Liste des candidats SUD Education Ille et Vilaine à l’élection des personnels de la Commission Administrative Paritaire d’Ille et Vilaine du 1er degré.
Liste SUD au CTA de Rennes
Liste des candidats SUD Education Bretagne à l’élection des personnels du Comité Technique Académique de Rennes.
Liste SUD à la CAPA des Certifiés
Liste des candidats SUD Education Bretagne à l’élection des personnels de la Commission Administrative Paritaire Académique de Rennes des professeurs certifiés, adjoints d’enseignement et chargés d’enseignement.
Liste SUD à la CAPA des Agrégés
Liste des candidats SUD Education Bretagne à l’élection des personnels de la Commission Administrative Paritaire Académique de Rennes des professeurs Agrégés.
Liste SUD à la CAPA des PLP
Liste des candidats SUD Education Bretagne à l’élection des personnels de la Commission Administrative Paritaire Académique de Rennes des Professeur de Lycée Professionnels.
Liste SUD à la CAPA des COP
Liste des candidats SUD Education Bretagne à l’élection des personnels de la Commission Administrative Paritaire Académique de Rennes des directeurs de C.I.O. et des Conseillers d’Orientation Psychologues.
Action à Zola à Rennes
NON AU « BOURRAGE » DES CLASSES
Réunis en assemblée générale le vendredi 2 septembre 2011, les personnels de la cité scolaire Zola (Rennes) et leurs organisations syndicales considèrent que cette rentrée 2011 se caractérise d’abord par un brutal relèvement du nombre d’élèves par classe tant au collège, où 11 classes sur 20 regroupent 30 élèves (ou plus), qu’au lycée où au moins neuf classes (5 secondes et 4 terminales) doivent accueillir 36 élèves. Conséquence logique de la suppression de milliers de postes au budget de l’Education Nationale, le « bourrage » des classes ne peut que détériorer un peu plus les conditions de travail des personnels et les conditions d’apprentissage des jeunes scolarisés.
L’assemblée générale refuse ces effectifs anormalement élevés et appelle les personnels de la cité scolaire et tous les personnels des autres établissements qui sont confrontés aux classes surchargées à passer à l’action.
Une action symbolique sera organisée le lundi matin de la rentrée devant les grilles de la cité scolaire Zola et nous organisons un :
Rassemblement, ouvert à tous, devant l’Inspection académique lundi 5 septembre
à partir de 16h30.
L’intersyndicale de la cité scolaire Zola
(Snes, Sud-Education, SGEN-CFDT, CGT-Education, SNFOLC)
SUD Educ Info N°14
Notre feuille locale d’information, au sommaire :
- Chatel : UN « SERVICE PUBLIC » KILLER AU MINISTERE
Privatisation rampante de l’Education Nationale… Destruction des postes, des métiers, des statuts, de la formation… Précarisation galopante des personnels,
nouvelles procédures d’évaluation, dégradation accélérée des conditions de
travail… Fermeture de l’accès au métier pour les classes populaires, inégalités
croissantes dans les apprentissages…
C’est le service public d’éducation qu’on assassine !
- Des précaires contre-attaquent !
Le collectif EVS/AVS 35 entre dans une nouvelle phase de sa lutte. En quelques semaines, il est passé des échanges sur les situations des uns et des autres à la construction d’une véritable lutte.
Réunion du collectif EVS/AVS 35 : mercredi 29 juin à la Maison Internationale
de Rennes, quai Chateaubriand à 15h.
EVS/AVS RDV le 29/06 à la MiR
Dans le cadre de la procédure judiciaire lancée contre l’éducation nationale avec les evs/avs pour défaut de formation dans le cadre des contrats CAV/CUI .
Rendez vous :
Mercredi 29 juin à 15h
Réunion à la MIR (maison internationale de Rennes)
2e étage
7 quai Chateaubriand 35000 RENNES
ordre du jour :
1° Compte rendu de la réunion de vendredi dernier avec l’avocat d’Angers
2° Constitution des dossiers, bouclage pour certains et ouverture pour d’autres.
SUD Educ Info N°13
Notre lettre d’infos locale, au sommaire :
- BOYCOTTONS LE COMPAGNONNAGE !
- CHATEL A TROUVE UN POSTE A LA HAUTEUR DE SON INCOMPETENCE.
- EVS-AVS : Comme à Angers, Montpellier, Amiens ; LUTTER CA PAYE !!!
fichier PDF en PJ
Nos coordonnées
Vous pouvez nous joindre aux numéros suivants : 09 53 77 57 22 / 07 83 49 31 45 à l’adresse mail suivante : syndicat@sudeducation35.fr
Pour 2017 – 2018, nous assurons une permanence les vendredis après-midi au 3 rue de Lorraine (entrée par le 5, au 2e étage, métro Villejean Université). Cf plan joint
Journal de SUD éducation 35 de juin 2011
Notre journal local, au sommaire :
- La casse de l’Education Nationale méthodiquement mise en œuvre.
- DESTRUCTION DU SERVICE PUBLIC D’EDUCATION :
NOUVELLES DU FRONT
- Déclaration liminaire du syndicat SUD EDUCATION 35 à l’occasion de l’ouverture de la CAPD règles du mouvement du mardi 15 mars.
- Pourquoi Sud Education 35 est opposé à la masterisation de la formation.
- Elections professionnelles d’octobre 2011 : Ils ont changé les règles du jeu !
- SUD ACTIONS : luttes en cours.
- Le cahier de textes numérique.
- RSA : Travail gratuit et forcé, non merci !
- Fonds publics pour l’école publique, fond des troncs d’église pour l’école privée !
- Compétences : De l’éducation à la fabrication des élèves performants.
- Lettre ouverte à tous ceux qui prennent nos mots, les retournent et leur donnent un tout autre sens.
SUD Educ Info N°12
Notre billet d’info, au menu : Les élections professionnelles, les luttes en cours, rendez vous à venir.
Sud Educ Info N°11
notre lettre d’information, au menu le livret de compétences, le cahier de texte informatique et les évaluations en CM1
Quelle évaluation à l’école, conférence A. del Rey
Conférence-débat sur le thème de QUELLE EVALUATION A L’ECOLE ?
Lycée Zola – Salle Paul Ricœur MARDI 12 AVRIL – 20h30
L’intersyndicale de la cité scolaire Zola (Rennes) organise une conférence-débat sur le thème « quelle évaluation à l’école ? » avec Angélique del Rey, auteure de « A l’école des compétences ».
Élèves, parents, personnels de tous les niveaux de l’éducation sont invités à participer à cette rencontre destinée à mieux comprendre les enjeux des nouveaux modèles d’évaluation qui se diffusent de la maternelle à l’université.
Angélique del Rey, Professeure de philosophie, l’auteure de ce livre a été confrontée comme nombre d’enseignants à une forte incitation émanant de l’Éducation nationale : celle d’évaluer systématiquement les « compétences acquises » par les élèves, sur des critères préétablis. Frappée par l’utilitarisme de cette méthode, elle a voulu en savoir plus sur son origine. À sa grande surprise, elle a découvert l’omniprésence de l’« approche par compétences » dans l’éducation : depuis les années 1980, celle-ci est de plus en plus utilisée, dans les pays du Nord comme du Sud, de la maternelle à l’université, pour l’évaluation personnelle des élèves comme pour celle des systèmes éducatifs nationaux. Ce qui l’a amenée à explorer un univers méconnu : celui du « marché des compétences », fondé sur la théorie du « capital humain », promue par des institutions internationales comme l’OCDE et l’Unesco.
Ce livre restitue l’enquête conduisant à ces découvertes, la prolongeant par un double questionnement. Si l’approche par « compétences » progresse dans les systèmes éducatifs grâce à l’ignorance de ce qu’elle recouvre, les enseignants n’en sont-ils pas les instruments inconscients ? Mais comment s’opposer à une approche qui se place au service de l’individu et de son « employabilité », même si c’est ainsi qu’elle opère la transformation de l’Éducation nationale en « fabrique de ressources humaines » ? S’appuyant sur l’analyse de pratiques concrètes d’enseignement, Angélique del Rey explore les voies d’une « autre école » qui, plutôt que d’armer les élèves pour une « vie moderne » standardisée, assume les défis de la situation. Elle plaide pour qu’enseignants et parents encouragent, par leur éducation, les jeunes à « suivre leur chemin », quitte à les mettre en conflit avec les principes utilitaristes qui prévalent. C’est le prix pour que ceux-ci sachent demain s’épanouir dans le monde et le transformer.
info SUD éducation 35 N°9
Notre petit bulletin d’infos, au menu :
A partir du 28 mars 2011, 90 titulaires deuxième année (T2) de l’académie travaillant dans le primaire, devront accueillir pour 3 semaines dans leur classe un-e stagiaire M2 (c’est-à-dire un étudiant). Le stage se déroule comme suit :
- Le premier jour, le/la stagiaire M2 observe le/la T2dans la classe ;
- Les mardi, jeudi et vendredi, il/elle prend la classe, avec le T2 en observateur (le M2 n’est donc pas payé cette semaine-là car c’est le T2 qui a encore la responsabilité de la classe bien que ce soit le M2 qui ait la responsabilité des enseignements) ;
- Les deux semaines suivantes, le M2 prend en charge la classe seul (le T2 part en formation à l’IUFM).
Initialement, il était prévu que les trois semaines de stage du M2 soient rémunérées ; pour réaliser quelques économies supplémentaires, l’inspection académique a donc sorti sa dernière trouvaille : transformer la première semaine en stage d’observation non rémunéré en demandant aux enseignants en deuxième année de titularisation – les T2 – d’accepter d’exercer cette mission temporaire de « maître d’accueil » des étudiants sans formation et sans assurance d’être titularisés.
Ainsi, s’affirment toujours plus clairement les visées de la masterisation de la formation : détruire la formation des enseignants – et donc leur capacité à résister en prenant appui sur la maîtrise du métier – et constituer une armée de réserve de remplaçants précaires permettant de tarir le recrutement des titulaires et de baisser le coût du travail enseignant.
Sud Education 35, qui a toujours combattu la masterisation de la formation, appelle au rassemblement intersyndical pour une véritable formation, au rectorat, le mercredi 30 mars, à 14h.
« Ainsi, s’affirment toujours plus clairement les visées de la masterisation de la formation : détruire la formation des enseignants – et donc leur capacité à résister en prenant appui sur la maîtrise du métier – et constituer une armée de réserve de remplaçants précaires permettant de tarir le recrutement des titulaires et de baisser le coût du travail enseignant ».
Le ministère cherche à installer un système de remplacement inefficace et mercantile avec la mise en place de zones de remplacement se recoupant partiellement, l’emploi d’enseignants non titulaires, d’étudiants en master 2 et de TZR dans « des disciplines connexes », l’établissement de partenariats visant à constituer un vivier de remplaçants contractuels avec Pôle emploi ou avec les universités, la constitution de semblables viviers interacadémiques (remplacements dans deux académies frontalières), aucune de ces mesures ne poursuit un objectif pédagogique ; il ne s’agit là que d’économie de bouts de chandelles, de précarisation des salariés de l’éducation, de désorganisation et de casse du service public.
SUD éducation revendique la mise en place d’un service de remplacement compétent et efficace, fondé sur la définition de zones de remplacement de taille raisonnable (un BEC au maximum) et le recrutement de TZR formés au travail spécifique d’enseignants remplaçants et habilités à s’organiser en brigades. Il en va de l’avenir du service public d’éducation !
La fédération SUD EDUCATION a dénoncé lors de l’ouverture de la CAPN du lundi 7 mars la situation catastrophique dans laquelle s’enfonce chaque année un peu plus le service public et laïque d’éducation : suppression de dizaines de milliers de postes d’enseignants et non enseignants, dégradation des conditions de travail, alourdissement et multiplications des tâches, réformes essentiellement axées sur une volonté de casse des statuts, d’économies budgétaires, mise en concurrence des écoles et des personnels, pressions hiérarchiques toujours plus insupportables, précarisation croissante des personnels, notamment des collègues stagiaires.
Les personnels sont désormais maltraités durant toute leur vie professionnelle : d’une difficile entrée dans le métier, sans formation, à une retraite retardée, en passant par un droit à mutation entravé.
SUD Education 35 défend l’idée et le principe d’un droit à la mobilité choisie et volontaire pour tous les personnels, dans le cadre d’un mouvement intra départemental aux règles nationales, transparentes et identiques pour toutes et tous. La situation actuelle va dans la direction bien contraire. Il est aujourd’hui de plus en plus difficile pour nos collègues d’obtenir une mutation dans le cadre du mouvement inter, et il en est de même au niveau intra pour obtenir un poste fixe et de bonnes conditions de travail.
Les raisons de cette remise en question du droit à muter sont multiples :
• suppression massive de postes : plusieurs dizaines de milliers de postes supprimés depuis 2007 pour l’enseignement public.
• développement grandissant et inquiétant des postes profilés, phénomène accentué par l’élargissement du dispositif ECLAIR : nous assistons aujourd’hui à une nouvelle tendance de gestion des personnels, de plus en plus soumis aux choix d’IEN et de speudo-commissions d’entretien sans critères bien définis, à la généralisation de lettres de mission, la mise en mutation des collègues d’une école pour un recrutement en adéquation à un projet de la dite école,…en bref, un pouvoir et une pression hiérarchiques de plus en plus présents, y compris dans les choix de carrière de nos collègues.
Pour terminer, SUD Education 35 dénonce le chantage primaire fait, au mépris des représentants du personnel et surtout des collègues qui demanderont une mutation lors de la phase intra 2011, sur le projet des règles du mouvement concernant le calcul du barème intégrant ou non la note pédagogique selon l’acceptation par les instances paritaires de la mise en place des postes profilés de direction d’école. Dans quel état d’esprit pensez-vous que nous soyons, nous élu(e)s, en attendant votre décision finale ? Des projets de vie sont en jeu, bien loin des considérations politiques qui ont pu entraîner la mise en place de cette règle propre au département d’Ille et Vilaine et donc ouvrant un nouveau chemin vers de la discrimination et de l’individualisme au mépris du collectif que sont les enseignants du 1er degré.
Préparant le mouvement de mutations intra 2011, SUD Education 35 constate et déplore le mépris avec lequel l’inspection académique d’Ille et Vilaine traite les personnels.
L’élue SUD Education 35 / Solidaires
« Les personnels sont désormais maltraités durant toute leur vie professionnelle : d’une difficile entrée dans le métier, sans formation, à une retraite retardée, en passant par un droit à mutation entravé. »
Le Service Minimum d’Accueil est une attaque contre le droit de grève acquis par les luttes du mouvement syndical. La Fédération SUD Éducation ne jette pas l’éponge et appelle à intensifier la mobilisation contre cette loi liberticide.
Elle rappelle que les enseignant-e-s dans des structures spécialisées (comme les SEGPA, EREA, IME, IMPRO, Instituts pour personnes en situations de handicaps, prisons etc.), dans des RASED ainsi que les remplaçants qui ne sont pas dans leurs écoles de rattachement 48h avant la grève ne sont pas concerné-e-s par cette loi et n’ont pas à envoyer de déclarations préalables d’intention de grève.
Ils/elles ne doivent pas le faire !
Nos grèves doivent être efficaces. Elles doivent se voir, permettre de se faire entendre et de faire aboutir nos justes revendications. C’est pourquoi nous ne voulons pas être remplacé-e-s. De plus tous les travailleurs-euses ont le droit de se décider à faire grève la veille.
SUD Éducation appelle donc tou-te-s les enseignant-e-s des écoles à casser la machine anti-grève, soit en refusant d’envoyer les déclarations préalables individuelles d’intention de grève, soit en les envoyant systématiquement (même si on ne fait pas grève les jours dits).
De plus, SUD Éducation continue à revendiquer dans ses préavis, ses revendications, ses luttes l’abandon de la loi sur le Service Minimum d’Accueil, car pour faire respecter le droit de grève la meilleure arme des salarié-e-s reste… la grève !
VIVE LA GREVE …SANS RESTRICTION AUCUNE !
- mercredi 30 mars, à 14h : rassemblement au Rectorat pour une véritable formation à l’appel du Snudi- FO, du SNUipp et de SUD Éducation
- samedi 2 avril à Rennes à Rennes, à 14h au siège de l’ARS, 4 place des Colombes : manifestation pour défendre le système solidaire de santé, l’accès aux soins pour tous et de dénoncer la dérive vers un système qui ferait la part belle aux assureurs privés et multinationales de la santé qui espère une privatisation rapide et lucrative pour eux même.
Sur le plan national l’appel à manifester est signé par plus de 70 associations, partis politiques, syndicats, dont Sud Santé Sociaux et Solidaires
- mardi 12 avril à 20h 30 (date à confirmer) : conférence-débat avec Angélique Del Rey sur le thème « Quelle évaluation à l’école ? »
– Soirée organisée par l’inter-syndicale de la cité scolaire Zola – Lieu : lycée Zola, salle Paul Ricœur, avenue janvier, Rennes.
.DOC en PJ
2 avril manifestons pour la santé
A l’appel de Solidaires et de SUD Santé :
samedi 2 avril à Rennes, à 14h au siège de l’ARS, 4 place des Colombes !
manifestons contre la casse du service public de santé
La mise en œuvre par le gouvernement de la loi HPST-Bachelot-Sarkozy frappe de plein fouet nos hôpitaux, nos maternités, nos centres d’IVG… C’est tout notre service public de santé qui se détériore, tant pour ceux qui en ont besoin que pour ceux qui y travaillent. L es franchises médicales, les déremboursements, les dépassements d’honoraires, les restructurations hospitalières, les privatisations, le démantèlement de la sécurité sociale, la réforme de la dépendance… remettent en cause l’accès aux soins pour des millions de nos concitoyens.
USAGERS, PERSONNELS & ÉLUS… IL EST TEMPS DE RÉAGIR ENSEMBLE !
Les organisations associatives, syndicales et politiques représentant usagers, personnels et élus, réunies le 22 janvier 2011 à Paris :
- se mobilisent pour défendre, promouvoir et construire démocratiquement un système de santé public, solidaire, pour toutes et tous, partout sur le territoire.
- appellent la population et les professionnels à se mobiliser contre la politique du gouvernement mise en place par les agences régionales de santé (ARS).
- Appellent dés maintenant à :
Une journée nationale d’action unitaire touchant toutes les régions le samedi 2 avril 2011 en direction des ARS
Usagers, salariés tous unis !
Cette initiative est le résultat d’un long travail en commun de toutes celles et ceux qui considèrent que la défense de la santé n’est pas le seul apanage des professionnels du soin mais qu’au contraire cette question concerne toute la population.
La fédération SUD santé sociaux engage tous ses syndicats pour la réussite de cette initiative
Journal de SUD éducation 35 de mars 2011
Trop de profs ?
Lu dans Libération :
Ce n’est donc pas une vue de l’esprit ni de l’esbroufe syndicale : l’Education nationale française détient le record du taux d’encadrement le plus faible de toute l’Organisation de coopération et de développement économiques (l’OCDE compte 34 pays). Avec 6,1 enseignants pour 100 élèves-étudiants, la France arrive à la traîne derrière la Suède, la Grèce ou le Portugal (en moyenne plus de neuf enseignants pour 100 élèves), relève le Centre d’analyse stratégique, une institution placée auprès du Premier ministre.
C’est dans le primaire et le supérieur que la situation est la pire, avec seulement 5 enseignants pour 100 élèves ou étudiants. Les collèges et lycées connaissent, eux, un taux médian : 7,5. Les salaires des enseignants apparaissent également « faibles » en comparaison internationale.
JUSQU’A QUAND FAUDRA-T-IL LE DIRE ?
Les enseignants ne sont pas fautifs : c’est le pouvoir qui organise le chaos !
Si le système français est à mettre en cause, c’est d’abord parce qu’il manque d’enseignants !
DES POSTES D’ABORD ! ON DISCUTERA APRES !!!
Conference d’Angelique del Rey la « compétence »
Angelique del Rey sera à Vitré mardi pour expliquer en quoi la notion de « compétence » actuellement développée à tous les niveaux de l’Education Nationale pervertit la notion d’enseignement.
Les enseignants et les parents deviennent les complices d’un système utilitariste qui réduit la formation du jeune à la production d’individus « employables ».
En se pliant à cette logique, les enseignants se soumettent ainsi à l’obligation de justifier leurs « résultats » : taux de progression, taux de réussite, taux d’échec des élèves… En imposant la logique des « compétences » l’institution fait semblant d’oublier que la première cause d’échec scolaire sont les inégalités sociales et son refus absolu de les remettre en cause.
En quoi cette approche par les compétences pourrait-elle laisser espérer une quelconque amélioration des processus d’apprentissage, ou des pratiques pédagogiques ? En quoi les normes qu’elle véhicule sont elles les carcans futurs de notre métier ? débat et réponses mardi soir.
Réunion publique au Centre social de Vitré mardi 15 février à 18h30.
Extrait :
Se présentant comme une solution sérieuse (technique) aux questions d’employabilité des jeunes au sortir du système éducatif, l’approche par compétences de l’éducation est fondée en réalité sur un système de gestion formatant de façon binaire et simplificatrice le problème de l’école. Le jeune n’a pas trouvé d’emploi au sortir de l’école ? Avait-il (ou avait-elle) acquis les compétences de base ? Quelles compétences garantir aux « plus fragiles » pour que leur taux d’employabilité soit plus satisfaisant ? Question qui en implique aussitôt d’autres (de même nature), emboîtées les unes dans les autres, comme des poupées russes : quelles compétences faut-il que les enseignants aient pour que le taux d’acquisition par les élèves des compétences listées par le Socle commun soit optimal ? Quelles compétences faut-il au personnel administratif, aux établissements scolaires, aux collectivités territoriales ? Quelles compétences relèvent de l’État ? Et, pour revenir à la dimension pédagogique : quelles (micro)compétences permettent de « garantir » un fort taux d’acquisition des compétences clés ?
Tandis donc que les compétences représentent une réponse à la crise par un formatage technique de la situation, une autre perspective consiste à prendre acte de la crise tout en relevant le défi de penser et d’agir sans la recherche d’une solution. Autrement dit, à penser et agir sans se fonder sur les termes d’un progrès … Même si ce n’est pas mon intention, j’ai conscience que cette formule, « agir sans être en quête de solution », peut choquer… Suspendre la recherche d’une solution semble en effet impliquer que nous ne pourrions plus rien faire et cela nous décourage : « Quoi, la perspective du chômage, les inégalités scolaires, la montée de la violence, les difficultés d’insertion, le désintérêt des élèves, ces problèmes qui menacent l’équilibre de l’école ne pourraient être résolus ? Si c’est le cas, à quoi bon agir ? » Pouvons-nous former des jeunes (ou des adultes) sans chercher à tout prix à l’intégration au marché du travail ? Pouvons-nous éduquer sans chercher à tout prix le progrès culturel et social ?