Soutien à Hélène, victime de répression syndicale et pédagogique à Bobigny

Hélène est professeure des écoles à l’école élémentaire Marie Curie depuis la rentrée 2014.Elle est militante dans le mouvement ICEM-pédagogie Freinet et c’est pour le projet pédagogique qu’elle avait choisi cette école, où Véronique Decker, également militante Freinet et syndicale à Sud Education 93, a été directrice pendant près de 20 ans.

Depuis la rentrée 2019, après le départ de Véronique Decker à la retraite, l’inspectrice de l’éducation nationale de Bobigny 1 n’a cessé de s’acharner sur une partie de l’équipe enseignante de l’école en usant de pratiques managériales autoritaires, culpabilisantes et infantilisantes qui remettent en cause un projet d’école instauré autour de la pédagogie Freinet depuis de nombreuses années.

Les enseignant·es de cette école très fortement impliqué·es pour le progrès et la réussite de leurs élèves ont fait part de leur grande souffrance. Leur travail a été sans cesse empêché. Il leur devient impossible de mener à bien leurs missions qui sont rythmées par des pressions hiérarchiques continues avec une remise en cause claire de leurs choix pédagogiques.

Il s’agit d’une situation d’entrave à la liberté pédagogique avec des procédés d’intimidation des enseignant·es soit pour les faire changer de pratiques sur la base d’affirmations non avérées et mensongères (la pédagogie Freinet serait responsable des faibles résultats aux évaluations), soit pour les faire partir en cherchant à diviser un collectif par des pratiques de cooptation de personnels missionnées pour cela ; ce qui nuit à l’ensemble de l’équipe et aux élèves.   La répression pédagogique a même mené l’IEN à interdire à Hélène de prendre une classe de CP à la rentrée 2020 car elle avait osé remettre en question la pertinence des évaluations nationales, tout comme de nombreux·ses collègues.

Cette année, l’acharnement a continué. Notre camarade, déchargée depuis le mois de septembre pour SUD Education 93, n’a cessé de subir des pressions hiérarchiques. Elle a reçu deux courriers de la part de la DSDEN lui demandant de se rendre à un entretien, hors temps scolaire et sans que le motif lui soit notifié. Elle a donc refusé de s’y rendre, comme elle était dans son droit de le faire.  

Elle a ensuite reçu une convocation officielle le 18 décembre 2020. L’entretien a pris la forme d’un procès, alors qu’elle était déjà fragilisée par la succession de pressions hiérarchiques.  

Le 4 février 2021, elle reçoit un courrier de la DSDEN du 93, lui indiquant qu’elle peut venir consulter son dossier administratif mercredi 10 février à 16h, en vue d’une décision de « mutation dans l’intérêt du service » au prétexte de sa prétendue responsabilité dans les dysfonctionnements de l’école.  

Cette décision est une sanction déguisée qui fait écho à la répression qu’ont subi nos camarades du collège République, également à Bobigny.  

Dans un département où notre collègue Christine Renon s’est suicidée dans son école en mettant en cause la responsabilité de l’Éducation nationale dans la dégradation continue des conditions de travail et des missions des enseignant·es, cette décision est une nouvelle illustration de la politique délétère de Blanquer.  

SUD Éducation 93 s’interroge également sur le calendrier de cette mesure qui est prise en pleine crise sanitaire et dans un contexte de manque criant de moyens pour assurer les remplacements. La hiérarchie n’a-t-elle pas mieux à faire que de sanctionner des collègues plutôt que de mettre en place des mesures de protection pour les personnels et les élèves ?  

Par ailleurs, par cette décision annoncée au milieu de l’année scolaire, l’administration compte priver les élèves de leur maîtresse sans prise en compte des conséquences psychologiques et affectives sur eux et elles. Quelle nouvelle marque de mépris pour les élèves et leur famille !

Enfin, nous constatons que, dans des situations gravissimes comme les violences sexistes et sexuelles au travail, l’administration répond aux organisations syndicales qu’elle ne peut suspendre l’agresseur alors qu’elle a la possibilité de le faire. En revanche, elle met des moyens en œuvre quand il s’agit de réprimer des militant·es syndicaux·ales.

SUD Education 93 dénonce cette nouvelle répression syndicale et pédagogique et usera de tous les moyens à sa disposition pour que notre camarade ne subisse aucune sanction.  

Tou·tes au rassemblement de soutien pour Hélène avec conférence de presse mercredi 10 février à 15h devant la DSDEN 8 rue Claude Bernard, Bobigny

PPCR Rendez-vous de carrière : vos recours avec SUD éducation 35

Un arrêté est paru le 13 mai 2020 concernant l’aménagement des RDV de carrière des personnels enseignants du fait de la crise de covid-19. L’article 3 précise : « L’appréciation finale de la valeur professionnelle figurant sur le compte rendu des agents qui bénéficient d’un rendez-vous de carrière au titre de l’année scolaire 2019-2020 est notifiée au plus tard le 15 janvier 2021. »

Lors de la réception de votre compte-rendu de RDV de carrière, il est possible de formuler des observations. Nous vous invitons à le faire si nécessaire et à envisager de faire un recours. SUD éducation se tient à votre disposition qui souhaiteraient contester leur appréciation finale.

N’hésitez pas à contacter SUD éducation 35 afin d’être accompagné‑e dans cette démarche.

Rassemblements du mercredi 10/02 à Rennes

Au programme d’aujourd’hui, plusieurs actions d’éducation organisées sur Rennes :
* à 14 h : Rassemblement devant le rectorat rue d’Antrain, organisé par RESF pour soutenir la scolarisation des enfants de familles sans-papiers.
* à 15 h : rassemblement place de la mairie, organisé par le Collectif contre Blanquer pour dénoncer le manque de moyens et leur diminution dans l’éducation nationale, en particulier la suppression de 1883 postes !

Pénurie de remplaçant-es : SUD éducation 35 écrit au DASEN

 
Rennes, le 5 février 2021
 
M. le Directeur Académique,
 
SUD éducation 35 est saisi par des équipes pédagogiques qui signalent un nombre croissant de situations de non remplacement dans les écoles du département.
 
La crise sanitaire a accru et continue d’accroitre les inégalités scolaires. C’est pourquoi SUD éducation revendique depuis le printemps 2020 un plan d’urgence pour l’éducation à même de garantir les meilleures conditions de travail possibles pour les personnels, dans des conditions sanitaires acceptables et pour assurer l’ouverture maximale des écoles et des établissements scolaires.
 
Le problème récurrent du manque de remplaçant-es est particulièrement inacceptable en cette année où les équipes doivent composer avec une gestion hasardeuse de la pandémie à l’école. Cette pénurie de remplaçant-es fait courir des risques sanitaires aux personnels, aux élèves et à leurs familles respectives par les brassages importants entrainés. De plus, les élèves, déjà fragilisés scolairement, pâtissent de ces journées sans enseignant-es entrainant des conditions d’accueil dégradées. De leur côté, les équipes pédagogiques, déjà considérablement éprouvées, sont mises à l’épreuve de groupes surchargés par l’accueil de ces classes sans remplaçant-es. Enfin, certain-es directeurs-trices nous font même savoir qu’ils-elles se voient contraint-es, bon gré mal gré, de prendre en charge ces classes sur leurs propres temps de décharges, pour éviter brassage des élèves et surcharge de travail aux collègues…
 
Dans cette situation, SUD éducation 35 demande à connaître précisément l’état des lieux des remplacements dans le département avec une situation précise pour chaque circonscription.
 
Aussi, SUD éducation demande que toute la mesure de cette crise soit prise et que les moyens nécessaires soient enfin engagés, notamment par le recours aux listes complémentaires et la titularisation à temps plein de l’ensemble des enseignantes non titulaires.
 
Nous vous prions d’agréer, M. le Directeur, l’attachement de SUD éducation 35 au service public d’éducation ainsi qu’à la santé de tous ses personnels.
 
SUD éducation 35 solidaires

De nouveaux personnels précarisés : l’alternance des Professeur-e‑s et CPE contractuel-le‑s alternant-e‑s inscrit-e‑s en master MEEF à partir de la rentrée 2021

A partir de la rentrée 2021, l’alternance sera obligatoire dans le Master MEEF et soumise à une évaluation qui conditionnera la validation de l’année de master. Cette alternance est centrale pour l’obtention du Master et la présentation au concours 2022 (il faut être inscrit-e en M 2 MEEF ou avoir un master pour s’inscrire ; lors de la nomination il faudra avoir un master).

L’alternance pourra s’organiser de deux manière différentes:

  • sous contrat de 12 mois
  • par des stages d’observation et de pratique accompagnée (stages SOPA)

Les plus concerné-e-s sont les M1 MEEF de cette année 2020-2021.

 

1. Un contrat avec le rectorat

L’étudiant-e signera un contrat de 12 mois (décret n° 86-83 du 17 janvier 1986) avec le rectorat indiquant l’organisation du temps de service, avec avenants possibles, ainsi qu’une convention (avec INSPE et Rectorat).

  • en cas d’absence l’étudiant-e a 24h pour prévenir le directeur-la directrice d’école OU chef-fe d’établissement ET l’employeur-e ET le responsable de formation INSPE.
  • rupture de contrat selon celles du décret n° 86-83 du 17 janvier 1986 relatif aux dispositions générales applicables aux agent-e-s contractuel-le-s de l’État.

 

2. Rôle du rectorat : une place toujours plus forte dans la formation des enseignant-e-s

Le rectorat pilote le système : il établit la liste des postes et les lieux d’implantation (les « berceaux »), le réseau des tuteurs-trices de terrain, gère le recrutement et l’affectation aux postes. L’INSPE participe à l’entretien d’affectation des étudiant-e-s.

 

3. Une affectation source de stress et visant à « boucher les trous ».

Le recteur ou la rectrice affecte les étudiant-e-s en fonction de la proximité géographique avec l’INSPE ou le domicile de l’étudiant-e et de leur composante (discipline).

Il est possible qu’ils et elles soient affecté-e-s dans des REP + et « classes délicates » (CP, CM2, classes à examens), même si ce n’est pas le but premier affiché par le ministère.

 

4. Des conditions d’emploi ubuesques !

Mission : enseignement en responsabilité devant élèves, soumis-e-s à l’obligation de service (décret n°2008-775 du 30/07/2008 pour le 1er degré, et 2014-940 du 20/08/2014 pour le 2nd degré).

Temps de service : organisé par le rectorat avec l’INSPE, 1/3 du temps de service dans 1er et 2nd degré (+ 1/3 des 108 heures annuelles pour le 1er degré). 3 organisations possibles :

* filée sur l’ensemble de l’année scolaire (donc septembre à juillet) :

  • 1er degré : 9h/ semaine (8h d’enseignement + 1h pour les activités) avec ventilation possible : 6-12h / semaine + 1h pour les autres activités.
  • 2nd degré : 6h/semaine, ventilation possible : 3-9h/semaine (soit 1 à 3 classes).
  • EPS : 3-9h/ semaine d’enseignement + 3h pendant le trimestre pour l’AS de l’établissement. 240 h/an à faire.
  • documentation : 12h/semaine (10h service d’information et de documentation + 2h relations avec l’extérieur).
  • CPE : 12 semaines à répartir dans l’année.

* massée sur une ou différentes périodes: sur 12 semaines pour les deux degrés et CPE.

* mixte : massée et filée : dans le contrat le nombre de semaines et le volume horaire est précisé la fois pour la période massée et la période filée.

 

5. Rémunération: encore plus de précarité ! Promotion dans l’éducation : encore moins cher-è-s que des contractuel-le-s !

865€ bruts/mois auquel il faut ajouter une fraction des indemnités (ISAE 1er degré, ISOE 2nd degré, Indemnité forfaitaire CPE), les bourses étudiantes, le supplément familial de traitement, les autres indemnités des personnels titulaires, les indemnités de résidence, le forfait mobilité durable. Les étudiant-e-s gardent la protection sociale étudiante.

 

6. Accompagnement

Un/une tuteur-trice terrain (nommé-e par l’inspection), pas forcément dans le même établissement que le/la contractuel-le s’occupant de la mise en œuvre des apprentissages et l’évaluation des élèves et un/une tuteur-trice INSPE (nommé-e par le directeur ou la directrice INSPE) s’occupant de la partie pédagogique.

 

Évaluation de cette période d’alternance (« l’expérience en milieu professionnel »): travail à rendre par l’étudiant-e (analyse écrite ou orale) + avis des 2 tuteurs/trices + une ou plusieurs UE du master.

 

7. 2021 : une année de transition chaotique !

A partir de la session 2022 des concours: les candidat-e-s aux concours externes devront être inscrit-e-s en M2 MEEF ou avoir un master. A la nomination comme stagiaire ils-elles devront avoir un master (avant les M1 lauréat-e-s du concours terminaient leur M2 pendant leur année de stage)

=> concrètement si un-e étudiant-e M2 en 2021-2022 (c’est-à-dire la génération actuelle de M1 MEEF) ne valide pas cette UE « l’expérience en milieu professionnel » alors qu’il/elle a eu le concours, il/elle n’aura pas son M2 et perdra le bénéfice du concours !

Par ailleurs, la rentrée 2021 risque d’être ingérable pour les INSPE où plusieurs situations et catégories d’étudiant-e-s coexisteront dans les INSPE :

  • les étudiant-e-s alternant-e-s M2 (ancienne promo de M1 de l’année 2020-2021)
  • les étudiant-e-s alternant-e-s M1 promo 2021-2022
  • les fonctionnaires stagiaires M2 MEEF alternant-e-s (ils et elles doivent valider leur master 2 meef) du concours 2021
  • les fonctionnaires stagiaires déjà titulaires d’un M2 et donc inscrit-e-s en « parcours adapté »

 

SUD éducation fait le constat de nombreux problèmes qui s’annoncent et témoignent une fois de plus de la méthode de ce ministère qui veut imposer une réforme impréparée à marche forcée :

  • le rectorat s’assure plusieurs années de main-d’œuvre corvéable, flexible, soumise de personnels précaires contractuel-le-s et que nous percevons comme une pré-sélection des candidat-e-s formaté-e-s et obéissant-e-s pour les prochains concours enseignant-e-s.
  • le rectorat pourra « verrouiller » une partie de la formation des enseignant-e-s et à terme toute la formation par son poids dans le pilotage de cette nouvelle forme d’alternance.
  • les étudiant-e-s alternant-e-s auront des années de master très chargées en devant jongler entre la formation INSPE, la préparation au concours, leur travail avec les classes, tout cela avec une rémunération bien moindre que celle des fonctionnaires stagiaires actuel-le-s!
  • une situation très compliquée à gérer pour les INSPE devant jongler entre les différents emplois du temps pour organiser la formation et la préparation aux concours et qui se voient d’ores et déjà dépossédé-e-s d’une partie de leur mission de formation.

SUD éducation dénonce cette nouvelle forme d’alternance comprise dans la réforme de la formation et du recrutement des futur-e-s enseignant-e-s. La volonté affichée du ministère d’améliorer l’attractivité du métier n’est qu’un leurre que nous ne cessons de dénoncer: une précarité augmentée, une entrée retardée dans le statut de fonctionnaire, un chaos organisationnel programmé!

AED sans papiers et sans salaire à Rennes

Originaire du Congo Ronny Ndjokou Biyenge vit en France depuis 2012. Étudiant en sociologie, il travaille aussi le soir comme assistant d’éducation dans un lycée à Rennes. Une aide financière précieuse qu’il ne perçoit plus depuis le non-renouvellement de son titre de séjour en septembre.
Ses proches ont lancé une pétition pour qu’il obtienne, enfin, un salaire :
 

Jeudi 4 février 2021 Mobilisons-nous pour la préservation et le développement de l’emploi, contre la précarité, pour la défense de l’ESR et de tous les services publics

Les conséquences sanitaires, économiques et sociales de la pandémie sont aggravées par des décisions gouvernementales désastreuses pour le monde du travail et la jeunesse.

Dans ce contexte, les organisations signataires ont décidé de se joindre au processus de mobilisations et d’initiatives au mois de janvier et début février pour la préservation et le développement de l’emploi et des services publics contre la précarité et pour la réouverture des universités à toutes et tous les étudiant·es, au-delà d’un seul jour par semaine, avec les moyens nécessaires.

Le mardi 26 janvier a été une journée de manifestation à travers tout le pays qui a mobilisé les personnels de la maternelle à l’université, de la recherche ainsi que les étudiant·es. Cette journée était incontournable pour porter et faire entendre nos revendications en particulier vers les citoyen·nes. La journée interprofessionnelle du jeudi 4 février doit nous permettre de continuer dans cette dynamique revendicative en mobilisant notre secteur.

Le plan de relance affiché par le gouvernement n’est en rien un plan de rupture avec les politiques de casse de l’emploi, de pression sur les salaires et sur les conditions de travail et d’affaiblissement de la protection sociale et des services publics. Il plonge une grande partie de la population et notamment la jeunesse dans la précarité et la pauvreté. Pour contrer le mécontentement croissant, le gouvernement met en place des lois liberticides y compris au sein même de nos établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche. Par contre, les gagnants sont bien toujours les mêmes, ainsi les entreprises les moins touchées par la crise bénéficieront le plus des crédits d’impôt. On voit le résultat : des centaines de millions d’euros de crédit d’impôt recherche pour Sanofi pour des milliers de licenciements, et finalement être incapable de développer un vaccin.

Les « contre » réformes qui se sont succédé ces dernières années facilitent les licenciements et les suppressions de postes dans le privé comme dans le public. Là encore, ni plan de relance, ni plan de rupture mais la poursuite du même objectif néo-libéral de casse de l’appareil productif et des services publics.

Il est indéniable, après la pénurie de masques du printemps dernier et la pénurie des vaccins aujourd’hui, qu’être en capacité de produire des médicaments, des vaccins, du matériel médical et de protection ne peut plus faire débat. Il faut relocaliser une partie de notre production y compris en réquisitionnant les entreprises indispensables pour lutter contre la pandémie.

Il faut un véritable plan de relance combinant investissement public massif, lutte contre la précarité, augmentation des salaires et baisse du temps de travail.

C’est le chemin inverse que prend ce gouvernement. Rien pour les salaires. La ministre du Travail annonce, presque comme une provocation, une revalorisation du SMIC en dessous d’1% pour 2021, ce qui ferait passer le taux horaire de 10,15 à 10,25 €. Rien pour l’ensemble des fonctionnaires dont le point d’indice reste gelé depuis près de 10 années. Pour les personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche, ce seront quelques miettes sous forme de prime dans le cadre de la loi de programmation de la recherche au prix de mesures destructrices pour notre service public de l’ESR.

Les étudiant·es sont confronté·es à une précarité croissante, à la difficulté de suivre les cours à distance et à la peur de l’échec ; tout cela engendre une détresse psychologique forte, pouvant aller jusqu’au suicide pour certain·es. C’est toute une génération qui est abandonnée voire sacrifiée, les mesures annoncées et les décisions prises par Macron, Castex ou Vidal étant insuffisantes, incohérentes et bien souvent inapplicables.

Nous revendiquons l’abrogation de la LPR et réitérons la demande d’un plan pluriannuel de recrutements de 65 000 postes titulaires sur 10 ans, dont 8500 créations de postes pour l’année 2021, pour l’ensemble de l’ESR, tous corps confondus et la titularisation des personnels contractuel·les recruté·es sur fonctions pérennes, l’arrêt de l’externalisation et de la privatisation des fonctions supports, la revalorisation significative des salaires, ainsi qu’un effort budgétaire programmé sur 10 ans de trois milliards d’euros supplémentaires par an dont 1Md€ pour la recherche et 2Md€ pour l’enseignement supérieur. Le nombre de contrats doctoraux doit être augmenté (+7000) pour permettre la délivrance annuelle de 20 000 doctorats financés.

Il faut revaloriser les bourses, baisser les loyers en résidence universitaire, recruter du personnel de santé et de service social dans les CROUS pour mettre fin à terme à la précarité étudiante.

C’est pourquoi, les organisations signataires appellent, dans une dynamique de convergences et de renforcement des luttes, à un temps fort commun interprofessionnel de mobilisations et de grève partout en France le 4 février 2021 pour la préservation et le développement de l’emploi et des services publics, contre la précarité.

SIGNATAIRES : Snep-FSU, snesup-FSU, snuasfp-FSU, sncs-FSU, snasub-FSU, SOLIDAIRES ETUDIANT-e-S, sud recherche Epst, Sud Éducation, FO ESR, SNTRS CGT, Ferc sup cGt, CGT Inrae, UNEF, L’alternative, ANCMSP

Rassemblement pour la scolarisation des Mineurs Non Accompagnés

LA SCOLARISATION DE TOUS LES ENFANTS EST UN DEVOIR
Les Mineur.es Non Accompagné.es (MNA): leur place est à l’école, pas à la rue !

Les MNA sont des enfants étrangers sans aucun représentant légal en France. Depuis décembre, plusieurs dizaines de MNA d’Ille-et-Vilaine, âgé.es de 15 à 17 ans ont reçu un avis négatif de leurs évaluations de minorité et sont écarté.es d’une prise en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) au motif qu’ils.elles seraient majeur.es .

RASSEMBLEMENT MERCREDI 10 FÉVRIER À 14 H DEVANT LE RECTORAT

► Scolarisation inconditionnelle des mineur.es et jeunes majeur.es étranger.ères, quels que soient leurs statuts administratifs
► Contre les expulsions et pour la régularisation de toutes et tous les sans-papiers
►Non au fichage et au triage des enfants de l’exil : abrogation des décrets des 30 janvier 2019 et 23 juin 2020
► Maintien et renforcement du droit à l’accompagnement socio-éducatif des MNA dans le cadre exclusif de l’Aide Sociale à l’Enfance, sans conditions, sans fichage, sans test osseux

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