Appel à la grève interprofessionnelle le 4 février

Toutes et tous, ensemble, mobilisé-es le 04 février

Les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL se sont réunies en intersyndicale en cette fin d’année, marquée par la pandémie et ses conséquences sanitaires, économiques et sociales. Celles-ci sont aggravées par des décisions gouvernementales désastreuses pour le monde du travail et la jeunesse.

Nos organisations décident d’impulser un processus de mobilisations et d’initiatives tout au long du mois de janvier et début février pour la préservation et le développement de l’emploi et des services publics, contre la précarité.

Ce processus s’appuiera sur les mobilisations professionnelles déjà programmées à l’instar des appels de la santé le 21 janvier, de l’éducation nationale le 26, de l’énergie le 28, engagés également pour la défense et le développement du service public.

Dans ce contexte, et ce n’est pas anodin, les attaques liberticides du gouvernement se multiplient.

Nos organisations continuent de les combattre.

Le plan de relance affiché par le gouvernement n’est en rien un plan de rupture avec les politiques de casse de l’emploi, de pression sur les salaires et sur les conditions de travail et d’affaiblissement de la protection sociale. Il plonge une grande partie de la population et notamment la jeunesse dans la précarité et la pauvreté.

Par contre, les gagnants sont bien toujours les mêmes et ainsi les entreprises les moins touchées par la crise seront celles qui bénéficieront le plus des baisses d’impôt.

Ce constat impose de contrôler et de conditionner socialement et écologiquement les aides publiques. Il faut un véritable plan de relance combinant investissement public massif et soutien des revenus des plus fragilisés ou précaires.

C’est le chemin inverse que prend ce gouvernement.

Rien pour les petits salaires, la ministre du Travail annonce, presque comme une provocation, une revalorisation du SMIC en dessous d’1% pour 2021. Ce qui fera passer le taux horaire de 10,15 à 10,25 €.

Rien non plus pour les 1ers de corvée, exposés depuis le début de la pandémie, toutes et tous devront attendre une hypothétique négociation dans leurs secteurs professionnels fin 2021.

Rien pour les soignants qui dénoncent un plan Ségur au rabais et beaucoup de professionnels oubliés. Rien pour l’ensemble des fonctionnaires dont le point d’indice reste gelé. Rien pour les personnels de l’éducation nationale alors que le simulacre de concertation autour d’un Grenelle de l’éducation déserté par une majorité d’organisations syndicales est au point mort.

Les chiffres sont clairs : 47% des jeunes s’inquiètent pour leur emploi et le taux de chômage des jeunes a dépassé les 20%. Le second confinement les a fait plonger dans l’extrême précarité. Nombre d’entre elles et eux ne mangent pas à leur faim. A cela s’ajoute la difficulté de suivre les cours à distance, la peur de l’échec et une détresse psychologique forte. Avec ses mesures insuffisantes, restrictives et incohérentes, le gouvernement sacrifie toute une génération !

Pas une journée ne se passe sans une nouvelle annonce de plan de suppressions d’emplois, de fermetures d’entreprises ou restructurations et réductions de services.

Les réformes successives, contestées fortement, facilitent les licenciements et les suppressions de postes dans le privé comme dans le public. Là encore, ni plan de relance, ni plan de rupture mais la poursuite du même objectif libéral de casse de l’appareil productif et des services publics.

Nous affirmons, au contraire, que la réponse aux besoins de toute la population, l’avenir de la jeunesse et la réussite de la transition écologique imposent la création de millions d’emplois. Cela passe aussi par le partage et la réduction du temps de travail.

Dans le secteur de la santé par exemple, alors que le gouvernement tergiverse sur les mesures à prendre pour éviter l’engorgement des services de réanimation, c’est 400 000 emplois à créer dans les hôpitaux, les maisons de retraite ou l’accompagnement des malades et des personnes en perte d’autonomie. Les besoins sont importants aussi dans toute la fonction publique.

Il est indéniable aujourd’hui, après la pénurie de masques du printemps dernier, qu’il faut relocaliser une partie de notre production et en particulier notre industrie. Être en capacité de produire des médicaments, du matériel médical et de protection après la période que nous traversons ne peut plus faire débat.

C’est pourquoi, les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL proposent un processus de mobilisations et initiatives dès le mois de janvier. Des déploiements locaux, des tractages et des assemblées générales doivent se tenir sur les lieux de travail et dans les territoires. Ils permettront de faire de la deuxième quinzaine de janvier une période de mobilisations professionnelles pour l’emploi avec notamment 3 journées phares dans la santé le 21, l’éducation nationale le 26 et dans l’énergie le 28 janvier.

Les organisations appellent, dans une dynamique de convergences et de renforcement des luttes, à un temps fort commun interprofessionnel de mobilisations et de grève le 4 février 2021.

Intersyndicale, le 22 décembre 2020

Battons-nous pour nos salaires ! En grève le 26 janvier ! Tract et visuel SUD éducation

RDV à 11h Place de la République à Rennes

Le ministre Blanquer a annoncé en grande pompe une augmentation de 400 millions d’euros (soit 29 euros bruts mensuels par agent-e) pour les personnels de l’Éducation nationale inscrite dans le projet de loi de finances 2021. C’est une somme dérisoire rapportée aux plus de un million cent-trente-mille personnels dans l’Éducation nationale. Alors que les salaires stagnent voire baissent depuis de nombreuses années, l’heure est à la mobilisation pour imposer de réelles augmentations de salaires sans une nouvelle dégradation de nos conditions de travail.

Un salaire qui baisse

Le salaire des personnels de la Fonction publique (titulaires ou contractuel-le-s) est calculé à partir de la valeur attribuée au point d’indice. Depuis 25 ans, l’augmentation de la valeur du point d’indice a été inférieure à l’inflation 21 fois. Rapporté à la situation de 1995, le salaire d’un-e professeure des écoles ou d’un-e certifié-e au 5e échelon (indice 476) est plus bas de 551 euros bruts constants !

Dans le même temps, certain-e-s agent-e-s comme les AED et les AESH perçoivent un salaire si bas que lorsque le SMIC est revalorisé pour tenir compte de l’inflation, leur salaire calculé sur la base de la grille indiciaire se trouve alors en-dessous du Smic. L’administration est alors obligée de verser une indemnité différentielle pour que les AED et AESH perçoivent le salaire minimum.

 

Des inégalités salariales femmes / hommes qui persistent

Le salaire net des enseignantes est inférieur de 13,9% à celui de leurs collègues masculins. Il existe plusieurs raisons à cela. Les HSA profitent essentiellement aux hommes, qui perçoivent 51% de rémunération liée aux HSA de plus que les femmes. De plus, les femmes sont plus souvent contraintes de prendre en charge la garde des enfants et sont bien plus souvent à temps partiel.

 

Le Grenelle : une arnaque

La montagne de milliards d’euros évoquée par Blanquer durant le mouvement sur les retraites accouche d’une souris de 400 millions d’euros, essentiellement consacrée à des primes.

Une ”prime d’attractivité” qui ne concerne qu’une minorité de personnels

Le ministre prévoit une “prime d’attractivité” versé entre l’échelon 2 et l’échelon 7 de la classe normale aux enseignant-e-s titulaires, CPE et PsyÉN. Son montant sera dégressif, de 99€ nets mensuels environ à l’échelon 2 à 35€ à l’échelon 7. Cette prime sera déclinée pour les enseignant-e-s contractuel-le-s avec un montan plus faible encore. Le ministre invente 7 nouveaux “paliers” pour attribuer le versement de cette prime, de 54 à 27€ nets mensuels. Les AED, AESH, personnels administratifs et enseignant-e-s stagiaires dont les salaires sont les plus bas se trouvent exclus du versement de la prime. Aucune revalorisation du salaire des personnels enseignants d’un échelon supérieur au septième n’est prévue. En tenant compte de l’inflation, les salaires des personnels ont pourtant baissé de 19,82 % depuis 1995 !

Une prime d’équipement insuffisante

Alors que les personnels (enseignant-e-s, CPE, AED, AESH) ont largement contribué à maintenir le lien avec les élèves durant le premier confinement en dehors de tout cadre réglementaire, le ministre refuse d’indemniser les personnels. Il propose le versement d’une prime annuelle d’équipement 150€ nets annuels versée uniquement aux enseignant-e-s et dont seront exclu-e-s les contractuel-le-s qui ne seront pas embauché-e-s à l’année, ainsi que les professeur-e-s documentalistes ! Pour s’équiper, les personnels ont pourtant toutes et tous besoin d’une dotation initiale importante dès maintenant complétée par cette prime annuelle. Cette prime ne doit pas non plus être un moyen d’imposer à terme le télétravail aux personnels.

Des mesures catégorielles dérisoires

Le ministre prévoit d’autres mesures catégorielles dérisoires, comme la préennisation de la prime exceptionnelle de direction au lieu d’augmenter massivement les décharges de direction et d’embauche des aides administratives, et une augmentation minime du taux de promotion à la hors-classe des enseignant-e-s, de 17 à 18 %.

Nous avons des revendications :

Pour SUD éducation, il est urgent d’obtenir satisfaction sur les revendications immédiates :

  • l’indexation des salaires sur l’inflation pour garantir le maintien du niveau de vie des personnels ;
  • l’intégration des primes et indemnités au salaire ;
  • une augmentation significative des salaires, d’autant plus forte que le salaire de l’agent-e est bas, pour réduire les inégalités salariales.

SUD éducation revendique également dans le cadre du projet d’égalité salariale qu’elle porte : avec l’Union syndicale Solidaires, une augmentation du Smic à 1700€ nets ; la titularisation sans condition de concours ni de nationalité à temps plein de tous les personnels contractuels de l’Éducation nationale.

Menaces sur les libertés publiques : renforçons les mobilisations !

  • Contre la proposition de loi “sécurité globale”, contre les violences policières

Depuis plusieurs semaines, des manifestations de plus en plus importantes se déroulent contre le projet de loi “sécurité globale”. Celle-ci doit être combattue à plusieurs titres. Les dispositifs de surveillance (article 21 sur les caméras portables et article 22 sur les drones) d’abord portent atteinte à une liberté fondamentale : celle de manifester. En effet, ces dispositifs ont notamment pour objectif de faciliter les opérations d’entrave aux manifestations constatées ces dernières années : arrestations préventives, interdictions de manifester, nasses.

L’article 24 ensuite est particulièrement sous le feu des critiques : il prévoit de créer un nouveau délit, celui de filmer et diffuser les images d’un policier en action dans “l’intention de nuire”. Or ce sont bien les forces de l’ordre elles-mêmes qui en jugeront sur place, multiplieront les saisies de matériel et les actions pénales. Cela accentuera encore le sentiment d’impunité qui prévaut largement dans l’institution policière, en manifestation comme ailleurs.

Alors que les mouvements contre les violences policières prennent de l’ampleur, notamment en raison de la diffusion d’images choquantes, le gouvernement cherche à censurer ces informations.

La diffusion des images de policier-e-s en service est impérative pour limiter l’arbitraire. Le contrôle de la police par la presse et la population sont des conditions nécessaires à une société démocratique.

  • Pour les libertés syndicales, on ne touche pas à nos camarades !

Le fait que les syndicats de lutte fassent l’objet d’attaques systématiques de la part de la classe dominante et du gouvernement à sa solde n’est pas nouveau. Depuis la loi Travail, les cortèges syndicaux sont directement attaqués ou nassés par la police en manifestation. Les violences policières sévissent également contre les lycéen-ne-s en lutte, comme cela a notamment été le cas à Mantes-la-Jolie. Aujourd’hui, les libertés syndicales, qui sont l’un des droits fondamentaux, sont menacées, y compris dans l’Éducation nationale.

Dans notre secteur professionnel, les syndicats font l’objet d’attaques récurrentes, à un niveau jamais atteint. L’UNEF est accusée par le ministre Blanquer de contribuer à un climat intellectuel qui favorise le terrorisme. SUD éducation est accusé par le premier ministre, suite à l’attentat contre Samuel Paty, d’être responsable d’une “ambiance” qui permet des “passages à l’acte”. Le SNES-FSU et les syndicats lycéens comme l’UNL ont été également violemment ciblés par le ministre qui cherchait à se défendre face aux questions sur son rôle dans l’affaire Avenir lycéens. Cette ambiance nauséabonde de calomnie est dangereuse : elle a pour objectif de livrer à la vindicte populaire des organisations qui ont comme seul objectif l’émancipation et la justice sociale.

Cette haine des syndicats se retrouve dans les nombreuses entreprises de répression anti-syndicale mise en œuvre par le ministre Blanquer. Les équipes SUD éducation étant bien souvent en première ligne des mobilisations, il est manifeste que ses militant-e-s sont particulièrement visé-e-s par la répression : à Bobigny, Melle, Strasbourg, et maintenant au lycée Mauriac de Bordeaux. Mais au-delà, c’est tout le syndicalisme de contestation qui est visé : d’autres exemples de répression ont eu lieu suite aux mobilisations contre les E3C à Clermont-Ferrand, Cahors ou Carcassone. Au-delà de l’éducation également, la répression anti-syndicale sévit : dans le rail, à la poste, dans le travail social ou à l’inspection du travail.

  • Dans l’unité, renforçons les mobilisations !

Les mobilisations de ces dernières semaines ont été un franc succès, avec 400 000 manifestant-e-s dans toute la France le samedi 28 novembre. Les militant-e-s SUD éducation ont défilé dans tous les cortèges en nombre. Et pour cause : le combat pour les libertés publiques et les droits fondamentaux est le nôtre, comme il doit être celui de toutes et tous. C’est ainsi que l’unité doit prévaloir dans l’organisation des manifestations : entre syndicats, associations de défense des droits humains, associations antiracistes et contre les violences policières. C’est cette unité que l’on a vue dans les manifestations. Elle est porteuse d’espoir pour une société plus démocratique, pour la justice sociale.

Dans ces défilés, nous devons porter le mot d’ordre d’abandon du projet de loi “sécurité globale”, mais aussi les mots d’ordre contre les violences policières et contre la répression anti-syndicale. 

SUD éducation appelle l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale à se rendre massivement dans les prochaines manifestations prévues contre la loi sécurité globale. 

Le 10 décembre manifestons appel intersyndical ESR

Le 10 décembre manifestons pour la non-promulgation de la « LOI DE PROGRAMMATION DE LA RECHERCHE », pour le retrait de la « loi secouriste globale », pour la défense de nos droits et des libertés universitaires et pour la réouverture des universités avec les moyens nécessaires.

Les deux lois « de programmation de la recherche » et « de sécurité globale » portent gravement atteinte à des libertés indispensables dans une démocratie.

Depuis des mois, la loi de programmation de la recherche (LPR) fait l’objet d’une dénonciation quasi-unanime de la part de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) pour de nombreuses raisons : précarisation des personnels, insuffisance budgétaire, généralisation des appels à projet, privatisation et mise en concurrence exacerbée. En remettant en cause le Conseil national des universités (CNU) et en favorisant ainsi le clientélisme local, la LPR s’attaque frontalement aux statuts des enseignant·es-chercheur·es. Elle s’inscrit dans la même logique que la loi de transformation de la fonction publique qui a dépossédé les instances représentatives du personnel et en particulier les commissions administratives paritaires (CAP) de leurs prérogatives (avancement des personnels IT, BIATSS et enseignant·es de statut 2nd degré). Avec elles, disparaissent des lieux indispensables de parole, de collégialité et de contrôle possible pour les représentant·es du personnel concernant leurs droits et leurs carrières.

Parallèlement, la LPR a étendu aux campus universitaires le délit d’entrave qui existait déjà pour les lycées. Ce délit sera désormais passible de 3 ans de prison et de 45 mille euros d’amende. Il permettra à l’avenir de réprimer de manière arbitraire toute forme de contestation. Les violences policières, qui ont eu lieu en France ces dernières semaines, contre la population, en particulier les migrant·es, les personnes victimes de racisme, les manifestant·es, rendent plus que jamais nécessaire le retrait de la loi de sécurité globale. Sans la liberté d’informer et de rendre compte de ces violences policières, les libertés publiques seraient encore plus sous la menace d’un gouvernement qui, jour après jour, bascule dans l’autoritarisme. Les attaques à l’encontre des enseignant·es-chercheur·es et des chercheur·es par des parlementaires qui, dans le droit fil des propos injurieux de Jean-Michel Blanquer, les ont désigné·es à la vindicte publique et les exposent à une mise en danger sont irresponsables et inacceptables. S’il en était besoin, ces parlementaires donnent une nouvelle preuve de leur totale méconnaissance de la diversité et de la richesse des débats au sein des universités, indispensables pour l’enseignement et la recherche.

Ces débats doivent rester préservés des pressions économiques et des contraintes doctrinales. Les déclarations du président de la république annonçant le maintien de la fermeture des universités jusqu’à nouvel ordre sont inacceptables et portent également atteinte aux missions de service public de l’ESR. Il est absolument nécessaire que les étudiant·es, qui subissent de plein fouet la crise sanitaire et sociale, puissent retrouver leurs lieux d’études et reprendre contact avec les personnels, enseignant·es et BIATSS, pour éviter tant qu’il est encore temps un décrochage massif. Nous exigeons la réouverture immédiate de tous les cours qui peuvent être assurés dans le respect des consignes sanitaires. ll en va de la santé de toutes et de tous et de l’avenir d’une génération d’étudiant·es. Le retour plein et entier des étudiant·es comme des personnels doit s’organiser dès maintenant dans des conditions sanitaires sécurisées dont la mise en place est de la responsabilité du gouvernement. Des solutions existent : mise à disposition de tests et de matériel sanitaire, aération des locaux, dédoublement des groupes, réduction des effectifs et salles permettant le respect des distances physiques, et recrutement en nombre de personnels statutaires comme cela a été fait dans d’autres pays.

Ces solutions imposent que le budget des établissements soit revu à la hausse. Jusqu’à aujourd’hui, le MESRI est resté sourd à nos demandes d’un plan d’urgence plus que jamais nécessaire.

Les organisations signataires appellent toutes et tous les étudiant·es et collègues à se réunir massivement en assemblées générales, à se mettre en grève le JEUDI 10 DECEMBRE et à rejoindre les manifestations et rassemblements partout sur le territoire pour que la « loi de programmation de la recherche » ne soit pas promulguée et pour le retrait de la « loi de sécurité globale », pour la défense de nos droits et des libertés universitaires, pour la réouverture des universités aux étudiant·es avec les moyens humains et matériels nécessaires.

A Paris, soyons nombreux et nombreuses à la manifestation au départ de Jussieu à 14h vers Matignon.

Dans les régions reportez-vous aux appels intersyndicaux locaux.

Signataires : SNTRS-CGT, CGT FERC SUP, CGT-INRAE, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, SNASUB-FSU, SNCS-FSU, SNETAP-FSU, FO-ESR, SUD EDUCATION, SUD RECHERCHE EPST, SOLIDAIRES ETUDIANT-E-S, UNEF, L’ALTERNATIVE, FACS ET LABOS EN LUTTE

La manifestation est soumise aux mesures sanitaires imposées par le décret 2020-1262 du 17/10/20 qui prévoit entre autres, le port du masque et la distanciation sociale d’au moins un mètre. Vous pouvez télécharger l’autorisation de déplacement dérogatoire pour un cortège ici.

Rassemblement le 05/12 – Soutien au collectif Justice et Vérité pour Babacar Gueye

Solidaires 35 appelle à participer au rassemblement commémoratif organisé par le collectif Justice et Vérité pour Babacar  Gueye,
samedi 5 décembre à 14h, rue Ropartz dans le quartier de Maurepas à Rennes (arrêt de bus Gast/lignes 9-14).
L’événement Facebook associé : https://www.facebook.com/events/805518063591260

Appel du Collectif inter-organisations de soutien aux personnes exilées de Rennes

à participer au rassemblement organisée par le collectif « Justice et Vérité pour Babacar »

le 5 décembre 2020

A Rennes, le Lundi 23 Novembre 2020,

Le 3 Décembre 2015, Babacar GUEYE se faisait abattre de 5 balles par des agents de police à Maurepas.

Ce jour-là, Babacar fait une crise d’angoisse, ses amis appellent alors les pompiers et mais c’est la Brigade Anti-Criminalité qui intervient en premier. Un agent de la BAC lui tire 5 balles dans le corps et plaide la légitime défense.

La mort de Babacar met en lumière les violences policières et le racisme dont sont victimes les personnes étrangères et racisées.

POURQUOI ?

  • Parce qu’à Maurepas, quand on appelle les pompiers, c’est la police qui arrive !

  • Parce que noir, étranger et sans-papiers, Babacar a été traité comme un danger et non comme une personne en détresse.

  • Parce que la justice a retenu la version policière de légitime défense et classé l’affaire sans suite, alors qu’une expertise balistique confirme aujourd’hui qu’aucune balle n’était arrivée de face, mais sur les côtés dont une par la fesse gauche.

Le collectif « Justice et Vérité pour Babacar » lutte pour faire éclater la vérité et pour que justice soit faite, pour Babacar Gueye, et toutes les personnes victimes de crimes policiers.

L’inter-organisation de soutien aux personnes exilées de Rennes soutient pleinement le combat du collectif « Justice et vérité pour Babacar ».

Babacar Gueye était un camarade exilé.

Il est aussi une victime du racisme systémique qui est à l’œuvre, aujourd’hui encore, en France. L’expérience des personnes exilées est celle des violences institutionnelles et des discriminations raciales.

– Les personnes sans-papiers vivent quotidiennement dans la peur de la police et du contrôle au faciès.

– Les personnes exilées subissent des inégalités dans l’accès aux soins, à un logement, à la scolarisation, etc.

Il nous apparaît donc évident de nous joindre à cette lutte car cela s’inscrit pleinement dans les combats que nous menons pour amener sécurité et dignité à toutes et tous, français-es ou étrangers-ères, avec ou sans-papiers.

L’inter-organisation de soutien aux personnes exilées de Rennes appelle à participer au rassemblement commémoratif organisé par le collectif « Justice et Vérité pour Babacar » le 5 décembre 2020 à 14h, rue Ropartz

Le collectif inter-organisation de soutien aux personnes exilées de Rennes
contact :
interorga35@protonmail.com

Signataires :

ACE – Accueil Réfugiés Bruz – ATTAC Rennes – La Cimade Rennes – DAL 35 – Ensemble 35 – FSU 35 – Groupe Logement du 14/10 – JC 35 – LDH Rennes – LFI 35 – MRAP 35 – MIDAF – NPA Rennes – PCF Rennes – SDAS FO 35 – Solidaires 35 – UCL Rennes – UL CGT 35 – UL CNT 35 – Un Toit c’est Un Droit – Utopia 56 Rennes

Rassemblement contre la loi Sécurité Globale, samedi 28 novembre

Solidaires et l’IS des UD du 35 appellent. Solidaires prête sa sono au syndicats de journalistes soutenus par le club de la presse.
Demain manifestation, enfin on va marcher, à 11h à République, Pl Bretagne, Ch de Gaulle.

https://www.facebook.com/events/196271675562042/

Les unions départementales CGT, FO, FSU, Solidaires d’Ille-et-Vilaine s’opposent à la proposition de loi « sécurité globale ».
Cette loi, si elle était adoptée, serait un grave recul pour les libertés individuelles et collectives : liberté de la presse, liberté d’expression et libertés syndicales.
Elle porterait également un nouveau recul du service public, avec la privatisation de fait de missions de sécurité qui doivent relever du rôle exclusif de la police nationale.
C’est pourquoi, nous exigeons l’arrêt des débats parlementaires et le retrait définitif du projet.
Les unions départementales CGT, FO, FSU, Solidaires appellent leurs syndiqué·es et l’ensemble des salarié·es, retraité·es et privé·es d’emploi à participer à la Marche des Libertés le 28 novembre à 11h, pl de la République à RENNES (dans le respect des gestes barrière, port du masque et distanciation).

RASSEMBLEMENT CONTRE LA LPR ET SON MONDE – 24/11 12h Place Hoche

La Loi de programmation de la recherche
s’attaque aux libertés et aux statuts du personnel.
Étendons la mobilisation pour qu’elle reste lettre morte !

Le gouvernement a annoncé le 1er février 2019 sa volonté de faire voter une loi pluriannuelle ambitieuse pour développer la recherche. Nous assistons au mois de novembre 2020 au dénouement de près de deux ans de « maturation » d’une loi destructrice pour l’ESR.
Le contenu de la loi de programmation de la recherche (LPR) et ses orientations néfastes avaient déclenché parmi les personnels un puissant mouvement de protestation, marqué par une journée d’action très suivie le 5 mars 2020, des assemblées générales très nombreuses et le17 novembre, en plein confinement, plus de 1200 personnes place de la Sorbonne à Paris.

Le 16 mars 2020, le gouvernement annonçait le confinement de la population. Le même jour le président de la République déclarait que les réformes en cours, notamment la réforme des retraites, étaient suspendues. Tout le monde pensait que cela concernait aussi la LPPR. Il n’en était rien. En pleine crise sanitaire, le gouvernement persiste et signe : le projet de loi doit aboutir en 2020.

Malgré la forte opposition et les mobilisations du personnel de l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) au cours de l’automne, le choix du pire contenu possible a été acté. La « commission mixte paritaire » (CMP) entre l’Assemblée et le Sénat a tranché en validant notamment des amendements surgis à la « dernière minute » qui criminalisent les mobilisations et contestations dans nos établissements et suppriment l’étape de qualification par le Conseil national des universités (CNU) dans le cadre des recrutements d’enseignants-chercheurs, au nom de l’autonomie. Nous nous inquiétons de ce que cet amendement favorisera en terme de clientélisme local, tout en participant à la casse du statut des enseignant·es-chercheur·es.

La ministre Vidal aura pesé de tout son poids auprès du Parlement pour que la loi soit validée. Elle porte une lourde responsabilité. Elle n’est plus crédible auprès du personnel de l’ESR. Elle a également perdu toute légitimité et toute confiance pour répondre aux besoins de la recherche.

Dans un contexte sanitaire très difficile, le personnel de l’ESR doit assurer le service public auquel les étudiant·es ont droit, y compris avec des cours en présentiel lorsque cela reste possible. Il doit aussi assurer le fonctionnement des laboratoires de recherche, malgré la détérioration des conditions de travail. Nous demandons, en urgence, au gouvernement, le financement des postes statutaires, à commencer par ceux qui s’avéraient déjà nécessaires indépendamment de la crise sanitaire. Ils doivent être créés et pourvus rapidement. Nous demandons la titularisation immédiate des non-titulaires exerçant des fonctions pérennes à tous les niveaux dans l’ESR.

Nous attendions des moyens budgétaires pour les laboratoires et des postes pour avoir un niveau de recrutement à la hauteur des besoins de la recherche et de l’enseignement, améliorer les conditions de travail et résorber la précarité. Nous aurons droit à des remises en cause des libertés et du statut de fonctionnaire !

Les organisations signataires appellent toutes et tous les collègues à un rassemblement

mardi 24 novembre à 12h Place Hoche

 

CGT Ferc-Sup / FO ESR / SNCS / SNESUP / SUD éducation

 

(Vous trouverez ci-dessous une attestation  pour vous y rendre)

 

Rassemblement à Rennes, 14/10 à 15h devant le rectorat contre la répression anti-syndicale : soutien aux 4 de Melle (79) !

Nos collègues de Melle (79), mis-e- en cause pour leur participation à des rassemblements contre la mise en place des E3C, passent en Conseil de discipline les 12, 13, 14 et 16 octobre. Ce sont quatre collègues qui sont convoqué-e-s à des conseils de discipline : l’acharnement anti-syndical est encore monté d’un cran.

Face à cet exemple emblématique de la répression anti-syndicale dans l’éducation, SUD éducation appelle à participer à un rassemblement national à Poitiers à l’occasion de la tenue des CAPA disciplinaires le lundi 12 octobre à 13h.

SUD éducation 35 Solidaires appelle également à un rassemblement de soutien
devant le rectorat de Rennes le mercredi 14 octobre à 15h

SUD éducation appelle également l’ensemble des personnels à témoigner de leur solidarité avec les 4 de Melle par le biais de prises de positions, de motions en Conseil d’administration ou en Conseil d’école, par l’organisation de rassemblements de soutien devant les DSDEN et les rectorats à l’occasion des Conseils de discipline, et à suivre les initiatives proposées par le comité de soutien.

SUD éducation déposera un préavis de grève spécifique à cette occasion pour toute la semaine du 12 au 16 octobre.

Tract Melle 12 octobre

ABANDON DE LA LPPR!

Le projet de loi de programmation de la recherche (LPR) ne répond pas aux revendications des personnels et des étudiant·es, il doit être abandonné 

L’urgence budgétaire est à la prise en charge des besoins immédiats dans l’enseignement supérieur et la recherche.

L’épidémie de la COVID-19 et sa gestion par le gouvernement ont un impact considérable sur notre système d’enseignement supérieur et de recherche. La rentrée universitaire 2020 s’annonce catastrophique, avec des dizaines de milliers de nouveaux étudiant·es dans le supérieur sans que les universités n’aient les moyens de les accueillir. Cette situation est notamment le résultat de plus de dix ans de restrictions sur le nombre de postes d’enseignant·es-chercheur/ses, de personnels ingénieur·es, technicien·nes, administratif/ves, ouvriers, de bibliothèque… Il aurait fallu recruter des dizaines de milliers d’agents et construire de nouveaux locaux depuis longtemps ; c’est d’autant plus prégnant et urgent maintenant que les conditions sanitaires nécessitent de dédoubler les amphis, les TD et TP ! Dans la recherche publique, les moyens manquent pour permettre aux laboratoires de relancer les recherches qui ont été mises entre parenthèses pendant les mois du confinement. Faute des postes de chercheur/ses et ingénieur·es et technicien·nes, la plupart des jeunes dans la recherche ont pour seul horizon l’incertitude, avec au mieux, la précarité de l’emploi.

C’est dans ce contexte que le gouvernement veut faire passer à la hâte au parlement, dès le 21 septembre, la loi de programmation de la recherche (LPR) rédigée avant la pandémie, dont le contenu est à l’opposé des revendications du personnel, et sans tirer aucune leçon de la situation actuelle. La COVID-19 a mis en évidence la nécessité de renforcer le service public. Des postes stables (dans le cadre du statut de la fonction publique) doivent être créés pour répondre aux besoins de l’enseignement supérieur et la recherche (ESR).

Pourquoi nous opposons-nous au projet de LPR ?

Ce projet institutionnalise la précarisation du personnel de l’ESR et remet en cause ses statuts, gage d’une recherche libre et indépendante. La mise en place des « tenure tracks » (chaires de professeurs juniors), contrats de « pré-titularisation conditionnelle » ouvre la possibilité de contourner les dispositifs nationaux d’accès à la profession d’enseignant·e/chercheur·e et de chercheur·e. La création de nouveaux contrats précaires, les contrats de projet scientifique, frauduleusement dénommés « CDI », dont la fin de contrat est conditionnée à la durée et au financement du projet de recherche, remet gravement en cause les recrutements de personnels titulaires.

Le projet de LPR favorise le financement de la recherche par appels à projets, notamment via l’ANR, au détriment de financements pérennes alloués aux unités de recherche dont les laboratoires ont besoin pour accomplir leurs missions. Il encourage ainsi la mise la concurrence à tous les étages, et oriente et limite les thématiques de recherche à des sujets « porteurs » et/ou jugés « rentables » et « valorisables » par le privé. Une telle logique a notamment fait perdre 10 ans de recherche sur les virus de type coronavirus !

En parallèle, l’annonce budgétaire de 5 milliards d’euros sur 10 ans ne permet même pas d’atteindre les 1 % du PIB pour la recherche publique, et laisserait la recherche française continuer son lent déclin. Ainsi la LPR prévoit 357 millions supplémentaires pour le budget 2021 ce qui représente une augmentation similaire aux dernières années. L’effort dans la programmation budgétaire serait prévu après les élections présidentielles ! Et aucun moyen conséquent n’est prévu pour répondre aux besoins urgents de l’ESR liés à la crise sanitaire.

Le personnel de l’ESR, comme les étudiant·es, ont massivement fait savoir par des manifestations, en particulier le 5 mars, ainsi que de multiples motions, qu’ils rejetaient ce projet de LPR. Aujourd’hui, la Ministre tente, à travers un protocole d’accord “relatif à l’amélioration des rémunérations et des carrières” de faire acter en force les dispositifs de précarité prévus dans la LPR en « échange » de promesses d’augmentation de primes largement individualisées.

Nous demandons des moyens et des postes statutaires en urgence.

Nous exigeons l’abandon de la LPR et comptons, par la mobilisation du personnel de l’ESR, afficher notre détermination à construire un grand service public de l’’enseignement supérieur et de la recherche, au service de toutes et tous, avec des moyens humains, financiers et matériels garantis et pérennes, ou la précarité n’est plus de mise.

Nous appelons les collègues à se réunir en assemblées générales, à rejoindre les actions interprofessionnelles de la rentrée partout sur le territoire et à se rassembler massivement le 21 septembre devant l’assemblée nationale à Paris à 14h, jour d’ouverture de l’examen du texte.

Signataires : SNTRS-CGT, CGT FERC SUP, CGT-INRAE, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, SNASUB-FSU, SNCS-FSU, FO-ESR, SUD RECHERCHE
EPST-SOLIDAIRES, SUD EDUCATION, SOLIDAIRES ETUDIANT-E-S, UNEF, L’ALTERNATIVE, UNEF, FACS ET LABOS EN LUTTE.

AG Sud éduc 35 et rassemblement le 24/06

Suite au sondage pour la dernière AG de l’année, celle-ci se tiendra en présentiel :

le mercredi 24 juin à 17h au local de Solidaires 35 (3-5 rue de Lorraine à Rennes)

Nous clôturerons l’AG par un moment convivial avec un apéro autogéré.

ATTENTION : plus tôt dans l’après-midi, l’intersyndicale de l’éducation appelle à :

un rassemblement devant le rectorat à 15h ce même mercredi 24 juin (communiqué ci-dessous).

Le 16 juin, avec la santé, pour nos services publics et pour nos droits !

La gestion de la crise du Covid-19 a montré si besoin en était quelles étaient les priorités du gouvernement : et sans surprise, ce n’est pas de garantir la santé de la population, mais bien de rétablir au plus vite les profits des entreprises. Les belles paroles du président au début du confinement apparaissent pour ce qu’elles sont : des paroles creuses destinées à masquer le cynisme et la voracité des classes dominantes, responsables depuis plusieurs décennies de la casse des services publics. Pour que le monde d’après ne soit pas comme le jour d’avant : le 16 juin, faisons exploser notre colère !

Soutien à la santé, défense des services publics

Le 16 juin, c’est avant tout une date de mobilisation du secteur de la santé. Les professionnels du secteur ne s’y trompent pas : les promesses de Macron pendant la crise sanitaire resteront du vent s’il n’y a pas une mobilisation d’ampleur de la part des travailleurs et travailleuses, mais aussi des usager-e-s et donc de l’ensemble de la population. Leurs revendications sont légitimes : participons massivement aux cortèges pour les aider dans la construction du rapport de force !

Au-delà de la santé, ce sont tous les services publics qui ont subi depuis plusieurs décennies les attaques incessantes de la part des capitalistes : coupes budgétaires, précarisation, nouvelles pratiques managériales et souffrance au travail en sont le lot commun. Le 16 juin, défendons nos services publics, pour une société solidaire et de justice sociale !

Dans l’éducation aussi, combattons la régression orchestrée par le ministre et opposons-nous à l’instrumentalisation de la crise sanitaire

La crise sanitaire pourrait être, si les travailleurs et les travailleuses ne se mobilisent pas, une opportunité majeure pour les capitalistes pour poursuivre leur démantèlement des droits (temps de travail, congés, salaires…) au motif que la crise sanitaire a un coût qu’il faudra bien assumer. Dans l’éducation, le ministre a pris les devants en reprenant la logique précédente : directions d’école, territorialisation, resserrement des apprentissages sur les fondamentaux… le ministre avance sur ses chantiers à la faveur de la crise. Le resserrement du calendrier des réformes ministérielles montre bien la stratégie du choc voulue par Blanquer, avec sa majorité, pour mieux imposer ses lubies. Malgré la crise sanitaire, il recourt à la répression des personnels mobilisés contre ses réformes autoritaires, libérales et réactionnaires.

Avec la mise en œuvre des 2S2C, le ministre fait d’une pierre plusieurs coups : en organisant le transfert des activités sportives et artistiques, il recentre les apprentissages scolaires sur les fondamentaux supposés (lire-écrire-compter) ; en transférant une partie du temps scolaire aux collectivités, il accélère la territorialisation, et donc les inégalités face à l’éducation. SUD éducation s’oppose fermement aux mesures de démantèlement du service public d’éducation !

Pour que le monde d’après ne soit pas comme le jour d’avant : le 16 juin , faisons exploser notre colère !

Liberté de manifester : la santé oui ! Le bâillon non !

Il ne suffit pas dans un régime démocratique de proclamer l’existence de droits politiques, économiques, sociaux et culturels. Encore faut-il pouvoir les exercer effectivement.
Et l’un des moyens pour y parvenir, c’est en usant de la liberté fondamentale que constitue le droit de se rassembler et de manifester dans l’espace public.

Le droit de manifester est un droit garanti par la Constitution. Alors même que la liberté de circuler sur notre territoire a été rétablie, que les bars-restaurants ont été réouverts avec bien souvent plus de 10 personnes sur les terrasses, de même que certains parcs d’attraction, que la reprise des célébrations religieuses a été autorisée, il n’est pas cohérent que les rassemblements – et donc les manifestations – à plus de 10 personnes sur la voie publique restent purement et simplement interdits.

L’état d’urgence sanitaire ne peut plus le justifier dans la mesure où les prescriptions d’ordre sanitaire nécessaires sont mises en œuvre pour permettre de concilier la protection de la santé et la liberté de manifestation.

Il ne saurait être dérogé au droit constitutionnel, fondamental individuel et collectif, que constitue le droit de manifester.

Alors que les élections municipales sont programmées, alors que les droits des salariés sont menacés, alors que des choix cruciaux pour le monde d’après doivent être décidés, le confinement de notre liberté d’expression ne peut nous être imposé plus longtemps.

C’est pourquoi, les organisations syndicales CGT, FSU, SAF, Syndicat de la magistrature et Union Syndicale Solidaires, engagent devant le Conseil d’État une procédure de référé-liberté afin que toutes et tous puissent continuer à jouir pleinement de leurs droits fondamentaux.

Exemple d’un rassemblement du week-end dernier à Rennes, malgré l’interdiction de la Préfecture :
https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-des-centaines-de-manifestants-au-rassemblement-contre-les-violences-policieres-6860274

La colère des quartiers populaires est légitime

Tribune unitaire parue dans le Bondy Blog, Médiapart et Regards

Ces derniers jours, l’accident grave survenu à Villeneuve-la-Garenne a provoqué une série de tensions entre jeunes et forces de l’ordre dans plusieurs quartiers populaires. Une trentaine d’organisations politiques, syndicales et militantes, parmi lesquelles la CGT, le Comité Adama, le NPA et Solidaires, appellent à considérer cette colère pour ce qu’elle est.

Ces derniers jours, l’accident grave survenu à Villeneuve-la-Garenne a provoqué une série de tensions entre jeunes et forces de l’ordre dans plusieurs quartiers populaires. Une trentaine d’organisations politiques, syndicales et militantes, parmi lesquelles la CGT, le Comité Adama, le NPA et Solidaires, appellent à considérer cette colère pour ce qu’elle est.

La tribune parue dans le bondy blog

Dans la nuit du 19 au 20 avril, plusieurs quartiers populaires ont connu des nuits de révolte.

La veille au soir, un homme a failli perdre sa jambe à Villeneuve-la-Garenne après une violente tentative d’interpellation policière et c’est bien cela qui a mis le feu aux poudres.

Les populations qui vivent dans les quartiers populaires sont en première ligne face à la crise sanitaire : elles sont parmi celles qui travaillent dans les « secteurs essentiels », celles qui permettent à notre société de ne pas s’effondrer aujourd’hui.

Pourtant, les inégalités sociales, déjà criantes, sont renforcées par la gestion du coronavirus et vont exploser avec la crise économique et sociale à venir. Ce dont témoigne déjà, entre autres, la surmortalité particulièrement élevée en Seine-Saint-Denis depuis le début de l’épidémie.

Les discriminations racistes, déjà insupportables, sont renforcées par l’impunité policière et les violences et humiliations se multiplient dans les quartiers populaires. On peut y ajouter le couvre-feu discriminatoire imposé aux habitant·es de ces quartiers par la ville de Nice. Ces injustices flagrantes sont documentées, nul ne peut les ignorer.

Alors nous le disons très clairement : nous refusons de renvoyer dos-à-dos les révoltes des populations dans les quartiers populaires et les graves et inacceptables violences policières qui les frappent.

Nous n’inversons pas les responsabilités et nous le disons tout aussi clairement : ces révoltes sont l’expression d’une colère légitime car les violences policières ne cessent pas.

Les inégalités et les discriminations doivent être combattues avec vigueur et abolies : avec les populations des quartiers populaires, nous prendrons part à ce juste combat pour l’égalité, la justice et la dignité.

Le 23 avril 2020

Premières organisations signataires :

ATTAC, Association pour la taxation des transactions financières et l’action citoyenne
CCIF, Collectif contre l’islamophobie en France
CGT, Confédération générale du Travail
Collectif de la Cabucelle, Marseille
Collectif du 10 novembre contre l’islamophobie
Comité Adama
CNT-SO, Confédération nationale du Travail-Solidarité ouvrière
CRLDHT, Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie
Ensemble
FASTI, Fédération des Associations de solidarité avec toutes et tous les immigré·es
Fédération SUD éducation
Fédération SUD PTT
Fédération SUD-Rail
Femmes égalité
Femmes plurielles
FTCR, Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives
FUIQP, Front uni des immigrations et des quartiers populaires
JJR, Juives et juifs révolutionnaires
Marche des solidarités
Mouvement La révolution est en marche
Mwasi, Collectif Afroféministe
NPA, Nouveau parti anticapitaliste
Le Paria
PCOF, Parti communiste des ouvriers de France
PEPS, Pour une écologie populaire et sociale
SNPES-PJJ FSU, Syndicat national des personnels de l’éducation et du social PJJ de la FSU
SQPM, Syndicat des quartiers populaires de Marseille
UCL, Union communiste libertaire
Union locale villeneuvoise, Villeneuve-Saint-Georges
UJFP, Union juive française pour la paix
Union syndicale Solidaires
UTAC, Union des Tunisiens pour l’action citoyenne

49-3, élections municipales : SUD éducation appelle à aller chercher les candidat-e-s et les mettre face à leurs responsabilités

Le samedi 29 février, le Premier ministre a profité du Conseil des ministres consacré à la crise sanitaire pour dégainer l’article 49-3 de la Constitution et faire adopter son projet de casse des retraites sans vote du Parlement.

Le projet de loi contre la réforme des retraites est toujours plus impopulaire dans l’opinion. Les député-e-s, élu-e-s et candidat-e-s aux élections municipales de la majorité sont sous la pression du mouvement social, jusque dans la ville où se présente le Premier ministre.

SUD éducation appelle les personnels à se saisir du contexte électoral et des discussions menées au parlement pour exercer des pressions continues sur les parlementaires et les candidat-e-s aux élections municipales, particulièrement celles et ceux soutenu-e-s par LREM. 

SUD éducation appelle à étendre toutes les initiatives allant dans ce sens : interventions lors de leurs réunions et apparitions publiques, visites à leurs permanences … toutes les occasions sont bonnes.

Les candidat-e-s et le gouvernement doivent répondre aux revendications du mouvement social et ne pas s’asseoir sur la démocratie en utilisant l’article honteux qu’est le 49-3.

ANNULE : Mobilisation nationale Retraites : mardi 31 mars

Une nouvelle grande journée de mobilisation, de grèves, d’actions, de manifestations pour nos retraites, ne pas travailler plus longtemps pour des pensions plus faibles !
Toutes et tous ensemble, nous pouvons faire plier ce gouvernement !
RDV à 11h sur la Place Charles de Gaulle le mardi 31 mars

Le 8 mars : une journée de grève féministe

Parce que les femmes partout dans le monde se lèvent et luttent pour l’égalité et leur émancipation, soyons les grandes gagnantes ce 8 mars ! Reprenons le mot d’ordre international de la grève féministe ! Le 8 mars, on arrête toutes !

L’évènement FB : https://www.facebook.com/events/1566297166855663/

Nos vidéos

Notre 1ère vidéo d’une série hebdomadaire jusqu’au 8 mars

Les liens :

Nos visuels

Mobilisations – Semaine du 10 février

Au programme cette semaine :

  • Le lundi 10 février :
    RDV 7h15 devant le lycée Victor et Helene Basch, contre les E3C dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites
    Télécharger le communiqué 

  • Mardi 11 février :
    – 16h30 : Occupation et débats au collège Rosa Parks, rue de Gascogne à Rennes. Avec l’intervention de Gabrielle Lecomte, sociologue, entre 19h00  et 20h00 sur la situation dans les facs et sur la pénibilité au travail, la santé, … dans ce contexte de rallongement du temps de travail.
    Télécharger les tracts et affiches 
  • Mercredi 12 février :
    – 14h : AG éducation à 14H45 Amphi B2 (Rennes 2)
    Lire l’ordre du jour
  • Jeudi 13 février :
    Manifestation aux flambeaux à Rennes à 18h30 (espl. Ch. de Gaulle)
  • A venir :manifestation intersyndicale le 20 février à Rennes à 11h (espl. Ch. de Gaulle)
    soirée de solidarité organisée par Sud Educ 35 aux ateliers du vent le vendredi 21 février
    Stage syndical Militer à Sud Education le 26 et 26 mars.

> Lire le communiqué commun intersyndical du 35

> Téléchargez un modèle de déclaration préalable pour les mois de janvier et février 2020


Suivez toutes les dates de mobilisation sur : http://comitegreve35educ.e-monsite.com/

E3C : SUD éducation dénonce les pressions sur le personnel et les lycén-ne-s mobilisé-e-s

Un communiqué de la fédération SUD éducation publié le dimanche 2 février 2020 dénonce l’arrestation de 4 lycéens qui ont passé la nuit dans un commissariat à Paris.

A Rennes :
Dans de nombreux établissements du département, l’organisation des épreuves des E3C se fait dans des conditions inacceptables. Les collègues se mobilisent. Les remplacer par des précaires de l’éducation est une véritable provocation qu’envoie l’administration à l’ensemble des personnels mobilisés contre le projet de réforme des retraites et des réformes Blanquer.
> Lire le communiqué intersyndical d’Ille‑et-Vilaine

E3C : FAQ des droits des personnels
Les personnels se mobilisent massivement contre les E3C dans les lycées. SUD éducation vous informe sur vos droits J’ai d’autres questions ? Je contacte mon syndicat SUD éducation.

> E3C : FAQ des droits des personnels de SUD éduc

Mobilisations – Semaine du 3 février

Au programme cette semaine :

  • Le lundi 3 février :
    07h45, Lycée Sévigné, Cesson : rassemblement contre les E3C.
    – 07h45, Lycée J. Guéhenno, Fougères : rassemblement contre les E3C.
    – Conférence de presse contre les violences policières lors des E3C.

    Mardi 4 février :
    12h30, Lycée Th. Monod, Le Rheu : rassemblement contre les E3C.
    – 8h30, école Marcel Pagnol, Rennes : Café-discussion autour du projet de réforme des retraites.

  • Mercredi 5 février : 
    RIS intersyndicale est prévue sur les évaluations CP le mercredi 5/02 de 14h à 17h dans les locaux de Solidaires

  • Jeudi 6 février :
    11h, espl. Ch. de Gaulle à Rennes : Manif Interpro.
    – 18h30, parvis du lycée à Combourg : 5e Manifestive.

    SOIRÉE DE LUTTES & DE SOUTIEN CONTRE LA REFORME DES RETRAITES à l’initiative des personnels enseignants en lutte de Rennes sud. à 19h au Centre Social Carrefour 18.

  • Vendredi 7 février :
    – 12h, esp. Ch. de Gaulle, Rennes : Rassemblement contre les violences policières.
    – Réunion des AED de Rennes à 17h dans les locaux de Sud éduc 35 (5 rue de Lorraine)
  • A venir :soirée de solidarité organisée par Sud Educ 35 aux ateliers du vent le vendredi 21 février

> Lire le communiqué de l’intersyndicale nationale
> Lire la motion d’actualité du Conseil Fédéral de Janvier 2020

> Téléchargez un modèle de déclaration préalable pour les mois de janvier et février 2020

E3C : Grèves massives prévues pour les premières épreuves

Suivez toutes les dates de mobilisation sur : http://comitegreve35educ.e-monsite.com/

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