La prochaine AG de SUD éducation sera une AG de journée, le lundi 12 avril de 9h à 17h.
Vous trouverez ci-dessous une convocation ainsi que les modèles d’ASA par degré. Les demandes sont à déposer au plus tard le mardi 6 avril au soir.
évènement ou mobilisation en Ille-et-Vilaine (35)
La prochaine AG de SUD éducation sera une AG de journée, le lundi 12 avril de 9h à 17h.
Vous trouverez ci-dessous une convocation ainsi que les modèles d’ASA par degré. Les demandes sont à déposer au plus tard le mardi 6 avril au soir.
Pour rappel :
RDV le mercredi 24 mars à 16h au local de Sud Educ 35 (5 rue de Lorraine, Rennes) ou en visioconférence :
– Lien Facebook
– Article sur la semaine de mobilisation dès le 22 mars
Pour SUD Éducation et Solidaires 35, l’antiracisme a toute sa place dans notre combat syndical car nous luttons contre toutes les formes d’inégalités et de discriminations, au travail et en dehors.
Nous appelons nos camarades à descendre massivement dans la rue et à manifester contre tous les racismes et les violences policières
samedi 20 mars à 13h12 esplanade Charles de Gaulle à Rennes.
Nous manifesterons avec le Collectif Justice et Vérité pour Babacar Gueye et toutes les victimes et familles de victimes de violences policières, judiciaires et carcérales.
Nous profiterons aussi de cette journée de mobilisation pour rappeler que nous défendons la régularisation sans conditions de toutes les personnes sans-papiers et serons aux côtés du Collectif des Sans-papiers 35.
L’événement Facebook : https://www.facebook.com/events/454815408962378
Mercredi 17 mars à 15h
Rassemblement place de la République à Rennes
Jeudi 25 mars
Journée d’actions et de grève – rdv à 12h30 au Rectorat à Rennes
La préparation de la rentrée 2021 se déroule dans un contexte alarmant.
Alors que le ministre Blanquer joue au bon élève en rendant à Bercy près de 240 millions d’euros du budget de l’Éducation Nationale pour 2020 (soit l’équivalent de 4 200 postes d’enseignants), dans le même temps, il programme pour l’an prochain la suppression de 1 883 emplois dans les collèges et les lycées, bien que 43 000 élèves supplémentaires sont attendus. Pour le premier degré, ce sont des dotations bien en-deçà des nécessités du terrain qui sont transmises aux écoles.
Enseignant-es, directrices et directeurs d’école, CPE, AED, AESH, Psy-EN, nous revendiquons l’amélioration de nos conditions de travail et assumons ces revendications : exigeons les postes nécessaires, et préparons la mobilisation pour obtenir satisfaction !
Les mobilisations inédites en décembre et en janvier ont montré l’ampleur de la colère et la détermination des AED de toute la France.
La coordination nationale appelle à une semaine complète de grève à partir du 22 mars.
—–
Vous pouvez nous contacter si vous êtes intéressé•es par la mobilisation par mail AED35@outlook.fr ou sur instagram aed35sud
Hugo et Florian
Les collectifs d’assistant·e·s d’éducation appellent à une semaine de grève et de mobilisation à compter du 22 mars 2021.
SUD éducation dépose préavis de grève spécifique aux AED pour la période.
SUD éducation ouvre une caisse de grève en ligne pour soutenir financièrement les AED et AESH en grève.
RDV le mercredi 24 mars à 16H00 dans notre salle de Solidaires 35 ou en visioconférence.
– la titularisation sans condition de tous les personnels assistant-e-s d’édu- cation qui le souhaitent par la création d’un statut d’éducateur-trice sco- laire ;
– l’augmentation des salaires et la baisse du temps de travail ;
– l’obtention de la prime REP/REP+ pour tous les personnels travaillant en
éducation prioritaire ;
– le recrutement massif de personnels AED et la n du recrutement par les chef-fe-s d’éta- blissement, pour un recrutement académique ;
– l’accès à une formation initiale et continue et l’augmentation du crédit d’heure pour for- mation ;
– du matériel de protection fourni par l’employeur et le versement de la prime Covid.
Les organisations signataires condamnent sans appel les propos de Frédérique Vidal sur l’“islamo-gauchisme”. Non seulement, la ministre stigmatise des collègues et leurs travaux de recherche en les désignant à la vindicte publique à l’aide d’un vocabulaire emprunté à l’extrême-droite mais, dans le même élan, elle porte un coup sévère aux libertés académiques en demandant au CNRS de procéder à une enquête comme s’il s’agissait d’une affaire de basse police. Ces propos sont totalement irresponsables et constituent un appui inespéré pour les gouvernements du monde entier qui multiplient les atteintes aux libertés académiques, publiques et aux droits humains.
Frédérique Vidal doit partir car elle a perdu toute crédibilité auprès de la communauté de l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) publics. Nous avons besoin d’un·e ministre qui respecte le principe fondamental de l’indépendance de la recherche scientifique et qui s’attaque aux conséquences dramatiques de la crise sanitaire dans le cadre d’une autre politique. Après avoir instauré la sélection à l’entrée à l’université, augmenté les droits d’inscription pour les étudiants étrangers, freiné les indispensables recrutements, rendu possible des expérimentations statutaires anti-démocratiques dans les universités, aggravé l’austérité budgétaire dont souffrent les établissements et développé à l’extrême l’emploi précaire, elle poursuit la mise en place, à marche forcée, de la loi de programmation de la recherche, loi inique dénoncée comme telle par la très grande majorité de la communauté de l’ESR.
Les déclarations polémiques de Frédérique Vidal visent à détourner l’attention de l’opinion publique sur la gestion catastrophique de la crise à l’université par le MESRI. Depuis presque un an, nous réclamons avec force un plan d’urgence et des moyens supplémentaires pour faire face aux défis inédits que représente la crise sanitaire pour l’enseignement et pour la recherche. Aujourd’hui, nous dénonçons également le déni de la ministre qui refuse de voir la dégradation de nos conditions de travail et des formations, et qui n’apporte par-dessus tout, aucune réponse à la souffrance matérielle et morale des étudiant.es ce qui les plonge dans une profonde détresse. L’université est quasiment à l’arrêt, les décrochages d’études s’aggravent et se multiplient, la recherche publique est en danger et, si rien n’est fait dans les semaines qui viennent, c’est la rentrée 2021 qui sera menacée. Le départ de Frédérique Vidal ne peut attendre.
Les organisations signataires s’associent à l’appel des organisations de jeunesse à manifester le 16 mars et appellent les personnels des universités à les rejoindre dans la rue. Un préavis de grève a été déposé pour celles et ceux souhaitant faire grève et permettre aux étudiant-e-s de se rendre aux manifestations. L’émancipation de la jeunesse par l’accès à l’enseignement est une priorité qui suppose des moyens que nous continuerons à réclamer autant que nécessaire.
Signataires : SNTRS-CGT, CGT FERC SUP, CGT-INRAE, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, SNASUB-FSU, SUD EDUCATION, SUD RECHERCHE EPST, Confédération des Jeunes Chercheurs
Pour rappel, la prochaine AG de SUD éducation se tiendra:
Mercredi 10 mars à 17h
(vraisemblablement en hybride présentiel & visio)
RAPPEL: JOURNÉE DE GRÈVE ET DE MANIFESTATION LUNDI 8 MARS
À RENNES, RDV À PARTIR DE 14H – RÉPUBLIQUE ET DÉPART EN MANIFESTATION 15H40
À l’occasion du 8 mars, SUD éducation rappelle sa revendication d’une mesure sociale pour les personnels de l’Éducation nationale qui ont un rôle essentiel dans la scolarisation des élèves en situation de handicap et dont 90 % sont des femmes : un vrai statut de la Fonction Publique pour les AESH.
Dans l’Éducation nationale, les femmes gagnent en moyenne 16 % de moins que les hommes. Une des causes de cette inégalité, c’est la surreprésentation des femmes dans les professions les moins rémunérées : 90 % des AESH sont des femmes. Le salaire moyen des AESH est de 750 euros nets par mois pour des contrats de 24h. Nombre d’AESH sont contraint-e-s de cumuler plusieurs emplois dans l’Éducation nationale et le périscolaire pour pouvoir vivre.
Augmenter les salaires de tou-te-s les AESH, hommes et femmes, aurait pour conséquence de réduire les inégalités salariales entre les hommes et les femmes dans l’Éducation nationale et dans la société.
Les personnels AESH subissent un calcul du temps de travail qui n’est pas compatible avec leurs missions et qui explique, entre-autres, les bas salaires : le temps plein est calculé sur la base de 1607h réparties sur 41 semaines, avec un temps de travail hebdomadaire de 39h. Or, les emplois du temps des élèves accompagné-e-s ne permettent que très rarement aux AESH d’effectuer 39h d’accompagnement. Ce calcul du temps de travail minimise tout le travail « invisible » qui est demandé aux AESH : auto-formation, formation, concertation, adaptation des supports pédagogiques, concertation avec les équipes… L’annualisation ne prend pas en compte les conditions d’exercice du métier.
La plupart des AESH sont donc recruté-e-s sur des temps partiels (entre 21h et 30h hebdomadaires) avec des salaires par conséquent partiels.
SUD éducation revendique pour les AESH une titularisation sans condition qui s’accompagne de la création d’un statut dans la Fonction Publique d’Éducateur-trice scolaire spécialisé-e, avec un salaire à 1700 euros net en début de carrière et la reconnaissance d’un temps plein correspondant à 24h d’accompagnement plus les heures connexes.
Le métier d’AESH est sous-rémunéré car il est considéré comme « féminin ». En refusant de reconnaître leur métier, le ministre Blanquer refuse de reconnaître la valeur sociale et la spécialisation du travail des AESH. Pourtant les personnels AESH sont bien plus des éducateurs et des éducatrices spécialisé-e-s sur les questions de pédagogie et de handicap que des accompagnant-e-s.
L’Éducation nationale justifie l’absence de statut par des stéréotypes sexistes qui n’ont que trop duré : les compétences requises pour favoriser la scolarisation des élèves en situation de handicap ne sont pas des compétences maternelles ou féminines, les AESH exercent des gestes professionnels spécialisés. Pourtant le ministère dévalorise ce métier et le cantonne à de l’« accompagnement » parce que les personnels qui l’exercent sont à 90 % des femmes.
Il est temps que le ministère abandonne ses préjugés discriminants et engage une politique volontariste pour lutter contre la précarité qui est imposée aux professionnel-le-s des métiers les plus féminisés, les AESH.
Pour la journée de lutte pour les droits des femmes, SUD éducation revendique la reconnaissance du métier d’AESH avec un vrai statut et un vrai salaire !
Un vrai statut pour les aesh, c’est permettre à 100 000 femmes d’en finir avec les contrats précaires ! #unemesuresocialepourle8mars
RASSEMBLEMENT ET MANIFESTATION
À Rennes, République
Le 8 Mars 2021 à 14h
Télécharger le préavis de grève
Le 8 mars est la journée internationale de lutte des femmes depuis 1910.
En 2021, la lutte contre les inégalités hommes-femmes et pour les droits des femmes est toujours nécessaire. Les violences sexistes et sexuelles, les stéréotypes de genre, les inégalités professionnelles – notamment salariales – sont toujours à combattre et concernent toute la société, tous les milieux et tous les âges.
Pour lutter contre ces inégalités dans le monde du travail, les femmes se sont emparées à maintes reprises de l’arme par excellence des travailleuses : la grève !
Depuis plusieurs années, l’Union syndicale Solidaires appelle les femmes à utiliser ce levier de mobilisation le 8 mars, partout où c’est possible. Dans l’Éducation nationale, les raisons pour les femmes de faire grève ne manquent pas.
SUD éducation revendique :
• l’inscription dans les textes de l’arrêt du gel de la note administrative en cas de congé maternité ou parental (comme c’est déjà le cas dans la fonction publique hospitalière) ;
• l’égalité salariale entre les hommes et les femmes enfin respectée dans l’Éducation nationale et l’Enseignement supérieur et la recherche.
• la neutralité des congés maternité, un congé parental mieux réparti entre les parents et mieux rémunéré,
• la suppression de la précarité (dont sont victimes majoritairement les femmes), par une titularisation sans condition de tous-tes les précaires, et l’arrêt du recrutement de nouveaux et nouvelles précaires ;
• le développement des services de la petite enfance (modes de garde individuels et collectifs) pour que les choix professionnels (temps partiels, disponibilités, congés parentaux…) puissent en être vraiment.
Le tract de SUD éducation : Le 8 mars, en grève et dans la rue ! – 4 pages de SUD éducation
Le Collectif “CRBMU 35” (Contre les Réformes Blanquer de la Maternelle à l’Université d’Ille-et-Vilaine), composé de 300 personnels de l’Éducation nationale du département, vous informe qu’un nouveau rassemblement aura lieu le mercredi 17 février à 15 h place de la République à Rennes pour rendre visible et dénoncer les choix éducatifs faits par “notre” ministre et “son ” gouvernement pour l’an prochain.
Ce rassemblement est déclaré par des organisations syndicales et fait suite à la tentative de rassemblement de mercredi dernier place de la mairie et qui a été empêché par les forces de police sur ordre de la préfecture. Nous étions une cinquantaine de personnels de l’éducation nationale et nous entendions, à l’aide de silhouettes en carton, symboliser la suppression de postes annoncée pour l’an prochain par “notre” ministre. Au bout de 10 minutes, une bonne vingtaine de policiers nous ont entourés et menac és d’une amende pour rassemblement non déclaré de plus de six personnes, dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire. Sous la menace, nous avons décidé collectivement de renoncer et de nous retrouver ce mercredi dans le cadre d’un rassemblement déclaré.
Dans un contexte démographique qui voit le nombre d’élèves par classe et par enseignant augmenter – citons notamment la suppression de postes (1883 à l’échelle du pays pour 43 500 élèves supplémentaire l’année prochaine), dont 105 à l’échelle de la Bretagne et jusqu’à 15 dans un seul lycée rennais, le recours contraint pour chaque établissement à un volet croissant d’heures supplémentaires imposées aux enseignants, le non-renouvellement subi de nombreux temps partiels, le non-remplacement dans les écoles des collègues absents, etc. – nous sommes très inquiets des conséquences de cette politique sur nos conditions de travail au service de la population.
Nous avons été tout particulièrement choqués par le fait que “notre” ministre, cette année encore (pour la deuxième année consécutive), a fait en sorte de ne pas dépenser 200 millions d’euros sur le budget prévu de l’Éducation nationale (soit l’équivalent de 4200 postes d’enseignants). Ces 200 millions d’euros ont été rendus à Bercy au lieu de maintenir et créer des postes !
Enfin, le fait de supprimer des postes et de privilégier les heures supplémentaires nous conduit à craindre, l’année prochaine, une nouvelle hausse du nombre d’élèves par classe, mais aussi une exposition croissante des usagers de l’école à un risque élevé de « décrochage », tant les moyens nous semblent insuffisants pour faire notre travail et espérer remédier aux effets à long terme de la crise sanitaire en cours.
Le rassemblement de mercredi ne sera pas associé à une manifestation, nous resterons place de la République, notamment pour distribuer le tract que vous trouverez en fichier joint. Différentes actions de visibilité seront prévues, en particulier l’exposition de silhouettes symbolisant les postes perdus dans les établissements qui seront représentés.
LA SCOLARISATION DE TOUS LES ENFANTS EST UN DEVOIR
Les Mineur.es Non Accompagné.es (MNA): leur place est à l’école, pas à la rue !
Les MNA sont des enfants étrangers sans aucun représentant légal en France. Depuis décembre, plusieurs dizaines de MNA d’Ille-et-Vilaine, âgé.es de 15 à 17 ans ont reçu un avis négatif de leurs évaluations de minorité et sont écarté.es d’une prise en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) au motif qu’ils.elles seraient majeur.es .
RASSEMBLEMENT MERCREDI 10 FÉVRIER À 14 H DEVANT LE RECTORAT
► Scolarisation inconditionnelle des mineur.es et jeunes majeur.es étranger.ères, quels que soient leurs statuts administratifs
► Contre les expulsions et pour la régularisation de toutes et tous les sans-papiers
►Non au fichage et au triage des enfants de l’exil : abrogation des décrets des 30 janvier 2019 et 23 juin 2020
► Maintien et renforcement du droit à l’accompagnement socio-éducatif des MNA dans le cadre exclusif de l’Aide Sociale à l’Enfance, sans conditions, sans fichage, sans test osseux
L’année 2020 a été marquée par la pandémie et ses conséquences sanitaires, économiques, sociales et démocratiques. Celles-ci sont aggravées par des décisions gouvernementales désastreuses pour le monde du travail et la population.
Le plan de relance affiché par le gouvernement n’est en rien un plan de rupture avec les politiques de casse de l’emploi, de pression sur les salaires et sur les conditions de travail et d’affaiblissement de la protection sociale. Au contraire, il plonge une grande partie de la population et notamment la jeunesse dans la précarité et la pauvreté.
Les réformes successives, contestées fortement, facilitent les licenciements et les suppressions de postes dans le privé comme dans le public.
En Bretagne, on dénombre 80000 personnes sans emploi de plus depuis mars 2020, la moitié dans la métropole rennaise. Pour le plus grand nombre, il s’agit de travailleurs précaires, des CDD non renouvelés, des intérimaires remerciés, des licenciements individuels dans les très petites entreprises (artisanat, restauration, commerce…).
Les gagnants sont toujours les mêmes ! Le CAC40 a augmenté les dividendes versés à ses actionnaires de 269% en 20 ans, tout en délocalisant, en supprimant les emplois et en pressurisant les salariés.
Ce constat impose de contrôler et de conditionner socialement et écologiquement les aides publiques. Il faut un véritable plan de relance combinant investissement public massif et soutien des revenus des plus fragilisés ou précaires.
C’est le chemin inverse que prend ce gouvernement.
Rien pour les petits salaires ! La ministre du Travail annonce, presque comme une provocation, une revalorisation du SMIC en dessous de 1% pour 2021, faisant passer le taux horaire de 10,15 à 10,25 €.
Rien non plus pour les « 1ers de corvée », exposés depuis le début de la pandémie ! Toutes et tous devront attendre une hypothétique négociation dans leurs secteurs professionnels fin 2021.
Rien pour les soignant.es qui dénoncent un plan Ségur insuffisant et beaucoup d’oublié·es.
Rien pour les personnels de l’éducation nationale alors que le simulacre de concertation autour d’un Grenelle de l’éducation est au point mort. Rien pour l’ensemble des fonctionnaires dont le point d’indice reste gelé.
Rien pour la jeunesse. Les chiffres sont pourtant clairs : 47% des jeunes s’inquiètent pour leur emploi, le taux de chômage des jeunes a dépassé les 20%. Le second confinement les a fait plonger dans l’extrême précarité. Nombre d’entre elles et eux ne mangent plus à leur faim. A cela s’ajoute la difficulté de suivre les cours à distance, la peur de l’échec, l’isolement et une détresse psychologique forte. Avec ses mesures insuffisantes, restrictives et incohérentes, le gouvernement sacrifie toute une génération !
Avec la relance du débat sur la réforme des retraites là encore, ni plan de relance, ni plan de rupture mais la poursuite du même objectif libéral de casse de l’appareil productif, des services publics, et de notre système de sécurité sociale.
La réponse aux besoins de toute la population, des travailleur·euses, des privé·es d’emploi, des retraité·es, l’avenir de la jeunesse et la réussite de la transition écologique imposent la création de millions d’emplois. Cela passe notamment par le partage et la réduction du temps de travail sans perte de salaire.
Dans le secteur de la santé par exemple, alors que le gouvernement tergiverse sur les mesures à prendre pour éviter l’engorgement des services de réanimation, c’est 400 000 emplois à créer dans les hôpitaux, les maisons de retraite et l’accompagnement des malades et des personnes en perte d’autonomie. Les besoins sont importants aussi dans toute la fonction publique.
Il est indéniable aujourd’hui, après la pénurie de masques du printemps dernier, qu’il faut relocaliser une partie de notre production et en particulier notre industrie. Être en capacité de produire en France, sous contrôle citoyen et public, des médicaments et du matériel médical et de protection ne peut plus faire débat.
Dans ce contexte les attaques liberticides du gouvernement se multiplient. La loi sécurité globale est un outil utilisé par le gouvernement et le patronat pour imposer leurs mesures de destruction sociale au seul profit du capital. Nous ne sommes pas dupes !
Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Union Pirate, Solidaires Étudiant·es, FSE d’Ille-et-Vilaine appellent, dans une dynamique de convergences et de renforcement des luttes, à un temps fort commun interprofessionnel de mobilisations et de grève le 4 février 2021.
Elles proposent un processus de mobilisations et initiatives dès le mois de janvier. Des déploiements locaux, des tractages et des assemblées générales doivent se tenir sur les lieux de travail et dans les territoires. Ils permettront de faire de la deuxième quinzaine de janvier une période de mobilisations professionnelles pour l’emploi avec notamment 3 journées phares dans la santé le 21, l’éducation nationale le 26 et dans l’énergie le 28 janvier.
Mobilisons-nous partout, sur les lieux de travail, réunissons-nous en assemblées générales pour décider la grève !
Toutes et tous en grève le 4 février :
RDV à 11h Esplanade Charles De Gaulle à Rennes
Communiqué de l’intersyndicale de l’éducation d’Ille-et-Vilaine
RASSEMBLEMENT et MANIFESTATION
mardi 26 Janvier, 11h
Place de la République à RENNES
Dans un contexte où les inégalités continuent à se creuser, il y a urgence à combattre les contre-réformes qui les aggravent, dans l’Éducation Nationale comme ailleurs, à revendiquer les moyens nécessaires et une véritable revalorisation pour les tous les personnels.
Or, le Parlement a adopté un budget qui est loin de répondre aux besoins matériels et humains de l’École républicaine et pas davantage aux revendications de ses personnels. En effet, il ne prend pas la mesure de l’augmentation des effectifs, de la situation sanitaire qui impose particulièrement des mesures pour faire baisser les effectifs d’élèves par classe à court et moyen terme et de l’état de fatigue des
personnel·e·s, épuisé·e·s par des années de dégradation des conditions de travail.
Il faut en urgence engager les recrutements statutaires nécessaires, en recourant aux listes complémentaires, en titularisant les contractuel·les. Dans le budget 2021, la nécessaire revalorisation des personnels ne trouve qu’une traduction minimale avec 400 millions d’euros prévus. C’est très peu pour les personnels, et de fait l’essentiel des mesures proposées pour 2021 ne concerneront qu’une minorité d’entre eux. Les AED et les AESH, les personnel administratifs et 70% des enseignant·es, professeur·es documentalistes, CPE et PSY-EN ne se voient rien proposer. Le Grenelle du ministre est d’autant plus inacceptable qu’il vise à modifier en profondeur le fonctionnement de l’école, les missions et les statuts des enseignant·es.
Les organisations syndicales exigent un budget qui acte l’arrêt des suppressions d’emploi (-1883 au niveau national et -80 au niveau académique dans le second degré) et engage un rattrapage intégral des pertes salariales subies grâce à un plan pluriannuel de revalorisation.
Elles exigent en outre :
Les organisations syndicales appellent les personnels à poursuivre les mobilisations en cours, à construire dès maintenant une dynamique de mobilisation par des actions locales, réunions, motions et courriers collectifs auprès des IA-DASEN, des Recteurs, du gouvernement, à s’engager dans l’action pour exiger la satisfaction de leurs revendications.
Télécharger le communiqué intersyndical éduc 35 (pdf)
Dans le premier degré, la déclaration d’intention de grève doit être adressé à l’IEN
au plus tard le samedi 23 janvier 2021
Télécharger la déclaration d’intention de grève de la fédération SUD éducation
Lettre à l’adresse des parents pour la journée de grève du 26 janvier
Veuillez trouver ci-joint un modèle de déclaration individuelle d’intention de participation à la grève (en version PDF et modifiable) du 26 janvier 2021 ainsi qu’un modèle de lettre à l’adresse des parents en version modifiable.
La loi instituant un service minimum d’accueil pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires pendant le temps scolaire apporte de nouvelles restrictions à une liberté fondamentale – le droit de grève – reconnue à tou.te.s les salarié.e.s dans la Constitution. Les organisations syndicales dans leur majorité en demandent d’ailleurs l’abrogation.
Depuis 2007, les enseignant-e-s du premier degré sont soumis-e-s à une restriction de leur droit de grève : il leur faut déclarer 48 heures à l’avance leur intention de participer à une grève, afin que la commune ait la possibilité d’organiser un “service minimum d’accueil”.
Ainsi, seulement dans les communes où le SMA est organisé et seul-es les enseignant-es en charge de classe le jour de la grève sont concerné-es par la déclaration d’intention de grève. Autrement dit : s’il n’y a pas de SMA dans la commune ou si vous êtes déchargé-e pour la direction, enseignant-e RASED, remplaçant-e non affecté-e, vous n’avez pas besoin de faire la démarche !
La fédération SUD éducation s’oppose à cette attaque de l’exercice du droit de grève et a toujours soutenu les enseignant-e-s qui refusent de se déclarer grévistes à l’avance.
SUD éducation propose cependant un modèle de déclaration d’intention de grève aux enseignant-e-s qui souhaitent l’envoyer à leur IEN.
Cela a l’avantage de pouvoir être gréviste dès qu’on le souhaite sans se soucier du délai des 48h de prévenance. Et également de mettre en difficulté l’administration tout en la mettant en contradiction par rapport à ce système de déclaration inique qui a été mis en place par Sarkozy.
Cette déclaration peut être proposée dans les intersyndicales.
Tout nous conduit à l’exigence de plus d’éducation pour tous les jeunes dans un contexte où les inégalités continuent à se creuser et où les réformes menées par le ministre les aggravent. Or, le Parlement a adopté un budget qui est loin de traduire l’ambition éducative dont notre pays a besoin. En effet, il ne prend pas la mesure de l’augmentation des effectifs, de la situation sanitaire qui impose particulièrement des mesures pour faire baisser les effectifs d’élèves par classe à court et moyen terme et de l’état de fatigue des personnels, épuisés par des années de dégradation des conditions de travail.
Il faut en urgence engager les recrutements nécessaires, notamment en recourant aux listes complémentaires.
Dans le budget 2021, la nécessaire revalorisation des personnels ne trouve qu’une traduction minimale avec 400 millions d’euros prévus. C’est très peu pour les personnels, et de fait l’essentiel des mesures proposées pour 2021 ne concerneront qu’une minorité de personnels. Les AED et les AESH en particulier ne se voient rien proposer.
Le Grenelle du ministre est inacceptable, d’autant plus qu’il vise à modifier en profondeur le fonctionnement de l’école, les missions et les statuts des enseignant-es.
Les organisations exigent un budget qui renonce aux suppressions d’emplois et engage un rattrapage des pertes salariales subies, grâce à un plan pluriannuel de revalorisation et de création de postes pour répondre à tous les besoins, en commençant par les plus urgents.
Elles demandent la mise en œuvre d’une autre politique éducative que celle menée jusqu’à présent par le Ministre de l’Education Nationale.
Les organisations appellent les personnels à poursuivre les mobilisations en cours, à s’engager dans l’action et à préparer une grève le mardi 26 janvier pour exiger des créations de postes, une autre politique éducative, le dégel de la valeur du point d’indice couplé à des mesures significatives de revalorisation des salaires et des carrières dans l’éducation. Elles engagent les personnels à construire dès maintenant une dynamique de mobilisation par des actions locales, réunions, motions et courriers collectifs auprès des IA-DASEN, des Recteurs, du gouvernement, etc. Les organisations décident de se revoir début janvier.
Ce stage est destiné à tou-te-s les AESH et AED aussi à tou-te-s les collègues engagé-e-s dans la défense des droits des personnels.
Nous vous invitons à venir vous informer, échanger et débattre lors de ce stage de formation syndicale. C’est un droit pour tous les personnels. Vous pouvez bénéficier de 12 jours par an de congés pour formation syndicale à plein traitement durant l’année. Ces journées ne peuvent être déduites de vos salaires !
Pour s’inscrire, 2 étapes :
s’inscrire en suivant le formulaire suivant : inscription
Déposer une demande de stage auprès de la hiérarchie au plus tard le 18 janvier 2021. Il faut l’adresser au recteur sous couvert du chef d’établissement pour le second degré. Dans le premier degré, il faut l’adresser au DASEN sous couvert de l’IEN de la circonscription.
Lien vers l’évènement Facebook
N’hésitez pas à nous contacter en cas de soucis.
À la suite de la journée de grève inédite des assistant-e-s d’éducation (AED, AP & APS) du 1er décembre dernier, d’autres actions locales ont eu lieu tout au long du mois de décembre : journée de grève, rassemblement, conférence de presse, participation aux manifestations du 5 décembre, happening, etc. Cette mobilisation a trouvé un fort écho dans la presse régionale.
Localement des solidarités avec les autres catégories de personnels ont pu se mettre en place : caisses de grève, vote de motions pour l’obtention de la prime REP, affichage et grève en soutien aux revendications des AED.
Des collectifs d’assistant-e-s d’éducation se sont créés un peu partout sur le territoire, rompant ainsi l’isolement auquel sont soumises les équipes. Des assemblées générales se sont réuni-e-s tout au long du mois de décembre ainsi qu’une coordination nationale afin de décider de la suite à donner au mouvement.
Les collectifs d’assistant·e·s d’éducation appellent à une semaine de grève et de mobilisation à compter du 19 janvier 2021.
SUD éducation soutient l’auto-organisation des personnels et appelle les assistant-e-s d’éducation à se réunir, à se saisir de cet appel et à se mettre en grève massivement aux dates décidées localement ainsi que le 26 janvier, journée de grève dans l’éducation nationale pour les salaires.
SUD éducation dépose préavis de grève spécifique aux AED pour la période.
SUD éducation ouvre une caisse de grève en ligne pour soutenir financièrement les AED et AESH en grève.
SUD éducation revendique :
– la titularisation sans condition de tous les personnels assistant-e-s d’éducation qui le souhaitent par la création d’un statut d’éducateur-trice scolaire ;
– l’augmentation des salaires et la baisse du temps de travail ;
– l’obtention de la prime REP/REP+ pour tous les personnels travaillant en éducation prioritaire ;
– le recrutement massif de personnels AED et la fin du recrutement par les chef-fe-s d’établissement, pour un recrutement académique ;
– l’accès à une formation initiale et continue et l’augmentation du crédit d’heure pour formation ;
– du matériel de protection fourni par l’employeur et le versement de la prime Covid.
Toutes et tous, ensemble, mobilisé-es le 04 février
Les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL se sont réunies en intersyndicale en cette fin d’année, marquée par la pandémie et ses conséquences sanitaires, économiques et sociales. Celles-ci sont aggravées par des décisions gouvernementales désastreuses pour le monde du travail et la jeunesse.
Nos organisations décident d’impulser un processus de mobilisations et d’initiatives tout au long du mois de janvier et début février pour la préservation et le développement de l’emploi et des services publics, contre la précarité.
Ce processus s’appuiera sur les mobilisations professionnelles déjà programmées à l’instar des appels de la santé le 21 janvier, de l’éducation nationale le 26, de l’énergie le 28, engagés également pour la défense et le développement du service public.
Dans ce contexte, et ce n’est pas anodin, les attaques liberticides du gouvernement se multiplient.
Nos organisations continuent de les combattre.
Le plan de relance affiché par le gouvernement n’est en rien un plan de rupture avec les politiques de casse de l’emploi, de pression sur les salaires et sur les conditions de travail et d’affaiblissement de la protection sociale. Il plonge une grande partie de la population et notamment la jeunesse dans la précarité et la pauvreté.
Par contre, les gagnants sont bien toujours les mêmes et ainsi les entreprises les moins touchées par la crise seront celles qui bénéficieront le plus des baisses d’impôt.
Ce constat impose de contrôler et de conditionner socialement et écologiquement les aides publiques. Il faut un véritable plan de relance combinant investissement public massif et soutien des revenus des plus fragilisés ou précaires.
C’est le chemin inverse que prend ce gouvernement.
Rien pour les petits salaires, la ministre du Travail annonce, presque comme une provocation, une revalorisation du SMIC en dessous d’1% pour 2021. Ce qui fera passer le taux horaire de 10,15 à 10,25 €.
Rien non plus pour les 1ers de corvée, exposés depuis le début de la pandémie, toutes et tous devront attendre une hypothétique négociation dans leurs secteurs professionnels fin 2021.
Rien pour les soignants qui dénoncent un plan Ségur au rabais et beaucoup de professionnels oubliés. Rien pour l’ensemble des fonctionnaires dont le point d’indice reste gelé. Rien pour les personnels de l’éducation nationale alors que le simulacre de concertation autour d’un Grenelle de l’éducation déserté par une majorité d’organisations syndicales est au point mort.
Les chiffres sont clairs : 47% des jeunes s’inquiètent pour leur emploi et le taux de chômage des jeunes a dépassé les 20%. Le second confinement les a fait plonger dans l’extrême précarité. Nombre d’entre elles et eux ne mangent pas à leur faim. A cela s’ajoute la difficulté de suivre les cours à distance, la peur de l’échec et une détresse psychologique forte. Avec ses mesures insuffisantes, restrictives et incohérentes, le gouvernement sacrifie toute une génération !
Pas une journée ne se passe sans une nouvelle annonce de plan de suppressions d’emplois, de fermetures d’entreprises ou restructurations et réductions de services.
Les réformes successives, contestées fortement, facilitent les licenciements et les suppressions de postes dans le privé comme dans le public. Là encore, ni plan de relance, ni plan de rupture mais la poursuite du même objectif libéral de casse de l’appareil productif et des services publics.
Nous affirmons, au contraire, que la réponse aux besoins de toute la population, l’avenir de la jeunesse et la réussite de la transition écologique imposent la création de millions d’emplois. Cela passe aussi par le partage et la réduction du temps de travail.
Dans le secteur de la santé par exemple, alors que le gouvernement tergiverse sur les mesures à prendre pour éviter l’engorgement des services de réanimation, c’est 400 000 emplois à créer dans les hôpitaux, les maisons de retraite ou l’accompagnement des malades et des personnes en perte d’autonomie. Les besoins sont importants aussi dans toute la fonction publique.
Il est indéniable aujourd’hui, après la pénurie de masques du printemps dernier, qu’il faut relocaliser une partie de notre production et en particulier notre industrie. Être en capacité de produire des médicaments, du matériel médical et de protection après la période que nous traversons ne peut plus faire débat.
C’est pourquoi, les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL proposent un processus de mobilisations et initiatives dès le mois de janvier. Des déploiements locaux, des tractages et des assemblées générales doivent se tenir sur les lieux de travail et dans les territoires. Ils permettront de faire de la deuxième quinzaine de janvier une période de mobilisations professionnelles pour l’emploi avec notamment 3 journées phares dans la santé le 21, l’éducation nationale le 26 et dans l’énergie le 28 janvier.
Les organisations appellent, dans une dynamique de convergences et de renforcement des luttes, à un temps fort commun interprofessionnel de mobilisations et de grève le 4 février 2021.
Intersyndicale, le 22 décembre 2020