1er mai 2015, unitaire à dimension européenne pour le progrès social !

1er mai 2015, unitaire à dimension européenne

pour le progrès social !

Le 1er mai, journée de solidarité internationale des travailleurs, aura cette année une

dimension européenne particulière. Dans beaucoup de pays, les populations subissent les politiques d’austérité et des réformes réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale. Il faut stopper ces politiques, investir pour des emplois de qualité et une croissance

tenant compte des impératifs de développement durable.

La Confédération Européenne des syndicats (CES) a décidé de faire de ce 1er mai une

journée de mobilisation unitaire et convergente des salarié-e-s, retraité-e-s et des privé-

e-s d’emploi partout en Europe.

En France, les organisations syndicales (affiliées ou non à la CES) CGT, FSU,

Solidaires et Unsa appellent à participer aux initiatives du 1er Mai.

En Ille et Vilaine, les organisations syndicales CGT, FO, Solidaires et FSU appellent

les salariés, les privés d’emploi et les retraités à participer aux manifestations locales

pour :

  • l’augmentation immédiate des salaires, des pensions et minimas sociaux,
  • le maintien d’une sécurité sociale solidaire et universelle,
  • l’arrêt immédiat des plans de licenciements et de suppressions d’emplois,
  • le développement des services publics,
  • l’abandon du pacte de responsabilité et du projet de loi Macron.

Suite aux attentats du 11 janvier, ce 1er mai 2015 doit être l’opportunité de rappeler

combien la démocratie, la république, la paix, les libertés de pensée et d’expression

sont des biens communs à défendre, face à tous les totalitarismes, aux discours

haineux, aux tentatives de division et de stigmatisation. Les politiques libérales et

d’austérité sont condamnables : elles favorisent l’exclusion sociale.

C’est pourquoi les organisations syndicales CGT, FO, Solidaires et FSU d’Ille et

Vilaine sont déterminées à lutter contre les politiques d’austérité et les stratégies

patronales destructrices, socialement, économiquement et démocratiquement.

Ainsi, dans la continuité de la journée d’action du 9 avril, nos organisations appellent

à participer massivement à la mobilisation unitaire du 1er mai pour dénoncer aussi le

pacte de responsabilité dicté par l’Union européenne, la rigueur budgétaire, le projet

de loi libéral « Macron », …

Ces dispositifs décidés par le gouvernement et le patronat aggravent considérablement

la situation des salarié(e)s, des retraité(e)s et des privé(e)s d’emploi.

Sur notre département, selon les chiffres de Pôle Emploi, plus de 75 000 salariés sont

en situation de demande d’emploi depuis janvier 2015. Ainsi, l’Ille et Vilaine enregistre

une augmentation du nombre de privés d’emploi de plus de 7,4 % sur 1 an.

Cette évolution confirme que les politiques menées sont bel et bien inefficaces !!

Sur ces bases, les organisations syndicales CGT, FO, FSU et Solidaires d’Ille et

Vilaine appellent les salarié(e)s, les retraité(e)s et les privé(e)s d’emploi aux

rassemblements prévus le 1er mai 2015.

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Nous serons en grève le 9 avril

Nous serons en grève le 9 avril

 Ensemble, nous exprimerons ainsi notre refus de l’austérité, de la casse des services publics, des cadeaux aux patrons et actionnaires, de la détérioration de nos conditions de travail et de vie.

 Ensemble, nous exigerons un autre partage des richesses que nous produisons par notre travail et qui sont aujourd’hui confisquées par les capitalistes.


{{C

Ce ne sont pas les patrons, les actionnaires, les politiciens professionnels ou les rentiers qui font vivre la société. Ce qui nous permet de vivre ensemble, de produire des biens utiles à tous et à toutes, de mettre en commun des services, de partager les connaissances, etc., c’est le travail de chacun et chacune.

L’organisation actuelle de la société rejette une partie d’entre nous vers le chômage et la précarité pour mieux faire pression sur toutes et tous et nous impose des conditions de travail toujours plus mauvaises (stress, dangers physiques, flexibilité, etc.). Mais puisque personne ne travaille pour nous, pourquoi déciderait-on pour nous ?

{{Les capitalistes ne servent à rien

L’an dernier, les 40 entreprises françaises les mieux cotées à la Bourse (le CAC 40) ont versé 56 milliards à leurs actionnaires. Uniquement pour ces 40 entreprises là, une poignée de personnes s’est réparti 56 milliards, quand on nous affirme que le chômage est inéluctable, qu’il faut travailler plus pour gagner moins, que les minimas sociaux, les pensions de retraite, le SMIC et nos salaires ne peuvent être augmentés. Les capitalistes investissent (une partie de) leur argent dans les entreprises, nous dit-on ? Mais on oublie de nous dire que cet argent vient … de notre seul travail ! Il est à nous ! Et on ne nous en reverse qu’une partie à travers notre salaire.

0,1% des profits des entreprises du CAC 40, c

Organisons-nous pour la 9 avril et la suite !

La grève et les manifestations du 9 avril sont importantes. Montrons la force que nous représentons ! Dans les entreprises, dans les administrations, dans les villes, rganisons-nous dans les semaines qui viennent pour discuter et établir nos cahiers revendicatifs. La grève nationale du 9 avril doit aussi nous servir à faire pression sur celles et ceux qui prétendent nous diriger chaque jour : imposons des négociations, sur la base du rapport de forces que nous créerons le 9 avril.

La réussite, et les suites, de la grève nationale interprofessionnelle du 9 avril, c’est nous qui

en décidons par ce que nous construirons ensemble, localement, à la base, d’ici le 9 avril !

Greve et manifestation inter-pro mardi 18 mars

Mardi 18 mars a enfin lieu une mobilisation intersyndicale (CGT/FO/FSU/SUD-Solidaires) de tou-te-s les salarié-e-s contre la politique d’austérité poursuivie par le gouvernement.

Au-delà des discours sur la priorité à l’éducation et de quelques mesures jugées positives par des collègues, c’est cette même politique d’austérité dont nous subissons les conséquences dans l’Éducation Nationale.

Les organisations syndicales CGT, FO, solidaires et FSU d’Ille et Vilaine appellent l’ensemble des salariés, chômeurs et retraités à se mobiliser et à participer massivement aux actions interprofessionnelles de manifestations, rassemblements et grèves du 18 mars.

  • A Rennes 11 h 30 place de la Mairie
  • A Fougères 17 h 30 devant la Sous-Préfecture
  • A Redon 17 h 30 devant la Sous-Préfecture
  • St Malo 11 h 30 devant la Chambre du Commerce et Industrie (CCI)
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tract interpro35 18032014
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tract sud éducation 18032014

Rythmes scolaires : grève nationale jeudi 14 novembre rassemblement à Rennes 10H30 place de la mairie

Les fédérations CGT, FO, SUD/Solidaires et FAEN de l’éducation et des collectivités territoriales appellent tous les personnels travaillant dans les écoles à faire grève le jeudi 14 novembre 2013 pour obtenir la suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme, l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires et imposer une autre réforme. Pour la première fois, les personnels municipaux sont appelés à la grève nationale avec les enseignant-e-s. Cette mobilisation est décisive pour l’avenir de ce combat. Pour SUD éducation, une réforme des rythmes scolaires est inséparable d’une amélioration des conditions d’accueil et d’enseignement pour les élèves et des conditions de travail de l’ensemble des personnels.

Un premier bilan éloquent…

Dans la petite portion des communes qui ont opté pour son application dès cette année, la mise en œuvre de la réforme confirme la pertinence des critiques que nous n’avons eu de cesse de lui opposer : inégalités territoriales accrues entre communes riches et pauvres, rurales et urbaines, entre quartiers d’une même agglomération ; injustices sociales aggravées avec des services payants et/ou sélectifs ; pataquès organisationnels susceptibles de mettre en danger la sécurité des élèves ; mise en cause des droits des travailleurs/ses ; fatigue supplémentaire pour les élèves et les personnels ; développement de la précarité ; dégradation des conditions de travail liée à l’occupation des locaux ; démantèlement du service public et recours à des prestataires privés… La contestation, loin de s’estomper, revêt aujourd’hui de multiples formes, portées par des enseignant-e-s excédé-e-s, des agents municipaux surexploité-e-s, des parents d’élèves inquiet-e-s, des communes en difficulté. Le décret doit être abrogé ; imposons par nos luttes des alternatives pour l’école publique, les personnels et les élèves !

L’intérêt des enfants et des familles…

Dès l’été 2012, l’annonce d’une révision cohérente des rythmes scolaires était battue en brèche par la soumission du ministère aux désidératas des patrons de stations de ski, opposés à toute modification du zonage des vacances. Dans le même sens, V. Peillon a imposé l’élévation des seuils d’encadrement pour les activités périscolaires (de 10 à 14 enfants pour un adulte en maternelle et de 14 à 18 en primaire), malgré l’avis négatif du Conseil d’État. Et le 25 janvier nous apprenions que le caractère gratuit ou payant des activités périscolaires dépendrait des collectivités locales.

Le périscolaire soumis à la déréglementation, à la précarité et au CAC-40…

Utilisation de stagiaires BAFA en formation, d’intervenant-e-s ponctuel-le-s, de parents, de retraité e s, etc. ; le recours à la précarité et au bénévolat est plébiscité pour faire face à la pénurie de personnels statutaires. Le 7 juin, l’accord-cadre signé entre Total et le ministère de la jeunesse et des sports a formalisé la possibilité pour les collectivités territoriales de recourir à des fonds privés pour financer les projets éducatifs territoriaux (PEdT), et annonce une première enveloppe de Total de 4 millions d’€. Déjà des prestataires privés sont sollicités pour assurer certaines missions.

Casse des statuts…

Pour mettre en œuvre sa réforme, le ministère veut définir les obligations hebdomadaires des PE non plus à 24 heures, mais à « 24h en moyenne, avec récupération », pour que les remplaçant-e-s et les postes fractionnés puissent faire plus de 24 heures de classe certaines semaines. Ce qui est programmé, c’est une flexibilisation du temps de travail des PE, soumis à l’arbitraire des DASEN…

…et des droits syndicaux

Et dans le cadre de cette réforme, le ministère veut imposer que les ½ journées d’information syndicale aient lieu le mercredi après-midi sur les 48 heures forfaitaires… Ainsi, comme les gouvernements précédents, le ministère ne permettrait pas que les collègues se réunissent sur le temps devant élèves mais, en plus, il ne permettrait plus que celles-ci se tiennent pendant les animations pédagogiques comme cela était l’usage depuis 2008 !

Appel interfédéral à la grève le 14 novembre 2013

La réforme des rythmes, mise en place à la rentrée 2013 pour un peu plus de 20 % des écoliers, fait apparaître de grandes difficultés.

En faisant glisser les missions d’enseignement de l’Éducation nationale vers les communes, elle crée de graves inégalités de traitement sur le territoire, et crée une confusion entre scolaire et périscolaire (locaux, activités…).

Elle va à l’encontre de l’intérêt des enfants et de celui de l’ensemble des acteurs concernés.

Cette réforme bâclée a été mise en œuvre contre l’avis d’une majorité des personnels et de leurs organisations syndicales, elle a été imposée sans les moyens d’encadrement nécessaires.

C’est un échec pour Vincent Peillon et ceux qui l’ont soutenu, le ministre doit en tirer les conséquences et retirer son décret.

Les organisations syndicales, Fédération des Services Publics CGT, CGT Educ’action, FNEC-FP-FO, Fédération SPS-FO, SUD-Éducation, Fédération SUD Collectivités Territoriales, la FAEN, réunies en interfédérale le 22 octobre 2013, appellent l’ensemble des personnels du 1er degré ainsi que les personnels des collectivités territoriales, animateurs, éducateurs territoriaux, enseignants artistiques territoriaux et ATSEM, à faire grève le jeudi 14 novembre 2013, pour obtenir la suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme et l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

L’intersyndicale nationale apporte son soutien aux mouvements locaux déjà prévus les 12 et 13 novembre 2013.

Nos organisations appellent leurs instances locales et départementales à se réunir en intersyndicales et en assemblées générales avec les personnels, dans le cadre unitaire le plus large possible, pour débattre de la construction de la grève du 14 novembre et des suites à donner à cette lutte pour imposer une autre réforme.

Pour SUD éducation, avant d’envisager le changement des rythmes scolaires, les élèves et les personnels ont besoin de mesures immédiates !

  • Suppression de l’aide personnalisée et mise en place de RASED complets sur tous les territoires, avec les collègues des différentes spécialités (pédagogiques, rééducatives et psychologiques), qui ne doivent être ni fusionnées ni supprimées mais reconnues et maintenues dans leurs spécificités
  • Augmentation du nombre de postes aux concours et titularisation de tous les personnels précaires
  • Abrogation de la masterisation et mise en place d’une véritable formation initiale rémunérée
  • Abrogation des programmes actuels
  • Abandon du socle commun et de sa déclinaison en livret personnel de compétences
  • Réaffirmation de la liberté pédagogique et abandon des procédures de fichage des élèves et de contrôle du travail des enseignant-es
  • Réappropriation du pouvoir décisionnel par les équipes pédagogiques
  • Augmentation des salaires des personnels de la fonction publique
  • Suppression de toutes formes d’annualisation du temps de travail
  • Rétablissement des droits syndicaux, du droit de grève et abrogation du service minimum

Le débat sur les rythmes scolaires ne peut être dissocié d’une réflexion de fond sur une école émancipatrice.

La réforme des rythmes est un enjeu pour les élèves de la maternelle à l’université, pour leur famille et l’ensemble de la société, ainsi que pour tous les personnels de l’éducation et agents territoriaux .

C’est pourquoi Sud éducation revendique :

  • La réduction du temps de travail de tous les personnels
  • La réduction du nombre d’élèves par classe
  • Une réforme du contenu des programmes et des apprentissages
  • L’augmentation du nombre de titulaires-remplaçants pour garantir le droit des personnels à être remplacé en cas de congés maladie, de stages, de formations continues et assurer les droits syndicaux
  • Le développement d’une formation continue de qualité sur le temps de service pour tous les personnels
  • Des dispositifs de soutien aux apprentissages (plus d’enseignant-es que de classes)
  • L’autogestion des personnels dans les écoles et les établissements

Pour que l’ensemble des questions puissent être réellement posées et que les personnels puissent enfin participer à la transformation de l’école, la fédération SUD éducation revendique les bases d’une véritable refondation et l’abrogation du décret Peillon.

Contre toute instrumentalisation politicienne

Escomptant surfer sur une désapprobation en voie de généralisation, l’UMP s’est lancée dans une vaste opération de récupération politicienne de cette question des rythmes scolaires. Les mêmes qui, hier encore, conspuaient la grève des enseignant-e-s – la disqualifiant comme une expression des plus arriérées du corporatisme –, cherchent aujourd’hui à faire croire qu’ils seraient les ardents défenseurs de l’intérêt supérieur des enfants et du bien-être personnel et professionnel des personnels de l’éducation nationale. Mais les Fillon et les Copé, les Darcos, Chatel et compagnie ne peuvent se prévaloir d’aucune espèce de crédibilité en la matière, eux qui ont détruit avec méthode et ténacité le service public d’éducation et, pour complaire aux industries du divertissement de fin de semaine et aux familles les plus aisées, mis en œuvre – déjà, hélas ! – une réforme des rythmes scolaires rejetée sans appel par l’ensemble des acteurs de l’éducation.

La réforme Peillon des rythmes scolaires a été instaurée dans la plus grande des précipitations et imposée, malgré ses incohérences manifestes et des oppositions importantes, avec comme objectif de répondre à un enjeu de communication. Faute de « refondation » véritable de l’école publique, pour des raisons liées au choix de l’austérité budgétaire et à des options idéologiques, le gouvernement devait bien donner l’illusion qu’il faisait quelque chose à propos de l’école, occuper le terrain médiatique, instaurer une réforme symbolique qui donnerait l’impression d’un changement structurel. Là aussi l’intérêt des enfants a été invoqué. La réalité même de cette réforme des rythmes confirme qu’elle ne promeut pas l’intérêt des enfants comme elle le prétend (cf. supra).

La question des rythmes scolaires est de divers côtés l’objet d’instrumentalisations politiciennes bien éloignées des enjeux véritables. L’intérêt des enfants, les droits des personnels, le service public d’éducation valent mieux que ces manœuvres. La seule attitude à adopter pour les personnels, c’est l’indépendance syndicale vis-à-vis de tous les pouvoirs politiques et l’autonomie de leur action revendicative pour une réelle amélioration de l’école publique pour tous et toutes.

Nous n’irons pas à Quimper le 2 novembre

La Bretagne souffre du fait de sa situation économique et sociale. Les pans industriels de la région sont mis à mal par des restructurations et des suppressions massives d’emplois dans tous les secteurs.

Les organisations syndicales participent, à leur niveau, à freiner les conséquences de cette catastrophe.

Ce gâchis engendre colère, désespoir et mécontentement.

Cette détresse monte partout en France et doit alerter les pouvoirs publics sur la réalité sociale du pays.

Pour les organisations syndicales, c’est le signal d’alarme d’une situation qui ne peut plus durer, et dans laquelle, le gouvernement devrait avoir un rôle majeur pour redonner confiance, par des actes, aux salariés licenciés et ceux qui ont un emploi.

La Bretagne n’est pas en dehors de l’augmentation du chômage et de la misère. Cette

restructuration de l’industrie est d’autant plus grave qu’il n’est rien prévu, ni par les licencieurs, ni par les pouvoirs publics, pour permettre aux salariés de continuer à vivre d’un travail.

Les politiques d’austérité imposées par l’Europe, ses pays membres, en rajoutent à la situation dans cette crise dont les conséquences sont déjà bien lourdes pour les salariés, les retraités et les privés d’emploi.

C’est pour cela que les organisations syndicales de salariés mobilisent pour le maintien de l’emploi industriel, au quotidien, mais aussi lors de manifestations interprofessionnelles.

Le discours antifiscal de certains acteurs des mobilisations en cours s’appuie sur des réalités. Au lieu d’une urgente réforme fiscale, le gouvernement impose de plus en plus les ménages, d’où une légitime incompréhension. Pour autant, les actions violentes sur médiatisées ne relèvent pas d’un mouvement social de salariés.

Le détournement du mécontentement, réel, d’une grande partie de la population à des fins politiciennes met en cause l’intégrité et l’indépendance des salariés dans un combat qui n’est pas le leur.

Les « bourreaux » sont aux commandes de cette manœuvre et se servent de leurs victimes pour faire en même temps bouclier et bélier.

Ils voudraient que les salariés oublient qu’ils ont toujours soutenu les politiques néolibérales responsables de la crise actuelle et que leur « modèle agricole breton » est aujourd’hui une faillite économique, sociale et environnementale.

Les manipulations sont lourdes puisque ce sont les « seigneurs de jadis » qui portent maintenant le bonnet rouge contre le peuple.

Les initiateurs de la manifestation du 2 novembre à Quimper ne portent pas les revendications des salariés.

La casse industrielle est un gâchis pour l’économie, mais aussi et surtout pour les femmes et les hommes.

Aujourd’hui ce sont ceux qui licencient qui veulent en découdre avec le gouvernement.

Ce combat n’est pas celui des salariés, non pas parce que le gouvernement ferait bien son travail, mais parce que ce qu’exigent les meneurs de cette manifestation, c’est d’aller encore plus loin dans leur stratégie de destruction sociale.

Rares sont les moments d’histoire où les patrons cassent, manifestent et refusent le dialogue. C’est aussi un signe fort que cette agitation porte en lui des germes qui dépassent largement l’écotaxe, même suspendue.

Déclaration unitaire CGT, FSU, Solidaires Bretagne

Contre le FN à St Aubin du Cormier samedi 26/10/2013

Solidaires 35 appelle les travailleurs et la population à soutenir les habitants de St-Aubin du Cormier qui refusent l’invasion du FN dans leur ville samedi 26 octobre 2013.

Le danger fasciste dans le 35 aussi

Le FN a une tendance fasciste avec des militants venant de groupes fascistes comme les Identitaires en Bretagne ou Troisième Voie, le groupe du meurtrier de Clément MERIC, militant antifasciste et syndicaliste originaire de Brest.

Si le FN venait au pouvoir, cette tendance fasciste pourra alors imposer son projet de destruction des syndicats et des droits des travailleurs.

Aujourd’hui à Rennes, ces militants fascistes agressent des militants syndicaux et politiques dans la rue, tagguent des inscriptions nazies sur les locaux syndicaux.

Nous ne pouvons donc pas laisser se développer le FN et les groupes fascistes qui lui sont liés.

Le racisme nous affaiblit

Le FN est aussi un parti encourageant le racisme comme d’autres partis politiques, aujourd’hui, et prend les immigrés comme bouc-émissaires. Rappelons juste que les immigrés fuient la guerre et la misère et sont des prolétaires comme nous qui veulent juste une meilleure vie pour eux et leurs familles.

Le racisme ne fait que diviser les travailleurs et nous affaiblir face au patronat. Alors qu’aujourd’hui les attaques redoublent contre les travailleurs et le peuple : chômage en hausse, licenciements dans les grandes et petites entreprises, nouvelle casse des Retraites, loi ANI qui facilitent les licenciements…..la priorité pour les salariés est de se rassembler, se syndiquer pour se défendre et ensemble améliorer cette société, combattre la misère et le chômage.

Les vrais changements viennent des luttes collectives des travailleurs : 1906 repos du dimanche, 1919 journée de 8h et conventions collectives, 1936 congés payés, 1945 sécurité sociale…alors syndique-toi !

Manifeste contre le FN samedi 26 octobre à 12h (pique-nique) devant la mairie de St-Aubin-du-Cormier.

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Tract Solidaires 35

Pour une bonne piqure de rappel sur la bête immonde :VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes)

Ca suffit ! Ne cédons pas sur nos retraites !

Pour nos retraites / 15 octobre

Le 15 octobre, des rassemblements et manifestations sont organisés dans toutes les régions. Dans plusieurs secteurs, des grèves sont prévues dans cette même période. L’Union syndicale Solidaires appelle à participer massivement aux initiatives unitaires. Le projet de loi contre nos retraites est un des pans d’une attaque contre tous nos droits, au nom de « l’austérité », c’est-à-dire en réalité au nom d’une redistribution toujours plus inégalitaire des richesses que nous produisons :
toujours moins, pour les salarié-es, les chômeurs-ses et les retraité-es
toujours plus, pour les banquiers, les patrons et les actionnaires !

Ca suffit ! Ne cédons pas sur nos retraites !

Un projet de loi inacceptable

Du 7 au 15 octobre, l’Assemblée nationale examine le projet de loi sur la retraite. Au programme : allongement de la durée de cotisations, décote, désindexation des pensions vis-à-vis des salaires, augmentation des cotisations payées par les salarié-es… Ce projet de loi poursuit le travail de démolition du droit à la retraite, entamée par plusieurs gouvernements précédents (1993, 1995, 2003, 2007, 2010). Son contenu est inacceptable.

D’autres choix sont possibles

Rien ne justifie de nouveaux reculs sociaux. Le droit à une retraite correcte est un droit fondamental pour tous et toutes. Le nombre de chômeurs-ses montrent qu’il faut réduire le temps de travail de tous (et pas les salaires) et non pas l’allonger. Les ressources financières sont très largement disponibles dès lors qu’on les répartit différemment.

Il manquerait 20 milliards pour les retraites d’ici 2020 ?
Les profits des actionnaires ne cessent d’augmenter !
La fraude fiscale, c’est 80 milliards par an !

Retrait du projet !

Pour l’Union syndicale Solidaires, il n’est pas question d’accepter d’un gouvernement de Gauche ce que nous refusions d’un gouvernement de Droite. Ce projet n’est pas aménageable : c’est une attaque contre les droits des salarié-es, contre les acquis obtenus par les luttes des générations précédentes.

Quelles actions pour gagner ?

Gouvernement et patrons ne nous feront pas de cadeau. Seul le rapport de force peut les faire renoncer à leur projet. Pour gagner, il faut agir. Dès l’été, nous avions pu former un front unitaire rassemblant CGT, FO, Solidaires et FSU, qui appelaient à une journée de grève et de manifestations le 10 septembre.

Pour l’Union syndicale Solidaires, il fallait bien entendu une suite à cette journée. C’est pour cela que, depuis le 10, nous proposions qu’il y ait une rencontre intersyndicale et des décisions d’action nationale unitaire. Nous n’avons pas été entendus par les autres organisations syndicales.

Plus d’un mois plus tard et alors que le débat se terminera à l’Assemblée nationale, la date du 15 octobre est tardive. Mais nous n’avons pas le choix ; pour changer la réalité, il faut partir de celle-ci, pas de ce que nous aurions voulu qu’elle soit ! Réussissons la journée d’action nationale du 15 octobre, à l’appel de la CGT, de FO, de Solidaires, de la FSU ! A la base, construisons l’unité pour gagner !

RASSEMBLEMENT :

RENNES : 12 heures Ancienne Préfecture Rue Martenot

Réunion d’informations syndicales

SUD Éducation 35 organise deux réunions d’informations syndicales, elles auront lieu les :

  • 25 septembre 2013 de 9H00 à 12H00 à l’école Simon Sirodot au Mont-Dol
  • jeudi 3 octobre 2013 à partir de 16H30 à l’école Maternelle Oscar Leroux à Rennes

Au menu de ces réunions : attaques sur les retraites, mise en place de la réforme des rythmes scolaires, conseil école/collège …

Venez débattre et discuter…

Chaque enseignant a le droit à l’information syndicale à prendre sur les heures hors présence élèves (c’est-à-dire sur les heures d’animations pédagogiques ou de concertations)

En pièce-jointe une lettre modèle à adresser à votre IEN.

Rentrée 2013 – Austérité, régressions… Mobilisation !

La rentrée 2012 s’était caractérisée par la carence de plan d’urgence pour l’école et l’absence de rupture avec ce qui avait été programmé sous Sarkozy. Cette rentrée des classes 2013 est la première a avoir été entièrement préparée par V. Peillon. Un an après le lancement du processus de « refondation », malgré quelques corrections, la politique éducative du nouveau ministère est en continuité avec les précédentes. Elle poursuit la mise en œuvre de l’école du socle commun et des compétences, l’adaptation de l’école aux exigences du marché, la dégradation des conditions de vie et de travail des personnels, la territorialisation du service public (à commencer par l’enseignement professionnel) et la précarisation des travailleurs/euses de l’éducation, de la maternelle à l’université. Elle s’inscrit dans le cadre de la politique d’austérité poursuivie par le gouvernement pour répondre aux exigences du patronat.

  • Cette rentrée est d’abord marquée par les effets de la politique anti-immigrée de M. Valls : absence de certain-e-s de nos élèves sorti-e-s de force du territoire avec leurs parents faute de titre de séjour (qui plus est après avoir été retenu-e-s en centre de rétention à l’encontre des droits de l’enfant), élèves à la rue après avoir été expulsé-e-s de leur logement précaire, élèves stigmatisé-e-s et traqué-e-s parce qu’ils sont Roms, Africain-e-s, Maghrébin-e-s ou Asiatiques.
  • Pour 1 élève sur 5, c’est la rentrée chaotique de la réforme des rythmes scolaires dans le primaire. Une réforme bricolée, non financée, inégalitaire, imposée malgré l’opposition qu’elle a suscitée. Le ministre lui-même annonce des couacs prévisibles, en particulier sur le périscolaire, où dans beaucoup de communes les élèves seront en sureffectifs avec des personnels mis en difficulté, sans formation ni qualification adaptées. SUD éducation a d’ailleurs déposé un recours pour faire annuler le décret Peillon sur les rythmes. En juillet, le Conseil d’État a rejeté notre demande en procédure d’urgence et il doit se prononcer sur le fond dans les semaines qui viennent. Ce sont les mobilisations, dont certaines sont déjà programmées, qui permettront de créer le rapport de force pour imposer des alternatives. Nous leur apporterons tout notre soutien.
  • C’est la rentrée de l’adieu à la promesse des 60 000 créations de postes. Dans le cadre du projet de budget, moins de 10 000 créations de postes sont annoncées pour 2014 dans l’Éducation Nationale et l’Enseignement Supérieur et la Recherche. C’est 14 000 postes annuels qu’il aurait fallu pour recréer les 60 000 postes promis sur la mandature (ce qui ne permettrait même pas de compenser les 80 000 suppressions subies sous Sarkozy, alors qu’il manquait déjà des postes avant la purge). Sans surprise, la promesse ne sera donc pas tenue.

Pire encore, même les postes prétendument créés ne sont pas pourvus. Aux concours de 2013, 1900 enseignant-e-s n’ont pas été recruté-e-s. 14 % des postes « ouverts » dans le secondaire restent vacants. Dans le primaire, quelques 300 postes n’ont pas été pourvus, avec des zones particulièrement touchées : 179 postes sur 1055 non pourvus à Créteil, 34 à Versailles, 28 à Paris… Beaucoup de candidat-e-s au professorat des écoles ont été recalé-e-s par un zéro éliminatoire alors que leurs résultats étaient globalement bons, ce zéro étant parfois attribué dans leur discipline de formation universitaire… Si le ministère avait donné consigne de ne pas pourvoir tous les postes, un grand nombre de recalé-e-s par ce zéro se sont vu-e-s proposer des contrats précaires.

Il y aura donc à la fois des classes sans profs et un développement de la précarité enseignante, avec le recrutement de contractuels, vacataires, etc. Il y a urgence à titulariser les précaires, améliorer enfin les conditions de vie et de travail des enseignant-e-s, par la réduction du temps de travail, la diminution du nombre d’élèves par classe, la fin des pressions hiérarchiques… Il y a urgence aussi à améliorer le niveau de vie des étudiant-e-s.

  • C’est une rentrée où la précarité se développe à tous les niveaux : refus de titulariser les précaires, Assistant de Prévention et de Sécurité, Emplois d’Avenir Professeur… L’effet d’annonce sur la « pérennisation des AVS » ne doit pas masquer qu’il ne s’agit pas de les titulariser sous statut de fonctionnaire, mais seulement de leur accorder éventuellement un CDI de droit privé, après 6 ans d’ultra-précarité en CDD. Cela ne masque pas non plus que beaucoup d’AVS sont aujourd’hui sous contrat aidé et ne sont pas concerné-e-s par la mesure. [1]
  • C’est une rentrée sans restauration des RASED, puisque sur les 5000 postes supprimés il n’en est recréé que 72 – et encore tous ne seront pas occupés faute de places suffisantes en formation ces dernières années.
  • C’est la rentrée de la confusion dans les écoles et les établissements avec les différents statuts des stagiaires, des étudiant-e-s de Master 2 admissibles aux fonctionnaires stagiaires admis.
  • C’est la rentrée de la mis en place de la loi Fioraso sur l’enseignement supérieur et la recherche, qui entérine et amplifie la destruction du service public déjà largement entamée par le système LMD, le Pacte pour la Recherche et la LRU, avec « l’autonomie » concurrentielle et managériale des établissements.

Trois gros chantiers sont ouverts par le ministère pour l’année à venir : l’éducation prioritaire, les statuts et missions, la réforme du collège. Sur le lycée, la réforme de la droite est maintenue, le gouvernement prévoyant cette année d’organiser un bilan avant une réforme peut-être dans les années suivantes. Le Conseil Supérieur des Programmes va commencer ses travaux, sans que nous sachions encore vraiment si les personnels et leurs représentant-e-s y seront réellement associé-e-s.

  • Sur l’éducation prioritaire, le débat est mal engagé puisque le ministère affirme qu’il n’y a pas de problème de moyens…
  • Sur le collège, le ministère programme la séparation du temps des élèves en trois parties : un tronc commun ; des enseignements complémentaires différenciés ; des activités de renforcement (soutien, tutorat, aide personnalisée…). Un tronc commun, cela veut dire des branches distinctes : les différenciations sont notoirement le biais par lequel se réintroduisent des hiérarchisations entre options et parcours qui favorisent la reproduction des inégalités sociales et culturelles. Quant à l’extériorisation hors de la classe du traitement de la difficulté scolaire, elle a été mise en œuvre au primaire et au lycée (aide personnalisée). Dans les deux cas, c’est un échec. Son extension au collège témoigne du renoncement à la création des conditions pour que les difficultés des élèves soient traitées au sein de classe.
  • De toutes parts, la casse des statuts des enseignant-e-s du 1er et du 2nd degrés est programmée. Le ministère prévoit une usine à gaz de 13 groupes de travail avec les organisations syndicales. La Cour des comptes recommande de graves remises en cause : annualisation, toutes et tous remplaçant-e-s, hiérarchie partout, service au bon vouloir des chefs locaux, polyvalence au collège, mobilité forcée inter-degrés, recrutement local, poste à profil pour tout le monde, affectation à la tête du client, salaires au mérite… Elle n’a pas été désavouée par V. Peillon. Et les premiers éléments qui se dégagent des projets ministériels sont sans ambiguïté : au collège, la tripartition du temps des élèves pourrait être l’occasion de revoir à la hausse les maxima de service, sous prétexte par exemple qu’une heure « d’encadrement » d’activités de renforcement ne pourrait être comptée comme une heure de classe… Pour mettre en œuvre sa réforme des rythmes au primaire, le ministère entend définir les obligations réglementaires de service hebdomadaire des PE non plus à 24 heures, mais à « 24h en moyenne, avec récupération ». Ce qui est programmé, c’est donc une flexibilisation du temps de travail des PE, soumis à l’arbitraire des DASEN.
  • Enfin, c’est la rentrée d’une nouvelle attaque sur les retraites : poursuite de la loi Fillon, augmentation de la durée de cotisation jusqu’à 43 annuités, baisse des pensions et des salaires. Il nous faut construire la mobilisation la plus large pour refuser tout nouveau recul.

Pour l’éducation comme pour le reste, le véritable changement dépend de nos mobilisations. La fédération SUD éducation appelle les personnels à se réunir en assemblée générale de rentrée et à participer massivement à la grève et aux manifestations du mardi 10 septembre. La grève et les manifestations du 10 septembre sont la première étape dans la construction d’un mouvement d’ensemble pour changer les rapports de force : par nos luttes, empêchons toute régression de nos droits, imposons l’abrogation des contre-réformes et la satisfaction de nos revendications, pour une autre école, une autre société.

Retraites : grève le 10 septembre

SUD éducation appelle à la grève mardi 10 septembre, manifestations unitaires :

  • à Rennes – 11 heures place de la mairie
  • à Vitré – 17h30 place de la gare
  • à Fougères – 17h30 devant la Sous-Préfecture
  • à St Malo – 11h devant la Sous-Préfecture
  • à Redon – 17 heures devant la Sous-Préfecture
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    tract retraites

SUD Education infos n°36

Au sommaire de ce numéro :

TZR nommés sur 3 ou 4 établissements, contractuels licenciés : Non

Rapport Moreau sur les retraites des propositions inacceptables

La meilleure retraite c’est l’attaque : rassemblement mercredi 19 juin place de la mairie

Unité contre le fascisme et l’extrême-droite ! Manifestation à Paris, dimanche 23 juin à 15h

Rythme n’blues : brèves sur la mise en place de la réforme des rythmes

Programmes d’histoire-géographie : des mesures s’imposent

Langues vivantes au bac : des épreuves nationales terminales !

Agenda

Bonne lecture

SUD Educ infos n°35

La dernière version de notre lettre d’information est disponible en téléchargement.

Au sommaire :

RÉNOVATION DU COLLÈGE : ÇA S’ANNONCE MAL POUR LE SERVICE PUBLIC ET LES STATUTS DU 2ND DEGRÉ

POUR LE RÉEMPLOI ET LA TITULARISATION DE TOUTES ET TOUS LES PRÉCAIRES, LE MERCREDI 5 JUIN : MOBILISONS-NOUS !

PROMOUVOIR L ‘ESPRIT D’ENTREPRISE,EST-CE LE RÔLE DE L ‘ÉCOLE ?

RETRAITES : CONTRE LEURS MAUVAIS COUPS, ORGANISONS-NOUS !

Rythmes Scolaires : Ne lâchons rien ! Texte de l’intersyndicale Solidaires CGT FO

COMPTE-RENDU GROUPE DE TRAVAIL « PRIORITÉ HANDICAP » DU LUNDI 13 MAI 2013

Recrutement 2013 : pour y voir plus clair

L’agenda de SUD education 35

Comité contre la réforme des retraites

Le gouvernement socialiste prépare depuis des mois la mise en place d’une nouvelle réforme des retraites, au profit une fois de plus du capital. François Hollande a d’ailleurs annoncé clairement le 28 mars dernier son intention de rallonger encore la durée des cotisations, c’est à dire au-delà de 42 ans.

Depuis 1993, les salariés ont subit une succession de reculs de leurs droits à la retraite sans précédents dans notre histoire, chaque fois dénoncés mollement par le parti qui est aujourd’hui au pouvoir. Ces contre-réformes s’inscrivent dans un processus capitaliste plus vaste de régressions des droits et des conditions de vie des travailleurs, dont l’ANI est la dernière d’une longue liste.

Hollande nous ressort le même mensonge que Sarkozy, Chirac et Balladur avant lui : ce serait l’allongement de la durée de vie qui rendrait inévitable une nouvelle contre-réforme. Sans même parler des rapports truqués que nous débitent toujours les mêmes experts grassement payés pour ce travail de désinformation, le déficit du système de retraite (14 milliards d’€) ne correspond aujourd’hui (et même en 2030, 2050, …) qu’à une très petite proportion du cumul des exonérations de charges patronales (30 milliards d’€) ainsi que de la fraude fiscale(entre 60 et 80 milliards d’€).

Le Comité d’Orientation des Retraites doit remettre au mois de juin un rapport commandé par le gouvernement, dont le contenu sera sans surprise. Une seconde Conférence sociale du gouvernement où seront conviés les « partenaires sociaux » doit être orchestrée les 20 et 21 juin prochains afin de préparer les esprits à une réforme cet automne.

Nous avons l’intention de saisir ce moment afin de débattre et d’agir dans la rue afin de contribuer à une rentrée de luttes.

Afin de constituer un comité contre la réforme des retraites et de préparer ces journées, nous invitons les organisations et les individus qui souhaitent s’y joindre à une réunion de préparation le samedi 25 mai à 17h, au local de Solidaires (5 rue de Lorraine).

Des militants du CLAR, du MCPL, de l’Unef, de Sud Lycéen, du SLB, d’Alternative Libertaire. du Parti de Gauche et de SUD éducation35.

Le 16 mai 2013

SUD educ 35 info N°34

Notre lettre locale d’infos, au sommaire :

LE 9 AVRIL, TOUS DANS LA RUE CONTRE L’ACCORD MADE IN MEDEF !

RETRAITES : HOLLANDE RELANCE LES HOSTILITÉS Préparons la riposte !

Rythmes scolaires : la débandade !

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SUD EDUC INFO N°34

Communiqué des fédérations de l’éducation nationale réunies le 18 février 2013

Les fédérations FNEC FP-FO, FERC-CGT, SUD Education, FAEN, FTE-CNT se sont réunies le lundi 18 février 2013 au siège de la FNEC FP-FO, la FSU s’étant excusée.

jeudi 21 février 2013

Les fédérations se sont félicitées de l’important succès de la grève du 12 février appelée par nos organisations sur trois revendications claires :

  • Pour une amélioration des conditions de travail et de rémunération ;
  • Pour l’abandon du projet de loi d’orientation sur l’école ;
  • Pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

La grève a été massive dans le 1er degré.

Les fédérations s’adressent au ministre afin qu’une réponse soit apportée aux revendications des personnels à commencer par l’abrogation du décret.

Les fédérations appellent les personnels à soutenir et faire connaître leur demande d’audience auprès du ministre : le ministre doit répondre aux personnels.

Les fédérations soutiennent toutes les initiatives locales prises pour confirmer les revendications exprimées le 12 février et consolider le rapport de force.

Les fédérations considèrent qu’à l’issue des congés d’hiver, dans un mois, si le ministre n’a pas répondu à la demande d’abrogation du décret sur les rythmes scolaires, alors une nouvelle initiative nationale de grève sera à l’ordre du jour.

Les fédérations participeront dans cet esprit à une nouvelle réunion des fédérations syndicales proposée par la FSU le 25 février.

Lettre au ministre

Monsieur le Ministre,

Le 12 février nos fédérations ont appelé à la grève nationale

  • Pour une amélioration des conditions de travail et de rémunération
  • Pour l’abandon du projet de loi d’orientation sur l’école
  • Pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Comme vous le savez, la grève a été massive dans le premier degré, en particulier sur l’exigence d’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Cette exigence s’est exprimée dans la grève et dans les très nombreuses manifestations qui se sont déroulées.

Les personnels veulent être entendus. Ils attendent vos réponses à leurs revendications, notamment sur cette question des rythmes scolaires.

C’est pourquoi, nous vous demandons de recevoir très rapidement les fédérations syndicales FNEC FP FO, FERC CGT, FAEN, SUD Education, FTE-CNT.

Soyez assuré Monsieur le Ministre de notre entière considération et de notre attachement au service public d’éducation.

Face à l’austérité, ne plus subir, s’organiser ! invitation du MCPL

Le Mouvement des Chômeur-euses et Précaires en Lutte invite tous les participant-e-s au mouvement social, les salarié-e-s, chômeur-euses, précaires, étudiant-e-s, retraité-e-s…

CE SAMEDI 20 OCTOBRE,
A PARTIR DE 15h30 AU 22 RUE DE BELLEVUE (BUS 3 – arrêt Jeanne d’Arc)

à la journée présentée ci-dessous :

15h30- « Licenciés, radiés, endettés, précarisés, mal logés... Quel front
commun ? »

L’objet de cette réunion est de lancer le débat quant aux formes de résistance qui peuvent être mises en œuvre localement contre les politiques d’austérité et leurs conséquences, notamment en terme de suppressions d’emplois, de coupes budgétaires ou de compression des revenus des classes populaires.

Tous les jours nous entendons parler des politiques antisociales criminelles mises en œuvre en Grèce, en Espagne, au Portugal… Le traité TCSG qui va nous être imposé a pour

fonction de pérenniser ces politiques et de les généraliser en Europe. Attendrons-nous que des plans aussi violents soient mis en œuvre ici pour commencer à organiser une riposte sur

des bases de solidarité interprofessionnelle, de démocratie directe, d’action déterminée contre le patronat et les institutions du capitalisme ? Pourtant les plans de licenciement s’accumulent, les prix montent, la précarité s’amplifie, le démantèlement des services publics continue : pourquoi attendre encore ?

La mobilisation contre le traité européen TSCG a le mérite d’ouvrir largement le débat en mettant en lumière les reniements du pouvoir socialiste, et en soulignant la nécessité d’agir au plan national et européen. Cependant, ces moments de grands rassemblements ne sauraient remplacer la construction à plus long terme d’un front social local offensif capable d’initiative sans attendre le signal des directions des grandes confédérations syndicales. Toutes les semaines des rassemblements, des débrayages, des occupations sur des lieux de travail ou dans les espaces institutionnels ont lieu sans avoir l’écho qu’ils méritent, car manque un espace de rassemblement et de coordination pour tous ceux qui sont désireux de lutter et d’apporter leur soutien à ceux qui luttent.

Un espace de ce type a existé sur Rennes pendant le CPE : le comité de lutte, puis pendant le mouvement contre la réforme des retraites : l’assemblée générale interprofessionnelle.

Comment imaginer aujourd’hui une forme de rassemblement comparable, dans lequel les organisations puissent s’engager et qui soit ouvert à tous-tes, en dehors d’un temps de grand

mouvement ? Comment s’organiser avec celles-ceux qui sont enfermé-e-s dans leur situation de précarité (emploi, logement, dettes, agios…) et faire des galères individuelles une occasion de lutte collective ? C’est à répondre ensemble à ces questions que nous aimerions vous convier. La discussion sera introduite par un bref exposé sur la crise de la dette en

Europe, les politiques d’austérité déjà mises en œuvre et l’état des mouvements de résistance.

 19 h 30 - Repas prix libre

20 h 30 - « Mauvaises fréquentations- 3- Pôle E » par la compagnie Humanus
Gruppo

Ce qui a inspirée cette pièce, c’est la prise d’otage par un chômeur d’un employé et d’un directeur d’une agence de Pôle Emploi l’an dernier, à l’aide d’un pistolet en plastique, pour

protester contre l’incapacité de cette institution à apporter une aide véritable aux chômeur-euses. La pièce invite à s’interroger sur les formes de déshumanisation des relations

entre chômeur-euses et conseiller-ères, sur les ravages exercés par les politiques managériales néolibérales, et sur leur proximité de condition dans un contexte de précarité

grandissante.

Il serait très intéressant que le plus grand nombre de chômeur-euses et précaires, mais aussi de conseiller-ères à l’emploi et travailleur-euses sociaux-ales voient cette pièce et puissent échanger à partir d’elle en dehors d’un cadre institutionnel individualisant et parfois anxiogène.

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PROJET DE BUDGET 2013 : DU NEUF OU DU BLUFF ?

Le budget réel de l’Education nationale baisse !

Le gouvernement propose un budget de l’Education nationale de 62,7 milliards d’euros soit une hausse de 2,9% par rapport à 2012. Mais, si on retire la part du budget affectée aux cotisations de retraite, le budget de l’Education nationale n’augmente que de 300 millions soit +0,6%. Ce taux de croissance étant inférieur à celui de l’inflation, le budget réel de l’Education nationale baisse !

43 450 postes annoncés, 8781 postes effectivement créés en 2013 !

d’où vient le chiffre des 43 450 postes créés ? De l’addition des postes mis au concours actuellement (22 100) et de ceux qui seront mis dans un 2 ème concours, en juin 2013 (21 350). Mais la plupart ne sont pas des postes créés en 2013 :

  • les « 22 100 postes du premier concours remplacent les départs à la retraite.

    Création nette de postes (premier concours) = 22 100 POSTES – 22 100 départs à la retraite = 0.
  • les 21 350 qui suivent ne deviendront réellement professeurs devant élèves qu’à la rentrée 2014. en 2013-2014, ils seront payés à mi-temps pour préparer leur M2 et le concours final, tout en effectuant des stages en classe en tiers temps.
  • Création de postes 2013 (second concours) = 21 350 MI-TEMPS SOIT 21350 : 2 = 10 675

Les postes créés en 2013 doivent être cherchés du côté de ces 10 675 postes budgétés pour financer les étudiants de M1 admissibles en juin 2013, admis en juin 2014 et rémunérés à mi-temps dans l’intervalle. Mais leur coût sera inférieur à 10 675 postes car ces nouveaux emplois prennent la place de dispositifs précédents qui correspondaient à plus de 3000 postes, Au final, les postes créés en 2013 seront de 8781 (dont 500 postes administratifs) comme le confirme le site du ministère.

Rien pour les salaires !

Dans ce budget rien de neuf non plus pour les salaires réels qui continuent de baisser, toujours plus d’emplois précaires, pas de rupture avec la plupart des contre-réformes qui défont le service public …

Les gouvernements changent mais nos revendications demeurent ! Sud Education 35 appelle dès à présent à construire le rapport des forces nécessaire pour construire une école égalitaire, critique et émancipatrice. Le véritable changement dépend de nos mobilisations !

Sud éducation 35

Les chiffres cités sont accessibles sur le site du ministère

http://www.education.gouv.fr/cid61645/budget-2013-donner-a-l-ecole-les-moyens-de-sa-refondation.html

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Communiqué budget EN 2013

Stop austerité, contre le TSCG, manif le 30 à Paris

APPEL DE LA FEDERATION SUD EDUCATION CONTRE LA RATIFICATION DU PACTE BUDGETAIRE EUROPEEN ET LES POLITIQUES D’AUSTERITE

Le gouvernement veut faire adopter en urgence le Pacte budgétaire négocié par Sarkozy et Merkel. Ce traité conduirait à des politiques d’austérité partout en Europe. Les conséquences seraient désastreuses pour les services publics, les solidarités, les droits sociaux et les salaires. Le service public d’éducation et ses personnels ne seront pas épargnés. Seule la lutte peut modifier le rapport de force. Un cadre unitaire large appelle à une manifestation nationale le 30/09. C’est l’occasion de lancer un processus de mobilisation pour refuser l’austérité et imposer des alternatives.

François Hollande veut faire croire que son engagement de renégocier le Pacte budgétaire européen a été respecté, alors que rien n’a été modifié. Officiellement appelé traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), il reste totalement inacceptable. Il institutionnalise les politiques d’austérité qui mènent tous les pays européens à la récession. Il impose de ne pas dépasser un déficit de 0,5 %, et des sanctions automatiques pour les États qui ne respecteraient pas cet impératif néolibéral.

Son adoption servirait de prétexte au gouvernement pour justifier des politiques d’austérité par des coupes massives dans les dépenses publiques (protection sociale, services publics), la destruction des droits sociaux et l’aggravation du chômage, de la pauvreté et des inégalités. Il serait utilisé comme alibi pour revenir sur les quelques promesses « sociales » du candidat Hollande. De toutes parts, on laisse déjà entendre que « la dégradation de la situation économique » pourrait amener à ne pas tenir l’engagement de recréer les 60000 postes annoncés dans l’Éducation Nationale, alors qu’il ne s’agit déjà que de redéploiement d’autres secteurs publics.

Imposés au nom du poids des dettes publiques, ce traité et ces politiques augmenteraient au bout du compte les déficits faute de recettes fiscales. Il faut stopper cette spirale dépressive qui ne peut que mener à une austérité et à des reculs sociaux sans fin, et faire le lit des forces d’extrême droite. Seule la mobilisation permettra de changer les rapports de force pour imposer des alternatives.

La fédération SUD éducation, avec l’Union syndicale Solidaires et le collectif unitaire contre le Pacte budgétaire européen qui regroupe associations, syndicats et partis politiques de gauche, appelle les salarié-e-s, les retraité-e-s, les chômeurs/euses, à se mobiliser et à manifester.

La fédération SUD éducation :

  • refuse la ratification du pacte budgétaire européen et les politiques d’austérité ;
  • revendique l’annulation de la dette publique et une tout autre répartition des richesses ;
  • invite à renforcer les cadres unitaires de mobilisation ;
  • appelle à manifester à Paris le 30 septembre .


Au départ de Rennes, voyage en car organisé par le CAC35

Départ 8h30 du centre commercial ALMA

Réserver IMPERATIVEMENT votre place : contact@cac35.org

Collectif pour un audit citoyen de la dette www.cac35.org

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