AESH : c’est un métier, il doit être reconnu ! Mobilisations 15 et 23 mai

AESH c’est un métier, il doit être reconnu !

Dans le cadre de la loi “pour une école de la confiance et de la concertation pour une école inclusive”, le ministère a annoncé une série de mesures concernant « l’école inclusive ». SUD éducation dénonce cette duperie du Ministre qui consiste à scolariser les élèves à besoins spécifiques dans des classes ordinaires sans former les enseignant-e-s, sans fournir les moyens humains nécessaires au suivi de leur scolarité dans les classes et sans produire d’avancées concernant le statut et les conditions de travail des Accompagnant-e-s des Élèves en Situation de Handicap (AESH).

Décryptage des annonces Blanquer

La fin des contrats aidés ? c’est insuffisant pour sortir le métier de la précarité !

SUD éducation se félicite de la fin du recours à des personnels en contrat aidé pour accompagner les élèves en situation de handicap. Néanmoins, l’Éducation nationale doit impérativement réembaucher les personnels qui travaillaient jusqu’alors avec ces contrats afin qu’ils et elles puissent continuer d’exercer leur métier. SUD éducation revendique le réemploi de tous les personnels qui travaillaient en contrat CUI.

La fin des CUI ne sonne pas la fin des contrats précaires pour les personnels AESH pour qui le gouvernement refuse de créer un véritable statut de titulaire dans la Fonction Publique. Les CUI et les contrats d’un an renouvelables pendant 6 ans avant l’obtention d’un CDI devraient être remplacés par des contrats de 3 ans renouvelables une fois avant l’obtention d’un CDI. Cette disposition n’est pas nouvelle car elle était déjà préconisée par les textes de loi mais les rectorats refusaient de l’appliquer. Même les personnels AESH qui exercent en CDI ne sont pas titulaires, ils et elles subissent les temps incomplets imposés, les bas salaires et les affectations arbitraires !

Les PIAL ? Rentabilité et renforcement de la hiérarchie dans la gestion des AESH !

Le Ministre a annoncé l’instauration à la rentrée 2019 des Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisé (PIAL) pour organiser la présence des personnels AESH auprès des élèves en situation de handicap. Ces PIAL réuniront plusieurs établissements scolaires (collèges et lycées) et écoles d’une même zone. Les AESH seront alors contraint-e-s de :
- accompagner plusieurs élèves simultanément et/ou successivement autant de fois que la direction du PIAL le décidera en cours d’année. L’’administration ne se préoccupe pas du lien éducatif et pédagogique entre l’élève et l’AESH, ce qui empêche le suivi sur du long terme.C’est du saupoudrage d’accompagnement que nous promet le ministère !
- changer de lieu de travail jusqu’à plusieurs fois dans la même journée : les AESH pourront accompagner un enfant en élémentaire de 8h à 10h puis un autre dans le collège d’à côté de 10h à 12h puis encore un autre au lycée l’après-midi.

L’objectif du Ministre est simple : « rentabiliser » et « mutualiser » au maximum les personnels AESH en les rendant plus mobiles et en mutualisant les moyens. Il sera encore facile pour les chef-fe-s de généraliser le regroupement des élèves en situation de handicap dans la même classe et de nommer un-e ou plusieurs AESH pour s’occuper de tous ces élèves alors même que certain-e-s d’entre eux et elles ont besoin d’un suivi individualisé. Ceci témoigne d’un mépris du rôle éducatif des personnels AESH. Les AESH ne sont pas interchangeables et corvéables à merci !

Le double employeur ? Une dégradation des conditions de travail et la non-reconnaissance des compétences des personnels AESH !

Les personnels AESH subissent les bas salaires, puisqu’ils et elles sont payé-e-s au SMIC, ainsi que les temps incomplets imposés : ils et elles gagnent 600 à 850 euros pour 20 à 28h de travail par semaine.
Pour pallier cette rémunération précaire, le ministère veut proposer aux AESH de compléter leur service en étant recruté-e-s par les collectivités territoriales pour assurer la surveillance des élèves pendant le temps périscolaire (cantine – garderie…). C’est un refus de reconnaître le rôle éducatif et pédagogique des AESH en les renvoyant à des tâches qui ne sont pas les leurs.

SUD éducation dénonce cette proposition qui consiste à maintenir des personnels dans la précarité afin de leur imposer une dégradation de leurs conditions de travail.
SUD éducation revendique l’emploi à temps plein des personnels AESH dont les missions d’accompagnement des élèves en situation de handicap constituent un emploi à temps plein : aux heures avec les élèves s’ajoute tout un travail invisible de préparation, de formation et de coordination qui devrait être reconnu !

Verso :
Gagnons un vrai statut pour les AESH !
Titularisation sans conditions de tous les personnels AESH !

Des AESH syndiqué-e-s et non syndiqué-e-s se sont réuni-e-s dans un stage de formation syndicale de SUD éducation et ont élaboré une plateforme revendicative pour améliorer leurs conditions de travail et d’existence. SUD éducation soutient leurs revendications !

→ Statut
• Titularisation sans conditions de diplôme ou de nationalité
→ Salaire
• Salaire à l’entrée dans le métier : 1700€ nets
• Accès aux mêmes primes, pondérations et indemnités que les personnels titulaires (REP, indemnités de résidences, pondération pour affectation multiple…)
→ Conditions d’accès au métier
• Formation initiale d’un an rémunérée, à l’Espé, statut de stagiaire
→ Temps de travail
• Temps plein à 28h/semaine ◦ 24h max avec élèves ◦ 4h pour le travail invisible
→ Formation continue
• Accès au plan de formation académique avec une offre spécifique de formation pour les AESH ◦ Inscriptions aux formations sur la base du volontariat ◦ Formations sur le temps de travail
→ Nom du métier
• Éducateur scolaire spécialisé
→ Conditions de travail
• Affectation sur 2 établissements au maximum
• Création de commissions paritaires pour les affectations des AESH
• Pas plus de 2 élèves en accompagnement individualisé
• Respect des notifications MDPH
• Pas plus de 1 accompagnant/élève en primaire, 2 acc./élève dans le 2nd degré
• Constitution d’une brigade de remplacement AESH
→ Évaluation
• Pas d’évaluation, avancement à l’ancienneté

SUD éducation appelle les AESH à se rassembler, à se coordonner en Assemblée Générale et à se mettre en grève pour défendre leurs droits et en gagner de nouveaux :

  • le 15 mai à l’appel des syndicats de l’intersyndicale AESH (SUD éducation – CGT éduc’action – SNES – SNUEP – SNUipp – FO – SNALC – SGEN – UNSA) en participant aux rassemblements et aux assemblées générales qui seront appelés dans les départements
  • le 23 mai en participant à la grève et aux rassemblements appelés par SUD éducation

La lutte collective est notre arme pour améliorer nos conditions de travail !

tract_aesh

A lire aussi :

Lire un contrat d’AESH

La destruction du service public d’éducation en 4 étapes

Un 4 pages d’analyses de la fédération SUD éducation

1. Partout, le statut attaqué

Les attaques contre le statut se multiplient dans notre secteur. Avec le projet de loi pour la transformation de l’État, le gouvernement entend vider les commissions paritaires de leur substance. Pour l’heure garantes du contrôle de la gestion collective des carrières sous l’œil des organisations syndicales, les commissions administratives paritaires (CAP) vont pour ainsi dire disparaître. Il n’y aura plus une commission par corps mais par catégorie d’emploi (A, B, C). Leurs attributions seront limitées en matière de promotion, de mutation, de discipline.

D’une gestion collective des carrières, on passe à une gestion managériale, individuelle et arbitraire. Le gouvernement rêve d’en finir avec la fonction publique. Pour cela, il détricote les statuts peu à peu (pensons à la seconde HSA que Blanquer peut imposer en collège et en lycée) et développe la contractualisation. La suppression de 2600 postes dans l’Éducation nationale est un bel exemple de la casse du service public dont au moins 400 postes dans les services administratifs et plus de 1200 postes d’enseignant-e-s dans le second degré.

Des pans entiers des missions de l’Éducation nationale sont confiés à des personnels contractuels : vie scolaire dans le 2d degré, suivi en classe des élèves porteur-euse-s de handicap par les AESH… Faute de recrutement par concours suffisant, les enseignant-e-s sont de plus en plus fréquemment des contractuel-le-s, y compris dans le 1er degré. Sur environ un million de personnels salariés de l’Éducation nationale, déjà plus de 200 000 ne sont pas fonctionnaires. Aux yeux de Blanquer, ces personnels peu formés, pressurés, jetables, qui subissent les temps partiels et des rémunérations plus faibles, sont l’avenir de la fonction publique : il vise 40% de contractuel-le-s dans les années à venir.

Focus sur… Menace sur le temps de travail dans la Fonction publique

Un rapport de l’inspection générale des finances concerne directement les CPE et les personnels non-enseignants :
- le rapport préconise que les 4 heures sur 35 hebdomadaires que les CPE organisent par eux et elles-mêmes soient intégrées au reste de l’emploi du temps ;
- les agent-e-s techniques, administratifs et de maintenance (BIATSS, ADJAENES notamment) ne sont pas libres de leurs dates de congés. Pour cette raison, ils et elles bénéficient de deux journées de congés supplémentaires dits « de fractionnement ». Le rapport préconise de les supprimer !

2. Premier degré : une « priorité » pour Blanquer ?

La baisse du nombre de postes aux concours est un révélateur de la politique du ministère : dégrader le service public d’éducation, faire des économies budgétaires, et favoriser le privé. On passe de 13 001 postes ouverts aux concours en 2017, à 11 840 en 2018 et à 10 785 en 2019. 
La loi Blanquer a pour objectif d’accentuer la libéralisation de l’école. La scolarisation rendue obligatoire en maternelle (quand 98% de la classe d’âge est scolarisée) a pour objectif de subventionner le privé, majoritairement confessionnel. Les cités éducatives mises en œuvre en 2019 et les établissements publics des savoirs fondamentaux introduits dans le projet de loi ne visent qu’à la réalisation d’économies d’échelles. Il en résultera des établissements à taille inhumaine, où conditions de travail et d’études seront fortement dégradées.

3. Second degré : tri social et austérité pour tou-te-s

Les postes ouverts aux concours de recrutement du 2nd degré public (CAPES, CAPEPS, CAPLP, agrégation) baissent globalement de 6%. Dans le même temps, les postes ouverts au concours du 2nd degré privé augmentent de 15%. L’obligation faite aux personnels enseignants de travailler une seconde heure supplémentaire constitue simplement pour la plupart des enseignant-e-s une baisse du salaire horaire moyen. Le ministère prévoit en outre la conversion de plus de 2000 postes en HSA. Cela signifie moins d’adultes dans les établissements et des conditions de travail dégradées.

Les réformes des lycées

Le conseil de Blanquer aux lycéens : « Faites ce qu’il vous plaît, faites les matières que vous avez envie d’approfondir. Ne faites pas un choix conformiste, ne faites pas pas un choix artificiel ». Pourtant les réformes Blanquer transforment les lycées en autant d’instruments du tri social. Dans les lycées généraux et technologiques, la réforme du bac et la suppression des filières a pour effet de renforcer la sélection scolaire selon des critères géographiques et spatiaux. La suppression des groupes classes fixes et le jeu des options auront des conséquences lourdes pour les conditions de travail des enseignant-e-s : emplois du temps extrêmement difficiles à produire et donc d’une amplitude horaire bien plus élevée, des effectifs en hausse par le jeu de la mutualisation des options.

Dans les lycées professionnels, les élèves choisiront dès la rentrée prochaine une « famille de métiers » au lieu d’une spécialité. La scolarité en spécialité des élèves est encore réduite d’un an : le bac pro originellement conçu comme une formation en quatre ans ne compte désormais plus qu’un peu plus de deux années de spécialité. Les horaires disciplinaires dans les matières générales en CAP comme en bac pro sont en forte baisse. Ces mesures, lorsqu’elles seront pleinement mises en œuvre, se traduiront mécaniquement par la suppression de jusqu’à 6000 postes dans les lycées professionnels.

L’orientation

Le gouvernement met en œuvre le démantèlement du service public d’orientation : destruction de l’Onisep, division par deux des recrutements dans les CIO, dont les personnels pourront désormais être transférés aux régions, tandis que les DRONISEP sont transférées aux régions. L’orientation sera désormais assujettie aux politiques de formations élaborées en collaboration avec le patronat local dans les bassins d’emplois, et ouvre la voie à toutes sortes d’officines privées qui se saisissent d’ores et déjà du marché de l’orientation scolaire avec Parcoursup.

4. Le supérieur : une machine à broyer les étudiant-e-s

Dans le supérieur, les réformes du système éducatif menées par Vidal et Blanquer produisent le tri social. Parcoursup en est un exemple emblématique : pour le faire fonctionner, les enseignant-e-s sont sommé-e-s de participer à des jurys de sélection sur la base de critères opaques. Dans le même temps, la mesure raciste et xénophobe de l’augmentation énorme (16 fois plus) des frais d’inscription pour les étudiant-es étranger-ère-s extracommunautaires rend impossible l’inscription d’étudiant-e-s qui ne disposeraient pas de revenus très élevés et préfigure une augmentation généralisée.

Dans les établissements et universités autonomes gérés de plus en plus comme des entreprises, la pression au travail s’accentue. Les président-e-s d’université ne seront désormais plus nécessairement des universitaires et le projet de loi de transformation de la fonction publique donnera la possibilité pour les personnels d’encadrement d’être recrutés hors fonction publique : la logique gestionnaire conduit à dégrader les conditions de travail des personnels.

Dans les universités autonomes de plus en plus gérées comme des entreprises, la pression au travail s’accentue. 
L’ordonnance du 12 décembre 2018 permet désormais, dans le cadre de rapprochement, de créer des établissements expérimentaux qui pourront déroger à de nombreuses règles fondamentales pour garantir la liberté et l’indépendance des universitaires et contribueront à inféoder encore plus l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) aux appétits gourmands du monde la finance. Les chef·fe·s de ces nouveaux établissements ne seront, d’ailleurs, plus nécessairement des universitaires.
Les projets d’universités-cibles qui fleurissent partout sur le territoire dessinent l’avenir d’un enseignement supérieur à deux vitesses qui accentuera encore plus les inégalités.

Nos revendications

  • le retrait du projet de loi Blanquer
  • le retrait du projet de loi transformation de la fonction publique
  • l’abrogation des contre-réformes des lycées, du baccalauréat, de Parcoursup
  • l’abandon du projet de réforme des retraites
  • une augmentation des salaires pour aller vers l’égalité salariale
  • la titularisation de toutes et tous sans conditions de diplôme ou de nationalité
  • une baisse du nombre d’élèves par classe : 20 élèves maximum par classe, 16 en éducation prioritaire, 12 en SEGPA
  • la création de postes en nombres suffisants pour que chaque élève dispose de la même possibilité de suivre les enseignements de son choix.
  • la mise en place de pratiques pédagogiques coopératives et émancipatrices
  • une école égalitaire et émancipatrice

L’abrogation de la loi Blanquer est au cœur des revendications des personnels mobilisés. Mais il s’agit de ne pas oublier la réforme des lycées, du bac et parcoursup, contre lesquelles sont mobilisés les personnels depuis cet hiver. Il s’agit également d’obtenir le retrait du projet de loi transformation de la fonction publique. Pour gagner, une seule journée de grève ne suffira pas.

Pour SUD éducation, une chose est claire : c’est aux grévistes de décider de leur calendrier de mobilisation, et SUD éducation les soutiendra dans les choix qui seront effectués.

En grève, en AG, en manifestation, en lutte pour gagner !

Congrès national de la pédagogie Freinet 2019

La promotion des pédagogies coopératives est une dimension essentielle d’un projet d’une école émancipatrice. Ainsi, Sud Education encourage ses camarades à participer au congrès national sur la pédagogie Freinet 2019.

Le congrès aura lieu au lycée du Fresne à St-Gemmes sur Loire près d’Angers, du 20 au 23 août 2019.

Les inscriptions pour le congrès ont commencé, pour s’inscrire : https://www.icem-congres.org/

Plus d’infos sur le congrès sur : https://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/57338

Note : le tarif d’inscription est différent pour les membres de l’ICEM et les non-membres.
Les frais d’inscription augmenteront à partir du 15 mai 2019.

 

Mouvement intra 2019

Mutations intra certifi-é-s / agrégé-e-s

Les mutations intra-académiques sont un mouvement qui contient son lot de subtilité. Il faut impérativement se faire suivre par un.e commissaire paritaire, qui siège pendant les commissions de répartition des affectations.

Mouvement premier degré : attention, beaucoup de changements pour les points attribués au mouvement. Cf site académique
A retenir :
– on peut maintenant faire 40 vœux,
– le 1er vœux pourra être bonifié l’année suivante s’il n’a pas été obtenu
– une bonification de 100 points est attribuée pour rapprochement de conjoints (par rapport à son lieu de travail). Il faut demander tous les postes de la commune ciblées en les plaçant en tête de liste des voeux (voeux géographiques si c’est Rennes).
– les personnes sans poste doivent effectuer entre 1 et 40 vœux larges.

Si vous avez des questions ou désirez un suivi de vos demandes en CAPD, adressez-vous à syndicat@sudeducation35.fr et envoyez-nous votre liste de vœux.
Nos déchargés peuvent également vous conseiller lors de la permanence ce vendredi de 9h30 à 16h30 au 5 rue de Lorraine ou par téléphone au 09 53 77 57 22 / 07 83 49 31 45.

Calendrier et contacts

Fermeture du serveur SIAM pour les mutations intra le jeudi 28 mars 14h.

Vous avez normalement reçu dans votre établissement un accusé de réception à partir du 28 mars. Il sera à vérifier et éventuellement corriger avant de le renvoyer au Rectorat accompagné des pièces justificatives nécessaires avant le 4 avril.

En cas d’indisponibilité, vous pouvez demander à ce que la confirmation soit envoyée chez vous.

 

Du 15 au 28 Mars (14h) Saisie des vœux et candidatures (SIAM, sur Iprof)
Jusqu’au 4 Avril Limite d’envoi des pièces justificatives et demandes de mutations signées Limite de retour des dossiers médicaux et RQTH
Du 12 Avril au 10 Mai Premier affichage des barèmes retenus
Jusqu’au 3 Mai (16h) Date limite de retour des pièces complémentaires
Jusqu’au 10 Mai (16h) Date limite de contestation
Du 9 au 17 Mai Groupes de travail sur les barèmes (dans lequel les commissaires paritaires sont présent⋅e⋅s et interviennent)
Du 6 au 13 Juin Résultats de votre projet de mutation

Communiqué inter-fédéral pour la grève du 19 mars

Les organisations CGT Educ’action, FNEC‐FP FO, FSU, Sud Education et CNT‐STE d’Ille Et Vilaine s’inscrivent dans les appels unitaires du 19 mars prochain, interprofessionnel et Fonction publique.
Les attaques contre l’Education Nationale et ses personnels ne sont que la transposition des politiques de régressions sociales menées dans le privé et dans la Fonction publique, notamment à travers le projet de loi “transformation de la fonction publique”, qui prévoit un recours accru au contrat, la casse du paritarisme, la rémunération au mérite, la fusion des comités hygiène, santé et sécurité au travail (CHSCT) avec les comités techniques.

Tout cela se fait à la hussarde, dans un calendrier extrêmement resserré au mépris des revendications des personnels portées par les organisations syndicales.

Depuis son arrivée à la tête du ministère de l’Education Nationale, Jean‐Michel Blanquer multiplie les réformes élitistes: réforme du lycée général et technologique, réforme du baccalauréat, réforme du lycée professionnel et Parcoursup ont pour objectif d’assigner aux élèves une place au marché du travail dès le plus jeune âge.

Avec le projet de loi dit « pour l’école de la confiance » , adopté par l’Assemblée Nationale en première lecture, il lance de nouvelles offensives dont la restriction de la liberté d’expression des enseignants, la création des Etablissement Publics des Savoirs Fondamentaux, la déréglementation via les expérimentations à tout va…

L’absence de dialogue social dans l’académie et l’imposition par la rectrice d’une nouvelle gouvernance, reposant sur des réseaux d’écoles du socle et un pilotage par l’évaluation et les résultats, nuisent aux conditions de travail des personnels et aux conditions d’accueil des élèves.

L’heure est à la mobilisation de toutes et tous !

  • ‐  Retrait du projet de loi Blanquer dit « pour l’école de la confiance ».
  • ‐  Abandon de la « nouvelle gouvernance académique », des réseaux d’écoles du socle et du pilotage par les évaluations et les résultats, maintien des prérogatives des DSDEN, des circonscriptions du premier degré. Abandon du pilotage par les évaluations et les contrats d’objectifs.
  • ‐  Abrogation de la loi ORE et de Parcoursup, de la réforme du lycée général et technologique de la réforme du baccalauréat, de la réforme de la voie professionnelle.
  • ‐  Abandon des nouvelles règles du mouvement dans le 1er degré, des évaluations nationales CP‐CE1
  • ‐  Retrait du projet de loi de transformation de la Fonction publique
  • ‐  Arrêt des suppressions de postes
  • ‐  Rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis 20 ans, par l’augmentation immédiate du point d’indiceLes organisations CGT‐educ’Action, FNEC‐FP FO, FSU, Sud‐Education et CNT‐STE d’Ille Et Vilaine appellent à faire du 19 mars une journée de grève, et de manifestations qui s’inscrit dans un processus de construction du rapport de forces pour faire aboutir nos revendications.

Manifestation à Rennes 10h, Esplanade Ch. de Gaulle Manifestation à Saint-Malo 10h, Esplanade Saint-Vincent
AG Education Nationale à 14h30, Maison des associations, Rennes

Télécharger le communiqué ici : Communiqué interfédéral grève 19 mars

Réformes Blanquer : mieux les connaître pour mieux les combattre !

Ces derniers mois ont ainsi été marqués par les attaques contre l’école publique, qui s’inscrivent à la fois dans la logique libérale de démantèlement du service public d’éducation, et dans une visée réactionnaire de retour à l’école d’antan.
Ce vade-mecum, publié avec les informations disponibles à l’automne 2018, est une tentative de rendre intelligible l’hyperactivité du ministère de l’Éducation nationale, en précisant le contenu des différentes réformes et en leur opposant les valeurs et les mesures défendues par SUD. Réformes Blanquer : mieux les connaître pour mieux les combattre !

Dans un texte d’orientation adopté lors de son VIIIe congrès, en mars 2018, la fédération SUD éducation analysait ainsi les premiers mois du ministère Blanquer : « nous avons aujourd’hui un Ministère de l’Éducation nationale qui est à la fois libéral sans fard et réactionnaire sans complexe ». Plus loin, nous poursuivions ainsi : « Le président Macron et son gouvernement mènent clairement une politique de régressions sociales au profit de la classe dominante. La fédération SUD éducation doit être en première ligne des mobilisations ».

Près de huit mois plus tard, force est de constater que nous avions raison. Ces derniers mois ont ainsi été marqués par les attaques contre l’école publique, qui s’inscrivent à la fois dans la logique libérale de démantèlement du service public d’éducation, et dans une visée réactionnaire de retour à l’école d’antan. Voici les quatre aspects principaux :
Tri social. Toutes les réformes du système éducatif convergent vers un seul objectif : faire de l’école un rouage majeur du tri social.
Offensive réactionnaire. La période est marquée par une série de contre-feux réactionnaires allumés pour satisfaire une partie de l’opinion.
Attaque sur les statuts. Le troisième axe d’attaques du gouvernement est une offensive d’ampleur contre les statuts et les droits des fonctionnaires.
L’école-entreprise. Le vieux slogan de SUD éducation, “l’école n’est pas une entreprise” est malheureusement toujours plus d’actualité : management, contractualisation, privatisation (pensons aux officines de coaching scolaire).

Ce vade-mecum, publié avec les informations disponibles à l’automne 2018, est une tentative de rendre intelligible l’hyperactivité du ministère de l’EN, en précisant le contenu des différentes réformes et en leur opposant les valeurs et les mesures défendues par SUD.

Télécharger le document : vademecum-blanquer_2018

Journal Sud éducation 35 de mars 2019

Sommaire :
– Edito : Jouer collectif pour bloquer Blanquer
– AESH ; Face aux attaques, amplifions la mobilisation p. 1
– Rendez-vous de lutte p.2
– Lutte contre les évaluations en CP p.3
– Déclaration CGT-Sud éducation à la CAPD p.3 -Ecoles du socle : outils de destruction du service public p.4
– Avec les Gilets jaunes p.5
– Grève des femmes p.6
– Mobilisation scolaire pour le climat ! p.7 – Suite de l’édito p.8
– Bulletin adhésion/permanences p.8

Guide des manifestant-e-s Solidaires

Qu’il s’agisse d’une manifestation intersyndicale lors d’une journée de grève, ou d’une manifestation pour le droit des femmes, des migrants ou encore contre le fascisme, Solidaires porte souvent une différence par rapport aux autres cortèges. Alors participer à une manifestation c’est bien, mais assurer l’apparition de notre organisation syndicale c’est important aussi. D’autant plus que cela peut être une question de sécurité individuelle et collective.

Pour la reconnaissance du métier d’AESH : Mobilisons nous le 6 février pour gagner de nouveaux droits !

Pour les organisations syndicales, il est grand temps que des mesures fortes soient prises pour enfin revaloriser le métier d’AESH, un métier devenu indispensable. C’est pourquoi ils demandent « des mesures fortes qui bénéficieraient à la fois aux personnels concernés, aux élèves accompagnés et à l’ensemble de l’école », et notamment :

• Une revalorisation immédiate des salaires ;
• Le versement de l’indemnité REP-REP+ pour les AESH exerçant en éducation prioritaire ;
• La création d’un véritable statut ;
• Des emplois stables, pérennes et reconnus ;
• La création du nombre d’emplois nécessaire pour couvrir tous les besoins ;
• Le droit de pouvoir travailler à temps complet ;
• Une formation professionnelle de qualité sur le temps de travail.

MOBILISATION UNITAIRE MERCREDI 6 FÉVRIER !

14h30 : Rassemblement devant la DSDEN (quai Dujardin, Rennes)
16h : AG dans les locaux de la FSU (rue Papu, Rennes)
17h30 : Conférence de presse

[custom-facebook-feed]

Pour la reconnaissance du métier d'AESH : Mobilisons nous le 6 février pour gagner de nouveaux droits !

Pour les organisations syndicales, il est grand temps que des mesures fortes soient prises pour enfin revaloriser le métier d’AESH, un métier devenu indispensable. C’est pourquoi ils demandent « des mesures fortes qui bénéficieraient à la fois aux personnels concernés, aux élèves accompagnés et à l’ensemble de l’école », et notamment :

• Une revalorisation immédiate des salaires ;

• Le versement de l’indemnité REP-REP+ pour les AESH exerçant en éducation prioritaire ;

• La création d’un véritable statut ;

• Des emplois stables, pérennes et reconnus ;

• La création du nombre d’emplois nécessaire pour couvrir tous les besoins ;

• Le droit de pouvoir travailler à temps complet ;

• Une formation professionnelle de qualité sur le temps de travail.

MOBILISATION UNITAIRE MERCREDI 6 FÉVRIER !

14h30 : Rassemblement devant la DSDEN (quai Dujardin, Rennes)

16h : AG dans les locaux de la FSU (rue Papu, Rennes)

17h30 : Conférence de presse


Source: New feed

Les organisations syndicales d'Ille-et-Vilaine disent non aux évaluations CP

Réunis en Intersyndicale, SUD Education 35, CGT Educ’Action 35, Snudi-FO 35, SNUipp-FSU 35, SGEN CFDT 35 et SE UNSA 35 demandent l’abandon des évaluations nationales

Déclaration intersyndicale départementale sur les évaluations nationales CP

Suite aux réunions d’information syndicale qui se sont tenues du 14 au 17 janvier, plusieurs écoles du département ont décidé de ne pas faire passer et/ou remonter les évaluations CP de janvier 2019.

Ces évaluations ne peuvent servir d’aides ni aux élèves ni aux enseignants.

Les organisations syndicales SNUipp-FSU35 – SUD éducation35 – Snudi-FO35 – CGT Educ’action35 – SGEN CFDT35 – SE Unsa 35 s’engagent à centraliser les prises de position des collègues et des équipes afin d’obtenir l’abandon du protocole d’évaluation CP. Elles invitent les personnels et les équipes à se saisir de la motion jointe et à l’envoyer à leur IEN. (avec copie aux organisations syndicales) Elles invitent également les collègues qui ont décidé de ‘engager individuellement à les contacter.

PDF - 252.1 ko


Source: New feed

Evaluations Blanquer et école du socle Communiqué intersyndical 1er degré


SUD éducation 35, la CGT éduc’action 35 et le Snudi-FO 35, réuni en intersyndicale, se sont mis d’accord sur le communiqué commun suivant.

Quatre Réunions d’informations Syndicales commune seront organisées dès la rentrée de janvier pour informer les collègues sur l’école du socle et organiser la résistance aux évaluations nationales.

Les évaluations CP-CE1 de septembre 2018 ont confirmé ce que nos organisations syndicales avaient dénoncé dès le début :

  • surcharge de travail (dans la classe et en dehors)
  • stress des enseignant·e·s, des élèves et de leurs familles
  • enseignant·e·s placé·e·s en situation de simples exécutant·e·s
  • outil de surveillance et de pression de la hiérarchie
  • résultats inexploitables pour les enseignant·e·s

Pour toutes ces raisons, et considérant que ces évaluations n’ont pas de caractère obligatoire, nos organisations syndicales appellent l’ensemble des équipes enseignantes à refuser collectivement de faire passer la deuxième session de ces évaluations début 2019.

Cette attaque contre notre liberté pédagogique s’inscrit dans le cadre de « l’école du socle » qui se met progressivement en place :

  • remplacement des écoles par des établissements d’enseignement primaire subordonnés aux collèges de secteur et aux collectivités territoriales
  • regroupement d’écoles et fermetures de classes
  • création d’un statut de directeur supérieur hiérarchique…

Nous refusons ce modèle libéral organisant la mise en concurrence des écoles et des enseignants.

L’école n’est pas une entreprise !

Pour s’informer sur l’école du socle et organiser le boycott des évaluations, SNUDI-FO 35, CGT Éduc’Action 35 et SUD Éducation 35 vous proposent de participer à des Réunions d’Informations Syndicales :

Mardi 15 janvier 2019 à 17h : École Trégain (Rennes)
Mardi 15 janvier 2019 à 17h : École Lucie Aubrac (St Domineuc)
Mercredi 16 janvier 2019 à 14h : École Jacques Prévert (St Gilles)
Jeudi 17 janvier 2019 à 17h : École Jacques Prévert (Rennes)…

À Rennes, le 19 décembre 2018

Source: New feed

Évolution du master MEEF : SUD éducation dénonce un projet au service de la casse des statuts

Communiqué de la fédération SUD éducation

La fédération Sud éducation a été reçue par la DGSIP dans le cadre de rencontres bi-laterales le 6 décembre 2018 au sujet de la réforme du master MEEF.

Il s’est avéré comme prévu impossible d’échanger sur les problèmes de fond : évolution du statut des stagiaires, place du concours, articulation formation initiale et continue, évolution du mode de recrutement, évolution du statut des ESPE…

Le ministère a tenté de nous rassurer en déclarant que ces points n’étaient pas à l’ordre du jour car le cadre demeurait pour l’instant inchangé. Mais pour combien de temps ?

Il nous a été demandé notre avis sur les équilibres de la formation tels qu’ils sont définis dans le document de travail. Nous avons rappelé que ce cadre contraint ne permettait pas une mise à plat des difficultés que rencontre la formation des enseignant-e-s. Nous avons néanmoins souligné l’impossibilité d’une formation de qualité dans les conditions proposées.

Pour le master MEEF premier degré, l’augmentation de la part prise par les fondamentaux et par le stage se fera au détriment d’une formation disciplinaire et didactique polyvalente de qualité.

Nous avons rappelé que l’alternance dès la première année fragiliserait encore les étudiant-e-s qui ne peuvent se former efficacement dans une situation où ils et elles seront employé-e-s en M1 comme moyens d’enseignement et en L2 et L3 affecté-e-s à toutes sortes de tâches éducatives périphériques.

Nous avons également exprimé nos craintes relatives aux orientations idéologiques et politiques qui pèsent toujours plus sur les enseignant-e-s et qui compromettent la liberté pédagogique.

SUD éducation considère que ce projet s’inscrit dans le cadre d’une refonte de la formation des enseignant-e-s qui vise à remettre en cause le concours et au-delà, le statut de fonctionnaire SUD éducation, comme cela a été dit au ministère, revendique toujours un concours à Bac + 3 et deux années de formation, rémunérées, comme fonctionnaire stagiaire, avec entrée progressive dans le métier.

Source: New feed

Toutes et tous en grève le 12 novembre


 Toutes et tous en grève le 12 novembre !

Tract de la fédération SUD éducation

Contre les suppressions de postes et la précarité, pour des embauches massives de fonctionnaires et la titularisation sans condition des personnels en contrats précaires ! Contre les réformes Blanquer, ni amendables, ni négociables !

Le rouleau-compresseur Blanquer essaie d’aplatir l’Éducation nationale. Les réformes s’accumulent et toutes s’inscrivent dans la continuité du projet à la fois libéral et réactionnaire que le ministre a pour l’école et ses personnels.

Un projet de loi régressif

Le ministre présente un projet de loi qui :

→ permettra de financer toujours plus le privé, en étendant le financement à la charge des communes aux écoles maternelles privées ;

→ organise la reprise en main par le ministère de la formation des enseignant-e-s, qui seront amené-e-s durant leur formation à remplacer au pied levé les titulaires ;

→ prévoit des attaques contre le statut, notamment l’annualisation des services, par le biais d’expérimentations” imposées par la hiérarchie

→ permet au gouvernement de légiférer par ordonnance en matière éducative, notamment sur le découpage territorial

Le torpillage de l’éducation prioritaire et attaques contre les statuts des enseignant-e-s

Les signes sont clairs :

→ refus du ministre d’actualiser la carte de l’éducation prioritaire, pour mieux expliquer que le dispositif REP/REP+ est obsolète ;

→ Blanquer confie à P. Mathiot, à qui il avait confié un rapport qui s’est traduit par la réforme du lycée, un rapport sur l’éducation prioritaire ;

→ Un rapport de la cour des comptes vient à point nommé préconiser ce que le ministre s’apprête à mettre en application.

Le ministre prévoit :

→ le recrutement sur postes à profil dans les écoles et établissements, ce qui constitue encore une attaque contre les statuts des fonctionnaires.

→ l’instauration d’une prime au mérite,

→ à plus long terme, la fin du classement REP et REP+. Les écoles et établissements devront négocier des contrats établis sur la base d’indicateurs obscurs avec l’administration pour obtenir les moyens nécessaires à leur fonctionnement.

En somme, il s’agit de faire un sort à l’éducation prioritaire.

À cela s’ajoute le projet d’intercaler une hiérarchie intermédiaire à tous les échelons. Un rapport publié cet été préconise de faire des directeurs-trices des écoles des supérieur-e-s hiérarchiques des PE.

L’enseignement professionnel n’est pas épargné. L’injonction est toujours la même : faire mieux, avec moins. Les suppressions d’heures d’enseignement, et donc de postes dans toutes les matières, ainsi que de la taxe d’apprentissage videront les lycées professionnels de leur substance au profit de l’apprentissage. Le ministre avance ses pions pour préparer la destruction du lycée professionnel.

Le projet de Blanquer pour l’école, c’est celui de la concurrence des familles, des élèves, et établissements et des personnels entre elles et eux. Cela se traduira aussi dès 2019 par la mise en place d’un classement des établissements qui ne pourra qu’exacerber encore les tensions entre établissements.

Notre projet d’école est radicalement opposé à tout cela : nous luttons pour une école véritablement gratuite, laïque, émancipatrice.

Pour SUD éducation, une seule journée isolée ne permettra pas de gagner sur nos revendications. Pour nous, la journée de grève du 12 novembre doit être un point d’appui pour mettre en débat dans les assemblées générales la grève reconductible, seule à même de faire plier le gouvernement.

Pour SUD éducation, la mobilisation des personnels doit se faire dans le cadre unitaire le plus large. C’est donc dans le cadre d’une analyse partagée de la situation que SUD éducation appelle à la grève avec la CGT et FO.

Les revendications de SUD éducation

1 – Une baisse des effectifs par classe : 20 élèves maximum par classe, 16 en éducation prioritaire, 12 en SEGPA.

2 – Une baisse du temps de travail :

→ Un temps de service global pour l’ensemble des enseignant-e-s du 2nd degré de 14 h cours/élèves + 3 h de concertation/travail en équipes & 18 heures devant élèves + 6 heures de travail en équipe dans le premier degré

→ 1/9e de minoration de services pour tous les personnels de l’éducation prioritaire

3 – Une vie scolaire renforcée pour les élèves

→ 1 CPE pour 120 élèves dans les collèges ordinaires et 1 pour 100 en éducation prioritaire.

→ 1 personnel de vie scolaire pour 50 élèves en collège ordinaire et 2 pour 50 en éducation prioritaire.

4 – Des dispositifs d’aide et de prévention complets :

→ 1 RASED complet par groupe scolaire et 1 enseignant-e supplémentaire pour cinq classes (pour le 1er degré).

→ Un recrutement massif de personnels médico-sociaux (assistance sociale, infirmerie, psychologue)

5 – L’extension de la prime REP-REP+ à tous les personnels (AED, AESH…)

6 – La défense du statut de la fonction publique et la lutte contre la précarité, par l’abandon de CAP2022 la titularisation sans condition de tous les personnels

7 – L’abrogation de la loi ORE et de parcoursup, de la réforme du lycée et du baccalauréat, l’abandon de la réforme de la voie professionnelle et du projet de fusion des académies, le retrait du projet de loi Blanquer

Source: New feed

APPEL DU COLLECTIF CONTRE LA REFORME DU BAC ET DU LYCEE

APPEL DU COLLECTIF CONTRE LA REFORME DU BAC ET DU LYCEE

NOUS VOUS INVITONS À NOUS REJOINDRE

LE MERCREDI 17 OCTOBRE À 13H30 AU LYCEE DE COMBOURG

Qui sommes-nous ?

Ce collectif a vocation à être celui de tous les professeurs du département opposés à la réforme, et celui des parents, personnels et syndicats qui souhaitent nous rejoindre pour stopper cette réforme. Il a été fondé par une vingtaine de professeurs du Lycée de Combourg.

Quelles sont nos revendications ?

Nous exigeons

  • L’abrogation de la réforme Blanquer du lycée, qui aboutira à la dévalorisation du Bac au profit d’un système de sélection et de concurrence entre élèves, professeurs et lycées, ainsi qu’à un système d’examens permanents, source de stress, de diminution du temps d’enseignement pour les élèves, et d’inégalités entre lycées (bac local).
  • La fin de parcoursup, dont le résultat est un échec (désinscriptions, orientations non choisies), qui conduit à orienter les élèves de façon prématurée, et n’est finalement que le prétexte pour organiser la sélection, une sélection qui deviendra notre seule boussole éducative.
  • La fin de la casse du lycée professionnel, dont les enseignements vont être réduits de façon drastique.
  • Nous nous opposons aux heures supplémentaires imposées, qui servent à détruire les postes des enseignants, comme aux primes et au recrutement décidés par les chefs d’établissements, qui sont le début d’une privatisation de l’école, comme cela a été le cas en Suède.

Quels sont nos moyens ?

Le collectif a vocation à s’étendre au maximum de personnes, afin de diffuser l’information, et de mettre en place des actions : à nous d’en décider.

Comment s’y prendre ? Contacter les collègues, parents… organiser des réunions, inciter les collègues d’autres départements à créer des collectifs analogues, contre la réforme, et s’inscrire à ce collectif sur une mailing list.

Soyons nombreux pour l’avenir de notre système éducatif et de nos métiers : l’éducation est un droit pour tous.

Non à la réforme Blanquer et à la casse du Bac

Source: New feed

شرط بندی پرسپولیس شرط بندی استقلال شرط بندی روی تراکتورسازی تبریز شرط بندی روی سپاهان شرط بندی رئال مادرید بارسلونا شرط بندی شرط بندی psg سایت شرط بندی جام جهانی شرط بندی جام جهانی 2026 سایت شرط بندی جام جهانی 2026 بازی انفجار رایگان سایت انفجار ضریب بالا بهترین سایت شرط بندی فارسی شرط بندی بدون فیلتر شرط بندی بازی رولت شرط بندی پوکر شرط بندی مونتی شرط بندی سنگ کاغذ قیچی شرط بندی بلک جک کرش رویال بت پاسور شرط شرط بندی تخته نرد آنلاین انفجار 2 بت شرط بندی بازی اسلات شرط بندی بازی پوپ سایت سامان بت ریور پوکر 2024 سایت 4030bet ورود به بازی انفجار دنس بت شرط بندی انفجار دنس آموزش بازی پوکر سایت شرط بندی 123 بهترین شرط بندی بهترین سایت شرط بندی انفجار اپلیکیشن بازی انفجار دانلود بازی انفجار انفجار بازی ربات بازی انفجار کازینو آنلاین ایرانی انفجار پولساز ورود به بازی انفجار بازی انفجار با شارژ 10 تومن سایت bet betyek وان ایکس برو آدرس سایت بت یک سایت دوست دختر اونلی فنز فارسی پیدا کردن دوست دختر ورود به ریور پوکر پدرام مختاری پویان مختاری نازنین همدانی مونتیگو داوود هزینه بیوگرافی آیسان اسلامی بیوگرافی دنیا جهانبخت سایت رسمی حسین تهی بیوگرافی کوروش وانتونز سایت آرتا وانتونز رها وانتونز بیوگرافی ربکا قادری سحر قریشی بیوگرافی تتلو بیوگرافی مهدی طارمی الناز شاکردوست سایت عادل فردوسی پور بیوگرافی نیلی افشار بیوگرافی محمدرضا گلزار سایت armin2afm بیوگرافی شادمهر عقیلی بیوگرافی سردارآزمون بیوگرافی علیرضا بیرانوند بیوگرافی رامین رضاییان وریا غفوری بیوگرافی علی دایی بیوگرافی پوریا پوتک مدگل سایت حصین بیوگرافی صدف طاهریان فرشاد سایلنت بیوگرافی آریا کئوکسر بیوگرافی sogang بیوگرافی میا پلیز بیوگرافی مهراد هیدن سایت رسمی سهراب ام جی بیوگرافی علیرضا جی جی بیوگرافی بهزاد لیتو اشکان فدایی بیوگرافی رضا پیشرو بیوگرافی گلشیفته بیوگرافی هیپ هاپولوژیست بیوگرافی سارن بیوگرافی آدام مرادی بیوگرافی محمد هلاکویی بیوگرافی علی حسنی سایت رسمی علی حسنی بیوگرافی ساسی خواننده بیوگرافی ابی باربد معصومی حسینی فایننس بیوگرافی امیرحسین نام آور بیوگرافی امین فردین بیوگرافی فرزاد وجیهی سایت سیب بت سایت jetbet آدرس جدید بت فوروارد وان ایکس بت سایت abt90 بازی انفجار سایت شرط بندی فاز بت بهترین سایت شرط بندی انفجار ورود به آلپاری آلپاری فارکس آدرس بروکر آلپاری بدون فیلتر ثبت نام در بروکر آلپاری فارسی صرافی کوکوین ربات فارکس بهترین سایت تتر