Résultats du mouvement intra-départemental dans le premier degré

L’opacité
Depuis la loi de transformation de la fonction publique (loi n° 2019-828 du 6 août 2019), l’opacité est devenue la règle : nous n’avons plus accès aux documents de gestion de carrière, ni aux barèmes…

Mardi 15 juin, les résultats du mouvement tombent…
Le mouvement est toujours un moment très attendu dans la carrière des enseignant-es. Suite aux résultats, de nombreuses questions vont demeurer sans réponses…

Des recours possibles
Une fois les résultats connus, les personnels peuvent formuler un recours gracieux. Celui-ci est à faire dans les deux mois qui suivent la décision, c’est-à-dire jusqu’au 15 août 2021. Le recours est à adresser au DASEN, sous couvert de l’IEN. Vous pouvez faire un recours pour une mesure que vous jugez défavorable, par exemple :

  • Vous n’avez pas obtenu satisfaction.
  • Vous êtes nommé-e sur un poste que vous n’avez pas demandé.
  • Vous avez une priorité légale et que vous n’avez pas obtenu de poste.
  • etc.

Votre courrier doit être envoyé en copie à SUD éducation 35
et vous devez indiquer à l’administration que vous souhaitez être accompagné-e par SUD éducation 35

Fin des demi-jauges : le ministre réserve une fois de plus ses annonces aux médias

Vendredi 28 mai, le porte-parole du gouvernement a annoncé dans les médias que « les cours reprendront à 100 % au collège dès lundi » dans la quinzaine de départements concernée par les demi-jauges. Les personnels ont été placés devant le fait accompli de ce retour aux classes entières des classes de 4e et 3e qui entraîne une réorganisation complète des dispositifs pédagogiques mis en œuvre.

La Foire aux questions du ministère de l’Éducation nationale précise désormais que le fonctionnement hybride pourra continuer d’être mis en œuvre si les contraintes locales ou les locaux le justifient.

SUD éducation déplore une nouvelle fois que plus d’un an après le début de la crise sanitaire, le ministère de l’Éducation nationale ne semble capable d’une gestion à courte vue. Depuis un an, le ministre Blanquer se pavane dans les médias pour annoncer des bouleversements du calendrier scolaire. Il faut du jour au lendemain réorganiser l’école pour répondre aux annonces d’un ministre peu soucieux des conditions de travail des personnels qui pense judicieux de procéder par annonces médiatiques soudaines au lieu d’écouter les organisations syndicales.

SUD éducation revendique depuis le printemps un plan d’urgence pour l’éducation, à même de garantir les meilleures conditions de travail possibles pour les personnels, dans des conditions sanitaires acceptables. Ce plan doit notamment comprendre des recrutements massifs de personnels, la titularisation de l’ensemble des non-titulaires sans condition de concours ni de nationalité, et un plan d’investissement massif dans la construction et la rénovation du bâti scolaire permettant d’accueillir les élèves avec davantage d’espaces. SUD éducation estime également nécessaire un aménagement des programmes scolaires lors de l’année 2021-2022 : l’année écoulée, passablement perturbée à tous les niveaux d’enseignement, a rendu impossible d’achever une progression déjà trop lourde en temps ordinaire.

AESH : après une grève massive, Blanquer doit nous entendre !

Ce jeudi 3 juin, les accompagnant-e-s des élèves en situation de handicap se sont une nouvelle fois mobilisé-e-s par une grève massive et des rassemblements et manifestations sur l’ensemble du territoire, devant les DSDEN, rectorat et à Paris au ministère.

L’ampleur de cette grève est inédite : les AESH ont exprimé leur colère face au déploiement des PIAL, à la dégradation de leurs conditions de travail, à l’absence de statut et de reconnaissance, au salaire indécent.

De nombreux-euses autres personnels ont également exprimé leur soutien aux revendications des AESH : des écoles étaient totalement fermées, des lycées et collèges très fortement perturbés.

Le ministre Blanquer doit arrêter de jouer la sourde oreille et mépriser 110 000 AESH. Les revendications sont claires et ne peuvent attendre :

  • un statut de la Fonction publique,
  • une hausse importante de salaire,
  • la reconnaissance d’un temps plein à 24h d’accompagnement,
  • une réelle formation initiale et continue,
  • l’abandon des PIAL et de la logique de mutualisation.

Nous continuerons la lutte tant que nous n’aurons pas obtenu satisfaction sur l’ensemble de ces points.

SUD éducation appelle les AESH à se réunir en assemblées générales, à construire des collectifs unitaires locaux pour faire vivre la mobilisation AESH et gagner !

SUD éducation appelle les AESH à se syndiquer massivement afin de défendre leurs droits et de porter leurs revendications le plus largement possible.

AESH = un vrai statut, un vrai salaire !

Contre l’extrême-droite, pour les libertés : le 12 juin, les personnels de l’Éducation seront dans la rue !

Le contexte politique est extrêmement préoccupant. L’extrême-droite est au plus haut dans les sondages. Le gouvernement mène une politique réactionnaire, xénophobe et liberticide (loi sécurité globale, loi séparatisme). Les tribunes publiées par des militaires laissent planer une ambiance de menace sur la démocratie. Les manifestations de policier-e-s mettant en cause la justice, avec le soutien du ministre de l’intérieur et de responsables politiques, sont inquiétantes en termes de séparation des pouvoirs. Les interdictions de manifester se multiplient. Face à cette situation, il est urgent d’organiser une riposte massive, dans l’unité des organisations.

Et dans l’éducation ?

Dans notre secteur également, l’autoritarisme et la réaction sont à l’oeuvre. Jean-Michel Blanquer ne cache pas sa proximité avec les franges les plus réactionnaires du monde éducatif, comme SOS éducation. Nathalie Elimas, secrétaire d’État à l’éducation prioritaire, a fait partie des soutiens à la Manif pour tous. Au-delà des affiliations, Blanquer mène une politique autoritaire et réactionnaire. Il multiplie les sorties islamophobes et sexistes. Dans l’enseignement supérieur, la ministre Vidal s’est lancée dans une chasse aux sorcières pour intimider les enseignant-e-s et chercheur-s militant-e-s, notamment des luttes antiracistes. Les raisons pour les personnels de l’Éducation de se mobiliser le 12 juin ne manquent donc pas. Mais au-delà des agissements de nos ministres, le rôle des personnels de l’Éducation, qui oeuvrent au quotidien pour l’émancipation des élèves, est bien de lutter contre l’extrême-droite, l’obscurantisme et l’intolérance. Toutes et tous ensemble, personnels de l’Éducation, mobilisons-nous le 12 juin !

Le 12 juin, les personnels de l’Éducation seront dans la rue !

SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à participer massivement aux marches des libertés organisées sur tout le territoire.

Retrouvez les rdv sur www.marchedeslibertes.fr

Bac 2021 : SUD éducation met à disposition son préavis de grève

Tout est censé être prêt pour le baccalauréat 2021 mais, comme sur de nombreux autres sujets, force est de constater que rien n’est prêt. Les rectorats tardent à envoyer les convocations aux élèves et aux enseignant-e-s, les lycées n’ont pas de visibilité sur la façon dont va se dérouler le mois de juin, certaines classes de seconde finissent début juin quand d’autres terminent le 2 juillet, et enfin les précisions sur la façon dont vont se dérouler les épreuves – notamment le grand oral – se font attendre. On a jamais vu une désorganisation aussi grande du baccalauréat !

Les correcteurs et correctrices des épreuves de philosophie et de français se préparent à la lourde tâche de devoir corriger des paquets importants de copie dans un délai très court (entre cinq et huit jours ouvrés) et en version numérique. Malgré les demandes répétées des personnels réclamant de corriger les copies écrites, le ministère s’entête à conserver le tout numérique. Non seulement cette solution expose les copies aux risques du numérique (fuite des copies, dysfonctionnements des serveurs, …) mais nuit à la santé des personnels.

Face à l’absence de réponse du ministère, SUD éducation :

  • appelle les personnels sur le terrain à discuter des modalités d’action qui s’imposent et met à disposition son préavis de grève pour la période
  • revendique la suppression du grand oral.

Pour SUD éducation, au regard des circonstances et afin de garantir l’égalité des candidat-e-s issu-e-s de lycées qui ont appliqué les demi-jauges et les autres établissements, souvent privés, qui se sont soustraits à sa mise en place, la question de la délivrance du baccalauréat à tou-te-s les candidat-e-s se pose.

Conclusions du Grenelle : une revalorisation insuffisante, des inquiétudes sur les contreparties

Le ministre Blanquer a annoncé mercredi 26 mai les conclusions du Grenelle de l’Éducation. SUD éducation a dénoncé dès le départ une mascarade, qui visait avant tout à l’auto-promotion du ministre et au renforcement d’une vision managériale de l’école, loin des revendications légitimes des personnels. Par ailleurs, le Grenelle de l’Éducation a montré toute l’étendue du mépris que porte le ministre aux organisations syndicales et aux personnels, en privilégiant des personnalités aux valeurs bien éloignées de celles du service public.

Les conclusions du Grenelle ne nous surprennent pas. Il ne s’agit tout d’abord pas de 700 millions d’euros mais bien de 400 millions, si l’on enlève les 100 millions d’euros permettant le financement de mesures déjà décidées et les 200 millions d’euros destinés à financer la protection sociale complémentaire, qui d’ailleurs ne dépend pas du ministère de l’Éducation nationale. L’enveloppe allouée est donc très insuffisante, rapportée au million de personnels de l’Éducation nationale. Il s’agira de nouveau de primes et indemnités, ce qui ne correspond pas davantage aux besoins : c’est une augmentation indiciaire qui est nécessaire, en particulier pour le financement de la sécurité sociale, et non de nouvelles primes. Il s’agit toujours d’une mesure isolée, et non de la seconde étape d’un plan de programmation pluriannuelle, qui seule serait pérenne par-delà les changements de ministère.

Enfin, de nouveau, tous les personnels ne sont pas concernés : les personnels AED et AESH, en particulier, ne bénéficient d’aucune perspective concrète de revalorisation, même indemnitaire.

Pour SUD éducation, la question de la revalorisation doit être déconnectée de celle de l’évolution des missions et des statuts. Or, de nouveau, le ministre annonce une série de pistes d’évolutions des métiers. Celles-ci vont toujours dans le même sens : promotion de hiérarchies intermédiaires, multiplication des missions d’encadrement, autonomie des établissements. La promotion du travail d’équipe, sans perspective d’allègements de service, se traduira inévitablement par un allongement du temps de travail. Les directions d’écoles risquent de voir la prime de 450 euros, reconduite à la rentrée de septembre 2021, troquées contre de nouvelles missions, ce que le ministre appelle des “directions d’écoles consolidées”.

Pour SUD éducation, les raisons qui ont poussé les personnels à se mettre en grève le 26 janvier pour des revalorisations restent valables. Il est plus que jamais nécessaire de construire une mobilisation d’ampleur pour obtenir des augmentations de salaires sans contrepartie. À ce titre et pour commencer, SUD éducation appelle le 3 juin à une grande journée de grève et de manifestations pour un vrai statut et un vrai salaire pour les AESH.

Marche des fiertés LGBTI+ à Rennes samedi 5 juin à 14 h, mail François Mitterrand

Solidairement,
Les déchargé.es et la commission femmes de Solidaires 35
 

AG SUD éduc 35 – Mercredi 2 juin 17h

La prochaine AG de SUD éducation aura lieu demain à partir de 17h.

Elle sera consacrée à la préparation du Conseil Fédéral des 10 et 11 juin ainsi qu’au débat associé sur la laïcité. 

Un point d’actualité sur la situation dans les établissements pourra être proposé si demande en début d’AG, l’odj de l’AG étant bien évidemment modifiable au début de la réunion.

Contre les violences faites aux lycéen.nes

Depuis 15 jours, les lycéen·nes du lycée Bréquigny à Rennes se mobilisent et bloquent leur établissement. Comme d’autres lycées mobilisés en France, ils et elles réclament l’annulation des épreuves de fin d’année et la validation de leurs diplômes par le contrôle continu comme cela avait été le cas l’an dernier en raison du contexte sanitaire. Mais, le rectorat de Rennes a fait le choix du recours systématique aux forces de l’ordre.
Depuis lundi 10 mai, quatre fourgons de la compagnie départementale d’intervention sont chaque jour devant le lycée. Les policiers font usage de la force sans retenue avec l’assentiment de notre académie : un élève tombé au sol a été frappé à coup de matraque le 10 mai, utilisation des gaz lacrymogènes le 19 mai.
C’est le vendredi 21 mai que la violence a été la plus brutale et inacceptable : les élèves ont dû faire face aux matraques télescopiques, à des insultes, menaces, coups ; une élève a été frappée, menottée et mise en garde à vue et devra comparaître le 20 septembre prochain pour rébellion et violences volontaires contre un agent dépositaire de l’autorité publique alors qu’elle se débattait lors de son interpellation.
D’autres élèves, dont nous livrons 2 témoignages joints, ont été victimes de menaces, coups, insultes sexistes et agressions.
La tension monte chaque jour davantage devant cet établissement ; même rassemblé.es pacifiquement devant leur lycée avec slogans, chants, danses et stand up théâtral, les lycéen.nes font désormais face à une répression policière systématique. SUD Éducation 35 rappelle que le ministère est l’unique responsable de la dégradation du climat scolaire. Depuis l’année dernière, le ministère réprime toutes les mobilisations contre la réforme du baccalauréat, qu’il souhaite maintenir coûte que coûte. Compagnie départementale d’intervention, CRS, gendarmes mobiles : c’est l’école de la confiance vue par le ministre Blanquer.
SUD Éducation 35 soutient la mobilisation lycéenne et exige l’arrêt des violences et menaces à l’encontre des élèves
mobilisé.es.

Notre syndicat exige qu’aucune répression, policière ou administrative, ne s’exerce sur les élèves qui défendent à
raison leurs droits et leurs revendications.
Nous demandons la suppression de la plainte à l’encontre de l’élève arrêtée vendredi dernier.

SUD Éducation 35 Solidaires

Blanquer et son Grenelle : Toujours pas de vaccin contre le baratin

À l’issue de la vaste opération de communication du ministère que constituait le Grenelle de l’éducation, Jean Michel
Blanquer a annoncé une enveloppe de 700 millions pour 2022, dédiée à la revalorisation salariale des enseignant∙e∙s. Mais ce chiffre est
trompeur : 1 00 millions sont consacrés aux mesures déjà annoncées, et 200 millions à la protection sociale, ce qui laisse 400 millions pour de nouvelles mesures. Au ministère, on précise aussi que « la priorité reste donnée aux débuts de carrière de manière à rendre attractif le métier d’enseignant ». Cet argent comporte notamment la fameuse prime informatique de 1 50 euros.

Des annonces insuffisantes…

Par rapport au nombre d’enseignant∙e∙s et au retard pris dans leur juste rémunération causé par le gel du point d’indice, 400 millions, c’est très peu. D’autant que rien ne dit que ces 400 millions arriveront intégralement dans la poche des personnels… Blanquer se targuait de vouloir être celui qui acterait une revalorisation historique du métier d’enseignant∙e… Encore raté !

…ou navrantes

L’éducation nationale a le chic pour trouver des noms figurés pour ses « géniales » innovations. Le dernier en date : « Préau » , une sorte de comité d’entreprise du ministère qui proposera des réductions aux personnels. Nous pourrons ainsi nous abonner à une salle de sport à prix réduit, recevoir des coffrets loisirs, etc. Ce genre de pratique est déjà bien installé dans le secteur privé et nous ne sommes pas
autrement surpris de le voir arriver dans l’Education Nationale… Mais redisons le : le meilleur moyen d’améliorer le pouvoir d’achat des salarié∙e∙s, c’est d’augmenter le montant en bas de leur fiche de paie ! À commencer par les plus précaires dont les salaires se situent souvent sous le seuil de pauvreté : AESH, AED, contractuel.les : tou∙te∙s les grand∙e∙s oublié∙e∙s des annoncees blanquériennes.

Un baromètre du bien être au travail

Alors que les personnels supportent, depuis le début de la pandémie, des conditions de travail terribles, Blanquer se décide à installer un « Baromètre du bien être au travail » en juin. Quel culot ! Les outils pour analyser les conditions de travail des personnels ne manquent pas à qui souhaite le faire (fiche RSST, dialogue social…). Derrière ces effets d’annonce, les personnels sont toujours sous pression, avec ou sans baromètre !

Solidarité avec notre camarade interdite de cours car portant un masque arc-en-ciel !

Une professeure syndiquée à SUD éducation dans le département du Rhône s’est vu signifier par la cheffe d’établissement une interdiction de faire cours en raison du port d’un masque aux couleurs arc-en-ciel.

Lors d’un entretien au rectorat avec la camarade et en présence d’un représentant de SUD éducation, les représentant-e-s de l’administration ont multiplié les dérapages, évoquant un masque qui ferait la promotion de “certaines pratiques”, relèverait d’une “obédience”, voire même que porter un masque arc-en-ciel pourrait s’apparenter à “la promotion de la gestation pour autrui”. Ces propos, dont la presse s’est également fait l’écho, prononcés par des personnels de l’administration dans le cadre d’un entretien sont inacceptables.

Pour SUD éducation, cet événement, survenu quelques jours avant la journée mondiale de lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie est grave. Il montre encore une fois que la lutte contre l’homophobie, demeure largement à mener dans l’Éducation nationale, jusqu’au plus haut niveau, contrairement à la communication satisfaite du ministre.

La lutte contre l’homophobie dans l’Éducation nationale n’est pas un combat dépassé : les actes LGBTIphobes augmentent d’année en année d’après les statistiques officielles. Pourtant, le ministre semble avoir renoncé depuis 2018 à mener des campagnes de lutte contre l’homophobie.

SUD éducation affirme sa solidarité pleine et entière avec notre camarade, défendra son droit de porter un masque aux couleurs de l’arc-en-ciel, et veillera à ce qu’aucune sanction ne lui soit infligée. SUD appelle les personnels à ne rien céder face aux comportements LGBTIphobes d’où qu’ils proviennent et à agir à leur niveau pour y mettre un terme.

SUD éducation exige, à rebours de cette procédure discriminante et stigmatisante, que l’administration soutienne et défende les personnels qui en raison de leur orientation sexuelle réelle ou supposée viendraient à subir diverses formes de brimades, de harcèlement ou de discriminations, d’où qu’elles viennent.‌

Correction numérisée de l’épreuve de philosophie : le ministère doit revoir sa copie

Avec la réforme du bac, les correcteurs-trices de l’épreuve de philosophie, au lieu de pouvoir retirer leur paquet de copies, devront les corriger numériquement. Cette mesure contre-productive alourdit la charge déjà pesante pour les enseignant-e-s de philosophie, avec des paquets avoisinant souvent les 130 copies et un temps de correction très restreint. Cette correction prolongée devant écran imposée ne s’appuie sur aucune raison valable : en plus d’entraîner une fatigue oculaire et physique médicalement avérée, on peut craindre une surveillance accrue du travail des correcteurs-rices (temps passé lors de la correction, rythme d’avancement, etc.) et un possible dysfonctionnement de la plateforme hébergeant les copies.

Les correcteurs et correctrices ont aussi une méthode de correction qui leur est propre et nécessite parfois un tri manuel des copies, par exemple par sujet : l’opération devient compliquée sinon impossible avec les copies numérisées.

Cette décision est une nouvelle marque de l’obsession du ministère pour le « tout-numérique » au détriment du travail et des conditions de santé des agent-e-s.

SUD éducation dénonce cette mesure autoritaire et arbitraire et revendique la possibilité des personnels de corriger au choix sur copies papier ou dématérialisées.

L’observatoire rennais des libertés publiques (ORLIB) recrute

Qu’il s’agisse de la liberté de manifester, de l’accessibilité et mise en œuvre des droits, du respect de la vie privée, etc., les libertés publiques subissent des assauts répétés, particulièrement en ces périodes d’états d’urgence successifs (sécuritaires ou sanitaires). La vigilance des citoyen•ne·s s’avère d’autant plus nécessaire et indispensable.

C’est pourquoi, à la suite de diverses sollicitations (avocat•e·s, étudiant•e·s, citoyen•ne·s), et après une année d’échanges et de travaux préparatoires, plusieurs organisations ont décidé de créer ORLIB : l’Observatoire Rennais des LIBertés publiques.

Comme c’est déjà le cas dans une douzaine d’autres villes (Bordeaux, Lille, Lyon, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Perpignan, St-Denis, Toulouse, etc.), il s’agit de disposer d’un outil destiné à observer et documenter des situations où les libertés publiques sont mises en cause, qu’il s’agisse par exemple, du droit de manifester, des accès aux services publics, etc.

ORLIB fera du recueil d’informations et de témoignages.

Les membres de l’ORLIB suivront les manifestation de l’extérieur et réaliseront de façon neutre des observations et captations vidéo, non rendues publiques dans un but d’éventuels témoignages judiciaires et l’établissement de rapports sur la liberté de manifester.

Un des objectifs de l’ORLIB est aussi d’observer les entraves dans l’accès au droits, dans les préfectures, les centres de rétention administrative des personnes exilées, le respect du droit à la justice notamment lors d’audiences dans les CRA.

Les observateurs de l’ORLIB s’engagent au travers de la signature d’une charte déontologique et après une formation à la neutralité en toute situation. Ils et elles seront reconnaissables par le port d’un chasuble estampillée avec notre logo, avec caméra pour la captation vidéo et toutes les protections nécessaires. nous signalerons notre présence auprès des autorités.

Les membres fondateurs de l’ORLIB sont: la Ligue des Droits de l’Homme, ATTAC, la Libre Pensée, le Syndicat des Avocats de France, la FSU et Solidaires 35.

Plus de détails et la presse ici: https://solidaires35.fr/creation-de-lorlib-lobservatoire-rennais-des-libertes-publiques/

Un réunion d’information est prévue le jeudi 3 juin de 20 à 22h.

Présentation Commission Femmes de Solidaires 35

Bonjour,

Voici en pièce jointe un texte de présentation des missions et du fonctionnement de la commission Femmes de Solidaires 35.

Les rencontres ont lieu 1 fois par mois : le 2e mardi du mois, à 18 h dans le local de Solidaires 35 : 5 rue de Lorraine à Rennes, en visio ou en présentiel.
N’hésitez pas à venir nous rejoindre !

Contact : commissionfemmes@solidaires35.fr

La commission Femmes de Solidaires 35

Première victoire contre la loi sécurité globale !

Nous étions pour la coordination rennaise contre la loi sécurité globale et la loi séparatisme en conférence de presse avec les différentes coordinations locales devant le conseil constitutionnel ce jeudi, jour du rendu de sa décision. Le conseil constitutionnel à, enfin mais que partiellement, joué son rôle de garde fou de nos libertés garanties dans la constitution. C’est un véritable camouflet pour le gouvernement, l’assemblée nationale aux ordres et le sénat extrêmement droitier. Cela ne règle pas une question de fond dénoncée dans nos saisines sur la séparation des pouvoirs entre l’exécutif, le gouvernement, et le législatif, un parlement aux ordres du ministre de l’intérieur. Si l’extrême droite n’est pas encore au pouvoir, ses idées le sont. Le conseil constitutionnel vient salutairement de rappeler que ce n’est pas un seul président et son gouvernement qui font les lois. Les garanties de nos libertés que sont la constitution et la déclaration des droits de l’homme s’appliquent encore partiellement.  Nos mois de lutte contre cette loi inique n’ont pas été vaines et c’est pour Solidaires, syndicat de lutte et de transformation sociale une victoire.

Le conseil constitutionnel a rendu sa décision sur la « loi sécurité globale préservant les libertés ». Malgré des mois de fortes mobilisations, le gouvernement avait réussi à faire adopter par le Parlement son projet. Après 27 saisines, le Conseil Constitutionnel a censuré plusieurs des dispositions très problématiques pour nos libertés s’agissant notamment de la possibilité de filmer les forces de l’ordre en opération ou encore l’usage des drones et des hélicoptères.

Par ailleurs, il a également censuré la vidéosurveillance constante des personnes placées en garde à vue ou en centre de rétention administrative. Autre victoire importante, la censure de l’article 2 de la loi qui alourdissait fortement les peines pour les occupations illégales de logements alors que plus de 3 millions de logements sont inoccupés en France.

Ce sont des dispositions au cœur de la loi qui ont été censurées, actant la légitimité totale de ce que Solidaires, avec le Collectif #StopLoiSécuritéGlobale et les manifestant-es ont dénoncé, défendant nos libertés fondamentales. Si le Conseil n’a pas validé la possibilité pour la police municipale de disposer de certains pouvoirs de police judiciaire, il n’a pas pour autant censuré celle de disposer pour cette police ou les gardes champêtre (de même qu’à la SNCF et à la RATP) de pouvoirs de vidéosurveillance.

Enfin il reste des dispositions qui malheureusement n’avaient pas été déférées pour censure au Conseil Constitutionnel. Notamment le paragraphe 2 de l’article 2 qui prévoit de faire constater et réprimer l’occupation de locaux professionnels pouvant constituer une atteinte à l’exercice du droit de grève. Ce mode d’action est un moyen de pression dans un rapport de force social et il est d’ailleurs largement utilisé. Il s’agira d’engager tous les moyens à notre disposition pour obtenir la censure de cette disposition désormais en application


Pour autant l’Union syndicale Solidaires se félicite de cette décision qui n’aurait pas été possible sans la large mobilisation du mouvement social. Le combat pour nos droits et libertés individuelles et collectives continue plus que jamais et que cette victoire en appelle de nouvelles : manifestons, occupons, continuons à faire entendre la voix du mouvement social !

La réaction de la coordination nationale : Loi Sécurité globale : camouflet pour le gouvernement, demi-victoire pour les libertés

Notre intervention à la conférence de presse : Conférence presse coordinations locales contre la LSG

Manifestation contre la réforme Blanquer du lycée et Communiqué de presse intersyndical contre la répression policière sur les lycéen.nes à Bréquigny

Depuis trois semaines, des lycéen.ne.s se mobilisent et bloquent leurs établissements.

Ces lycéen.ne.s réclament l’annulation des épreuves de fin d’année du baccalauréat et la validation de leurs diplômes par le contrôle continu comme cela avait été le cas l’an dernier en raison du contexte sanitaire.

Les élèves ne font que réclamer une prise en compte du contexte dégradé de leur scolarité dans la perspective de l’obtention du baccalauréat mais notre institution fait le choix de criminaliser leurs actions par un recours systématique aux forces de l’ordre.

Ce vendredi 21 mai, la tension est encore montée d’un cran au lycée Bréquigny et a atteint un niveau inacceptable.

Alors que les élèves étaient rassemblé.es devant leur lycée, une élève a dû faire face à une interpellation brutale : pour avoir déplacé une poubelle, elle a été plaquée contre un arbre, frappée au visage, arrêtée, menottée et mise en garde à vue. Ces derniers jours, nous avons constaté que la police n’a pas hésité à faire usage des matraques et gaz lacrymogènes à l’encontre de ces jeunes.

Nous dénonçons la répression policière dont ces lycéen.nes font l’objet.

Alors que nous réclamions des recrutements massifs de personnels et des aménagements des programmes, le ministre est resté sourd à nos revendications et est donc l’unique responsable du renforcement des inégalités scolaires et du mécontentement lycéen.

Nos organisations syndicales continuent de revendiquer l’abrogation de la réforme Blanquer du lycée et de son baccalauréat inégalitaire.

Les lycéen.nes appellent à manifester mardi et jeudi à 11h30

parcours classique: Charles de Gaulle / Charles de Gaulle.

Rejoignez la mobilisation des AESH ! Toutes et tous en grève le 3 juin !

 

Le 8 avril dernier, nous avons été des milliers à nous mobiliser pour dire non aux PIAL et revendiquer un vrai statut et un vrai salaire. Une nouvelle journée de grève est appelée par l’intersyndicale le jeudi 3 juin. Ce doit être encore plus fort et toutes les raisons de la colère sont là :

CONTRE LES PIAL ET LA MUTUALISATION

Depuis la rentrée 2019, les Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisé sont déployés et leur généralisation est prévue pour la rentrée 2022. Derrière cette réorganisation de notre travail présentée par le ministère de l’Éducation nationale comme un atout, les PIAL sont un outil du développement de la mutualisation et de la rationalisation des moyens. Nos conditions de travail s’en trouvent dégradées car nous accompagnons de plus en plus d’élèves sur un territoire géographique étendu, tandis que les conditions d’accompagnement des élèves sont elles aussi fortement impactées car ils et elles bénéficient de moins en moins d’heures d’aide humaine.

Le ministère compense les difficultés de recrutement sur notre dos, nous réduisant ainsi à une variable d’ajustement des politiques de l’école inclusive.

POUR UN VRAI STATUT, POUR UN VRAI SALAIRE

Les CDD de trois ans n’ont rien changé aux difficultés que nous rencontrons : c’est une institutionnalisation de la précarité de notre statut. Les revalorisations salariales mises en place dans plusieurs académies ne sont pas une victoire : nos salaires augmentent de seulement quelques euros sur l’ensemble de notre carrière. Le passage à 41 semaines annuelles ne permet pas de compenser le temps de travail invisible et permet aux académies d’organiser des formations hors temps scolaire, formation par ailleurs largement insuffisante à notre pratique professionnelle. Les moyens sont insuffisants pour nous protéger face à l’épidémie de Covid19.

Assez de mépris ! Notre rôle et nos pratiques pédagogiques et éducatives, en tant que professionnels de l’inclusion et de l’adaptation scolaire doivent être reconnus !

Pour la reconnaissance de notre métier !

JEUDI 3 JUIN, TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION !

SUD éducation revendique :
– la titularisation dans un corps de fonctionnaire de tou-te-s les AESH et la création d’un métier d’éducatrice-éducateur scolaire spécialisé-e, sans condition de nationalité ou de diplôme ;
– des réelles augmentations de salaires, l’accès à la prime REP-REP+ et la reconnaissance d’un temps plein à 24h d’accompagnement plus les heures connexes ;
– la mise en place partout sur le territoire d’une véritable offre de formation, initiale avant le début de tout accompagnement et continue tout au long de la carrière. La réadaptation permanente qu’exige notre métier ne peut s’en dispenser.

Affectation des AESH pour la rentrée 2021 : il faut des fiches de vœux et des établissements/écoles de rattachement !

La fin de l’année scolaire approche et pour les personnels non-titulaires de l’Éducation nationale, c’est aussi un moment de stress : où vais-je être affecté-e l’an prochain ? Quand serai-je au courant de mon affectation ? 
Les AESH sont trop souvent démunie-s face aux décisions arbitraires de leur hiérarchie. Avec les PIAL, leurs conditions d’affectation se sont dégradées puisque les AESH sont affecté-es dans les différentes écoles et établissements scolaires d’une zone géographique.
Les difficultés quant aux affectations résultent de l’absence de statut pour les AESH : les personnels non-titulaires n’ont pas accès au mouvement, il n’y a pas de règles d’affectation transparentes et explicites définies par une circulaire nationale comme c’est le cas pour les fonctionnaires. Elles et ils ne sont pas rattachées administrativement à un établissement scolaire et ne peuvent donc prétendre à des frais de déplacement quand elles-ils sont affectées sur plusieurs écoles, collèges ou lycées en même temps.
Néanmoins, les services départementaux de l’Éducation nationale pourraient améliorer les conditions d’affectation des AESH. SUD éducation revendique : 
– la mise en œuvre de fiche de vœux pour que les AESH formulent leurs préférences d’affectation : 1er degré, 2d degré, lieu d’affectation, public accompagné en fonction d’expériences/compétences spécifiques.
– des règles d’affectation transparentes afin d’en finir avec l’opacité des affectations ! Il en existe dans certaines académies pour les non-titulaires enseignant-es (en fonction de leur ancienneté, de leur volonté d’être maintenu-e sur leur poste…)
– le rattachement administratif, à une école ou un établissement scolaire permettant aux AESH de prétendre à des frais de déplacement en cas d’affectation sur plusieurs écoles, collèges ou lycées en même temps.
Gagner sur ces revendications, c’est possible !
(Contactez le syndicat SUD éducation de votre département afin d’être tenu-e au courant des démarches pour gagner cette fiche de vœux !)
SUD éducation appelle tou-te-s les personnels AESH à se mobiliser massivement le 3 juin pour obtenir un vrai statut intégré dans la Fonction Publique pour gagner de nouveaux droits et en finir, par exemple, avec les affectations arbitraires ! 
En grève le 3 juin pour un vrai statut, un vrai salaire !
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