Les E3C, c’est aussi une aberration écologique !

Dans un contexte de crise sociale et climatique, les réponses du gouvernement sont largement en deçà des enjeux. Pire : elles contribuent à aggraver ces crises.

Le épreuves communes de contrôle continu en sont un exemple criant.

La correction numérique des copies E3C présente un coût écologique très important. Elle suppose en effet l’équipement massif en scanners de haute qualité, alors même que chaque salle de classe ne dispose toujours pas d’un poste informatique fonctionnel. Le ministère n’a évidemment pas envisagé le coût écologique de la numérisation, l’envoi par courriel, le téléchargement, la consultation, le stockage de ces données sur des serveurs.

La procédure de correction numérique pour les évaluations E3C constitue une surcharge de travail importante pour tous les personnels. Les personnels qui devront corriger les copies verront leur charge de travail s’alourdir. Chacun-e sait en effet que corriger des dizaines de copies sur écran ne permet pas une correction efficace. Les personnels administratifs quant à eux se verront contraints de numériser les centaines de copies, alors que ces agent-e-s croulent déjà sous la charge de travail. Ce sont ces mêmes catégories de personnels qui devront ensuite se charger de conserver les copies dans des locaux qui n’existent pas encore.

Les conditions de transmission, de stockage et de transmission des données numériques posent évidemment problème, quand on sait que le ministère est capable de faire héberger ses données chez Amazon dans le cas des évaluations nationales.

Cette nouvelle injonction au numérique est une aberration environnementale, dans un contexte où la jeunesse s’est mobilisée lors des différentes grèves climat internationales et lors des semaines d’action pour exiger la fin des politiques au profit des capitalistes qui produisent le dérèglement climatique. Le ministre Blanquer et son gouvernement, au lieu de répondre à l’urgence climatique, multiplient les mesures qui renvoient à la responsabilité individuelle, comme le dispositif des écodélégués dans les établissements scolaires.

Sud éducation revendique :
- l’annulation des E3C, polluantes, pénibles, sources de stress et de dégradation des conditions de travail et d’étude ;
- Une véritable prise en compte de la question écologique dans les programmes scolaires afin que ceux-ci permettent d’étudier l’impact du capitalisme et de ses structures sociales, et ne se contentent pas d’injonctions au changement des comportements individuels.

Projet de réforme des retraites : ne rien lâcher jusqu’au retrait

Multiplier les actions, étendre les grèves

Après plus de 45 jours d’une grève débutée le 5 décembre 2019, il est normal que beaucoup de grévistes de la RATP et de la SNCF reprennent le travail. Cependant, rien n’est fini. Le mouvement de grève contre la réforme des retraites s’est étendu à de nouveaux secteurs. Ports & docks, centre de traitements des déchets, bibliothèques, musées, opéras, avocats… Les secteurs qui contestent activement cette réforme sont nombreux. Dans les cortèges du 16 janvier on voyait également des délégations de nombreuses entreprises du privé (de la grande distribution, du BTP, de l’agro-alimentaire…).

Cette réforme nous concerne toutes et tous !

Il faut donc continuer le travail de conviction pour étendre encore la grève. En parallèle, de nombreuses actions contribuent à rendre visible la colère : jet d’outils de travail, actions « coup de poings », chorégraphies pour mettre en avant les conséquences sur les femmes, manifs aux flambeaux… les grévistes ne manquent pas d’imagination pour rendre visible une mobilisation qui reste majoritaire : encore 52% « d’opinions favorables » le 17 janvier (JDD-IFOP) et un front syndical lui aussi majoritaire (l’intersyndicale CGT-FSU-FO-Solidaires qui demande le retrait est largement majoritaire selon les dernières mesures de représentativités).
SUD éducation appelle donc à poursuivre les actions de tous types au cours de la semaine et tout particulièrement les 22 et 23 janvier.

Le 24 janvier, on arrête tout !

Le gouvernement ne cesse de répéter partout que la mobilisation est terminée et qu’il a su trouver un compromis en retirant l’âge pivot. C’est complètement faux : un âge d’équilibre est toujours présent dans le projet de loi et le retrait n’est présenté que comme provisoire. Sitôt la loi votée, le texte sera modifiée en ce sens, c’est le gouvernement lui-même qui l’annonce. Nous avons une réponse à apporter : la grève la plus massive possible le 24 janvier, des cortèges fleuves dans toutes les villes. Vendredi, soyons toutes et tous en grève. Le taux de gréviste va remonter de manière spectaculaire le 24 janvier à la SNCF et à la RATP comme dans de nombreuses entreprises et de nombreuses administrations. Le 5 décembre, nous étions plus de 70% de grévistes sur le ministère de l’Éducation nationale. C’est énorme ! Le refus de cette réforme est majoritaire. Nous pouvons gagner le retrait. Pour cela, il faut continuer à se mobiliser. Nous sommes dans une course de fond et le gouvernement a épuisé une bonne partie de ses forces dans la première moitié du parcours. Déposons partout nos DII pour le 1er degré, réunissons-nous dans les établissements, dans les services, dans les Universités.

Le 24 janvier, on arrête tout !

Toutes et tous en grève le 24/01

Reconnaissance de l’imputabilité au service du suicide de Christine Renon : ce n’est qu’un début, continuons le combat !

Le ministère a finalement reconnu le caractère imputable au service du suicide en septembre dernier de la directrice de l’école Méhul, Christine Renon. SUD éducation souligne l’importance de cette reconnaissance. Seule la mobilisation des personnels suite à ce terrible drame a permis d’obtenir aussi rapidement cette reconnaissance, comme il en a été pour Jean Willot.

Alors que cette reconnaissance est faite, SUD éducation apprend qu’une enseignante de 43 ans, professeure en STI2D au lycée R Weinum de l’île de Saint Martin (Antilles) s’est suicidé le 9 janvier.

N’oublions pas les autres suicides qui jusqu’à présent n’ont obtenu qu’un silence méprisant de la hiérarchie !

L’imputabilité au service est, selon le ministère, « une décision coutumière de l’administration dans ce genre de circonstances, car elle permet d’assurer une protection maximale aux ayants droit ». Et pour les 58 suicides en 2018-2019, le ministère ne semble pas tenir les mêmes propos.

Les suicides sont nombreux dans l’Éducation nationale, comme en témoignent ceux d’un enseignant de l’école Flammarion en mars 2019 à Eaubonne dans le 95, en avril 2019, d’une CPE du lycée Jean-Moulin de Béziers dans le 34, en mai 2019, d’un instituteur de l’école Victor Hugo de Barrême dans le 04, le 21 septembre, de la directrice de l’école Mehul de Pantin dans le 93, le 23 septembre d’un professeur de SVT à Nice et le 9 septembre d’un professeur dans le Puy-de-Dôme. En moins d’un an, tout-e-s se sont suicidé-e-s en raison de leurs mauvaises conditions de travail et des pressions exercées par la hiérarchie.

Suite aux différents suicides ayant eu lieu depuis la rentrée dont celui de Christine Renon les personnels, qui se sont mobilisés massivement ces dernières semaines, ont mis en lumière la responsabilité du ministère et plus largement de l’administration de l’Éducation nationale dans la dégradation de leurs conditions de travail. SUD éducation tient à rappeler que l’employeur a l’obligation de protéger son personnel et de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salarié-e-s, selon les termes des articles L4121-1 et suivants du Code du travail. Il ne doit pas se contenter de diminuer le risque mais bien de l’empêcher. L’employeur a l’obligation (légale) d’empêcher ces drames de survenir alors qu’il renvoie de manière inepte à la vie personnelle des agent-e-s. Il est de notre devoir de le lui rappeler régulièrement.

Suite à cette forte médiatisation et cette forte mobilisation, le ministère a été contraint d’admettre la dégradation des conditions de travail des personnels, mais les réponses de l’administration aux revendications des personnels sont très largement en-deçà des enjeux.
Le ministre a été contraint d’accepter le principe de diminution du nombre de tâches imposées aux chargé-e-s de direction d’école jusqu’à la fin de l’année scolaire. Il a dû également annoncer qu’une journée de décharge supplémentaire serait attribuée aux personnels jusqu’à la fin de l’année scolaire, sans que les modalités ne soient davantage précisées (cela s’est fait en décembre en prenant sur les moyens en remplacement).

Au-delà de Christine Renon, ce sont au moins 11 personnels, de l’aveu même du ministère, qui se sont suicidés depuis le début de l’année scolaire. C’est l’organisation systémique du travail qui est en cause, pour l’ensemble des personnels titulaires et précaires. Le combat est loin d’être terminé et doit se poursuivre pour la reconnaissance du lien entre ces suicides et nos conditions de travail qui ne cessent de se dégrader.
SUD éducation exige que ces suicides soient également reconnus comme imputables au service.

En qualité de militants et militantes syndicales, dans le cas d’un suicide, nous sommes fondées et légitimes à émettre l’hypothèse que les conditions de travail de la victime peuvent avoir un lien avec son geste. Nous sommes également fondées et légitimes à chercher si cette hypothèse se vérifie ou pas. Mettre en œuvre des actions (enquête, expertise …) pour la vérifier, ce n’est pas instrumentaliser un suicide, c’est agir dans le cadre de nos prérogatives.

SUD éducation revendique :

  • la création d’une médecine de prévention digne de ce nom, par des recrutements massifs de médecins
  • la mise en place et un réel suivi des risques de santé et de sécurité au travail par le maintien des CHSCT
  • la création de CHSCT de circonscriptions dans le 1er degré et dans les services de plus de 50 agent-e-s,
  • le bénéfice de l’accident de service ou de la maladie professionnelle accordé par la Sécurité sociale et non par l’administration,
  • le droit pour les collègues de s’absenter pour assister aux obsèques
  • que chaque cas de suicide soit porté sans délai à la connaissance des CHSCT et des organisations syndicales
  • la reconnaissance des suicides liés au travail en accident de service
  • que le travail soit adapté à l’humain et non l’inverse, conformément au Code du travail, afin d’éviter ces événements tragiques, ce qui nécessite que l’employeur renonce au management pathogène et prenne des mesures de prévention en terme d’organisation du travail.
  • que les personnels bénéficient de la visite médicale annuelle de droit avec la médecine de prévention (médecine du travail dans la Fonction publique).

Suite aux annonces d’E. Philippe, ne nous laissons pas enfumer : en grève reconductible la semaine prochaine pour le retrait du projet de réforme

Au cours de la 38e journée de grève contre le projet Macron-Delevoye, le premier ministre a adressé un courrier aux organisations syndicales. Ce courrier confirme ce que l’on savait déjà : non seulement le gouvernement veut imposer contre la volonté majoritaire un projet de retraite par point, mais il veut faire des mesures d’économies en maintenant un âge pivot.

Tout le reste n’est que de l’enfumage : la définition de l’âge pivot (renommé dans le courrier “âge d’équilibre”) serait conditionné au fait que les partenaires sociaux trouvent un accord d’ici avril. Dans tous les cas, le gouvernement se laisse la possibilité de le modifier par ordonnance.

L’objectif de la réforme est clair : faire travailler toujours plus longtemps, affaiblir les mécanismes de solidarité pour baisser les pensions. Et on en connaît déjà les bénéficiaires : le patronat et l’Etat (dont il n’est jamais question d’augmenter les cotisations) et les caisses de retraites par capitalisation, comme Blackrock.
L’objectif du courrier est clair également : donner aux syndicats d’accompagnement comme la CFDT et l’UNSA, qui ne sont pas à l’origine de la grève, une porte de sortie pour se donner abusivement un satisfecit, ce que leurs directions se sont immédiatement empressées de faire. Gageons que leurs bases ne se feront pas avoir, en particulier dans les secteurs engagés dans la grève reconductible.

Les tentatives de division et d’enfumage du gouvernement, alors même que les grévistes revendiquent depuis le début du mouvement le retrait pur et simple du projet Macron-Philippe de casse des retraites, montrent à quel point il est en difficulté. La répression qui s’est exercée aujourd’hui, notamment à l’égard de personnels de l’éducation, en est un autre exemple. C’est le moment de porter le coup de grâce à cette réforme majoritairement condamnée dans l’opinion publique.

Les forces vives du mouvement, les grévistes, ne s’y tromperont pas, et continueront de revendiquer, par leur mobilisation, l’objectif de retrait pur et simple du projet de réforme. C’est dans ce cadre que SUD éducation appelle l’ensemble des personnels de l’éducation à reconduire la grève dès le début de la semaine prochaine.

À cet égard, l’appel de l’intersyndicale de l’éducation CGT-FAEN-FO-FSU-SUD éducation à de prochaines dates de grève et de manifestations les 14, 15 et 16 janvier, qui s’inscrit dans l’appel intersyndical interprofessionnel CGT-CGC-FO-FSU-Solidaires, doit être un point d’appui majeur pour l’amplification d’un mouvement de grève reconductible à même de faire plier le gouvernement et obtenir le retrait du projet gouvernemental.

SUD éducation dénonce les interventions brutales de la police le 9 janvier

Depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites, une répression brutale, à la fois policière et judiciaire, ne cesse de s’abattre sur les grévistes et manifestant-e-s ; elle et semble avoir franchi un cap le 9 janvier.

Ce n’est pas par la répression que le gouvernement parviendra à mettre un terme à un mouvement de grève d’ampleur. Il faut maintenant écouter les grévistes. Les violences policières à coup de lacrymo, de matraque et de jets d’eau comme les pressions sur les grévistes par la multiplication des gardes à vues doivent cesser !

À Valence, à la suite de la manifestation du jeudi 9 janvier et d’une action en hommage à la mort de Cédric Chouviat, la police a arrêté en tout six manifestant-es sans motif, de l’aveu même de la police. Cette manœuvre d’intimidation totalement gratuite et sans aucune base légale est inacceptable. Désormais les vigiles du gouvernement inventent des « délinquant-e-s » lorsqu’ils n’ont rien d’autre à se mettre sous la dent.

À Chalon-sur-Saône, des enseignant-e-s et lycéen-ne-s manifestaient pacifiquement contre la réforme des retraites devant le lycée le Pontus-de-Tyard. Un professeur de physique-chimie, qui enseigne dans ce lycée, a été blessé à la tête par des policiers : il a été conduit aux urgences de Chalon, où il a eu des points de suture. L’intervention violente des CRS à coups de gaz lacrymo et de matraque a choqué aussi bien les enseignant-e-s que les lycén-ne-s et leurs parents scandalisé-e-s.
À Rouen, l’emploi massif de gaz lacrymogène et les coups de matraque sur des manifestant-e-s, dont un provoquant un traumatisme crânien et 15 points de sutures, sont intolérables et inacceptables. Un directeur d’école a été interpellé suite à une charge policière sur le cortège. Il est actuellement en garde à vue, au motif qu’il portait un parapluie ! SUD éducation exige sa libération immédiate et l’abandon de toute poursuite judiciaire à son encontre.

Aujourd’hui, se tient à Bobigny le procès d’un enseignant de mathématiques syndiqué à SUD éducation, arrêté en décembre sur un piquet de grève RATP. Mardi, une autre enseignante, également syndiquée à SUD éducation, a été placée en garde à vue dans les mêmes conditions.
Ces faits montrent sans ambiguïté que le syndicalisme de lutte, et plus largement le mouvement social sont clairement dans le viseur des institutions policières et judiciaires au service du gouvernement. Le pouvoir est aussi fébrile qu’il se sent faible. Il voit la répression des grévistes et des manifestant-e-s comme son dernier rempart pour imposer le projet Macron-Philippe de casse des retraites.
La multiplication des violences à l’encontre des manifestantes et manifestants du 9 janvier survient à 48h de la manifestation du samedi 11 janvier qui doit être l’occasion d’un élargissement des manifestations alors qu’une large majorité soutien le retrait du projet de loi. On voudrait terroriser la population pour la dissuader d’y participer qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
Alors que des milliers d’écoles étaient fermées jeudi, beaucoup renoncent à manifester avec leurs enfants. C’est une nouvelle atteinte au droit de manifester après la loi dite “anti-casseur” qui est surtout une loi anti-manifestant-e-s.
SUD éducation dénonce cette nouvelle attaque contre les libertés publiques et en particulier celle de manifester.

SUD éducation affirme, avec son Union syndicale Solidaires et l’intersyndicale interprofessionnelle sa détermination à obtenir le retrait d’un projet injuste, inégalitaire et libéral ni amendable, ni négociable.

SUD éducation ne reculera pas face à la violence de l’État !
• La fédération SUD éducation réclame l’abandon des poursuites contre les personnels grévistes et les lycéen-ne-s ;
• SUD éducation dénonce la répression généralisée et la violence policière dont sont victimes les personnels grévistes et les lycéen-ne-s ;
• SUD éducation revendique l’abandon du projet Macron-Delevoye de contre-réforme des retraites.

Après la mort de Cédric Chouviat cette semaine suite à un écrasement en guise d’interpellation, faudra-t-il un-e mort-e lors d’une prochaine manifestation, tant la violence policière semble aujourd’hui sans borne dans notre société ?

Contre le projet du gouvernement, construisons la grève générale reconductible !

SUD éducation appelle à :
- décider partout en AG la reconduction de la grève
- des actions et manifestations en particulier le jeudi 12 et le week-end
- une nouvelle étape importante le 17 décembre, qui doit être une journée de grève et de manifestations énormes

Pour SUD éducation, il est évident que le projet Macron-Delevoye est un projet de régression sociale majeure qu’il faut combattre frontalement par la grève.
Aujourd’hui, le gouvernement est sous pression : chaque journée de grève est un coup porté au gouvernement et au patronat qu’il sert. L’impact sur les profits des entreprises à l’approche des fêtes de fin d’année est de nature à contraindre le gouvernement à lâcher son projet. Le rapport de force est en notre faveur : les révélations concernant les liens de Delevoye avec le monde de l’assurance achèvent de le déconsidérer, le gouvernement et notamment notre ministre de l’éducation apparaissent fébriles. À cet égard, des épisodes de violence policière se multiplient contre des grévistes, mais aussi des lycéen-e-s et étudiant-e-s.

Pour obtenir le retrait total du projet de loi, amplifions la grève, générale, interprofessionnelle et reconductible !

Durant la fin de la semaine,le jeudi 12 décembre et le week-end auront une grande importance dans l’amplification de la mobilisation. La grève doit être utilisée pour organiser des manifestations, tourner, diffuser du matériel, entraîner toujours plus de collègues dans la grève, préparer les manifestations, organiser des Assemblées générales et converger avec les autres secteurs professionnels en grève à travers notamment des actions de blocage économique.

Dans le cadre de la construction de la grève générale interprofessionnelle pour l’obtention de l’abandon du projet de loi, il s’agit également de frapper un grand coup, à travers une véritable démonstration de force à même de faire vaciller le gouvernement et le patronat : dans cette perspective, le mardi 17 décembre doit être une réussite : soyons massivement en grève et en manifestations.

Les annonces du gouvernement le 11 décembre ne doivent pas nous leurrer, mais nous renforcer dans notre détermination :

Le premier ministre a annoncé aujourd’hui le projet du gouvernement contre nos retraites, sous la pression du mouvement social. L’essentiel de la réforme consiste bien en une baisse des pensions et un allongement du temps de travail : c’est donc une attaque du capital contre nos salaires. Jamais Édouard Philippe n’aura évoqué la question des cotisations qui est l’enjeu principal de la solidarité dans notre société.

Le gouvernement renonce à appliquer son projet de contre-réforme pour les travailleurs et travailleuses né-e-s avant 1975. Dans le même temps, il essaie d’imposer son projet encore plus tôt aux jeunes salarié-e-s, qui le verraient s’appliquer dès 2022 pour celles et ceux qui auraient 18 ans à ce moment. Il promet des avancées pour les femmes et la famille, or chaque mesure annoncée est inférieure en droit à celle qui existe déjà dans le système actuel

Concernant les personnels de l’éducation, et en particulier les enseignant-e-s, le gouvernement n’évoque que des mesures vagues de compensation de la baisse des retraites programmée par quelques primes. Il s’est montré incapable de chiffrer ses mesures. Et pour cause, pour maintenir un niveau de pension comparable au régime actuel, il faudrait augmenter les enseignant-e-s, par exemple, de près 1500 euros par mois en moyenne ! Plus grave, il assume le fait d’ouvrir le chantier de la carrière et du temps de travail, avec des concertations prévues dès le premier semestre 2020 : il s’agit de remettre sur le tapis la réduction des vacances scolaires et l’augmentation du temps de travail. Les personnels de l’ESR sont aussi menacés par une telle remise en cause de leurs droits. Le gouvernement promet d’inscrire dans la loi un niveau de retraites comparable aux autres cadres A de la fonction publique mais rien ne garantit que leur pension ne sera pas baissée par rapport à l’ancien système. Le ministre considère que cette réforme est une solution pour les travailleurs, travailleuses qui subissent la précarité, alors que celle-ci s’est aggravée avec les lois Macron et est au coeur de la loi transformation de la Fonction publique, qui touche directement notre secteur.

Contre le projet du gouvernement, portons nos revendications pour un meilleur système de retraites !

• L’abrogation des réformes régressives
• Un taux de remplacement à 75 % des dix meilleures années ou du dernier indice pour toutes et tous les pensionné-e-s
• Une durée de cotisation de 37 ans et demi pour le taux plein (ce qui correspond à peu près à la durée totale moyenne validée) pour toutes et tous, public comme privé
• Intégration des régimes complémentaires dans les régimes de base en annuités,
• Pas de pension inférieure au SMIC
• L’égalité entre les hommes et les femmes au travail comme dans la retraite,
• Départ à 60 ans, à 55 ans pour les métiers pénibles, à taux plein , pas de recul sur les droits acquis.
• Taxation de tous les revenus distribués dans les entreprises, y compris les dividendes.
• Prise en charge de la perte d’autonomie à 100 % par la Sécurité sociale
• Annulation de la décote
• Sur-cotisation sociale patronale équivalente à celle d’un taux plein sur l’emploi à temps partiel
• Maintien des avantages préférentiels pour les femmes tant que l’égalité des salaires et de la prise en charge des enfants n’est pas réalisée, vers la majoration des retraites du niveau des inégalités de salaires constatées
• Développement des équipements de la petite enfance
• Pour des emplois stables à temps complet, contre toutes les formes d’emplois précaires, sup-
pression des exonérations de cotisations accordées au patronat.
• Maintien et amélioration du système par répartition.
• Suppression de tous les avantages fiscaux et sociaux pour les fonds d’épargne salariale, assurance-vie et autres fonds de pension.

Premier degré : compte-rendu de la CAPD du 19/12 à Rennes

Ci-dessous la déclaration préalable et le compte-rendu de la CAPD du 19 décembre qui portait sur les recours RDV de carrières.

Nos représentants de Sud Education 35 et CGT 35 ont notamment abordé les sujets suivants :

– La reconduite à la frontière des 33 Géorgien·nes.

– la comparaison entre le nombre de collègue qui obtiennent une mention très satisfaisant dans le second degré et celui du premier degré. Elles·ils sont 61 % dans le second degré et 29 % dans le premier degré.

L’accès à la hors classe reste plus facile dans le second degré que dans le premier degré.

Documents rédigés par vos délégués de Sud Education 35 et CGT 35.

Au beau milieu de la grève pour nos retraites, la hiérarchie est augmentée par Blanquer. Stop à l’indécence, augmentations de salaires pour tous les personnels !

Communiqué de la fédération SUD éducation

Dès le premier janvier, les recteurs et rectrices et Dasen voient leur rémunération augmenter considérablement. Pendant ce temps, les salaires des personnels baissent.
Alors que les personnels sont engagés massivement depuis le 5 décembre dernier dans la grève contre le projet Macron-Philippe de casse de nos retraites, l’augmentation des personnels les mieux rémunérés de notre ministère résonne comme une nouvelle provocation indécente de la part du ministre Blanquer. Rappelons qu’en septembre 2018, le ministère avait déjà pris des dispositions pour faciliter le recrutement de recteurs et de rectrices non titulaires de l’habilitation à diriger les recherches, de manière à pouvoir recruter des proches du ministre et des personnalités issues du monde de l’entreprise, en clair des patron-ne-s. Et aujourd’hui, il augmente leur traitement !

Entre les années 1980 et 2019, le salaire des enseignant-e-s a baissé en moyenne de 25%. Celui de tous les fonctionnaires de l’État et des contractuel-le-s a baissé d’environ 20%, en raison du refus des gouvernements successifs d’augmenter le point d’indice qui détermine la rémunération des fonctionnaires à hauteur de l’inflation.

L’État est le premier employeur de salarié-e-s précaires. Dans l’Éducation nationale, on ne compte plus les contrats à durée déterminée : assistant-e d’éducation, enseignant-e contractuel-le, personnels administratifs dans les établissements et les DSDEN ou rectorats, accompagnant-e d’élèves en situation de handicap, vacataires à l’université, agent-e-s de laboratoire… la liste est longue.

Tous les personnels qui sont soumis à ces contrats de travail partagent un point commun : leur rémunération est bien plus faible que celle de leurs collègues titulaires, alors qu’ils et elles effectuent des missions indispensables au bon fonctionnement du service public, et le temps partiel subi y est la règle.

Bien souvent, leur rémunération n’atteint même pas l’équivalent du SMIC. Pour certains personnels, l’État est même contraint de verser une « indemnité différentielle », car la rémunération prévue est inférieure au SMIC horaire !
Pendant ce temps, l’État-patron prévoit d’imposer aux enseignant-e-s des conditions de travail encore dégradées. La deuxième heure supplémentaire obligatoire en est un avant-goût.
L’augmentation très modeste des salaires dans le cadre de l’application reculée d’un an par Blanquer du PPCR, de l’ordre d’une vingtaine d’euros nets mensuels maximum, donne une idée de la mesure des augmentations de salaires auxquelles est prête le gouvernement derrière le rideau de fumée qu’il déploie. Cette augmentation correspond en effet environ au montant de 400 millions d’euros que le ministre a été obligé de lâcher sous la pression des personnels. Ce ne sont que des miettes.
Ce paravent n’est dressé par le gouvernement que pour essayer de dissuader les personnels de s’engager plus massivement encore dans la grève contre le projet Macron-Philippe.

SUD éducation revendique :

– l’alignement de la rémunération des personnels non-titulaires sur celle des titulaires, ce qui inclut par exemple le bénéfice de la prime REP/REP+ à tou-te-s les AED, AP, AESH ;
– une augmentation générale des salaires, et l’intégration des primes au salaire, pour forcer l’employeur à cotiser pour nos retraites, notre sécurité sociale, le chômage ;
– un salaire minimum à 1700€ nets ;
– la titularisation sans condition de concours ni de nationalité de tous les personnels précaires ;
– la décorrélation de toute négociation salariale du projet Macron-Philippe de mise en place de la retraite par points, rejetée massivement par les personnels.

Pour la suppression de la session E3C de janvier

 
Tract de SUD éducation
 

Face à ce démantèlement d’un Bac national qui discrimine toujours davantage les élèves et pèse sur les conditions d’enseignement et de travail des professeur-e-s et des élèves, SUD éducation soutient et appelle à amplifier les actions contre les réformes qui sont déjà mises en œuvre dans des lycées (refus collectif ou démission de la charge de professeur-e principal-e, boycott des réunions de mise en œuvre de la réforme, grève des examens de contrôle continu, séquences pédagogiques d’évaluation à 20/20, information et action avec les parents, etc.).

Pour la suppression de la session E3C de janvier qui s’annonce chaotique 

Les épreuves concernées :
Sont concernés les enseignements d’histoire-géographie et de langues vivantes A et B, dans la voie générale, avec en plus les mathématiques dans la voie technologique

L’organisation d’un Bac local – destruction du Bac

organisation chaotique des épreuves

Les établissements scolaires sont livrés à eux-mêmes pour l’organisation et la mise en place de ces épreuves en évitant la banalisation de journées pour des épreuves qui comptent pour 40% de la note finale. Les copies pour les épreuves écrites doivent être anonymisées ; les enseignant-e-s devront corriger en même temps les E3C et le Bac blanc des actuel-le-s terminales, au détriment de ces dernier-e-s. Les journées ne seront pas banalisées dans la mesure du possible et les enseignant-e-s choisissent des sujets dans une banque de données et rencontrent des difficultés pour trouver des sujets accessibles en janvier aux élèves. Le Bac perd son cadre national. Chaque établissement fabrique ou bricole un Bac à échelle locale en fonction de ses moyens, en perdant un temps considérable, en épuisant personnel enseignant et élèves, en choisissant ses sujets et en officialisant ainsi une rupture d’égalité entre les élèves.

corrections chronophages et ridicules

Il est question d’une indemnité de 50€ pour la correction de 35 copies des E3C soit 1.42€ par copie pour les enseignant-e-s et 500€ pour chaque personnel de direction des établissements où sont organisés les E3C.

Un nouveau dispositif avec des corrections en lignes où les copies sont scannées :

  • une charge de travail pour les personnels administratifs
  • une usine à gaz
  • une aberration écologique
  • qui permettra de contourner les grévistes

L’organisation de la session de janvier est chaotique avec une commande tardive des sujets réalisés dans l’urgence et sans un temps de relecture sérieuse.

SUD éducation ne cesse de réclamer la suppression de cette session qui arrive trop tôt sans que les établissements, enseignant-e-s et élèves puissent s’y préparer dans de bonnes conditions.
Cette usine à gaz dégrade fortement les conditions de travail du personnel enseignant et des élèves confronté à un stress et un épuisement qui risque d’atteindre son paroxysme en janvier si les épreuves sont maintenues dans ces conditions.
Le Ministre fait la sourde oreille alors qu’un front large intersyndical demande l’annulation de ces épreuves et la FCPE demande leur ajournement.
Dans ces conditions, SUD éducation soutient toute initiative contre la mise en place chaotique des E3C à savoir : le boycott du choix du sujet, la grève lors des journées programmées pour les épreuves E3C, le refus de corriger ou l’attribution de 20/20, etc.

Face à ce démantèlement d’un Bac national qui discrimine toujours davantage les élèves et pèse sur les conditions d’enseignement et de travail des professeur-e-s et des élèves, SUD éducation soutient et appelle à amplifier les actions contre les réformes qui sont déjà mises en œuvre dans des lycées (refus collectif ou démission de la charge de professeur-e principal-e, boycott des réunions de mise en œuvre de la réforme, grève des examens de contrôle continu, séquences pédagogiques d’évaluation à 20/20, information et action avec les parents, etc.) et revendique :

  • L’abrogation des réformes Blanquer du lycée, du Bac et de l’orientation, qui aggrave le tri social généralisé.
  • Un report des épreuves d’E3C de 1ère en une session unique en juin à caractère national.
  • Une organisation des épreuves d’E3C par le SIEC en Île-de-France et par les rectorats en région afin de garantir un véritable anonymat et de taire la provenance concrète des copies.
  • Le paiement des corrections, au même taux qu’aujourd’hui.
  • La banalisation des journées d’examen, avec un temps de révision, comme jusqu’à présent.

En grève dès la rentrée, jusqu’au retrait

Pour SUD éducation, il s’agit dorénavant de renforcer le rapport de force, dans l’objectif de gagner sur la revendication centrale de la mobilisation : le retrait pur et simple du projet Macron-Delevoye.

Et pour cela, il n’y a pas de secret : seul un mouvement de grève massif, généralisé et reconduit, pourra permettre de l’emporter. Dans cette optique, différentes AG ont appelé à reprendre la grève dès le début de la semaine de la rentrée. Et le 9 janvier doit être l’occasion, par une véritable démonstration de force dans les taux de grévistes et dans la rue, de reprendre le chemin de la grève et de sa reconduction.

Tract de la fédération SUD éducation du 02/01

Plus que jamais, les organisations syndicales d’Ille‑et-Vilaine Solidaires, CGT, FO et FSU réaffirment leur appel à renforcer la mobilisation par la grève et sa reconduction et par les rassemblements et manifestations, notamment le 9 janvier prochain.

Lire le tract unitaire local d’appel au 9 janvier 2020

Les rendez-vous à venir
    • Prochaine grosse manifestation à RENNES : RDV Jeudi 9 janvier à 11h à l’Esplanade Charles de Gaule.
      Lien vers l’évènement Facebook.
      AG Education à 14h30, Carrefour 18 (7 rue d’Espagne, Métro Henri Fréville)
    • FOUGÈRES : le mercredi 8 janvier : AG du Collectif des enseignant·es fougerais·es à 18h, aux Ateliers
      le 09/01 : Manifestation interpro,
      rdv à 17h30, Place Aristide Briand
  • St Domineuc, le 07/01 : AG à 18h, à l’école
 
Suivez toutes les mobilisations sur le site du Comité de grève de l’éducation d’Ille‑et-Vilaine

Restons mobilisés pendant les vacances !

SUD Rail appelle avec SUD éducation les personnels de l’Éducation à se mobiliser durant les congés :

La date du 28 décembre, en particulier, apparaît d’ores et déjà comme une journée d’actions et de mobilisations interprofessionnelles à l’initiative des cheminot-e-s.
Devant la gare de Rennes :

  • à 9h collecte de dons pour le secours populaire
  • à 11h rassemblement

Recueils d’articles contre la réforme des retraites

Parmi les nombreux argumentaires qui circulent à propos de la réforme des retraites, il y a celui de Anaïs Henneguelle MCF en économie à Rennes et membres des économistes atterrés. Elle reprend des idées reçues ou éléments de langage qu’elle démonte méthodiquement. Il est disponible à cette adresse.
Le comité de mobilisation de l’Insee a également produit une analyse simple, courte et efficace des ravages de la contre-réforme des retraites.

Enfin, une lecture de vulgarisation avec « C’est quand qu’on arrête ? », BD écrite par Emma pour expliquer la réforme.

Suite aux annonces du premier ministre : l’objectif, c’est plus que jamais d’obtenir le retrait, par la grève et sa reconduction !

Le premier ministre a annoncé aujourd’hui le projet du gouvernement contre nos retraites, sous la pression du mouvement social. L’essentiel de la réforme consiste bien en une baisse des pensions et un allongement du temps de travail : c’est donc une attaque du capital contre nos salaires. Jamais Édouard Philippe n’aura évoqué la question des cotisations qui est l’enjeu principal de la solidarité dans notre société.

Le gouvernement renonce à appliquer son projet de contre-réforme pour les travailleurs et travailleuses né-e-s avant 1975. Dans le même temps, il essaie d’imposer son projet encore plus tôt aux jeunes salarié-e-s, qui le verraient s’appliquer dès 2022 pour celles et ceux qui auraient 18 ans à ce moment. Il promet des avancées pour les femmes et la famille, or chaque mesure annoncée est inférieure en droit à celle qui existe déjà dans le système actuel.

Concernant les personnels de l’éducation, et en particulier les enseignant-e-s, le gouvernement n’évoque que des mesures vagues de compensation de la baisse des retraites programmée par quelques primes. Il s’est montré incapable de chiffrer ses mesures. Et pour cause, pour maintenir un niveau de pension comparable au régime actuel, il faudrait augmenter les enseignant-e-s, par exemple, de près 1 500 euros par mois en moyenne ! Plus grave, il assume le fait d’ouvrir le chantier de la carrière et du temps de travail, avec des concertations prévues dès le premier semestre 2020 : il s’agit de remettre sur le tapis la réduction des vacances scolaires et l’augmentation du temps de travail. Les personnels de l’ESR sont aussi menacés par une telle remise en cause de leurs droits. Le gouvernement promet d’inscrire dans la loi un niveau de retraites comparable aux autres cadres A de la fonction publique mais rien ne garantit que leur pension ne sera pas baissée par rapport à l’ancien système. Le ministre considère que cette réforme est une solution pour les travailleurs, travailleuses qui subissent la précarité, alors que celle-ci s’est aggravée avec les lois Macron et est au cœur de la loi transformation de la Fonction publique, qui touche directement notre secteur.

Pour SUD éducation, il est évident que le projet Macron-Delevoye est un projet de régression sociale majeure qu’il faut combattre frontalement par la grève. Aujourd’hui, le gouvernement est sous pression : chaque journée de grève est un coup porté au gouvernement et au patronat qu’il sert. L’impact sur les profits des entreprises à l’approche des fêtes de fin d’année est de nature à contraindre le gouvernement à lâcher son projet. Le rapport de force est en notre faveur : les révélations concernant les liens de Delevoye avec le monde de l’assurance achèvent de le déconsidérer, le gouvernement et notamment notre ministre de l’éducation apparaissent fébriles. À cet égard, des épisodes de violence policière se multiplient contre des grévistes, mais aussi des lycéen-e-s et étudiant-e-s.
Pour obtenir le retrait total du projet de loi, amplifions la grève, générale, interprofessionnelle et reconductible !

Durant la fin de la semaine, le jeudi 12 décembre et le week-end auront une grande importance dans l’amplification de la mobilisation. La grève doit être utilisée pour organiser des manifestations, tourner, diffuser du matériel, entraîner toujours plus de collègues dans la grève, préparer les manifestations, organiser des Assemblées générales et converger avec les autres secteurs professionnels en grève à travers notamment des actions de blocage économique.

Dans le cadre de la construction de la grève générale interprofessionnelle pour l’obtention de l’abandon du projet de loi, il s’agit également de frapper un grand coup, à travers une véritable démonstration de force à même de faire vaciller le gouvernement et le patronat : dans cette perspective, le mardi 17 décembre doit être une réussite : soyons massivement en grève et en manifestations.

Affiches spéciales Réforme des retraites

Formes des luttes a désormais réuni les images de plus d’une trentaine de graphistes, artistes et collectifs différents. 52 images sont d’ores et déjà téléchargeables et imprimables librement (dans le cadre de la mobilisation et sans usage commercial) ici : https://frama.link/FormesDesLuttes

Plus d’infos sur http://artengreve.com/

Conséquences de la réforme Blanquer sur les concours et la formation des PE en Bretagne

Ci-joint plusieurs documents sur les conséquences de la réforme Blanquer sur les concours et la formation, avec un focus particulier ici sur le concours PE dans l’académie de Rennes.
Des précisions seront apportées par la suite.

Reconduction de la grève pour nos retraites ! Tous les éléments sur l’Ille-et-Vilaine

AGENDA DE LUTTE INTERPROFESSIONNEL

Un comité de grève éducation 35 (intersyndical et intercollectif) a été mandaté par l’AG des grévistes du 5 décembre pour organiser la grève reconductible et obtenir le retrait du projet de réforme des retraites.
Vous pourrez y trouver les actions à venir dans le département.
 
Pour alimenter la page, faites-nous remonter les actions à annoncer (y compris interpro) ou l’état de la mobilisation quotidienne (nombre de grévistes, actions) sur l’adresse: comitegreve35educ@gmail.com
 

Mardi 17 décembre, une mobilisation d’ampleur a eu lieu avec 18 000 manifestant-es  à Rennes, 1500 à St malo…

Près de 350 personnes à l’AG des personnels de l’éducation à l’université Rennes 2. 

La mobilisation ne faiblit pas.

Samedi 28 décembre
Devant la gare de Rennes avec SUD Rail :

  • à 9h collecte de dons pour le secours populaire
  • à 11h rassemblement

En grève pour nos retraites ! Et maintenant, on reconduit !

En effet, cette journée du 5 décembre ne doit pas rester isolée. Elle doit être pour nous le point de départ d’un mouvement de grève reconductible interprofessionnel paralysant réellement l’activité économique et seul à même de nous permettre de gagner.

Le piège que constituent les diverses annonces gouvernementales (« clause du grand-père », éléments de calendrier et de négociation…) ne doit pas nous duper et freiner la mobilisation, et doit être pris comme un signe de l’inquiétude du gouvernement face à la contestation massive en construction. C’est le moment de lui faire vraiment peur et de le faire plier ! SUD éducation ne se prêtera à aucune négociation avec le Ministère avant l’abandon pur et simple du projet de loi.

Le Panneau Syndical SUD éducation #079 • Début décembre 2019

Pour nos retraites, toutes et tous ensemble en grève dès le 5 décembre !
À PARTIR DU 05 décembre : tout-e-s en Grève !

Motion d’actualité de la fédération SUD éducation

La contre-réforme des retraites voulue par le gouvernement est l’incarnation du projet de casse des droits sociaux et de régression sociale voulu par les capitalistes. La date du 5 décembre apparaît d’ores et déjà comme un jalon majeur de la construction d’un rapport de force à même de faire plier le gouvernement. SUD éducation, avec son Union syndicale Solidaires, refusera de participer à une quelconque négociation avant que le gouvernement ne retire son projet, et portera ce choix dans les intersyndicales.
Cette journée du 5 décembre ne doit pas rester isolée. Elle doit être pour nous le point de départ d’un mouvement de grève reconductible interprofessionnel paralysant réellement l’activité économique et seul à même de nous permettre de gagner. À compter du 6 décembre, chaque jour de reconduction de la grève, SUD éducation fera tout pour que des actions aient lieu.
Dans notre secteur professionnel, le succès de la reconduction reposera sur l’auto-organisation fondée sur des AG de grévistes et leur coordination avec l’action interprofessionnelle.

Pour cela, la suite de la mobilisation sera déterminante. Il nous faut organiser partout, le 5 décembre, des Assemblées générales se donnant pour objectif la reconduction de la grève.
Le travail unitaire engagé depuis début novembre doit se poursuivre, dans l’objectif de gagner. Le piège que constituent les diverses annonces gouvernementales (« clause du grand-père », éléments de calendrier et de négociation…) ne doit pas nous duper et freiner la mobilisation, et doit être pris comme un signe de l’inquiétude du gouvernement face à la contestation massive en construction. C’est le moment de lui faire vraiment peur et de le faire plier !

Retraites : SUD éducation met un simulateur en ligne

Ce qui est comparé, ce sont deux carrières non-heurtées d’un personnel progressant à l’ancienneté, se déroulant intégralement dans le système actuel ou dans le cadre du projet Delevoye.

Sans surprise, les personnels de l’Éducation nationale y perdraient ; et beaucoup. C’est ce qui ressort clairement du simulateur que SUD éducation a mis à disposition des personnels.

AED & AESH : droit de grève comment ça se passe ?

Le droit de grève est constitutionnel : tou-te-s les salarié-e-s ont le droit de faire grève, quel que soit leur statut.
Dans l’Éducation nationale, la grève est d’au minimum 1 jour, on ne peut pas faire grève seulement une heure. Il n’y a aucune obligation à se déclarer gréviste à l’avance, ni à l’écrit, ni à l’oral pour les AESH et les AED, dans le 1er ou le 2nd degré. À l’internat, la grève débute la veille à l’heure de début du service, jusqu’au lendemain même heure.

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