d’EPLE
  • Visites médicales et registres obligatoires : comment les utiliser ?
  • Obtenir la reconnaissance en accident de service
  • Que faire en cas de suicide ou tentative de suicide ?
  • Chez les agent⋅e⋅s relevant des collectivités territoriales
  • Les revendications de SUD éducation
  • Une engagement de Solidaires

Evenements liés au suicide de Christine Renon :

Pour plus de documents, voir sur le site Fédéral de Sud Education

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