Compte-rendu du Groupe de Travail – Congés de Formation Professionnel
Bilan de la campagne des congés de Formation Professionnelle 2023-2024 :
L’académie priorise les agent-es en situation de handicap (bénéficiant d’une RQTH) dans l’attribution des congés de formation professionnelle ; la conséquence est un manque d’accès au CFP pour les autres agent-es : de très nombreux refus l’an dernier.
Depuis plusieurs années, les personnels savaient qu’il fallait effectuer au moins 10 demandes avec 10 refus avant d’obtenir l’accès au congé de formation professionnelle lors de la 11e année. Suite aux nombreux refus de l’an dernier, les collègues vont devoir effectuer une 11e demande…
La procédure actuelle date de 2001 et n’a jamais été revue depuis ; elle semble arriver à épuisement et ne satisfait plus grand monde.
L’académie va conserver la priorisation pour les personnels en situation de handicap mais souhaite aussi valoriser les projets de formation et d’évolution professionnelle.
Il faut une meilleure compréhension des règles :
– priorité aux agent-es en situation de handicap
– répondre aux vœux d’évolution professionnelle
– appuyer des situations individuelles lors des besoins de reconversion
Rappel de le procédure d’attribution des Congés de Formation Professionnelle :
répartition du contingent en mois sur les différents Budget Opérationnel de Programme (BOP 141 = enseignant-es du 2d degré – BOP 230 = CPE + AESH)
priorité aux agent-es avec RQTH
Priorité académique = formation en breton => les moyens sont intégrés dans un autre dispositif avec système de décharge à temps complet pour ne pas épuiser tous les moyens attribués au CFP
Important : pour un-e AESH, une-e CPE ou Psy-EN, la probabilité d’obtenir son Congé de Formation Professionnelle pour un-e AESH, un CPE ou Psy En est plus forte et moins longue (3 ans) ; ce sont surtout les enseignant-es qui doivent attendre au minimum 11 ans.
Nouveauté à partir de la campagne 2024-2025 :
=> priorisation des candidatures par la mise en place d’un système de points et bonifications
Attention : il s’agit de documents de travail ! il peut y avoir des changements : nous vous tiendrons informé-es ! Si vous avez des remarques sur ces propositions du rectorat : contactez-nous ; nous ferons les remontées auprès des services.
avec 2 critères principaux :
l’ancienneté & handicap
le type de projet de formation
Les collègues vont être informé-es de cette évolution.
La FSU demande que la priorité soit donnée aux collègues de l’an dernier qui n’ont rien eu et qui sont donc à leur 11e demande.
=> la cheffe DPE répond que le système de points tient compte de l’ancienneté de service et de l’ancienneté de la demande : donc les personnels ne doivent pas renoncer à faire la demande de CFP malgré le changement de système.
SUD éducation constate et conteste la valorisation faite aux concours de cadres (20 points) par rapport aux autres formations diplômantes (10 points) ; la préparation à l’agrégation est très demandée mais pas forcément la préparation au concours de PERDIR ; SUD éducation demande que cela soit revu.
=> La DRH répond qu’une formation diplômante vers une autre discipline est également valorisée par 20 points et pas uniquement le concours de PERDIR ;
=> La FSU intervient en disant que ce sont toutes les préparations aux concours de l’EN qui vont bénéficier des 20 points de bonifications.
Donc suite à cet échange : il est probable que la préparation au concours de PERDIR soit maintenue avec une bonif de 20 points par rapport à une autre formation diplômante pourtant souvent davantage demandée…
Quelle stratégie ?
Faire des demandes de congés de formation professionnelle pour « agrégation » puis affiner son projet de formation lorsqu’on approche de la réponse positive…
Combien de points par année (cela n’est pas précisé dans le doc de travail) ?
Prise en compte de l’ancienneté générale de service donc 1 point par année.
=> 1 année d’ancienneté = 1 point
=> Pour les temps partiels : une année à temps partiels comptera pour une année afin de ne pas pénaliser les femmes qui sont majoritaires à prendre des temps partiels.
=> en cas de points équivalents : sélection entre les agent-es à l’ancienneté au mois, au jour près, etc.
Calendrier de la campagne pour les Congés de Formation professionnelle
objectif pour année 2024-2025 :
candidature fin novembre
date de la CAPA-CFP pour les recours : fin février – début mars
notification courant mars
C’est Manon Maubert qui est chargée des CFP (Congé de Formation Professionnelle) ainsi que les CPF (Compte Professionnels de Formation) – service de l’École Académique de Formation Continue (EAFC).
Rappels :
=> il faut 3 ans de services pour l’éligibilité de la demande
=> on doit rester dans la fonction publique au moins 3 fois le temps de formation après avoir bénéficié d’un Congé de Formation Professionnelle.
=> Le Compte Professionnel de Formation (CPF) sert à la prise en charge des frais de formation.
Contre toutes les formes de violences sexistes et sexuelles, SUD éducation 35 appelle à participer massivement aux manifestations prévues à Rennes les :
samedi 23 novembre à 14h place Charles de Gaulle lundi 25 novembre à 18h place de la République.
Des milliers de victimes de violences sexistes et sexuelles chaque année
Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, plus d’un millier de féminicides ont eu lieu en France. Un viol ou une tentative de viol a lieu toutes les 2 minutes 30 (en hausse de 6 % sur l’année 2023). Un enfant subit l’inceste toutes les 3 minutes. Une femme sur six fait son entrée dans la sexualité par un rapport non consenti et non désiré. Les violences sexistes et sexuelles sont structurelles et montrent que les hommes disposent encore massivement des corps des femmes et des enfants au quotidien. En 2024, les affaires #MeToo cinéma et le procès de Mazan, qui se tient en ce moment, ont montré à quel point le viol est un fait social omniprésent dans la société française, et à quel point il est banalisé par ceux qui le commettent, mais aussi par les témoins complices qui se taisent. Les victimes sont encore trop rarement crues et entendues. La honte doit changer de camp.
Les violences sexistes et sexuelles contribuent à maintenir un système de domination et d’exploitation des femmes : le patriarcat. Elles existent dans un continuum : c’est parce qu’un sexisme ordinaire est toléré dans notre société que des violences plus graves peuvent être commises contre les femmes, les enfants et les minorités de genre. Les personnes les plus exposées à ces violences sont celles qui subissent d’autres formes de discrimination liées à leur âge, leur origine, leur religion (75 % des agressions islamophobes visent des femmes), leur identité de genre (85 % des personnes trans sont agressées au cours de leur vie), leur situation de handicap (80 % des femmes en situation de handicap ont été victimes de violences) et/ou leur orientation sexuelle (plus de 60 % des agressions LGBTIphobes sont commises par des hommes cis).
Ces violences ont des conséquences graves sur la santé physique et psychique des femmes, des enfants et des personnes trans et non binaires. Elles provoquent des traumatismes, des dépressions, des tentatives de suicide et augmentent les risques d’infections sexuellement transmissibles. Ces violences engendrent également des dépenses importantes, le coût de la justice pour les victimes de violences sexuelles s’élèvant en moyenne entre 6 000 et 10 000 euros. Pour toutes ces raisons, il y a donc urgence à déployer des moyens pour lutter sur le long terme contre toutes les violences sexuelles et sexistes.
Le travail, un espace qui n’est pas épargné par les violences sexistes et sexuelles
Au moins 1 femme sur 5 affirme avoir subi des violences au travail. Seules 5 % d’entre elles portent plainte. Ces violences comprennent des insultes, des discriminations, du harcèlement, des menaces, du chantage, mais aussi des agressions physiques et sexuelles. Dans le cadre du travail, la précarité constitue un facteur supplémentaire de vulnérabilité face aux violences de genre. Aujourd’hui, le ministère de l’Éducation nationale ne répond toujours pas à ses obligations de formation, alors qu’une femme sur cinq affirme avoir été victime d’insultes ou d’injures misogynes, et qu’une femme sur cinq déclare avoir subi des actes à caractère sexuel sur son lieu de travail.
Face à ces violences, l’État est responsable par son inaction. Les victimes doivent être écoutées et accompagnées. Encore aujourd’hui, 86 % des plaintes pour violences sexuelles sont classées sans suite. Une loi-cadre est indispensable pour repenser le système en profondeur, en prenant en compte tout l’éventail du traitement des violences : prévention, détection, protection et accompagnement des victimes et réponse judiciaire.
Cependant, le gouvernement Barnier ne met rien de tout cela en œuvre, et préfère au contraire faire le jeu de l’extrême droite en menant une politique austéritaire.. Cette politique, si elle venait à passer, risquerait de durablement affecter des institutions et des associations qui peinent déjà à lutter efficacement contre les violences sexistes et sexuelles. La nomination récente de plusieurs ministres ayant défendu des positions sexistes (comme l’opposition à la constitutionnalisation de l’IVG) et LGBTIphobes montre que nos droits sont toujours menacés. L’extrême droite représente une menace immédiate pour les personnes LGBTQIA+, les femmes et les enfants. Elle ne cesse d’instrumentaliser les femmes à des fins racistes et xénophobes.
Protégeons les élèves contre les violences sexistes et sexuelles dans l’Éducation nationale
À l’école, les enfants sont également exposés aux violences de genre — c’est même parfois là qu’ils les apprennent. En témoignent les diverses injonctions sur les tenues des élèves, qui véhiculent des stéréotypes sexistes, mais aussi racistes et lgbtqiphobes, notamment par l’injonction à porter des « tenues républicaines » ou par l’interdiction du port de l’abaya en 2023.
SUD éducation dénonce également l’omerta sur les violences sexuelles dont sont victimes les élèves dans les établissements scolaires. Que les agresseurs soient des élèves ou des adultes, la prise en charge des violences est rarement à la hauteur. Les victimes ne sont pas systématiquement écoutées, les actes sont régulièrement minimisés, voire délibérément ignorés, et les agresseurs souvent protégés. Les adultes ayant commis des faits de violences pédocriminelles n’ont pas leur place dans les établissements scolaires.
SUD éducation affirme également sa solidarité internationale envers toutes celles qui sont les premières victimes des gouvernements réactionnaires et totalitaires. Elle se tient aux côtés de toutes celles qui ne peuvent plus parler et qui subissent des violences sexistes et sexuelles partout dans le monde.
SUD éducation revendique :
l’application pleine et entière de la circulaire du 9 mars 2018 relative à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans la fonction publique ;
de sanctionner les auteurs des violences sexistes et sexuelles, et d’accompagner et protéger les victimes ;
l’application des circulaires et lois qui assurent la protection des mineur·es victimes de violences sexuelles ;
la formation des personnels de l’Éducation nationale à l’accueil de la parole des mineur·es victimes de violences sexistes et sexuelles, et à la question du consentement ;
dans l’Éducation nationale, la suspension immédiate à titre préventif de l’agresseur dès lors qu’un·e enfant témoigne de violence ;
des moyens, du temps, de la formation et des personnels pour une éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle ;
l’abrogation du jour de carence, qui pénalise financièrement les victimes de violences sexistes et sexuelles.
Déclaration préalable intersyndicale CGT-FSU-SUD (ouvrir la pièce jointe) Les autres syndicats font chacun leur déclaration séparément.
Réponse de la Secrétaire générale aux déclarations : Le sujet de « l’inclusion » nous préoccupe beaucoup à tous les niveaux ; nous avons des moyens contraints ; les moyens augmentent mais ils peinent à suivre les demandes de suivi et d’accompagnement. Nous sommes sur ce constat : augmentation du nombre d’élèves à besoins particuliers ; la maison « EN » ne pourra pas y répondre seule ; un enfant à troubles du comportement doit aussi être suivi avant et après le temps de l’école ; nous avons plus de moyens AESH cette année ; les recrutements continuent ; moins de vacances de postes que les années passées ; actuellement nous sommes dans le recensement du besoin d’accompagnement sur la pause méridienne car c’est désormais une obligation de l’éducation nationale ; le recensement des AESH volontaires a également commencé ; le rectorat sera obligé de procéder à des choix ; cet accompagnement sur la pause méridienne sera collectif, et exceptionnellement individuel.
La SG signale également que le département 29 a une sur-représentation de l’accompagnement individuel par rapport aux autres départements de l’académie.
La question des moyens AESH sera traité lors du CSA-A de novembre 2024.
Bilan annuel des accidents de travail et maladies professionnelles
L’écart entre les accidents déclarés et les accidents reconnus s’expliquent par le fait que certains accidents n’ont pas encore été traités.
Bilan des accidents de service en 2023 :
724 accidents de service déclarés
698 accidents de service reconnus
= > écart de 26 : pourquoi ? 10 déclarations non pas encore été traitées
=> donc 16 déclarations de service non reconnues pour l’année 2023, parfois en raison du non respect des délais de déclaration. Les accidents de trajet et de missions représentent 1/3 des accidents déclarés.
Ce qu’il faut retenir : Dans l’éducation nationale, les accidents du travail sont appelés « accident de service. » Les accidents de service sont montés en flèche en un an, passant de 598 accidents de service à 724 en 2023. C’est le chiffre le plus élevé depuis 2015 ! Ces accidents de service ne sont pas bénins : sur un total de 698 accidents reconnus, 358 ont entraîné un arrêt de travail , soit plus de la moitié (51,3%).
Le rectorat se félicite d’avoir un indice de fréquence des accidents de service faible par rapport aux indices de fréquence des accidents de travail dans le régime général :
9 pour l’académie de Rennes par rapport à 33,5 pour le régime général (tous secteurs confondus) ; ainsi, l’indice de fréquence des accidents de service pour l’académie de Rennes est équivalent à celui du secteur des banques, assurance et immobilier dans le régime général…
Cet écart de déclaration d’accident de service avec le régime général s’explique par la méconnaissance de ce droit.
SUD éducation Bretagne note un décalage important entre le nombre de déclarations d’accidents de services (724) et le nombre de dépôts de fiches au Registre Santé et Sécurité au travail (RSST) qui s’élève à 4009 pour l’année 2023. Or, l’étude de ces fiches SST montre qu’un très grand nombre de ces signalements au RSST relève aussi de l’accident de service.
Les personnels de l’académie connaissent le RSST mais elles et ils ne connaissent pas l’intérêt de la déclaration d’accident de services.
SUD éducation Bretagne rappelle que l’accident de services lorsqu’il est reconnu donne droit au remboursement des frais médicaux sans jour de carence.
Nous encourageons les personnels à faire des déclarations d’accidents de service à leur médecin.
SUD éducation Bretagne note également que les accidents de service liés aux agressions a doublé en un an.
Voir le tableau ci-dessous :
Nous constatons également que le nombre d’accidents de service pour agression a été multiplié par deux depuis 2022, en particulier les agressions physiques qui sont passées de 14 déclarations d’accidents de services à 31 entre 2022 et 2023.
Le faible recours à la déclaration d’accident de service et aux arrêts maladies s’explique aussi par l’auto-censure des personnels qui culpabilisent de se mettre en arrêt par manque de remplaçant-es et par peur de mettre les collègues et/ou les élèves en difficultés.
Les maladies professionnelles en 2023
11 reconnaissances de maladies professionnelles en 2023, dont 1 pour cancer broncho-pulmonaire lié à l’exposition à l’amiante.
Très peu de reconnaissance de maladies professionnelles dans notre académie comme dans l’éducation nationale en général. Les personnels font face à la problématique de la reconnaissance en maladie professionnelle qui nécessite au moins 50 % d’Incapacité Permanente Partielle (IPP).
Or, rappelons que les personnels qui ne bénéficient pas de cette reconnaissance sont des personnels qui vont rester sans soins et subir ou être contraint-es à une mise en disponibilité pour raison de santé.
Bilan annuel du dispositif « stop discri »
Le rectorat a mis en place une cellule d’écoute en 2020 appelée « Stop Discri ».
en 2023, il y a eu 131 saisines de la cellule d’écoute : elles sont en hausse.
83 % des signalements sont effectués par des femmes
64 % des saisines sont des enseignant-es ; 31 % des non-enseignant-es.
64 % des saisines sont des enseignant-es
dont 1er degré : 46 % & 2d degré : 54 %
Voir ci-dessous la typologie des saisines :
[Pour rappel : le rectorat ne qualifie pas les faits, il s’agit des mots employés par les personnels lors de leurs saisines ; seule la justice qualifie les faits].
Sur les 131 saisines, 93 saisines ont été clôturées – Pourquoi ? 8 = départ de la personne présumée auteure des faits 1 = enquête administrative 1 = entretien de recadrage 8 = insuffisance d’éléments 16 = demande des déposant-es 40 = orientation vers services internes 19 = saisines de témoins Les autres saisines sont en cours d’instructions.
Les saisines pour violences sexistes et sexuelles sont très peu élevées : 0,8 % : 1 saisine pour harcèlement sexuel + 1 saisine pour agissement sexiste.
=> Ces faibles chiffres ne sont pas sans rappeler également le faible nombre de plaintes déposées par rapport aux enquêtes effectuées.
Une formation sur les violences sexiste et sexuelles en webinaire est prévue le 25 novembre 2024 à l’occasion de la journée internationale contre les VSS.
=> SUD éducation Bretagne demande que cette formation n’ait pas lieu sur la pause méridienne et qu’elle permette de bénéficier d’un congé de formation comme toute formation afin que l’ensemble des personnels puissent la suivre.
Bilan annuel du recrutement des personnels bénéficiaires de l’obligation d’emploi et des affectations sur postes adaptés de courte durée
L’académie de Rennes compte 4,08 % de personnels handicapés BOE dans ses effectifs alors que la loi du 11 février 2005 prévoit que chaque administration doit compter au moins 6 % de personnes handicapées.
Recrutement 2023 : 10 personnes handicapées ont été recrutées.
2 personnes handicapées BOE comme ATSS (Administratifs, Techniques, Sociaux et de Santé) en catégorie C sur 61 candidatures
6 enseignant-es du 1er degré sur 21 candidatures
2 enseignant-es du 2d degré sur 64 candidatures
Dispositif de Poste Adapté Courte ou Longue Durée PACD / PALD
63 PACD/PALD pour 2024
dont 38 PACD
dont 25 PALD au CNED
87 candidatures dont 59 demandes d’entrée
20 entrées accordées (12 du 1er degré / 8 du 2d degré)
Rappel des 3 critères de recrutement :
appartenir aux catégories bénéficiaires de l’obligation d’emploi (BOE)
ne pas être fonctionnaire
remplir les conditions de diplômes ou équivalences exigées pour les concours externes
Le PACD est d’une année renouvelable 3 fois. Le PALD est de 4 ans renouvelable.
Le réseau privé recrute aucun personnel BOE : pourquoi ? Le responsable Handicap du rectorat répond que pour le réseau privé, il y a une procédure de « double consentement » : pour être recruté par le réseau privé, la personne handicapée BOE ne doit candidater que pour le privé et non pour les deux réseaux ; or, les bénéficiaires de l’obligation d’emploi postulent en général pour les 2 réseaux public + privé pour augmenter les chances de recrutement…Ils et elles sont donc refusées par le recruteur privé qu’est le diocèse.
Quid du fond pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) ? Où en sont les crédits ? Le rectorat a sollicité les crédits et le recteur a relayé l’urgence des demandes ; le rectorat est en attente de dotation du FIPHFP.
En 2023 :
340 000 euros reçus 317 000 euros utilisés => solde de 22 000 euros de soldes pour l’instant ; mais les comptes vont être arrêtés début novembre pour la fin de l’exercice
Les préconisations RQTH faites par le Service Médical Académique (SMA) ne sont pas toujours respectées et appliquées par les établissements qui mettent en avant leur nécessité et contraintes de services : la DRH répond que préconisations et recommandations ce n’est pas la même chose …
M. Delisle (chargé Handicap) fait des RDV individuels ; travailler avec les établissements et les agent-es pour le respect des préconisations RQTH.
Bilan annuel des fiches réceptionnées dans le registre santé, sécurité au travail
En 2023, il y a eu 4009 signalements déposées dans le Registre Santé et Sécurité au travail (contre 2788 en 2023) ; ces fiches ont été déposées par 805 écoles : c’est énorme et extrêmement inquiétant !
Les signalements au RSST de l’académie ont augmenté de 1221 soit + 43,8 % entre 2022 et 2023.
Tous les départements de l’académie sont touchés par cette augmentation ; mais le département d’Ille-et-Vilaine représente la moitié des fiches SST de l’académie.
80 % des signalements proviennent du 1er degré.
75 % des fiches SST sont liés aux Risques Psycho-Sociaux avec dans l’ordre « exigences émotionnelles élèves », « exigence travail » et « exigences émotionnelles parents d’élèves ».
L’académie a mis en place :
– un suivi quotidien des fiches SST avec la conseillère de prévention académique, les conseiller-ère-s de prévention départementaux en lien avec les IEN et le DASEN pour répondre et gérer les situations. Mise en place de réunions hebdomadaires.
– GT spécifique « RSST » avec les représentants des organisations syndicales en amont de chaque instances F3SCT-D.
=> contacter SUD éducation lorsque vous déposez des fiches SST.
2900 fiches SST sont « non visées », en particulier dans le 2d degré : cela montre bien que l’employeur ne parvient pas à suivre le RSST et à faire l’accompagnement des personnels. Dans le second degré, la prise en charge par les supérieurs hiérarchiques est insuffisante ; il y a une nécessité de former les personnels encadrant-es ; mais il faut surtout des moyens supplémentaires en adéquations avec la multiplication des injonctions auxquels les personnels de l’EN doivent faire face.
Autre problème : les fiches SST du 2d degré dans le département d’Ille-et-vilaine ; elles ne sont pas traités lors des F3SCT-D du 35 au prétexte qu’elles seraient traitées au niveau académique : ce qui est totalement faux !! Les fiches SST second degré du 35 doivent être traitées au niveau du F3SCT-D-35.
Pour le 1er degré, on note une montée des tensions avec les élu-es des municipalités ainsi qu’avec les familles. – La Secrétaire générale rappelle que l’académie suit les personnels confronté-es à ces menaces et tensions : l’académie va vers une systématisation de la protection fonctionnelle, notamment dans les cas de dépôts de plaintes. – Dans le Finistère, la SG-DSDEN 29 note qu’il y a une nouvelle génération d’élu-es avec laquelle les relations peuvent être complexes : 5 situations suivies pour les personnels de directions d’école en tension avec les mairies : protections fonctionnelles accordées. Le préfet a été saisi pour effectuer des rappels aux maires. Sur la question des tensions avec les parents : le département 29 va travailler sur une charte de la parentalité. – En Ille-et-Vilaine : problématique avec les maires qui considèrent les directeurs-rice-s d’école comme leurs employé-es ; le DASEN intervient directement auprès des maires. – Le SG DSDEN du département 22 note que les élu-es sont surpris-es par les enseignant-es qui se rendent dans leurs écoles le week-end ou très tôt le matin et le soir ; ne veulent chauffer sur les heures sans élèves ; ce qui expliquent une partie des tensions avec les élu-es.
Il faut rappeler la problématique systémique des tensions expliquant une partie des signalements RPS pour « exigences émotionnelles élèves & parents d’élèves » : l’institution instaure une compétition entre les élèves , ce qui génère un nombre important de tensions avec les parents d’élèves et les élèves : notre employeur nous met en danger.
Nous organisons une journée de stage de formation syndicale pour découvrir la pédagogie Freinet et l’ICEM, qui aura lieu le mardi 19 novembre 2024 dans nos locaux au 5 rue de Lorraine à Rennes (métro Villejean). Cette formation est ouverte à tout le monde, syndiqué·es ou non mais sera plutôt orientée premier degré.
Le gouvernement est largement affaibli, il n’a aucune légitimité. Sa politique au service des plus riches et des extrêmes droite doit cesser. Par la mobilisation massive dans tous les secteurs, nous allons construire un rapport de force capable d’imposer des mesures pour une société plus écologique et plus juste.
Nous avons à construire des mobilisations massives pour arracher, dans l’unité, des victoires pour une société plus juste et pour améliorer la vie de tou·tes : pour la défense des services publics, pour la retraite à 60 ans avec 37,5 annuités, pour l’augmentation des salaires et leur indexation sur l’inflation et pour le SMIC à 2000 euros net.
De même, nous avons à nous mobiliser pour arracher des victoires pour l’école : à commencer par le retrait du Choc des savoirs, par la création d’un vrai statut de la Fonction publique pour les personnels AESH et par la baisse du nombre d’élèves par classe.
SUD éducation 35 appelle l’ensemble des personnels à participer à la grève interprofessionnelle du 1er octobre, jour où le gouvernement doit déposé à l’Assemblée nationale son projet de loi de finances.
Manifestation jeudi 1er octobre à 11h esplanade Charles de Gaulle à Rennes
Assemblée générale éducation Quand ? à l’issue de la manifestation Où ? escaliers des Champs libres
Le comité de vigilance antifasciste de Rennes 2 organisent une conférence sur « La normalisation de l’extrême droite dans les institutions » avec Estelle Delaine, maîtresse de conférence en sciences politiques.
jeudi 26 septembre à 18h en amphi B6 à l’université Rennes 2
Alors que le RN n’a jamais été aussi proche de parvenir au pouvoir et que la France traverse une crise institutionnelle et politique, SUD éducation 35 et le comité de vigilance de Rennes 2 propose d’analyser l’essor des idées fascistes en France et fournir des armes intellectuelles permettant de s’y opposer efficacement.
Jeudi 5 septembre, Sud éducation 35 a assisté au CSA départemental qui étudiait les mesures de cartes scolaires restées en suspend au CSA de Juin.
Les organisation syndicales en ont profité pour s’exprimer sur les conditions de cette rentrée : classes encore trop chargées, manque d’AESH, manque de moyens pour accompagner les élèves en situation de handicap, intimidation d’équipes pédagogiques par des collectifs d’extrême droite via des courriers envoyés dans les écoles…
Nous avons étudié 16 situations nécessitant un comptage de rentrée :
Mesures
SIGLE
DÉNOMINATION
LIBELLE COMMUNE
OC
FC
E.M.PU
BEAUSOLEIL
CESSON-SEVIGNE
1
E.P.PU
DU GUESCLIN
FOUGERES
1
E.M.PU
GEORGES MARTINAIS
LA CHAPELLE-DES-FTZ
1
E.P.PU
LE JARDIN DES MOTS
MARTIGNE-FERCHAUD
1
E.M.PU
MOULIN A VENT
MONTFORT-SUR-MEU
1
E.E.PU
LE PAYS POURPRE
MONTFORT-SUR-MEU
1
E.P.PU
LES JOURS HEUREUX
PLEUGUENEUC
1
E.M.PU
GANTELLES
RENNES
1
E.M.PU
ILLE
RENNES
1
E.M.PU
PASTEUR
RENNES
1
E.P.PU
MIRIAM MAKEBA
RENNES
1
E.P.PU
SIMONE VEIL
RENNES
1
E.E.PU
CLEMENCEAU
RENNES
1
E.P.PU
ALIX DE BRETAGNE
SAINT-AUBIN-DU-CORMIER
1
E.E.PU
OLYMPE DE GOUGES
SAINT-JACQUES
1
E.P.PU
LE CHAT PERCHE
TALENSAC
1
Décisions suite aux négociations par les organisations syndicales :
Ouvertures confirmées
– École maternelle Beausoleil à Cesson-Sévigné
– École publique Miriam Makeba à Rennes
– École maternelle George Martinais à La Chapelle-Des-Fougeretz
– École maternelle Moulin à vent à Montfort-Sur-Meu
Ouvertures annulées :
– École publique Les jours heureux à Pleugueneuc
– École maternelle de l’Ille à Rennes
– École élémentaire Olympe de Gouges à St-Jacques-De-La-Lande
– École publique Simone Veil à Rennes
– École publique Le chat perché à Talensac
Fermetures annulées :
– École publique Du Guesclin à Fougères
– École publique Le jardin des mots à Martigné -Ferchaud
– École élémentaire Le pays pourpré à Montfort-Sur-Meu
– École élémentaire Clémenceau à Rennes
– École maternelle Pasteur à Rennes
– École maternelle Les Gantelles à Rennes
Fermetures confirmées :
– École publique Alix de Bretagne à St-Aubin-Du-Cormier
Ouvertures supplémentaires :
– École élémentaire George Martinais à La Chapelle-Des-Fougeretz
– Création d’un poste de CPD climat scolaire pour l’accompagnement aux équipes et des IEN : lutte contre le harcèlement (pHare notamment), médiation dans les écoles avec les parents, valeurs de la République
– Création de 5 postes de brigade : sur les circonscriptions de Redon, Rennes Est, St Jacques-De-La-Lande, Rennes Ouest, Vitré
L’intersyndicale éducation 35 a organisé des réunions d’informations syndicales du 24 au 28 juin afin d’informer les collègues sur les conséquences de la réforme du choc des savoirs pour nos élèves et pour nos conditions de travail.
Nous mettons à votre disposition ce diaporama pour le diffuser le plus largement possible et discuter du blocage des évaluations nationales standardisées dès le 9 septembre! Ces évaluations seront en effet généralisées du CP au CM2 dès la rentrée prochaine et constituerons une attaque contre le bien-être de nos élèves mais également contre nos conditions de travail.
Si vous souhaitez organiser une réunion d’information syndicale dans votre école, contactez-nous à syndicat@sudeducation35.fr
VISA répond à cela : rien ne serait plus clair, tout serait plus sombre :
Les premiers à s’en apercevoir seraient les immigré·es et bien sûr les migrant·es, avec ou sans papiers. Un gouvernement d’extrême droite arrêterait et expulserait sans se soucier des quelques contraintes administratives, il trouvera au sein de la Police et de la Gendarmerie des serviteurs zélés, eux qui votent déjà majoritairement pour le FN / RN ou pour Zemmour.
Les jeunes et d’abord ceux des quartiers populaires seraient les secondes victimes par des arrestations, contrôles au faciès démultipliés, suppression des subventions aux associations d’aide (comme c’est déjà le cas dans les villes dirigées par l’extrême droite). L’islamophobie exacerbée conduirait à l’explosion des violences policières. Cette répression étatique serait largement accompagnée par les groupuscules violents d’extrême droite.
Les plus pauvres, les plus précaires, et en premier lieu les femmes, seraient aussi visé.es au nom de la lutte contre « l’assistanat ». Dans les cités et les logements sociaux, qui abriteraient selon eux les délinquants et le terrorisme, la répression sera féroce. Un de leur récent projet de loi préconise d’ailleurs la construction de prisons considérées comme du logement social… afin que les communes n’aient pas à payer de pénalités !
La culture, qui concerne tout le monde, sera violentée par l’extrême droite. Elle l’a fait partout où elle a pris le pouvoir en Europe et ses groupuscules n’hésitent déjà pas à attaquer des festivals, spectacles et expositions. De plus, le FN / RN privatisera l’audiovisuel public, ce qui serait une attaque gravissime contre la démocratie. Pour l’école et la recherche le pire est aussi à craindre !
Enfin, les pouvoirs dévolus au premier ministre sont trop importants sous la Vème république. Ils permettraient au FN / RN de renforcer sa capacité à garder le pouvoir en 2027. Les pouvoirs d’exception deviendraient la règle et les fonctionnaires subiront d’énormes pressions. D’autre part, avec des alliances, le FN / RN pourrait modifier la constitution, y inscrire la préférence nationale et supprimer le droit du sol.
De plus les groupuscules fascistes s’en donneraient à cœur joie. Ils démultiplieraient leurs exactions contre les militant.es de gauche, les syndicalistes et les associations. A leur islamophobie viscérale se mêlent le racisme et l’antisémitisme inscrits dans leur ADN.
Heureusement rien n’est écrit à l’avance. Nos résistances d’hier et d’aujourd’hui face au macronisme donnent des forces pour pouvoir s’opposer au fascisme du 21ème siècle qui se profile. Le scénario catastrophe n’est pas inéluctable, il ne doit pas tétaniser les forces sociales progressistes, Il n’est jamais trop tard pour faire mentir les sondages : Le 30 juin 2024 au 1er tour des élections législatives, le rejet des listes macronistes sera légitime et la plateforme du programme portée par le Nouveau Front Populaire est celle qui défend le mieux nos revendications syndicales et intersyndicales que nous continuerons à porter.
Pour SUD éducation Bretagne, le Pacte est un échec, tant au niveau national qu’au niveau de notre académie.
La réponse des personnels enseignants de l’académie de Rennes est sans appel.
Le bilan du Pacte dans l’académie de Rennes est ridicule et bien loin des objectifs du Ministère de l’Éducation nationale. Seuls 1710 professeur·es des écoles sur 11060 et 2885 enseignant·es du second degré sur 16308 ont signé des « Pacte » : cela signifie donc que plus de 8 enseignant·es sur 10 ont refusé de prendre des parts de Pacte.
L’enveloppe allouée à notre académie est largement sous-consommée. Le 5 avril, le dispositif a même été stoppé, brutalement, sans préavis, 3 mois avant la fin de l’année scolaire. C’est dire l’aveu d’échec du dispositif de la part de l’institution elle même.
Face à cet échec cuisant, les parts de pacte pour la rentrée prochaine ont été très largement revues à la baisse, bien en deçà de la dotation de l’an dernier.
Pour la rentrée 2024, l’académie se voit doter de 1870 parts de Pacte pour le premier degré (au lieu de 6564 parts l’an dernier) et de 7351 parts de Pacte pour le second degré (au lieu de 18481).
Le chantage aux missions supplémentaires et le “Travailler plus pour gagner plus” n’a pas fonctionné ; et pour cause, les personnels d’éducation sont déjà surchargés de travail. Le faible nombre d’enseignant·es « pacté·es » l’ont fait uniquement pour des raisons financières liées à l’inflation. Notre syndicat a par ailleurs reçu de nombreuses demandes de collègues pour se désengager du Pacte.
Notre ministère aura montré une fois de plus sa méconnaissance totale des conditions de travail des enseignant-es et son mépris envers les revendications légitimes de revalorisation de la profession.
Pour SUD éducation Bretagne, conditionner une augmentation de salaire à un travail supplémentaire, ce n’est pas une revalorisation. Notre principal objectif reste la revalorisation salariale pour toutes et tous.
SUD éducation Bretagne réaffirme son opposition au Pacte, dispositif inégalitaire qui détériore les conditions de travail et n’améliore en rien le service public d’éducation.
Dans le contexte de la dissolution de l’assemblée nationale et d’une possible arrivée au pouvoir de l’extrême droite, SUD éducation rappelle aussi que le Rassemblement National ne constitue en rien une solution : ce parti réactionnaire déteste l’école publique et ses personnels. Avec le RN au pouvoir, on peut dire adieu aux augmentations de salaires.
Nous appelons donc tous les personnels de l’éducation à battre le fascisme dans la rue et dans les urnes en soutenant le projet du nouveau front populaire.
L’extrême droite cumule près de 40% des suffrages aux élections européennes. La situation est grave car demain nous pourrions être gouverné par l’extrême droite.
Le gouvernement a une lourde responsabilité dans la montée de l’extrême droite : en menant une politique antisociale et raciste.
Dans l’Éducation nationale, le Choc des savoirs et l’uniforme, l’interdiction du port de l’abaya constituent des mesures tout droit issues du programme de l’extrême droite.
Nous sommes à présent au pied du mur, face à la menace de l’arrivée au pouvoir du FN/RN avec le risque de ministres d’extrême droite, y compris à l’Éducation nationale et dans l’Enseignement supérieur et la Recherche. Les conséquences seraient catastrophiques.
À l’Assemblée nationale, le FN/RN s’est opposé à l’augmentation du Smic, c’est-à-dire aux augmentations de salaire pour les personnels AED et AESH. Dans son programme, l’école n’est qu’un prétexte pour taper sur l’immigration et imposer une idéologie nationaliste, raciste, lgbtiphobe et sexiste. L’école doit préparer la société démocratique de demain, avec le FN/RN au pouvoir, on peut craindre la pire des politiques pour l’éducation.
=> SUD éducation appelle les personnels à se réunir sur leurs lieux de travail, avec leurs collègues et à se mobiliser partout sur le territoire contre l’extrême droite. =>SUD éducation 35 appelle à battre l’extrême droite et ne pas redonner une majorité à Emmanuel Macron. => Nous appelons à renforcer et rejoindre tous les cadres collectifs pour se mobiliser ces prochains jours : AG d’établissements, AG de quartiers, caravanes dans les territoires ruraux, initiatives du Nouveau Front Populaire…
Mardi 11 juin, le cabinet du recteur a envoyé un mail intitulé « Période de réserve électorale » à l’ensemble des chef·fe·s d ‘établissements et IA-IPR mais aussi aux directeurs et directrices d’écoles.
Dans ce mail, le recteur ordonnait « de s’abstenir de participer à toute manifestation ou cérémonie publique de nature à présenter un caractère électoral » « dans le cadre des élections législatives anticipées du lundi 10 juin au dimanche 7 juillet. »
SUD éducation 35 tient à rappeler que ce devoir de réserve ne s’applique pas à tous les personnels de l’éducation mais uniquement aux agent-es exerçant une autorité hiérarchique comme les personnels de direction.
Or, les directeurs et directrices d’école ne sont pas des personnels exerçant une autorité hiérarchique.
Cette grave erreur a très rapidement été signalée par les organisations syndicales et le rectorat a donc envoyé un rectificatif.
SUD éducation 35 considère que cette « erreur » n’est pas innocente : elle contribue à instaurer insidieusement une confusion dans le statut des directeurs et directrices et une forme d’autorité hiérarchique au sein des écoles. Cette erreur de communication du cabinet du recteur à destination des directions d’école en est la preuve.
Cela va dans le sens de la mise en œuvre de la loi Rilhac à laquelle nous nous opposons toujours aussi fermement.
SUD éducation 35 tient à rappeler que l’obligation ou devoir de réserve ne figure pas dans la loi, qui consacre au contraire la liberté d’expression du fonctionnaire…
Dans le contexte d’une possible arrivée au pouvoir de l’extrême droite, SUD éducation 35 appelle les personnels à se réunir sur leurs lieux de travail.
SUD éducation 35 appelle à battre l’extrême droite et ne pas redonner une majorité à Emmanuel Macron.
Nous appelons à renforcer et rejoindre tous les cadres collectifs pour se mobiliser ces prochains jours : AG d’établissements, AG de quartiers, caravanes dans les territoires ruraux, initiatives du Nouveau Front Populaire..
Solidaires 35 appelle à participer à la Marche des Fiertés samedi 15 juin dès 11h esplanade Charles de Gaulle à Rennes
Village des fiertés à 11h avec stands et tables de presse Manifestation à 14h
Face à la montée des discours réactionnaires et LGBTQIphobes,
Face à la multiplication des violences tant en France qu’à l’étranger à l’encontre des minorités,
Face aux politiques libérales qui accroissent la vulnérabilité de celles et ceux qui subissent déjà quotidiennement les oppressions,
Repolitisons les Marches des Fiertés, retrouvons l’esprit combatif et revendicatif de Stonewall !
Mobilisons-nous pour l’émancipation et l’épanouissement de toutes et tous !
Pride de nuit, Marches des Fiertés,
Descendons dans la rue, continuons de nous battre pour de véritables politiques de lutte contre les LGBTQIphobies etcontre le sexisme !
REPRENONS L’OFFENSIVE !
L’héritage de Stonewall
Les Marches des Fiertés partout dans le monde trouvent leur origine dans la mobilisation spontanée et combative des gays, lesbiennes, bisexuel·le·s et trans suite à un raid de la police au Stonewall Inn, un bar américain de New York, dans la nuit du 28 juin 1969. Habituellement fréquenté par les LGBT de la ville, le bar subit fréquemment des descentes de police, mais cette fois-ci les choses tournent autrement. Les client·es du bar s’opposent aux forces de l’ordre jusqu’au lendemain matin. Cet évènement débouche sur plusieurs jours d’émeutes à Greenwich Village. L’année suivante, le 28 juillet 1970, la ville de New York autorise 2 000 manifestant·es à défiler pour la Christopher Street Liberation Day Parade, célébrée chaque année par les Pride du monde entier. Le parc situé près du Stonewall Inn présente deux statues. Gay Liberation, statue de deux hommes et deux femmes peintes en blanc, commandée en 1980 et installée en 1992, a été critiquée pour s’être concentrée sur les personnes cisgenres blanches et pour avoir laissé de côté les personnes trans et les personnes racisées qui faisaient partie des émeutes de Stonewall. En 2021, des militant·es installent un buste de Marsha P. Johnson. Il s’agit d’une initiative d’activistes qui entendent protester contre la lenteur et les retards dans la réalisation du monument rendant hommage à deux femmes trans, Johnson et Rivera, annoncé par le maire de la ville en 2019. Johnson était une militante trans bien connue des communautés LGBT et VIH/SIDA de New York, activiste dont les contributions au changement social ont persisté longtemps après la fin des émeutes de Stonewall. Elle et Sylvia Rivera ont fondé Street Travestite Action Revolutionaries pour fournir des ressources, des soins et un plaidoyer pour les jeunes LGBT sans-abri. Les deux sont reconnues pour avoir encouragé le développement d’une communauté trans avec une attention particulière aux problèmes intersectionnels comme la justice raciale, l’itinérance et la réforme de la justice pénale. La lutte de Stonewall en 1969 a été précédée par d’autres émeutes et luttes : sans marquer un point de départ, celle de Stonewall marque un tournant dans l’émergence, à une large échelle, du militantisme pour les droits des LGBTQI.
Aujourd’hui, la Marche des Fiertés doit retrouver pleinement sa dimension politique combattante, porter avec exigence et force les revendications LGBTQI, lutter sans concession contre les LGBTIphobies et celles et ceux qui les encouragent par leur complaisance.
Dans l’Education nationale et dans le supérieur
Les LGBTQIphobies sont bien présentes dans les écoles et les établissements scolaires. Si les élèves en sont les premières victimes, cette question concerne aussi les personnels qui peuvent être victimes de ces actes LGBTQIphobes. L’éducation nationale est un lieu parmi d’autres d’expressions des discriminations et notamment des LGBTQI-phobies : injures, harcèlements, mépris affiché, « outings » forcés. L’oppression hétérosexiste et les discriminations qui y sont liées ne s’arrêtent pas à la porte de nos lieux de travail.
Depuis plusieurs années, les forces réactionnaires œuvrent et défendent un modèle de société rétrograde, sexiste et LGBTQIphobe, qui nie l’égalité entre tout·es et la pluralité des identités. Après la Floride en mars 2022 qui entérine la loi « Don’t say gay » interdisant d’enseigner des sujets en lien avec l’orientation sexuelle ou l’identité de genre à l’école primaire pour « ne pas endoctriner les enfants », en avril 2022, Emmanuel Macron prend position contre le fait d’aborder les questions d’ orientation sexuelle et d’identité de genre à l’école primaire et se questionne sur le collège. Blanquer utilise le terme « wokisme » comme une accusation réactionnaire à l’égard de personnels de l’éducation, d’associations et de militant·es… qui se battent contre les discriminations racistes, sexistes et LGBTQIphobes. Des personnels se retrouvent accusés de faire de la propagande.
SUD éducation est au côté des personnels LGBTI de l’Éducation nationale, pour lutter contre toutes les formes de discrimination LGBTQIphobe et hétérosexiste, et appelle à participer aux Marches des Fiertés, contre la haine, pour les droits LGBTQI et l’épanouissement de tou·tes !
Dans la société dans son ensemble
La Marche des Fiertés, c’est l’occasion de pointer encore et toujours les discriminations qui pèsent sur les LGBTQI, et réclamer l’égalité de droit. Violences verbales et physiques, discrimination à l’emploi ou au logement, inégalité de droits en termes de filiation ( et ce, même après l’obtention de la PMA en France pour les femmes célibataires et les lesbiennes, excluant encore les personnes trans), passage devant un juge pour la procédure de changement d’état civil pour les trans, mutilation des enfants intersexes, les initiatives parlementaires transphobes et la mobilisation des médias réactionnaires contre la communauté LGBTQIA+… La liste est longue, et non exhaustive.
La Marche des Fiertés, c’est aussi l’occasion d’affirmer que nos luttes sont solidaires et intersectionnelles, de refuser qu’elles soient instrumentalisées pour servir des argumentaires nationalistes et xénophobes et dresser les minorités opprimées les unes contre les autres. Sexisme et LGBTQIphobies traversent toute la société, et pas un groupe social en particulier. Il n’y a pas de place pour l’homonationalisme dans nos fiertés !
C’est par la mobilisation de tou.t.es les LGBTQI et de toutes les forces soucieuses d’émancipation et de progrès social, que l’égalité entre tou·tes pourra être gagnée. Car être visible et défendre ses droits, c’est politique !
Montrons notre solidarité à l’occasion des Marches des Fiertés !
SUD éducation appelle à se mobiliser durant les Marches des Fiertés LGBTQI qui vont se dérouler de mai à la rentrée 2022.
Pour lutter contre les LGBQTQIphobies à l’école, du primaire à l’université, SUD éducation revendique :
La ré-intégration du concept de genre dans des programmes élaborés par la communauté éducative, dans les enseignements et dans les projets.
L’effectivité des séances d’éducation à la vie sexuelle et prévues dans les textes officiels et la prise en compte dans ces séances d’une perspective non hétérocentrée, qui mettent sur un pied d’égalité toutes les orientations sexuelles et toutes les identités de genre.
La mise en place de dispositifs permettant aux élèves de réfléchir aux discriminations et de déconstruire les stéréotypes.
Le respect du prénom et du pronom d’usage pour les élèves et personnels trans.
Une formation initiale et continue sur les problématiques de genre pour toutes les autres catégories de personnel.
L’obligation pour l’administration de soutenir, aider et défendre tous les membres de la communauté éducative qui, du fait de leur identité de genre, subiraient diverses formes de brimades, de harcèlement ou de discriminations, (élèves, administration, collègues, parents). L’administration doit accompagner ces membres dans leurs démarches, y compris dans le cadre d’un changement de genre et/ou d’identité, en veillant à leur assurer un environnement sécurisé pour qu’ils puissent effectuer leur parcours sans être mis en danger dans leur milieu éducatif et professionnel.
Lorsque vous êtes sur la page d’accueil: cliquer sur le lien : « Recours suite à la notification de l’affectation obtenue à l’issue du mouvement intra-académique 2024 ».
cocher « j’ai obtenu une affectation en dehors de mes voeux » ou « je n’ai pas obtenu de mutation » ou « autres cas (hors recours réglementaire) »
dans l’encadré « Sélectionner un syndicat représentatif »: sélectionnez « SUD ÉDUCATION »
puis remplir la partie « observations » : vous pouvez nous consulter pour des conseils ou qu’on fasse une relecture + vous pouvez joindre de 1 ou 2 justificatifs en PDF ou JPEG (taille max 10 MO)
cocher « J’atteste de la sincérité des informations fournies »
Page 4 : Validation
Dernière page: code de suivi + conseil: cliquez sur « afficher le détail de la demande »
N’hésitez pas à nous envoyer vos recours ou vos demandes à syndicat@sudeducation35.fr => Nous en assurerons le suivi auprès de la DPE. => Il est possible, dans certaines situations « complexes », de demander entretien avec les services de la DPE avec accompagnement de SUD éducation (« bilatérales »).
A titre syndical, nous déplorons cette « individualisation » des suivis des situations, lesquelles étaient auparavant traitées en FPMA, en présence des élu-e-s de tous les syndicats !!!
Les données statistiques et les barres d’accès départementales et communes :
SUD éducation 35 appelle à se mobiliser dans tous les établissements par des assemblées générales et à relayer l’appel intersyndical d’Ille-et-vilaine pour manifester contre l’extrême droite :
RASSEMBLEMENT Rennes : mardi 11 juin à 18h place Charles de Gaulle Saint-Malo : mercredi 12 juin à 18h30 sur le parvis de la gare
L’extrême droite cumule près de 40% des suffrages aux élections européennes. La situation est grave car demain nous pourrions être gouverné par l’extrême droite.
L’extrême droite a toujours été, et demeure plus que jamais l’ennemie mortelle des travailleurs et des travailleuses, des étranger⋅ères, des personnes racisées, des LGBTQIA+ et de la démocratie. Son programme conduit à une accélération de la crise écologique.
Le programme de toutes les extrêmes droites, c’est de préserver les privilèges du patronat et des classes sociales favorisées, en désignant des boucs-émissaires à la colère sociale : les étranger⋅es, les femmes, les personnes non-blanches, les LGBTQIA+…
Le gouvernement a une lourde responsabilité dans la montée de l’extrême droite : en menant une politique antisociale et raciste, avec les réformes des retraites, de l’assurance chômage ou la loi immigration, il a d’une part suscité de la défiance et de la colère envers les cadres institutionnels de notre société et il a d’autre part participé à dédiaboliser le FN/RN. Ainsi dans l’Éducation nationale, le Choc des savoirs et l’uniforme, l’interdiction du port de l’abaya constituent des mesures tout droit issues du programme de l’extrême droite.
Nous sommes à présent au pied du mur, face à la menace de l’arrivée au pouvoir du FN/RN avec le risque de ministres d’extrême droite, y compris à l’Éducation nationale et dans l’Enseignement supérieur et la Recherche. Les conséquences seraient catastrophiques. À l’Assemblée nationale, le FN/RN s’est opposé à l’augmentation du Smic, c’est-à-dire aux augmentations de salaire pour les personnels AED et AESH. Dans son programme, l’école n’est qu’un prétexte pour taper sur l’immigration et imposer une idéologie nationaliste, raciste, lgbtiphobe et sexiste. L’école doit préparer la société démocratique de demain, avec le FN/RN au pouvoir, on peut craindre la pire des politiques pour l’éducation.
SUD éducation appelle les personnels à se réunir sur leurs lieux de travail, avec leurs collègues et à se mobiliser partout sur le territoire contre l’extrême droite.
SUD éducation mènera le débat en son sein mais aussi avec les autres organisations du mouvement syndical pour faire progresser une véritable alternative sociale et démocratique à l’extrême droite.
L’intersyndicale éducation d’Ille-et-Vilaine SUD éducation, CGT éduc’action, FSU-SNUIPP, SE-UNSA, SGEN-CFDT et SNUDI-FO appelle les enseignant-es du 1er degré à participer aux réunions d’informations syndicales en vu de préparer ensemble la rentrée 2024 pour contrer la mise en place des évaluations nationales.
Ces évaluations nationales vont être mises en place à tous les niveaux du CP au CM2, ce qui portera une atteinte lourde à la liberté pédagogique en standardisant les enseignements.
Cette attaque s’inscrit dans la logique du tri social des élèves à l’école, qui s’impose déjà au collège par le Choc des savoirs.
=> Saint-Malo : Lundi 24 juin 17h30 à la Maison du peuple
=> Fougères : mardi 25 juin 17h30 à la salle des conférences des ateliers
=> Rennes : mercredi 26 juin 14h local de SUD éducation (présentiel ou visio)
=> Redon: jeudi 27 juin 17h45 à l’école Anne Sylvestre
***N’hésitez pas à télécharger l’affiche ci-dessous pour l’afficher dans votre salle des maîtres-ses.***