Valls démission ! Déclaration du Conseil Fédéral de la Fédération SUD éducation. Paris, le 27 septembre 2013

Les propos du ministre Valls à l’égard des populations Roms qui tentent de vivre en France, dans les pires conditions, s’inscrivent dans la continuité des stigmatisations subies par ces communautés.

Partout montré-e-s du doigt, les Roms, citoyen-ne-s européen-ne-s, sont condamné-e-s partout à l’errance dans une sous-citoyenneté. Après les évacuations policières et violentes des campements qu’ils réussissent à installer, les propos du ministre de l’Intérieur sur leur manque de volonté d’intégration à la société française ramènent le débat au niveau des pires déclarations de l’extrême droite.

Cette politique éhontée (près de 18 000 expulsions de Roms en 2012) est aujourd’hui dénoncée par la commission européenne.

La politique, les discours et les pratiques du ministre de l’Intérieur ne marquent aucune rupture avec les politiques précédentes de stigmatisation des étranger-e-s comme fauteurs de trouble et de crise.

Dans un moment où la France compte 5 000 000 de chômeurs et de chômeuses, nous pensons que la stigmatisation des Roms consiste surtout à faire oublier l’incurie du gouvernement en matière de développement de l’emploi. Nous dénonçons l’instrumentalisation politique des Roms.

Nous revendiquons un égal accès aux droits fondamentaux pour les français‑es et les étranger-e-s.

Nous exigeons la scolarisation des enfants de toutes les familles Roms présentes sur le territoire.

Valls démission !

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Ca suffit ! Ne cédons pas sur nos retraites !

Pour nos retraites / 15 octobre

Le 15 octobre, des rassemblements et manifestations sont organisés dans toutes les régions. Dans plusieurs secteurs, des grèves sont prévues dans cette même période. L’Union syndicale Solidaires appelle à participer massivement aux initiatives unitaires. Le projet de loi contre nos retraites est un des pans d’une attaque contre tous nos droits, au nom de « l’austérité », c’est-à-dire en réalité au nom d’une redistribution toujours plus inégalitaire des richesses que nous produisons :
toujours moins, pour les salarié-es, les chômeurs-ses et les retraité-es
toujours plus, pour les banquiers, les patrons et les actionnaires !

Ca suffit ! Ne cédons pas sur nos retraites !

Un projet de loi inacceptable

Du 7 au 15 octobre, l’Assemblée nationale examine le projet de loi sur la retraite. Au programme : allongement de la durée de cotisations, décote, désindexation des pensions vis-à-vis des salaires, augmentation des cotisations payées par les salarié-es… Ce projet de loi poursuit le travail de démolition du droit à la retraite, entamée par plusieurs gouvernements précédents (1993, 1995, 2003, 2007, 2010). Son contenu est inacceptable.

D’autres choix sont possibles

Rien ne justifie de nouveaux reculs sociaux. Le droit à une retraite correcte est un droit fondamental pour tous et toutes. Le nombre de chômeurs-ses montrent qu’il faut réduire le temps de travail de tous (et pas les salaires) et non pas l’allonger. Les ressources financières sont très largement disponibles dès lors qu’on les répartit différemment.

Il manquerait 20 milliards pour les retraites d’ici 2020 ?
Les profits des actionnaires ne cessent d’augmenter !
La fraude fiscale, c’est 80 milliards par an !

Retrait du projet !

Pour l’Union syndicale Solidaires, il n’est pas question d’accepter d’un gouvernement de Gauche ce que nous refusions d’un gouvernement de Droite. Ce projet n’est pas aménageable : c’est une attaque contre les droits des salarié-es, contre les acquis obtenus par les luttes des générations précédentes.

Quelles actions pour gagner ?

Gouvernement et patrons ne nous feront pas de cadeau. Seul le rapport de force peut les faire renoncer à leur projet. Pour gagner, il faut agir. Dès l’été, nous avions pu former un front unitaire rassemblant CGT, FO, Solidaires et FSU, qui appelaient à une journée de grève et de manifestations le 10 septembre.

Pour l’Union syndicale Solidaires, il fallait bien entendu une suite à cette journée. C’est pour cela que, depuis le 10, nous proposions qu’il y ait une rencontre intersyndicale et des décisions d’action nationale unitaire. Nous n’avons pas été entendus par les autres organisations syndicales.

Plus d’un mois plus tard et alors que le débat se terminera à l’Assemblée nationale, la date du 15 octobre est tardive. Mais nous n’avons pas le choix ; pour changer la réalité, il faut partir de celle-ci, pas de ce que nous aurions voulu qu’elle soit ! Réussissons la journée d’action nationale du 15 octobre, à l’appel de la CGT, de FO, de Solidaires, de la FSU ! A la base, construisons l’unité pour gagner !

RASSEMBLEMENT :

RENNES : 12 heures Ancienne Préfecture Rue Martenot

Rythmes scolaires : POUR UNE VERITABLE REFONDATION DE L’ECOLE LAÏQUE

La réforme Peillon nous est vendue comme LA réforme des rythmes de l’enfant. Mais elle ne prend pas ou peu en compte la réalité de celui ci : pas de grand changement au niveau de la journée, de l’année, des programmes, des effectifs de classe… Le temps non contraint, où l’enfant peut évoluer à sa guise, n’est pas pris en compte. La semaine est réorganisée sans tenir compte des avis des scientifiques , POURTANT REGULIEREMENT INVOQUES POUR JUSTIFIER LA REFORME.

L’école aujourd’hui est calquée sur le monde du travail. L’école primaire et encore plus l’enseignement secondaire sont basés sur un temps mécanique et répétitif – cours de 45 minutes par exemple. Les horaires de l’école – et donc des élèves – sont alignés sur ceux des entreprises ou des services. Ce n’est en aucun cas le contraire,

Les élèves sont confrontés à des cadences de travail trop importantes. La nécessité de changer l’école, d’en revoir les rythmes est évidente, pour laisser du temps aux apprentissages et en faire un lieu de bien-être.

Une marchandisation du temps éducatif, d’une part

Cette réforme n’est en fait qu’une marchandisation d’un temps éducatif : elle offre un temps d’intervention hors éducation nationale aux associations diverses et variées, aux professionnels privés dans certains cas, ou tout simplement à une simple garderie parfois payante.

◆ Le projet Peillon génère de grandes inégalités dans l’offre éducative selon les territoires : communes riches/communes pauvres, rurales/urbaines, priorités politiques des municipalités…

Nous voulons que l’égalité (dite « républicaine ») soit assurée, que tous les élèves aient droit à la même formation. Un encadrement national des activités périscolaires est nécessaire, définissant des champs d’activité obligatoirement proposés à tous les élèves, quelles que soient les variables locales.

◆ Dans le projet Peillon rien n’interdit aux associations à caractère religieux d’intervenir dans le cadre du « périscolaire »

Nous exigeons que la laïcité soit assurée dans les écoles, y compris dans ce cadre quand il nous est imposé.

◆ Pour pouvoir fonctionner le projet Peillon va multiplier les emplois précaires.

Nous refusons la précarisation des emplois et nous voulons des personnels formés et des emplois statutaires.

◆ Dans le projet Peillon, la multiplication des interventions extérieures sur des temps courts ne permet plus de générer une vision globale de l’éducation. Le morcellement des activités empêche une réelle approche polyvalente-polytechnique de l’école.

C’est pourquoi plus que jamais SUD Éducation exige le retrait du texte Peillon, et réaffirme qu’il faut une autre réforme des rythmes scolaires, ambitieuse et dégagée des lobbies touristiques et économiques.

L’école publique sous tutelle des pouvoirs locaux, d’autre part

La réforme donne aux municipalités le pouvoir de fixer les horaires scolaires. D’ailleurs, les mairies ne se gênent pas pour imposer des horaires de T.A.P. qui leur conviennent pour utiliser (exploiter ?) au maximum les personnels d’animation dont elles disposent, en imposant des horaires d’enseignement irréguliers, déséquilibrés, préjudiciables à l’enseignement.

Nos propositions

Pour lutter contre les inégalités entre les territoires, l’Éducation doit rester nationale. Ce qui n’empêche pas l’apport d’intervenants extérieurs

❒ Vouloir réformer les rythmes scolaires nécessite une réflexion plus large sur l’école et nécessite de :

❊ réduire les effectifs par classe.

❊ repenser les programmes, d’en concevoir les contenus pour laisser du temps à la manipulation, l’expérimentation, la recherche…

❊ inscrire dans les programmes la possibilité du travail coopératif, de la pédagogie de projet…

❒ Différencier le temps de travail des PE devant élèves du temps d’enseignement pour les élèves.

Pour les PE : 18 h devant élèves des heures de concertation, travail en équipe… sans porter atteinte au principe de polyvalence qui permet une vision globale du fait éducatif.

Conséquences : plus de PE que de classes, plusieurs PE par groupe élèves, renforcement du travail en équipe, regard croisé sur les élèves et les pratiques…

❒ Différencier le temps et les activités selon l’âge des enfants.

Repenser les horaires du matin en aménageant un temps d’accueil suffisamment long pour une mise en route en douceur.

Poursuivre la réflexion

A SUD Éducation, nous voulons aussi une autre école dans une autre société. Question rythmes scolaires et rythmes des enfants il faut s’enrichir des travaux de la recherche (chronobiologie, chronopsychologie, sciences de l’éducation…)

❂ Adapter la journée au rythme de l’enfant : temps de repos, temps calmes, « temps pour ne rien faire »… On ne pourra réellement réduire la journée des enfants que lorsque la journée de travail de leurs parents sera réduite.

❂ Ne pas dépasser 7 semaines de travail d’affilée.

❂ Repenser l’année : des vacances plus longues l’hiver quand la fatigue est plus grande, plus courtes l’été ?

❂ Donner du temps pour les apprentissages : notion de cycle (2 à 4 ans par cycle, sans pénalité pour les élèves), classe multi-âge…

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Journal septembre octobre 2013

Voici le journal de SUD Éducation de septembre/octobre :

Au sommaire :

  • La resyndicalisation c’est maintenant
  • Attaques tous azimuts sur les statuts
  • La formation dans le premier degré
  • A qui profitent les rythmes ?
  • EVS-AVS : de la poudre aux yeux, encore et toujours !
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Compte-rendu CAPD 05/09

Compte-Rendu de la CAPD du 5/09

1 Phase d’ajustement et d’affectation des personnels sans poste

Suite aux ouvertures prononcées par la CTSD du 04/09/2013, il est procédé à l’affectation des personnels sans poste à la rentrée 2013. L’administration a procédé aux affectations en fonction des vœux formulés lors de la phase principale du mouvement et de l’ancienneté des personnels.

SUD Éducation revendique plus de transparence pour ces affectations, il est très difficile de mettre en regard les vœux émis par les personnels et les affectations.

2 Demande d’allègement de service

Les demandes d’allègement de services sont examinées.

C’est le protocole académique qui fixe les critères d’attribution d’un allègement de service. Celui-ci interprète très librement la circulaire n°2007.106.

Pour SUD Éducation ce protocole académique est une aberration :

Le protocole fixe une durée maximum de deux ans pour l’obtention d’un allègement de service alors que le texte de la circulaire précise : « il [ l’allègement de service ] ne saurait être renouvelé automatiquement, ce qui n’exclut pas qu’il soit prononcé plusieurs années de suite… »

Il conditionne l’obtention d’un allègement de service au fait que la situation médicale ait subi une dégradation.

Le texte de la circulaire mentionne « un allègement de service peut-être accordé à la demande d’un agent qui souhaiterait poursuivre son activité professionnelle alors même qu’il devrait suivre un traitement médical lourd »

3 Questions diverses

Modalité de remplacement 2013/2014

Nous avons interpellé le DASEN sur la question des dépassements de la durée hebdomadaire hebdomadaire devant élèves pour les ZIL et les brigades.

Des directives écrites seront données prochainement aux IEN et les heures seront pointées dans les circonscriptions. Un rattrapage mensuel sera permis pour les personnels.

Pour SUD Éducation, il s’agit bien d’une visualisation qui ne dit pas son nom. Nous avons rappelé que la durée hebdomadaire est de 24 heures devant élèves et que le rattrapage devrait être hebdomadaire

Les personnels brigades seront amenés à effectuer des remplacements courts le mercredi matin. Ces remplacements courts devront avoir été anticipés. Pour les brigades, il ne peuvent pas être prévenus le mercredi matin, ni le mardi soir pour un remplacement court le lendemain matin.

De même concernant le rattrapage des 24 heures hebdomadaires, les personnels ne devront pas être prévenus la veille du jour récupéré.

Nous resterons vigilants quant à ces problématiques, n’hésitez pas à nous contacter en cas de problème.

Les animations pédagogiques en 2013-2014.

Il y aura 18 heures d’animation pédagogiques à effectuer, certaines s’effectueront en distancielles sous la forme de travail à effectuer. La mise en place sera progressive tout au long de l’année.

Les dérives de la formation à distance sont connues : explosion de la durée de travail, contrôle renforcé de la hiérarchie sur notre travail, casse du caractère collégial de la formation, isolement des équipes dans leurs écoles.

Avec la mise en ligne de modules de formation par le ministère, le risque est grand de voir la formation vidée de sa substance et se transformer en la mise en place de la normalisation des pratiques pédagogiques par le haut.

Les enseignants sont à même de prendre en main leur formation, ces 18 heures devraient pouvoir être utilisées librement pour compléter leur formation initiale.

Le travail en équipe et les formes de formations collégiales devraient être privilégiées.

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Réunion d’informations syndicales

SUD Éducation 35 organise deux réunions d’informations syndicales, elles auront lieu les :

  • 25 septembre 2013 de 9H00 à 12H00 à l’école Simon Sirodot au Mont-Dol
  • jeudi 3 octobre 2013 à partir de 16H30 à l’école Maternelle Oscar Leroux à Rennes

Au menu de ces réunions : attaques sur les retraites, mise en place de la réforme des rythmes scolaires, conseil école/collège …

Venez débattre et discuter…

Chaque enseignant a le droit à l’information syndicale à prendre sur les heures hors présence élèves (c’est-à-dire sur les heures d’animations pédagogiques ou de concertations)

En pièce-jointe une lettre modèle à adresser à votre IEN.

Rentrée 2013 – Austérité, régressions… Mobilisation !

La rentrée 2012 s’était caractérisée par la carence de plan d’urgence pour l’école et l’absence de rupture avec ce qui avait été programmé sous Sarkozy. Cette rentrée des classes 2013 est la première a avoir été entièrement préparée par V. Peillon. Un an après le lancement du processus de « refondation », malgré quelques corrections, la politique éducative du nouveau ministère est en continuité avec les précédentes. Elle poursuit la mise en œuvre de l’école du socle commun et des compétences, l’adaptation de l’école aux exigences du marché, la dégradation des conditions de vie et de travail des personnels, la territorialisation du service public (à commencer par l’enseignement professionnel) et la précarisation des travailleurs/euses de l’éducation, de la maternelle à l’université. Elle s’inscrit dans le cadre de la politique d’austérité poursuivie par le gouvernement pour répondre aux exigences du patronat.

  • Cette rentrée est d’abord marquée par les effets de la politique anti-immigrée de M. Valls : absence de certain-e-s de nos élèves sorti-e-s de force du territoire avec leurs parents faute de titre de séjour (qui plus est après avoir été retenu-e-s en centre de rétention à l’encontre des droits de l’enfant), élèves à la rue après avoir été expulsé-e-s de leur logement précaire, élèves stigmatisé-e-s et traqué-e-s parce qu’ils sont Roms, Africain-e-s, Maghrébin-e-s ou Asiatiques.
  • Pour 1 élève sur 5, c’est la rentrée chaotique de la réforme des rythmes scolaires dans le primaire. Une réforme bricolée, non financée, inégalitaire, imposée malgré l’opposition qu’elle a suscitée. Le ministre lui-même annonce des couacs prévisibles, en particulier sur le périscolaire, où dans beaucoup de communes les élèves seront en sureffectifs avec des personnels mis en difficulté, sans formation ni qualification adaptées. SUD éducation a d’ailleurs déposé un recours pour faire annuler le décret Peillon sur les rythmes. En juillet, le Conseil d’État a rejeté notre demande en procédure d’urgence et il doit se prononcer sur le fond dans les semaines qui viennent. Ce sont les mobilisations, dont certaines sont déjà programmées, qui permettront de créer le rapport de force pour imposer des alternatives. Nous leur apporterons tout notre soutien.
  • C’est la rentrée de l’adieu à la promesse des 60 000 créations de postes. Dans le cadre du projet de budget, moins de 10 000 créations de postes sont annoncées pour 2014 dans l’Éducation Nationale et l’Enseignement Supérieur et la Recherche. C’est 14 000 postes annuels qu’il aurait fallu pour recréer les 60 000 postes promis sur la mandature (ce qui ne permettrait même pas de compenser les 80 000 suppressions subies sous Sarkozy, alors qu’il manquait déjà des postes avant la purge). Sans surprise, la promesse ne sera donc pas tenue.

Pire encore, même les postes prétendument créés ne sont pas pourvus. Aux concours de 2013, 1900 enseignant-e-s n’ont pas été recruté-e-s. 14 % des postes « ouverts » dans le secondaire restent vacants. Dans le primaire, quelques 300 postes n’ont pas été pourvus, avec des zones particulièrement touchées : 179 postes sur 1055 non pourvus à Créteil, 34 à Versailles, 28 à Paris… Beaucoup de candidat-e-s au professorat des écoles ont été recalé-e-s par un zéro éliminatoire alors que leurs résultats étaient globalement bons, ce zéro étant parfois attribué dans leur discipline de formation universitaire… Si le ministère avait donné consigne de ne pas pourvoir tous les postes, un grand nombre de recalé-e-s par ce zéro se sont vu-e-s proposer des contrats précaires.

Il y aura donc à la fois des classes sans profs et un développement de la précarité enseignante, avec le recrutement de contractuels, vacataires, etc. Il y a urgence à titulariser les précaires, améliorer enfin les conditions de vie et de travail des enseignant-e-s, par la réduction du temps de travail, la diminution du nombre d’élèves par classe, la fin des pressions hiérarchiques… Il y a urgence aussi à améliorer le niveau de vie des étudiant-e-s.

  • C’est une rentrée où la précarité se développe à tous les niveaux : refus de titulariser les précaires, Assistant de Prévention et de Sécurité, Emplois d’Avenir Professeur… L’effet d’annonce sur la « pérennisation des AVS » ne doit pas masquer qu’il ne s’agit pas de les titulariser sous statut de fonctionnaire, mais seulement de leur accorder éventuellement un CDI de droit privé, après 6 ans d’ultra-précarité en CDD. Cela ne masque pas non plus que beaucoup d’AVS sont aujourd’hui sous contrat aidé et ne sont pas concerné-e-s par la mesure. [1]
  • C’est une rentrée sans restauration des RASED, puisque sur les 5000 postes supprimés il n’en est recréé que 72 – et encore tous ne seront pas occupés faute de places suffisantes en formation ces dernières années.
  • C’est la rentrée de la confusion dans les écoles et les établissements avec les différents statuts des stagiaires, des étudiant-e-s de Master 2 admissibles aux fonctionnaires stagiaires admis.
  • C’est la rentrée de la mis en place de la loi Fioraso sur l’enseignement supérieur et la recherche, qui entérine et amplifie la destruction du service public déjà largement entamée par le système LMD, le Pacte pour la Recherche et la LRU, avec « l’autonomie » concurrentielle et managériale des établissements.

Trois gros chantiers sont ouverts par le ministère pour l’année à venir : l’éducation prioritaire, les statuts et missions, la réforme du collège. Sur le lycée, la réforme de la droite est maintenue, le gouvernement prévoyant cette année d’organiser un bilan avant une réforme peut-être dans les années suivantes. Le Conseil Supérieur des Programmes va commencer ses travaux, sans que nous sachions encore vraiment si les personnels et leurs représentant-e-s y seront réellement associé-e-s.

  • Sur l’éducation prioritaire, le débat est mal engagé puisque le ministère affirme qu’il n’y a pas de problème de moyens…
  • Sur le collège, le ministère programme la séparation du temps des élèves en trois parties : un tronc commun ; des enseignements complémentaires différenciés ; des activités de renforcement (soutien, tutorat, aide personnalisée…). Un tronc commun, cela veut dire des branches distinctes : les différenciations sont notoirement le biais par lequel se réintroduisent des hiérarchisations entre options et parcours qui favorisent la reproduction des inégalités sociales et culturelles. Quant à l’extériorisation hors de la classe du traitement de la difficulté scolaire, elle a été mise en œuvre au primaire et au lycée (aide personnalisée). Dans les deux cas, c’est un échec. Son extension au collège témoigne du renoncement à la création des conditions pour que les difficultés des élèves soient traitées au sein de classe.
  • De toutes parts, la casse des statuts des enseignant-e-s du 1er et du 2nd degrés est programmée. Le ministère prévoit une usine à gaz de 13 groupes de travail avec les organisations syndicales. La Cour des comptes recommande de graves remises en cause : annualisation, toutes et tous remplaçant-e-s, hiérarchie partout, service au bon vouloir des chefs locaux, polyvalence au collège, mobilité forcée inter-degrés, recrutement local, poste à profil pour tout le monde, affectation à la tête du client, salaires au mérite… Elle n’a pas été désavouée par V. Peillon. Et les premiers éléments qui se dégagent des projets ministériels sont sans ambiguïté : au collège, la tripartition du temps des élèves pourrait être l’occasion de revoir à la hausse les maxima de service, sous prétexte par exemple qu’une heure « d’encadrement » d’activités de renforcement ne pourrait être comptée comme une heure de classe… Pour mettre en œuvre sa réforme des rythmes au primaire, le ministère entend définir les obligations réglementaires de service hebdomadaire des PE non plus à 24 heures, mais à « 24h en moyenne, avec récupération ». Ce qui est programmé, c’est donc une flexibilisation du temps de travail des PE, soumis à l’arbitraire des DASEN.
  • Enfin, c’est la rentrée d’une nouvelle attaque sur les retraites : poursuite de la loi Fillon, augmentation de la durée de cotisation jusqu’à 43 annuités, baisse des pensions et des salaires. Il nous faut construire la mobilisation la plus large pour refuser tout nouveau recul.

Pour l’éducation comme pour le reste, le véritable changement dépend de nos mobilisations. La fédération SUD éducation appelle les personnels à se réunir en assemblée générale de rentrée et à participer massivement à la grève et aux manifestations du mardi 10 septembre. La grève et les manifestations du 10 septembre sont la première étape dans la construction d’un mouvement d’ensemble pour changer les rapports de force : par nos luttes, empêchons toute régression de nos droits, imposons l’abrogation des contre-réformes et la satisfaction de nos revendications, pour une autre école, une autre société.

Retraites : grève le 10 septembre

SUD éducation appelle à la grève mardi 10 septembre, manifestations unitaires :

  • à Rennes – 11 heures place de la mairie
  • à Vitré – 17h30 place de la gare
  • à Fougères – 17h30 devant la Sous-Préfecture
  • à St Malo – 11h devant la Sous-Préfecture
  • à Redon – 17 heures devant la Sous-Préfecture
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    tract retraites

NON, les TRS ne sont pas une variable d’ajustement !

A la rentrée 2013, 153 M2 admissibles au CRPE exceptionnel de juin 2013, seront en poste sur des quarts de décharge. Ils compléteront les directeurs à un jour de décharge ou les personnels à 75%.
Ces affectations entraînent par effet domino des incertitudes sur l’affectation des personnels TRS. Ils pourraient, pour une année, être rattachés à la brigade départementale.

Une fois de plus, ces personnels ne connaîtront pas leur affectation avant les vacances d’été, la ce qui n’est confortable ni pour eux, ni pour les enseignants qu’ils compléteront. Mais en plus, cette année, ils ne seront même pas sûr du type de poste qu’ils occuperont à la rentrée ni des conditions matérielles dans lesquelles ils seraient amenés à rejoindre les brigades départementales : pourront-ils percevoir l’ISSR ?

Non, les TRS ne sont pas une variable d’ajustement qu’on peut déplacer au gré des fluctuations gouvernementales !

Cette situation départementale est symptomatique de la désorganisation du service générée par la mise en place des différentes réformes dans l’éducation nationale. Les conséquences pour les personnels et les équipes sont importantes tant d’un point de vue organisationnel que matérielle.

A l’heure où dans son rapport la cour des comptes préconise qu’une « partie du temps de service des personnels soit annualisée pour assurer les remplacements » on ne peut que constater et regretter que ces propositions sont déjà, dans notre département, une réalité.

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SUD Education infos n°36

Au sommaire de ce numéro :

TZR nommés sur 3 ou 4 établissements, contractuels licenciés : Non

Rapport Moreau sur les retraites des propositions inacceptables

La meilleure retraite c’est l’attaque : rassemblement mercredi 19 juin place de la mairie

Unité contre le fascisme et l’extrême-droite ! Manifestation à Paris, dimanche 23 juin à 15h

Rythme n’blues : brèves sur la mise en place de la réforme des rythmes

Programmes d’histoire-géographie : des mesures s’imposent

Langues vivantes au bac : des épreuves nationales terminales !

Agenda

Bonne lecture

Rassemblement TZR 12/06

Pour de justes conditions de travail des TZR (Titulaires en Zone de Remplacement), rassemblement intersyndical devant le rectorat, rue d’Antrain, à 15H ce mercredi 12/06/2013.

Avancement, frais de déplacement, prise de postes au pied levé, zone de remplacement immenses, frais de repas…

Les TZR ont des condition de travail bien plus difficiles sans la moindre gratification.

Ci joint un tract et le compte rendu de notre rencontre au rectorat sur le sujet du 21/03/2013.

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Tract TZR

A la mémoire de notre camarade Clément, tué mercredi soir par des fascistes : rassemblement vendredi 7 juin à 18H30 place du parlement à Rennes

Le mercredi 5 juin 2013, en sortant d’une vente de vêtements, près de la gare Saint-Lazare, notre camarade Clément, syndicaliste à Solidaires Etudiant-e-s et militant à l’Action Antifasciste Paris-Banlieue a été battu à mort par des membres d’un groupe fasciste. La mort de notre camarade s’inscrit dans le contexte de la progression d’un mouvement fasciste violent en France et ailleurs en Europe. Clément est en état de mort cérébrale des suites de ses blessures à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

Sa perte nous accable. Notre douleur et notre colère sont encore aggravées par la certitude que nombreux et nombreuses sont celles et ceux qui, militant-e-s antifacistes, personnes exposées à l’homophobie et/ou au racisme, ont été et peuvent encore en être victimes.

Aujourd’hui, toutes nos pensées vont à sa famille et à ses proches et à ses camarades de Solidaires Etudiant-e-s à qui nous exprimons toute notre solidarité.

Cet acte odieux est inséparable de la multiplication des agressions racistes, homophobes par des militants d’extrême droite ces derniers mois et de l’installation d’un climat de haine entretenu par des discours politiques stigmatisant qui ne sont pas l’exclusivité du Front national et des groupuscules fascistes..

Au-delà des suites policières et judiciaires, l’heure est au renforcement de la mobilisation antifasciste.

A Rennes aussi, l’Union syndicale Solidaires 35 a été récemment la cible d’une nouvelle agression fasciste. Nous avons ainsi découvert le mardi 14 mai dernier, des tags néo-nazis sur l’entrée de notre local rennais 5 rue de Lorraine.

D’ores et déjà, sur le plan juridique l’Union syndicale Solidaires 35 a déposé plainte contre les auteurs des inscriptions mentionnées, et entamera si nécessaire toutes les poursuites complémentaires.

En s’attaquant au local de Solidaires 35, en tuant notre camarade Clément, c’est le mouvement syndical qui est visé. Les fascistes montrent par cet acte qu’ils sont prêts à utiliser la violence pour imposer leur pouvoir et que les travailleurs n’ont rien de bon à attendre de leur projet de société.

Solidaires continue de développer un syndicalisme de lutte et de transformation sociale pour qu’elle soit égalitaire et autogérée. Nous appelons les travailleurs à s’organiser et à se syndiquer pour améliorer leurs conditions de vie et de travail mais aussi pour se défendre des agressions fascistes et racistes. La question de l’interdiction des groupes racistes et fascistes est plus que jamais posée.

L’Union syndicale Solidaires appelle toutes celles et ceux qui condamnent cet acte odieux et refusent de laisser se développer le racisme et le fascisme organisé à participer massivement au rassemblement demain, vendredi 7 juin, à 18h30 place du Parlement à Rennes.

Rennes, le 6 juin 2013.

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SUD Educ infos n°35

La dernière version de notre lettre d’information est disponible en téléchargement.

Au sommaire :

RÉNOVATION DU COLLÈGE : ÇA S’ANNONCE MAL POUR LE SERVICE PUBLIC ET LES STATUTS DU 2ND DEGRÉ

POUR LE RÉEMPLOI ET LA TITULARISATION DE TOUTES ET TOUS LES PRÉCAIRES, LE MERCREDI 5 JUIN : MOBILISONS-NOUS !

PROMOUVOIR L ‘ESPRIT D’ENTREPRISE,EST-CE LE RÔLE DE L ‘ÉCOLE ?

RETRAITES : CONTRE LEURS MAUVAIS COUPS, ORGANISONS-NOUS !

Rythmes Scolaires : Ne lâchons rien ! Texte de l’intersyndicale Solidaires CGT FO

COMPTE-RENDU GROUPE DE TRAVAIL « PRIORITÉ HANDICAP » DU LUNDI 13 MAI 2013

Recrutement 2013 : pour y voir plus clair

L’agenda de SUD education 35

Comité contre la réforme des retraites

Le gouvernement socialiste prépare depuis des mois la mise en place d’une nouvelle réforme des retraites, au profit une fois de plus du capital. François Hollande a d’ailleurs annoncé clairement le 28 mars dernier son intention de rallonger encore la durée des cotisations, c’est à dire au-delà de 42 ans.

Depuis 1993, les salariés ont subit une succession de reculs de leurs droits à la retraite sans précédents dans notre histoire, chaque fois dénoncés mollement par le parti qui est aujourd’hui au pouvoir. Ces contre-réformes s’inscrivent dans un processus capitaliste plus vaste de régressions des droits et des conditions de vie des travailleurs, dont l’ANI est la dernière d’une longue liste.

Hollande nous ressort le même mensonge que Sarkozy, Chirac et Balladur avant lui : ce serait l’allongement de la durée de vie qui rendrait inévitable une nouvelle contre-réforme. Sans même parler des rapports truqués que nous débitent toujours les mêmes experts grassement payés pour ce travail de désinformation, le déficit du système de retraite (14 milliards d’€) ne correspond aujourd’hui (et même en 2030, 2050, …) qu’à une très petite proportion du cumul des exonérations de charges patronales (30 milliards d’€) ainsi que de la fraude fiscale(entre 60 et 80 milliards d’€).

Le Comité d’Orientation des Retraites doit remettre au mois de juin un rapport commandé par le gouvernement, dont le contenu sera sans surprise. Une seconde Conférence sociale du gouvernement où seront conviés les « partenaires sociaux » doit être orchestrée les 20 et 21 juin prochains afin de préparer les esprits à une réforme cet automne.

Nous avons l’intention de saisir ce moment afin de débattre et d’agir dans la rue afin de contribuer à une rentrée de luttes.

Afin de constituer un comité contre la réforme des retraites et de préparer ces journées, nous invitons les organisations et les individus qui souhaitent s’y joindre à une réunion de préparation le samedi 25 mai à 17h, au local de Solidaires (5 rue de Lorraine).

Des militants du CLAR, du MCPL, de l’Unef, de Sud Lycéen, du SLB, d’Alternative Libertaire. du Parti de Gauche et de SUD éducation35.

Le 16 mai 2013

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