DROIT A LA SCOLARISATION DE TOU-TE-S/Occupation Gymnase Echange

Pétition intersyndicale de l’Éducation de l’Ille-et-Vilaine

JPEG - 46.7 ko

POUR LE DROIT AU LOGEMENT ET À LA SCOLARISATION POUR TOU.TE.S

L’occupation du gymnase du collège Echange à Rennes par des migrant.e.s sans hébergement stable interpelle directement la responsabilité de l’Etat qui ne remplit pas les obligations qui sont les siennes. Les migrant.e.s en attente du statut de réfugié.e.s devraient être logé.e.s dans les Centre d’accueil des demandeurs du droit d’asile (Cada) conformément à la Convention de Genève et au Code du Droit d’Asile qui font obligation à l’État de nourrir, de vêtir et de loger tout demandeur d’asile quelle que soit sa nationalité ; et les personnes en situation de détresse, indépendamment de leur situation administrative, sont également censées avoir accès à un hébergement digne.

Ce double manquement à la mise œuvre des textes garantissant le droit au logement, met également le service public de l’Education nationale en porte-à-faux puisqu’aujourd’hui de nombreux jeunes, dans le département, sont soustraits à l’obligation d’être scolarisés dans des conditions décentes et ne peuvent exercer pleinement leur droit aux études. Comment des enfants et des adolescent.e.s vivant sans abri peuvent-ils suivre pleinement la scolarité à laquelle ils ont pourtant droit ?

L’exercice d’un plein droit à la scolarité suppose aussi que les jeunes migrant.e.s qui ne parlent pas français puissent avoir accès à des classes spécifiques qui leur donnent les moyens de réintégrer ensuite le cursus normal, quand leur maîtrise de la langue est suffisante. Toute remise en cause des classes de français langue étrangère (FLE) constitue une nouvelle entorse à l’obligation faite à l’institution scolaire d’accueillir tous les élèves, conformément aux principes de la laïcité, dans des conditions dignes.

Pour toute ces raisons nous demandons :

  • que soit réquisitionné au plus vite un bâtiment adéquat et qu’on crée à Rennes un centre d’hébergement, animé par un personnel formé et ouvert 24 heures sur 24 pour tous les sans-abri ;
  • que les places d’internat disponibles dans les établissements scolaires soient mises à la disposition des élèves sans- abri qui pourraient en faire la demande et que de nouvelles places soient créées si les capacités d’accueil s’avèrent insuffisantes ;
  • le maintien et le développement des classes français langue étrangère (FLE ou UPE2A) destinées aux élèves ne parlant pas encore la langue française.

Mercredi 18/10 à midi : Pique-nique devant la préfecture

Samedi 21/10 au gymnase : Tournoi de foot solidaire

PDF - 123.7 ko
Pétition

Le 19 octobre et après… Construire le rapport de force

PNG - 19.3 ko

DECLARATION DES ORGANISATIONS SYNDICALES

CGT – FO – Solidaires d’Ille et Vilaine.

Avec plus de 6 000 manifestants en Ille-et-Vilaine, près de 400 000 au total en France, la journée de grève et de manifestations du 10 octobre est incontestablement une réussite.

Cette journée de mobilisation est un tremplin pour les agents de la fonction publique pour gagner de meilleurs conditions de travail et de rémunération, conquérir les moyens qui permettent d’offrir à la population des services publics de qualités.

La participation de salariés du privé, de privés d’emplois et précaires, de retraités, d’étudiants, qu’elle soit individuelle ou organisée, démontre la volonté du monde du travail de faire converger les luttes sociales.

La politique ultra libérale du gouvernement est majoritairement contestée et ce n’est pas

l’accélération des ordonnances ou des réformes qui veulent s’attaquer tout azimut aux droits, à la sécurité sociale, aux retraites, à l’assurance chômage qui va répondre aux exigences de justice sociale qui s’exprime massivement.

Les organisations syndicales CGT, FO, Solidaires d’Ille-et-Vilaine conscientes de leurs responsabilités et à l’appui des journées d’actions des 12, 21, 28 septembre et à nouveau le 10 octobre appellent à amplifier la mobilisation sous toutes les formes et invitent les salariés à décider du débrayage, de la grève, et de la participation en nombre aux rassemblements et manifestations pour le retrait des ordonnances, pour des droits nouveaux et renforcés pour toutes et tous, contre les politiques de répression sociale.

Jeudi 19 octobre

A RENNES 11H30 Esplanade Charles de Gaulle

A REDON 17H Place de la République

A Fougères, Saint Malo et Vitré selon les modalités définies localement.

Rennes, le 13/10/2017

PDF - 461.3 ko
Déclaration OS 19-10-2017

Loi travail XXL en grève le 12 septembre

Contre la loi travail XXL, les attaques contre la fonction publique et dans l’éducation, nous serons tous e grève le mardi 12 septembre, manifestation à Rennes à 11h esplanade Ch de Gaulle. ci dessous l’appel SUD éducation, l’appel intersyndical départemental, l’appel inter-organisation à la constitution d’une AG après la manifestation.

Appel SUD éducation :

PDF - 1.2 Mo

Appel inter-syndical départemental :

PDF - 126.5 ko

Appel inter-organisation à une AG

PDF - 154.2 ko





1er mai

Ce 1er mai 2017, marqué par l’enjeu des élections présidentielles, doit rester avant tout une journée de lutte et de mobilisation pour la paix entre les peuples, le progrès social, la solidarité et les libertés syndicales, une journée pour rappeler l’opposition ferme des travailleur-euses, des privé-es d’emplois et des retraité-es :

– À la loi travail, dont nous continuons d exiger l’abrogation.

– Aux politiques d’austérité.

– Au maintien de l’état d’urgence.

– Aux violences policières et à la criminalisation du mouvement social.

Pour les organisations départementales CGT, FO, Solidaires et FSU, ce sont les valeurs de progrès social, de solidarité et de paix entre les peuples qui devraient s’imposer dans la campagne politique.

Aussi, nous nous félicitons que les luttes de centaines de milliers de salarié-es, permettent qu’aujourd’hui, les questions du travail, de la précarité, de la protection sociale, de l’égalité femmes-hommes, des salaires, de l’industrie, des services publics, et de paix trouvent une place dans le débat public.

Les organisations syndicales CGT, FO, Solidaires et FSU portent des propositions alternatives économiques et sociales en adéquation avec les exigences, les possibilités de notre époque et les aspirations des travailleur-euses, retraité-es, privé-es d’emplois.

Elles portent au cœur de leur démarche, la question du travail. Derrière ce mot, nous parlons de son organisation et de son contenu, du paiement des qualifications et de l’expérience, de la formation initiale et continue, des souffrances qu’il peut générer. Les atteintes à la santé du fait du travail, les accidents et les maladies professionnelles sont inacceptables, il est insupportable que certains perdent leur vie au travail, pendant que d’autres la perdent parce qu’ils n’en n’ont pas.

C’est pourquoi, nous revendiquons notamment une augmentation des salaires et des pensions, une réduction du temps de travail, une protection sociale de haut niveau, des moyens supplémentaires pour les services publics, comme par exemple la santé, la culture et l’éducation, et la construction d’une véritable Europe sociale.

Dans un pays où les 40 plus grandes entreprises viennent de dégager 75 milliards d’euros de bénéfices et de verser à leurs actionnaires près de 500 milliards en 10 ans, les moyens existent.

Nous alertons le monde du travail contre celles et ceux, qui prônent la division des travailleurs du fait de leur origine, leur statut ou leur situation sociale. C’est aussi une façon de ménager et de servir les véritables responsables de la crise qui continuent de s’enrichir de façon insolente. Alors qu’au contraire les salarié-es ont besoin d’être uni-es.

Celles et ceux qui veulent faire porter au syndicalisme la responsabilité des problèmes de notre pays, jouent à un jeu dangereux. Restreindre le rôle et la place du syndicalisme en imposant de nouvelles règles de démocratie sociale, en favorisant la création de pseudo syndicats ou d’associations pour accompagner les décisions patronales ou gouvernementales, en utilisant le référendum ce n’est pas un signe de modernité et cela dessert l’intérêt des salariés.

Il faut d’abord renforcer le rôle et la place des syndicats en faisant respecter une liberté essentielle, le droit de se syndiquer, de militer et de revendiquer sans peur des représailles.

La liberté syndicale fait partie des droits fondamentaux.

Les salarié-es doivent être entendu-es lorsqu’ils-elles se mobilisent, lorsqu’ils-elles revendiquent et qu’ils-elles proposent des alternatives.

Nous refusons d’avoir le choix entre le pire et le moins pire. Nous voulons le meilleur.

Ensemble, faisons du 1er mai une journée de lutte et de mobilisation pour la paix entre les peuples, le progrès social, la solidarité et les libertés syndicales.

Rassemblement et manifestation

  • Rennes 10h30 place de la mairie
  • Fougères 10h30 place Aristide Briand
  • Redon 11h devant la sous-préfecture
  • St Malo 11h devant la médiathèque
  • Vitré selon les conditions fixées localement

Ecoles publiques rurales : politique de casse des services publics

Ecoles publiques rurales

Une politique de casse des services publics de proximité


Concentrations, regroupements, économies et rentabilité au service de « l’ambition » et de la « réussite individuelle », telles ont été les notions-clés pour comprendre l’évolution des politiques scolaires. Pourtant, depuis les années 1990, des études prouvent que les résultats des enfants en classe unique sont supérieurs à la moyenne nationale. Elles sont depuis confirmées par l’intérêt des petites structures multi-âges dans le développement cognitif et la socialisation de l’enfant.

Mais la politique de concentration des moyens scolaires ne s’est jamais vraiment interrompue. Et elle est assumée au grand jour par la ministre sous la forme d’un chantage : chaque département où la direction académique, le Conseil départemental et les grands élus signeront une charte où ils s’engagent à supprimer les petites écoles rurales et à transformer les RPI éclatés en RPI concentrés, bénéficiera d’un maintien de l’attribution globale de postes sur 3 ans.

Au service du dogme inhumain de l’équilibre budgétaire

Depuis une quarantaine d’années, il n’y a jamais eu autant de familles avec de jeunes enfants qui s’installent dans le milieu rural que maintenant. Malheureusement, cette politique est en train de créer les conditions de désertification des petites communes.

Pour SUD éducation, il faut sauvegarder des espaces favorables à l’épanouissement d’enfants heureux et leur épargner les effets destructeurs des concentrations au seul service du dogme inhumain de l’équilibre budgétaire.

La corrélation est maintenant prouvée entre la perte des services publics en milieu rural et le vote FN (étude de l’IFOP de mars 2016). Cette perte de service public nous éloigne de la démocratie. Nous exigeons que le gouvernement revienne sur cette politique et rouvre les services publics de proximité en particulier les écoles.

Aux côtés des parents d’élèves, des maires ruraux, des amis de l’école publique et avec d’autres organisations syndicales, SUD éducation Bretagne appelait à manifester samedi 25 mars 2017 à Rostrenen (22).

Nous étions entre 300 et 400 personnes samedi dernier à marcher pour soutenir et défendre l’école publique en milieu rural. Quelques photos …








Loi travail : sit-in le 18 octobre

Déclaration des organisations CGT, FO, Solidaires, FSU, UNL d’Ille et Vilaine.

Le 15 septembre dernier, plus de 3000 salariés, étudiants et lycéens ont participé aux initiatives organisées sur le département d’Ille et Vilaine pour exiger l’abrogation de la loi « travail » et d’obtenir de nouvelles garanties et protections collectives.

Sur tout le territoire et dans notre département, la mobilisation demeure significative n’en déplaise à celles et ceux qui avaient déjà enterré le mouvement social.

Très largement, les salariés, les citoyens continuent à être contre cette loi scélérate.

A l’appui de leurs organisations nationales qui étudient toutes les perspectives pour s’opposer à la mise en œuvre de la loi « travail », les organisations syndicales CGT, FO, Solidaires, FSU, UNL d’Ille et Vilaine décident de poursuivre leur action pour empêcher l’application du texte au niveau local, dans les entreprises ainsi que dans le cadre de mobilisation convergente sur les principales localités du département.

Elles organisent, le 22 novembre 2016, un temps de rencontre et d’informations de leurs secrétaires généraux de syndicat et section respectifs pour favoriser la démarche unitaire et l’élaboration de revendications partagées avec les salariés

Elles appellent à un rassemblement « sit-in » revendicatif le 18 octobre à 12 h, esplanade Charles De Gaulle à Rennes et sur les localités selon des modalités à définir avec les unions locales.

Plus que jamais déterminées, les organisations syndicales signataires de cette déclaration appellent à poursuivre la mobilisation jusqu’à l’abrogation de la loi et l’ouverture de négociations pour conquérir des droits nouveaux.

Rennes, le 13 octobre 2016.

Loi travail : 15 septembre toutes et tous en grève

Déjà six mois de lutte

Six mois se sont écoulés depuis la première journée de mobilisation du 9 mars dernier. Un mouvement social d’ampleur s’est construit contre la loi travail et ce malgré l’entêtement du gouvernement et la répression policière : pas moins de vingt journées de grève inter-professionnelle avec des centaines de milliers de personnes dans les rues, des centaines d’actions de blocage économique, des occupations de place avec « Nuit debout » dans la plupart des villes du pays, des assemblées générales interprofessionnelles, etc.

L’ensemble des secteurs, public et privé, a participé à la lutte contre cette loi signant un recul social sans précédent : lycéen-ne-s et étudiant-e-s, salarié-e-s, chômeurs/euses, précaires, intermittent- e-s, travailleurs/euses des raffineries, cheminot-e-s, dockeurs/euses, éboueurs/euses, etc.

49.3 x3

Le gouvernement a joué le passage en force en utilisant l’article 49.3 à trois reprises pour faire accélérer l’adoption de cette loi réclamée par le MEDEF et applaudie par les syndicats « réformistes » CFDT, UNSA et CGC.

Malgré sa promulgation le 9 août, la campagne de désinformation qui a marqué la fin de l’année scolaire et les miettes lancées pour démobiliser certains secteurs, la détermination des opposant-e-s à cette loi n’a pas faibli.

Que dit la loi travail dans les grandes lignes ?

Le temps de travail : si les 35 heures demeurent la référence légale, l’aménagement dérogatoire est devenu la règle. La loi peut être supplantée par des « petites lois » au niveau des entreprises ou d’une branche. C’est ce qui s’appelle l’inversion de la hiérarchie des normes.

Le Code du travail : d’ici à deux ans il va être réécrit par une commission. Avec cette inversion de la hiérarchie des normes, les accords de branches ou d’entreprises vont pouvoir prendre le pas sur le droit du travail actuel. La loi travail prévoit notamment que des accords dit de « préservation ou développement de l’emploi » puissent être signés au niveau des entreprises, allongeant la durée du travail, réduisant le salaire ou remettant en cause les primes. Un refus équivaudra à un licenciement.

Les licenciements : ils sont rendus plus faciles avec le leitmotiv de la compétitivité. Les critères permettant le licenciement économique seront différents selon la taille des entreprises et s’apprécieront en fonction, par exemple, de « baisses significatives des commandes ou du chiffre d’affaire ».

La médecine du travail : la visite obligatoire à l’embauche et la visite biennale sont supprimées, remplacées par une visite d’information et de prévention.

La mise en place du Compte personnel d’activité : mis en place à partir de janvier 2017 pour toutes les personnes à l’entrée de la vie professionnelle (y compris pour les salarié-e-s du public) il comprend le compte personnel de formation, le compte pénibilité et le compte d’engagement citoyen. Ce nouveau livret ouvrier, auquel les employeurs/euses auront accès est une individualisation des droits à la formation et des rémunérations, indépendamment de toutes les conventions collectives, rendant le ou la salarié-e responsable de son « employabilité » et donc de ses périodes de chômage pour le ou la rendre plus flexible en s’adaptant aux besoins du patronat.

Et dans l’éducation nationale ?

Cette réforme du code du travail ne va pas toucher tout de suite les fonctionnaires et les contractuel-le-s de droit public, mais il y a bien des personnels de l’éducation nationale qui sont sous contrat de droit privé de type Contrat unique d’insertion : AVS, AED, agent-e-s de la région et du département.

Avec la multiplication de ces contrats précaires on assiste clairement à une généralisation des contrats de droit privé dans les établissements.

Les personnels vont être directement touché-e-s par cette réforme.

D’autre part, un regard sur les précédentes « réformes » suffit à comprendre la logique qui consiste à s’en prendre d’abord au privé pour ensuite attaquer le public, prétextant qu’il est privilégié. Prenons l’exemple des retraites : en 1993 rallongement de la durée de cotisation imposé aux salarié-e-s du privé, en 1995 échec de la tentative de l’étendre au public sous la pression de longues grèves, mais en 2003 Fillon l’impose.

Les récentes déclarations unanimes des politiques sur le temps de travail des fonctionnaires annoncent d’ailleurs la couleur sur une augmentation du temps de travail dans la fonction publique dans un avenir proche.

Face à la répression, pas d’intimidation !

Interdictions ciblées de manifester, entraves à l’organisation des manifestations, contrôles policiers visant à interdire les accès aux lieux de manifestation : comme il l’a montré au cours de ces 6 derniers mois de lutte, le gouvernement est prêt à tout pour faire taire la contestation.

Autoritarisme, provocations, intimidations, répression et désinformation ont été ses seules réponses pour discréditer en vain les travailleurs/euses mobilisé-e-s.

Notre mobilisation est légitime. Notre détermination reste intacte. Ce gouvernement antisocial ne nous empêchera pas de poursuivre la lutte.

Nous appelons l’ensemble des organisations syndicales et collectifs de lutte à organiser la solidarité avec les manifestant-e-s réprimé-e-s.

BnF, La Poste… des victoires qui en appellent d’autres !

Dans de nombreux secteurs, des salarié-e-s se mobilisent et gagnent sur leurs revendications contre la précarité, l’arrêt des suppressions de postes, les réorganisations et l’augmentation du temps de travail.

Ces victoires en appellent d’autres.

C’est donc maintenant que nous devons nous mobiliser pour protéger les droits des salarié-e-s partout. Après des décennies de régressions sociales nous devons non seulement stopper les attaques contre nos droits mais aussi nous battre pour le progrès social, pour une autre société.

Plus que jamais nous devons poursuivre et amplifier la lutte contre la loi travail et son monde.

Le 15 septembre, les organisations syndicales CGT, FO, FSU et Solidaires et des AG de lutte appellent à une nouvelle journée de grève public-privé.
C’est toutes et tous ensemble qu’il faut lutter contre l’exploitation et contre la précarisation de la société.
Dans tous les établissements, dans toutes les écoles, dans tous les services, soyons massivement en grève et dans les manifestations le 15 septembre pour l’abrogation de la loi travail !

Calendrier AG 2016-2017

Les AG mensuelles de SUD éducation 35 auront lieu :

  • mercredi 5 octobre 2016 à 17h
  • vendredi 25 novembre 2016 de 9h à 12h et de 14h à 16h (sur ASA)
  • mercredi 14 décembre 2016 à 17h
  • vendredi 13 janvier de 9h à 12h et de 14h à 16h Congrès départemental (sur ASA)
  • mercredi 1er février à 17h
  • mercredi 8 mars à 17h
  • mercredi 5 avril à 17h
  • mercredi 17 mai à 17h
  • mercredi 21 juin à 17h
  • mercredi 5 juillet à 17h.

Toutes les AG ont lieu au local de Solidaires, 5 rue de Lorraine à Rennes.

Loi travail : le 15 septembre on redémarre, grève et manisfestation

L’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, Unef, UNL s’est quittée en juillet sur la décision d’appeler à une nouvelle journée le 15 septembre. Des actions ont eu lieu dans plusieurs villes pendant l’été.

Pour Solidaires le 15 doit donner, dans la rue, le signe de la relance de la mobilisation commune contre la loi travail et contre toutes les menaces qui continuent de peser sur ceux et celles qui travaillent ou sont sans emploi.

Gattaz a déclaré ce jour en parlant de l’action du gouvernement  » Le pacte de responsabilité, le début de l’inversion de la hiérarchie des normes avec le primat donné à la négociation d’entreprise, la volonté de simplification… tout cela est allé dans le bon sens. » et n’entend pas en rester là. Que ce soit sur la pénibilité, la fiscalité des entreprises ou l’assurance chômage, le patronat ne lâche rien !

L’Union syndicale Solidaires appelle donc à mobiliser largement en grève et dans la rue. Elle sera présente dans les réunions intersyndicales locales et nationale et y fera des propositions pour continuer la mobilisation contre la loi travail et son monde, en articulant les batailles juridiques et la mobilisation unitaire ainsi que les

revendications sectorielles qui sont nombreuses en cette rentrée (SFR, social et médico-social, éducation…).

Elle souhaite aussi, comme l’a déjà discuté l’intersyndicale nationale, placer la lutte contre la loi travail au côté de celle de nos camarades belges qui seront en grève le 7 octobre contre leur loi Peeters.

L’Union syndicale Solidaires mobilisera contre la répression anti-syndicale et anti-sociale qui s’est déchaînée ces derniers mois en étant présente en particulier lors du procès en appel de Laura Pfeiffer, inspectrice du travail, à Chambéry le 14 septembre et lors du procès des réprimés-licenciés d’Air France à Bobigny les 27 et 28 septembre.

PDF - 1.6 Mo
loi travail 4pages Solidaires

rassemblement de Soutien à Solidaires 35 contre frais d’occupation de la Cité

La mairie de Rennes réclame 46 345 euros pour les frais d’occupation de la salle de la cité – maison du peuple ! Rassemblement !

Rassemblement le jeudi 8 septembre 2016 à 12h00 place de la mairie / Rennes.

Manifestement, la députée maire de Rennes ne souhaite pas que les manifestations contre la loi El khomri s’arrêtent puisqu’elle a adressée à l’union syndicale Solidaires 35 une facture de 46 345 euros qui correspondrait aux frais d’occupation de la salle de la cité – maison du peuple. Ce qui va provoquer… des manifestations et peut être des occupations !

L’occupation de la salle de la cité s’est faite dans le cadre du mouvement social pour obtenir le retrait de la loi El Khomri.

Il était d’ailleurs tout à fait logique que les opposants à la loi-travail aient un lieu de débat, d’échange et de lutte puisque la mobilisation a été quasi permanente depuis le 7 mars 2016.

Sommes-nous responsables de ce mouvement social, de son ampleur et de son âpreté ?

Il est évident que ce n’est pas l’union syndicale Solidaires 35 qui a mis le feu aux poudres mais par contre, c’est bien le gouvernement Hollande qui a voulu passer en force contre l’avis très majoritaire de la population.

Le gouvernement Hollande n’a même pas été capable de trouver une majorité à l’assemblée nationale pour faire voter cette loi, preuve que cette loi déréglemente dangereusement la législation du travail censée protéger les salariés.

Le gouvernement Hollande porte donc l’entière responsabilité de ce mouvement social et de ses conséquences sur les quelques perturbations occasionnées par les grèves, manifestations et par les occupations.

S’il y a quelqu’un à qui présenter la facture, c’est donc au gouvernement ami de Mme Appéré, au premier ministre et au ministre de l’intérieur qui pilotait presque directement la répression sur Rennes.

Décidément, nous n’avons pas les mêmes valeurs :

Nous observons que la préoccupation de Mme Appéré porte sur le matériel et le financier. La députée-maire et le préfet arrosent les commerçants d’une indemnisation de plus de 300 000 euros et deux « chargés de mission pour redynamiser les commerces » (qui coûteront 10 fois plus que la remise en état de la salle de la cité) sont recrutés.

Nous, union syndicale Solidaires 35 avons comme seule préoccupation la santé des dizaines de blessés, dont un éborgné, victimes de la stratégie préfectorale et des charges policières.

Non, nous n’avons pas les mêmes valeurs, à Mme Appéré la défense du capitalisme financier, à nous Solidaires 35 la défense de l’humanisme et la défense efficace des salariés et de leurs conditions de travail.

Si les syndicats SUD-Solidaires sont évidemment partie prenante des manifestations annoncées le 15 septembre 2016…

Nous appelons à protester contre les intimidations et provocations de la mairie de Rennes par un rassemblement le jeudi 8 septembre 2016 à 12 h place de la mairie/ Rennes.

Pour Solidaires :

Gérard Huré

Serge Bourgin

Rennes, le 30 août 2016

Loi travail manifestation mardi 5 juillet

Quatre mois après le début du mouvement social et malgré tous les subterfuges du gouvernement, ce projet reste massivement rejeté par la population. Le niveau des mobilisations témoigne d’un mouvement social fort s’inscrivant dans la durée. Nous devons poursuivre le combat et réussir à imposer nos revendications. Nous nous y emploierons dans les jours qui viennent, pendant le débat parlementaire, tout l’été et plus si nécessaire, jusqu’au retrait du projet de loi travail.

On ne lâche rien, mardi 5 juillet, jour de la nouvelle présentation du projet de loi à l’assemblée nationale manifestation à 12 h espalande Ch de Gaulle à Rennes.

18 juin 2016 : La rue s’exprime toujours, le 23 on continue

18 juin 2016 : La rue s’exprime toujours

Aujourd’hui encore 1000 manifestants dans les rues de Rennes …

Solidaires avait déposé un parcours avec un rassemblement Place du Parlement. Le préfet a préféré une nouvelle fois nous confisquer l’accès du centre ville pour une manifestation pacifique contre la loi El Khomri. Le nombre très important des forces de l’ordre déployé aujourd’hui entretient le fantasme gouvernemental des casseurs.

Par contre, l’absence totale de la sécurisation du parcours et du cortège pose question. Un camarade s’est fait renversé par un automobiliste irresponsable à l’angle de la rue d’Isly et de la rue du Maréchal Joffre. Cette personne était responsable de la sécurisation de notre cortège. Déjà le 14 juin 2016, un automobiliste, Place de Bretagne, avait foncé sur notre cortège. La chance ne peut nous satisfaire. Le préfet doit prendre toutes les dispositions de pouvoir manifester en toute sécurité.

Nous continuerons à manifester dès la semaine prochaine avec une perspective offensive contre la loi El Khomri. Le rendez-vous est pris pour le jeudi 23 juin 2015 à 11h30 avec un rassemblement Esplanade Charles de Gaulle à l’appel de l’intersyndicale (CGT-FO-FSU-Solidaires-AGI-CNT-SLB-CIP). Le parcours est déposé en préfecture ;

A Rennes le 18 juin 2016

SUD Solidaires

PDF - 18 ko
comm Solidaires 18/06/2016

Loi Travail :Tous-te-s en grève le jeudi 02 juin !

Poursuite du blocage de l’économie. Grève très suivie et manifestant-e-s nombreux-ses le 26 mai dans la rue.

La lutte contre la loi travail s’intensifie. Des grèves sont reconduites dans plusieurs secteurs comme les transports (dont les ports, les cheminots, la RATP), les raffineries, les centrales nucléaires, l’industrie du caoutchouc… Des actions de blocage se multiplient.

Malgré l’entêtement du gouvernement et les répressions policières sur les cortèges, les manifestant-e-s sont de plus en plus nombreux-ses. A ce titre les manifestations du jeudi 26 mai ont été une grande réussite.

Les Nuits Debout s’étendent et des actions coup de poing ont lieu dans toute la France. L’utilisation du 49.3 et l’autoritarisme de Valls continuent de décrédibiliser le gouvernement.

Malgré une stratégie de désinformation, la détermination des travailleurs-euses est de plus en plus forte. La population continue d’être contre cette loi qui casse les droits des salarié-e-s

L’intersyndicale nationale (CGT, Solidaires, FO, FSU, UNL, UNEF) appelle à amplifier la mobilisation jusqu’à une grève et une manifestation nationale le mardi 14 juin. SUD éducation appelle à être massivement en grève et dans la rue ce jour-là. Il faut forcer le gouvernement à reculer.

La Fédération SUD éducation et Solidaires appellent dès maintenant à un mouvement de grève reconductible et de blocage qui doit s’amplifier et s’étendre tous les jours et appellent à une journée de grève convergente le jeudi 02 juin.

Dans l’éducation, des raisons de se mobiliser

L’autonomie des établissements et la territorialisation de l’école participent de la même logique que l’inversion de la hiérarchie des normes à l’œuvre dans la loi travail. Il s’agit de briser les garanties obtenues.

Malgré les opérations de communication et autres exercices d’auto satisfaction du ministère, la priorité à l’éducation est inexistante. Au contraire les attaques se multiplient.

  • Les réformes du collège et des rythmes scolaires sont refusées par les personnels.
  • Le manque de remplaçant-e-s est criant et se généralise sur l’ensemble du territoire.
  • La précarisation s’accentue à grands pas avec l’embauche de centaines d’enseignant-e-s contractuel-le-s qui se retrouvent sans formation dans les écoles. Des personnels AVS/AESH dont les contrats sont pour la grande majorité très courts, perçoivent un salaire dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté.
  • L’éducation spécialisée est attaquée. Dans les EREA le ministère de l’éducation a déjà commencé à remplacer les professeur-e-s des écoles éducateurs-trices fonctionnaires par des assistant-e-s d’éducation précaires, mal payé-e-s et sans formation. C’est un mépris total pour les personnels et les élèves.
  • Les lycées classés en éducation prioritaire sont aussi attaqués. La Ministre a annoncé qu’ils devront tous en sortir !
  • Pour tous-te-s les travailleurs-euses de l’éducation les pressions hiérarchiques et les injonctions dans l’urgence sont monnaie courante.

    Et ce ne sont pas les quelques primes qui feront oublier aux personnels la réalité de leurs conditions de travail et de vie dégradées depuis de nombreuses années.

    Enfin si cette loi passait, la prochaine étape serait la remise en cause du statut de la fonction publique qui nous promet une flexibilisation et une précarisation de nos métiers sans précédent.

Pour une grève massive et sa reconduction interprofessionnelle !

Pour l’Union syndicale Solidaires et SUD éducation, il faut mettre toutes nos forces dans la lutte contre cette loi.

Il est important d’être tous et toutes en grève le jeudi 02 juin.

D’ici là des débrayages, des actions, des AG, des Nuits debout doivent permettre d’œuvrer à l’extension de la grève et à sa reconduction.

Pour la Fédération SUD éducation la situation nécessite une grève générale reconductible. C’est le sens de l’appel « On bloque tout ! » signé par 100 structures syndicales et des centaines de militant-e-s CGT, FO, FSU, SUD-Solidaires…

Pour SUD éducation, le gouvernement doit reculer sur la loi travail et satisfaire les revendications de l’ensemble des salarié-e-s.
On bloque tout ! Toutes et tous en grève dès le 02 juin !
Construisons la grève reconductible !

A Rennes : 2 manifestation convergentes

  • Rassemblement intersyndical et diffusion de tracts Zone Atalante le matin, manifestation vers la préfecture Beauregard ensuite
  • Espalanade CdG à 11h30 direction Beauregard

(les deux parcours ont été déclarés en préfecture)

PDF - 120.3 ko

Greve et manifestation jeudi 26 mai

En avant vers le blocage de l’économie

La lutte contre la loi travail s’intensifie. Des grèves sont reconduites dans plusieurs secteurs comme les transports (sncf, routiers, aériens), la pétrochimie. Les blocages se multiplient dans les gares et les raffineries.

Malgré les tentatives d’intimidation du pouvoir et les pressions policières sur les cortèges, nationalement la mobilisation dans la rue reste forte. Le nombre de manifestant-es a doublé entre le 17 mai et le 19 mai.

Les Nuits Debout s’étendent et des actions coup de poing ont lieu dans toute la France. L’utilisation du 49.3 et l’autoritarisme de Valls continuent de décrédibiliser le gouvernement.

Malgré une stratégie de désinformation, la détermination des travailleurs-euses est intacte. La population continue d’être majoritairement contre cette loi qui casse les droits des salarié-e-s.

L’intersyndicale nationale (CGT, Solidaires, FO, FSU, UNL, UNEF) appelle à la grève le 26 mai et à amplifier la mobilisation jusqu’à la grève et la manifestation nationale le mardi 14 juin, avant le vote en 2nd lecture à l’assemblée. Il faut forcer le gouvernement à reculer. Nous pouvons gagner. Tout dépend du niveau de mobilisation dans la rue et dans la grève.

Pour la Fédération SUD éducation et Solidaires, c’est dès maintenant que le mouvement de grève reconductible et de blocage doit s’amplifier et s’étendre tous les jours. Chaque secteur doit s’épauler. Il n’y aura ni grève ni blocage par procuration.

Dans l’éducation, des raisons de se mobiliser

L’autonomie des établissements et la territorialisation de l’école participent de la même logique que l’inversion de la hiérarchie des normes à l’œuvre dans la loi travail. Il s’agit de briser les garanties collectives obtenues.

Malgré les opérations de communication et de propagandes du ministère, la priorité à l’éducation est inexistante. Au contraire les attaques se multiplient.

  • Les réformes du collège et des rythmes scolaires sont refusées par les personnels.
  • Le manque de remplaçant-e-s est criant et se généralise sur l’ensemble du territoire.
  • La précarisation s’accentue à grands pas avec l’embauche de centaines d’enseignant-e-s contractuel-le-s qui se retrouvent sans formation dans les écoles. Des personnels AVS/AESH dont les contrats sont pour la grande majorité très courts, perçoivent un salaire dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté.
  • L’éducation spécialisée est attaquée. Dans les EREA, le ministère de l’éducation a déjà commencé à remplacer les professeur-e-s des écoles éducateurs-trices fonctionnaires par des assistant-e-s d’éducation précaires, mal payé-e-s et sans formation. C’est un mépris total pour les personnels et les élèves.
  • Les lycées classés en éducation prioritaire sont aussi attaqués. La Ministre a annoncé qu’ils devront tous en sortir en 2017 !
  • Pour tous-tes les travailleurs-euses de l’éducation, les pressions hiérarchiques et les injonctions dans l’urgence sont monnaie courante.

Et ce ne sont pas les quelques primes qui feront oublier aux personnels la réalité de leurs conditions de travail et de vie dégradées depuis de nombreuses années.

Enfin, si cette loi passait, la prochaine étape serait la remise en cause du statut de la fonction publique, qui nous promet une flexibilisation et une précarisation de nos métiers sans précédent.

La résistance est en marche

Des équipes de grévistes font des tournées d’établissements et d’écoles afin de mobiliser dans notre secteur.

Des luttes spécifiques ont lieu comme par exemple contre le non remplacement des enseignant-e-s ou pour l’éducation prioritaire dans les Hauts-de-Seine ou en Seine-Saint-Denis. Il est nécessaire de lier l’exigence du retrait de la loi travail à des revendications spécifiques à notre secteur.

Pour une grève massive et sa reconduction interprofessionnelle !

Pour l’Union syndicale Solidaires et SUD éducation, il faut mettre toutes nos forces dans la lutte contre cette loi.

Il est important d’être massivement tous et toutes en grève le jeudi 26 mai.

D’ici là des débrayages, des actions, des AG, des Nuits debout doivent permettre d’œuvrer à l’extension de la grève et à sa reconduction.

Pour la Fédération SUD Education, la situation nécessite une grève générale reconductible. C’est le sens de l’appel « On bloque tout ! » signé par 100 structures syndicales et des centaines de militant-e-s CGT, FO, FSU, SUD-Solidaires…

Pour SUD éducation, le gouvernement doit retirer la loi travail et satisfaire les revendications de l’ensemble des salarié-e-s.

On bloque tout ! Toutes et tous en grève dès le 26 mai !

Construisons la grève reconductible interprofessionnelle !

شرط بندی پرسپولیس شرط بندی استقلال شرط بندی روی تراکتورسازی تبریز شرط بندی روی سپاهان شرط بندی رئال مادرید بارسلونا شرط بندی شرط بندی psg سایت شرط بندی جام جهانی شرط بندی جام جهانی 2026 سایت شرط بندی جام جهانی 2026 بازی انفجار رایگان سایت انفجار ضریب بالا بهترین سایت شرط بندی فارسی شرط بندی بدون فیلتر شرط بندی بازی رولت شرط بندی پوکر شرط بندی مونتی شرط بندی سنگ کاغذ قیچی شرط بندی بلک جک کرش رویال بت پاسور شرط شرط بندی تخته نرد آنلاین انفجار 2 بت شرط بندی بازی اسلات شرط بندی بازی پوپ سایت سامان بت ریور پوکر 2024 سایت 4030bet ورود به بازی انفجار دنس بت شرط بندی انفجار دنس آموزش بازی پوکر سایت شرط بندی 123 بهترین شرط بندی بهترین سایت شرط بندی انفجار اپلیکیشن بازی انفجار دانلود بازی انفجار انفجار بازی ربات بازی انفجار کازینو آنلاین ایرانی انفجار پولساز ورود به بازی انفجار بازی انفجار با شارژ 10 تومن سایت bet betyek وان ایکس برو آدرس سایت بت یک سایت دوست دختر اونلی فنز فارسی پیدا کردن دوست دختر ورود به ریور پوکر پدرام مختاری پویان مختاری نازنین همدانی مونتیگو داوود هزینه بیوگرافی آیسان اسلامی بیوگرافی دنیا جهانبخت سایت رسمی حسین تهی بیوگرافی کوروش وانتونز سایت آرتا وانتونز رها وانتونز بیوگرافی ربکا قادری سحر قریشی بیوگرافی تتلو بیوگرافی مهدی طارمی الناز شاکردوست سایت عادل فردوسی پور بیوگرافی نیلی افشار بیوگرافی محمدرضا گلزار سایت armin2afm بیوگرافی شادمهر عقیلی بیوگرافی سردارآزمون بیوگرافی علیرضا بیرانوند بیوگرافی رامین رضاییان وریا غفوری بیوگرافی علی دایی بیوگرافی پوریا پوتک مدگل سایت حصین بیوگرافی صدف طاهریان فرشاد سایلنت بیوگرافی آریا کئوکسر بیوگرافی sogang بیوگرافی میا پلیز بیوگرافی مهراد هیدن سایت رسمی سهراب ام جی بیوگرافی علیرضا جی جی بیوگرافی بهزاد لیتو اشکان فدایی بیوگرافی رضا پیشرو بیوگرافی گلشیفته بیوگرافی هیپ هاپولوژیست بیوگرافی سارن بیوگرافی آدام مرادی بیوگرافی محمد هلاکویی بیوگرافی علی حسنی سایت رسمی علی حسنی بیوگرافی ساسی خواننده بیوگرافی ابی باربد معصومی حسینی فایننس بیوگرافی امیرحسین نام آور بیوگرافی امین فردین بیوگرافی فرزاد وجیهی سایت سیب بت سایت jetbet آدرس جدید بت فوروارد وان ایکس بت سایت abt90 بازی انفجار سایت شرط بندی فاز بت بهترین سایت شرط بندی انفجار ورود به آلپاری آلپاری فارکس آدرس بروکر آلپاری بدون فیلتر ثبت نام در بروکر آلپاری فارسی صرافی کوکوین ربات فارکس بهترین سایت تتر