Conférence gesticulée sur la réforme et les retraites – le 9 mars à Liffré

La retraite avant l’arthrite, le travail sans ordonnance !

Le collectif Liffré Cormier Contre la Réforme des Retraites organise une
causerie gesticulée
le lundi 9 mars à 18h30
dans la salle Méliès du Centre inter-générations, rue des écoles à Liffré

Alerte sur l’avenir de l’enseignement de la philosophie dans la voie technologique

L’avenir de l’enseignement de la philosophie dans la voie technologique est plus que jamais menacé par les effets combinés des réformes du lycée de 2010-2013 (Chatel) et de 2018-2021 (Blanquer).

Si une note ministérielle du 15 janvier 2015 reconnaissait – en réponse à nos demandes insistantes – l’utilité des « groupes à effectifs réduits en philosophie », eu égard à la « singularité » de cette « discipline (…) et des besoins spécifiques (…) des élèves de ces séries », force est de constater que la réforme actuelle assèche drastiquement l’enveloppe dédiée au financement « des enseignements en groupes à effectif réduit » prévus par les textes de la précédente réforme (arrêtés du 27/05/2010 et du 29/09/2011).

Pourtant, le constat de ces difficultés rencontrées dans la voie technologique ne date pas d’hier. Le rapport Derrida-Bouveresse de 1989 constatait déjà que l’enseignement de la philosophie s’y trouve dans « une situation de crise qui appelle des réformes urgentes… », dont « le « dédoublement » systématique de l’horaire « pour au moins une heure (2 heures pour l’élève, 3 heures pour le professeur) ».

Cette préconisation de bon sens a vu le jour en 1994 (réforme Jospin). Un temps inscrite dans une grille horaire nationale, elle fut remise en cause par la réforme de 2012, qui, dans le nouveau cadre de l’autonomie des établissements, renvoyait l’introduction des dédoublements aux arbitrages locaux, le plus souvent défavorables à la philosophie. Interrogés à l’occasion d’une audience au ministère le 3 novembre 2014, nos interlocuteurs estimaient que plus de la moitié (55%) de ces dédoublements de l’horaire de philosophie n’avaient pas résisté à la réforme Chatel. La situation n’a fait qu’empirer depuis et s’aggrave encore avec l’actuelle réforme.

Nous découvrons en effet avec inquiétude, à l’occasion des conseils d’administration qui préparent la rentrée de septembre, qu’une nouvelle dégradation s’annonce, divisant encore une fois par deux le reliquat des horaires dédoublés. Ainsi, selon nos estimations, moins d’un quart des dédoublements survivront à l’effet combiné des réformes depuis 7 ans, autant dire une mort programmée.

Sans prétendre par cette initiative à un quelconque monopole disciplinaire, nous demandons par la présente, le retour d’un texte rétablissant pour les élèves de la voie technologique, ce droit élémentaire à bénéficier d’un horaire dédoublé pour cet enseignement dispensé en une seule année d’examen. Sans ce dédoublement, l’enseignement de la philosophie en voie technologique serait gravement mis en péril.

Paris, le 17 février 2020.

Non au bac local de Blanquer, achevons les E3C !

La première session d’E3C se déroule depuis le mois de janvier dans des conditions chaotiques. Au vu des conditions de passation de ces épreuves, dont les médias se sont largement fait l’écho, le ministre ne peut plus faire croire que tout va bien.

Au départ en vacances de la zone C, le 4 février on pouvait comptabiliser 41 % ou 660 lycées touchés par la mobilisation et 220 établissements où les épreuves ont dû être reportées suite à la mobilisation. Si celle-ci est inégale sur le territoire un vrai mouvement national de refus existe parfois majoritairement dans certaines académies. Pour SUD éducation, les élèves et les personnels mobilisés ont gagné une première manche tant le crédit de cette réforme du bac et du ministre qui la porte sont atteints.

La rentrée des vacances sera sans doute un tournant qui décidera de l’avenir de la « réforme du bac » à commencer par le destin de la 2e session des E3C. SUD éducation appelle donc à reprendre la mobilisation avec détermination au retour des vacances de chaque zone avec pour perspective le retrait de cette réforme.
- Là où les épreuves se sont déroulées dans des conditions contestables, nous demandons l’annulation de ces épreuves ce qui permet aussi de revendiquer avec les parents et les lycéen-ne-s aucun « zéro sanction ».
- Là où les épreuves ont dû être reportées, à la rentrée des vacances d’hiver nous continuons à appeler à la grève des surveillances, avec piquet de grève avant les épreuves et soutien aux mobilisations lycéennes.
- Là où les épreuves se sont malgré tout tenues, refusons la dématérialisation des copies et exigeons la correction papier (la santé au travail des correcteurs-correctrices, l’absence de consultation des CHSCT sur le modèle correction, le non-sens écologique et le flicage des personnels sont des arguments à développer localement)
- Lors de la phase de correction : vous n’avez pas à noter immédiatement les copies ; nous conseillons de rentrer sur Santorin des appréciations, dès réception du lot de copies, pour éviter tout prélèvement sur une longue durée. La rétention des notes redevient une possibilité d’enrayer la machine à partir de la date limite de remontée des notes pour votre académie.
- Participons aux AG de correcteurs-correctrices partout où elles sont organisées.

SUD éducation :

→ dénonce cette mascarade d’examen ainsi que l’impréparation dans lesquelles ces épreuves ont lieu et soutient les personnels et les élèves dans les actions qu’ils et elles pourraient entreprendre.
→ appelle et à être aux côtés de nos élèves lors des rassemblements devant les lycées pour éviter par la présence syndicale la répression du mouvement lycéen.
→ appelle les collègues universitaires qui participeront aux commissions d’examen des vœux à ne pas tenir compte des notes obtenues aux E3C dans les évaluations des dossiers d’entrée à l’université, et à ne pas présider les jurys du baccalauréat dans lesquels ces épreuves seraient prises en compte.
→ rappelle que des préavis de grève nationaux et locaux déposés par SUD éducation couvrent les personnels et appelle à faire grève notamment lors des surveillances.
→ revendique toujours l’abandon de cette réforme, et donc des E3C, ainsi que le retour à un examen à caractère national.

CONFÉRENCE NATIONALE DU HANDICAP : Macron masque la réalité !

Macron affiche l’École inclusive comme une priorité du quinquennat. Mardi 11 février, en clôture de la conférence nationale du handicap, il se félicite d’avoir atteint son objectif avec une diminution du nombre d’élèves en attente d’un accompagnant depuis la rentrée de 2019 et annonce la création de 11 500 postes d’AESH (Accompagnant-e d’élèves en situation de handicap), dans un contexte où depuis une dizaine d’année, le nombre d’enfants en situation de handicap scolarisé-es en classe ordinaire a quasiment doublé.

Au-delà de l’augmentation des moyens humains, l’inclusion des élèves en situation de handicap dans le système scolaire ordinaire ne peut se faire qu’avec des personnels formés et des AESH reconnu-e-s dans leur rôle, pédagogique et éducatif, essentiel dans les établissements.

Les AESH et SUD éducation revendiquent depuis de nombreuses années un vrai statut de titulaire, avec un temps d’accompagnement de 24 heures considérées comme un temps plein, comme indispensable à cette reconnaissance.

Alors qu’ils et elles subissaient des conditions de travail indécentes, la réponse du gouvernement est d’exploiter davantage ces personnels précaires en augmentant les amplitudes horaires de leurs missions et en dédoublant les employeurs entre Éducation nationale et Collectivités territoriales. Depuis la rentrée de 2019, avec l’instauration des PIAL (Pôle Inclusif d’Accompagnement Localisé), les AESH se voient contraint-e-s d’accompagner des élèves différent-e-s autant de fois que la direction des PIAL le décide. Dans la vision purement comptable de l’administration et du gouvernement, il s’agit de répondre immédiatement et artificiellement aux élèves nouvellement notifié-e-s en déplaçant un-e AESH du jour au lendemain, sans concertation préalable ni aucune considération pour sa situation ou celle des élèves accompagné-e-s.

Il ne suffit pas d’embaucher de plus en plus de travailleurs et travailleuses précaires pour construire une école réellement ouverte à toutes et tous.

Macron a également annoncé la création de 1 000 places dans les établissements spécialisés. Il s’agit là aussi d’un coup de communication masquant la réalité des prises en charge dans ces établissements.

Depuis deux ans une grande partie des établissements spécialisés accueillant des élèves en situation de handicap ne pouvant être inclus-e-s en classe ordinaire a glissé vers un système de dispositifs. Il n’y est alors plus question d’un nombre de places fixes au sein des structures mais de capacités étendues par l’intervention des personnels dans d’autres établissements, et cela sans augmentation des moyens matériels ou humains. L’objectif est clair : donner l’illusion d’une prise en charge de davantage d’élèves, une nouvelle fois sans s’interroger sur la qualité de celle-ci.

Pour SUD éducation, il est indispensable que les dispositifs et établissements spécialisés, et leurs personnels, soient mis au service d’une école capable de prendre en charge correctement le maximum d’élèves dans leur diversité.

Alors que Macron se félicite de la scolarisation massive des enfants porteur-euse-s de handicap, cela ne s’accompagne d’aucune adaptation de la structure éducative. Les enseignant-e-s concerné-e-s et les AESH sont contraint-e-s de supporter, le plus souvent seul-e-s, toutes les contradictions du système.

Quand un-e élève handicapé-e est intégré-e dans une classe, les effectifs ne diminuent pas, et les enseignant-e-s ne peuvent prendre en compte les besoins particuliers d’un-e élève supplémentaire.

De plus, beaucoup de collectivités territoriales ne peuvent pas bâtir de nouveaux établissements scolaires en capacité d’accueillir des enfants handicapé-e-s ou rendre accessibles le bâti construit. Ils et elles doivent souvent parcourir une distance très longue pour être scolarisé-e-s. Dans le cadre de la réforme du lycée avec une offre d’options plus réduite par établissement, les élèves handicapé-e-s voient leurs choix se réduire encore davantage.

L’école inclusive doit être un moyen de repenser l’école pour qu’elle devienne réellement démocratique et égalitaire, pas un artifice comptable au service de la communication politique.

SUD éducation revendique :
- La titularisation en qualité de fonctionnaire des AESH sans conditions, avec un temps d’accompagnement de 24 heures considérées comme un temps plein
- Une réelle prise en compte des besoins de tous les élèves, dont ceux en situation de handicap, dans les pratiques pédagogiques, la conception des bâtis scolaires et l’organisation du système scolaire, notamment en termes d’effectifs.
- L’augmentation du nombre de personnels spécialisés et de personnels médico-sociaux et d’orientation
- Une formation continue au handicap à l’ensemble des personnels, sur temps de service et prenant en compte la spécificité des élèves à besoins particuliers

Le 8 mars : une journée de grève féministe

Parce que les femmes partout dans le monde se lèvent et luttent pour l’égalité et leur émancipation, soyons les grandes gagnantes ce 8 mars ! Reprenons le mot d’ordre international de la grève féministe ! Le 8 mars, on arrête toutes !

L’évènement FB : https://www.facebook.com/events/1566297166855663/

Nos vidéos

Notre 1ère vidéo d’une série hebdomadaire jusqu’au 8 mars

Les liens :

Nos visuels

CAPD 35 : Déclaration lue par SUD et la CGT le 14/02

Lors de la CAPD du vendredi 14 février, SUD éducation 35 et la CGT ont lu une déclaration préalable afin de s’exprimer sur les différentes réformes du gouvernement ainsi que les dysfonctionnements de l’administration.

Stage syndical Militer à Sud Education le 26 et 27 mars à Rennes

Le stage militer à Sud Éducation ayant eu un grand succès sur Paris, Sud Education 35 organise ce même stage de formation syndicale les 26 et 27 mars 2020 dans ses locaux du 5 rue de Lorraine à Rennes.

C’est un stage destiné à des nouveaux adhérents mais mes les anciens sont les bienvenus.

Au programme :

Jour 1 : de 9h à 12h30 : histoire du mouvement syndical, de Solidaires, de SUD éducation
 
de 14h à 17h : introduction au juridique / précarité / cas pratiques / accompagnement syndical.
 
Jour 2 : de 9h à 10h : la fédération : outils et fonctionnement
de 10h à 12h30 : agir syndicalement dans le 1 er degré / agir syndicalement dans le 2nd degré
 
de 13h30 à 15h : 2 ateliers au choix : AESH / AED  : contrats précaires  / Agir contre les violences sexistes et sexuelles au travail. 
 
de 15h à 16h : bilan du stage
 
Chacun a droit à 10 jours de stages par an.
 
N’hésitez pas à en parler à des nouveaux adhérents autour de vous.
 
Pour s’inscrire envoyer un mail à : syndicat@sudeducation35.fr
 
Il faut envoyer le courrier ci-dessous à son supérieur hiérarchique un mois avant c’est à dire pour le 26 février.

Retraits de salaires et quotité saisissable

Lors d’une grève comme celle que nous connaissons sur les retraites, la question se pose des limites de ce que l’administration est en droit de prélever chaque mois sur les salaires pour chaque jour de grève.

SUD éducation fait le point sur la quotité saisissable.

La règle est bien le prélèvement du trentième indivisible pour chaque journée de grève.

Les services de paie reportent les jours d’absence non-rémunérée et doivent étaler la somme des prélèvements en fonction de la quotité saisissable : une part du revenu est protégée de tout prélèvement.

Quand l’administration prélève trop, il est possible d’agir.

SUD éducation met à disposition un simulateur pour savoir quelle est la part saisissable maximale du salaire mensuel, et une lettre de recours.

Coordination nationale des 1er et 2 février 2020 : des facs et des labos déterminés dans la lutte

Une première coordination nationale

La première coordination nationale des facs et labos en lutte a réuni 740 personnes à Saint-Denis : étudiant·es, personnels de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR) de toutes catégories, titulaires et non titulaires. La diversité des statuts des participant·es et de leurs établissements d’origine a permis des échanges riches et encourageants pour la suite de la mobilisation.
Tout au long du week-end, l’ambiance était déterminée et volontaire. Les débats ont montré la cohérence des différentes réformes que nous combattons (transformation de la fonction publique, de l’assurance chômage, du système des retraites, LPPR, formation des enseignant·es, loi ORE, lois Blanquer, augmentation des frais d’inscription, etc.). Ils ont également permis de faire le bilan des effets toxiques des réformes passées qui ont conduit le service public de l’ESR à la situation catastrophique et aux conditions de travail et d’études dégradées que nous connaissons aujourd’hui.
Dans les différents ateliers, nous avons pu échanger sur les situations locales et les nombreuses idées pour faire vivre la grève. Les collègues précaires, dont la participation à la coordination a été massive, ont tenu une AG tout le samedi après-midi, qui a débouché sur un communiqué combatif (lien : https://universiteouverte.org/2020/02/04/communique-de-lassemblee-generale-nationale-des-precaires-de-lenseignement-et-de-la-recherche-du-01-02-2020/).
La coordination des facs et labos en lutte s’inscrit clairement dans le mouvement social interprofessionnel initié par les grévistes de la RATP et de la SNCF et rejoint par de nombreux autres secteurs dont l’Éducation Nationale contre la réforme des retraites. La coordination a débouché sur une motion (lien : https://universiteouverte.org/2020/02/02/motion-coord-1-2-fevrier/) qui en témoigne et appelle à la grève reconductible dans l’ESR. Elle propose un calendrier national de mobilisation jusqu’en mars.

Se réapproprier notre outil de travail

Même si la mobilisation est encore très inégale, la grève s’étend dans les universités et les organismes de recherche. Elle concerne 56 universités, 147 laboratoires, 6 INSPÉ, 105 revues, 15 sociétés savantes, 46 séminaires, 15 sections CNU, 41 évaluateurs et évaluatrices de l’HCÉRES. En particulier, la mobilisation s’étend là où les collègues mobilisé·es sont présent·es sur leur lieu de travail pour rendre visible la lutte en cours : certain·es portent par exemple un brassard ou un carré rouge, plusieurs facs renouent avec la pratique des piquets de grève ou des tables pour informer les collègues et les étudiant·es sur la réforme des retraites et la LPPR. Plusieurs facs ont lancé des universités populaires, vivantes ou autonomes comme à Paris Diderot, Nanterre ou Grenoble : des cours alternatifs sont organisés, ouverts à tous et toutes, sur l’histoire de la Sécurité sociale ou des luttes à l’université, les enjeux des réformes en cours, etc. … qui sont aussi l’occasion d’expérimenter d’autres formes d’enseignement. Dans le même esprit, de nombreuses facs s’ouvrent ou participent à des AG interprofessionnelles, permettant aux différents secteurs en lutte de se rencontrer, y compris avec les étudiant·es, ce qui est très prometteur pour construire les luttes localement et articuler le combat contre plusieurs réformes différentes.
Tout cela est dans l’esprit de la grève comme réappropriation de notre outil de travail, afin de mettre en œuvre ici et maintenant l’université ouverte et émancipatrice que nous voulons.

Etendre la grève reconductible

SUD éducation appelle donc tous les travailleurs et toutes les travailleuses des universités et des organismes de recherche à étendre la grève reconductible, en s’appuyant sur le calendrier suivant :

  • 5 février : actions et rassemblements pour célébrer les deux mois de la mobilisation
  • 6 février : participation aux cortèges des facs et labos en lutte dans les manifestations interprofessionnelles
  • 11 février : journée de mobilisation sur la précarité, à l’appel de l’assemblée générale nationale des précaires, avec la mise en place en piquets de grève devant les facs et les labos
  • 17 février : participation aux cortèges des facs et labos en lutte dans les manifestations interprofessionnelles ou réalisation d’actions dans les campus, selon les contextes locaux
  • 5 mars : « l’université et la recherche s’arrêtent » ⇒ notre objectif collectif : aucune fac ni aucun labo en fonctionnement
  • 6 et 7 mars : deuxième coordination nationale des facs et labos en lutte
  • 8 mars : participation de cortèges des facs et labos en lutte dans les mobilisations féministes

E3C : Halte à la répression ! Ne touchez pas à nos élèves !

Depuis le 5 décembre dernier, les salarié.es, chômeur.ses, retraité.es et jeunes sont mobilisé.es et en grève contre un projet qui conduirait, s’il était adopté, à repousser l’âge de départ à la retraite, à baisser les pensions et à ouvrir la porte aux retraites par capitalisation. Aujourd’hui encore, plus de 60 % des français.es et parmi eux une grande majorité de salarié.es, réclament avec nous le retrait du projet de loi.

Le Président et le Premier ministre sont donc de plus en plus isolés. Ils sont même désavoués par le Conseil d’Etat. Et pourtant ils poursuivent dans la même direction. Ce gouvernement ne voit rien et n’entend rien. Dans la continuité de l’escalade répressive des derniers mois, le premier ministre menace même d’un recours à la « force pour ramener l’ordre ».

Un cran supplémentaire a été franchi ces derniers jours contre les enseignant.es et les lycéen.nes, qui ne veulent tout simplement pas de la « réforme » Blanquer du Baccalauréat et des épreuves communes de contrôle continu. Jean-Michel Blanquer de son côté veut imposer à tout prix et par la force si nécessaire la tenue de la session « E3C ».

Depuis une semaine devant les lycées, la répression fait rage. En tenue de combat, les forces de l’ordre pourchassent, utilisent gaz lacrymogènes et matraques contres des lycéen.nes, comme cela s’est produit à plusieurs reprises.
Les recteurs et rectrices ont reçu des consignes d’agir avec la plus grande fermeté : sanctions disciplinaires à l’égard des professeur.es avec menaces de recours au code pénal, des 0/20 aux élèves récalcitrant.es, etc. Quatre lycéens du lycée Ravel à Paris ont même passé la nuit en garde à vue et trois d’entre eux ont été déférés au tribunal de grande instance. A l’heure où ces lignes sont écrites, un élève, mineur, du lycée Paul Valéry à Paris est en garde à vue. A Rennes, au lycée Victor et Hélène Bash, des lycéen.nes ont été obligés de composer sous présence policière. D’autres situations similaires continuent de se produire sur l’ensemble du territoire.
C’est inacceptable !

Les organisations syndicales FNEC FP-FO, SNES-FSU, Cgt Educ’action, Sud Education et UNL exigent que cesse cette répression tous azimuts. A travers cette attitude autoritaire et méprisante, c’est bien la démocratie qui est menacée. Nos organisations réaffirment avec force la nécessité de respecter le droit de grève, de respecter et faire vivre la démocratie des personnels comme des lycéen.nes (droit de se réunir, de manifester…), élément incontournable d’une éducation émancipatrice.

Le 8 février 2020

Dépôt de plainte contre SUD éducation 93 : la justice inflige une gifle cinglante au ministre

Le ministre de l’Éducation nationale avait porté plainte pour « discrimination » et « exploitation des personnes vulnérables » contre SUD éducation 93. Le ministère prétendait que des ateliers étaient interdits à certaines catégories de personnes. Il n’en est évidemment rien, et SUD éducation 93 a pu faire litière de ces accusations odieuses portées par le ministre.

Jean-Michel Blanquer n’en est pas à son premier coup d’essai : en 2018 déjà, il tentait d’instrumentaliser la justice pour faire taire SUD éducation 93.

Aujourd’hui, SUD éducation se réjouit d’apprendre qu’une nouvelle fois, la tentative du ministre Blanquer d’attaquer un syndicat de la fédération a échoué.

Ce ministre, qui porte un projet réactionnaire et libéral pour l’école, qui met en œuvre l’éviction des étudiant-e-s étranger-ère-s de l’université par la hausse de leurs frais d’inscription, et qui a laissé récemment un recteur produire une circulaire excluant les élèves sans-papiers de stages et de cours en atelier n’a aucun crédit en matière de lutte contre le racisme et la xénophobie.

Rappelons que ce ministre a multiplié depuis le début de l’année scolaire les sorties scandaleuses et polémiques stigmatisant les personnes musulmanes ou supposées telles . Il a été démenti par ses propres services sur le prétendu défaut de scolarisation des petites filles musulmanes. Il a attaqué la FCPE à propos d’une affiche de campagne montrant une femme portant le voile. Il n’a pas condamné fermement l’agression par un élu RN d’une mère d’élèves portant le voile accompagnant une sortie scolaire. Il n’a pas été appuyé par le premier ministre qui a été contraint de préciser qu’il n’y aurait pas de modification de la réglementation.

Contrairement à Jean-Michel Blanquer, SUD éducation défend une école publique, mixte, gratuite, laïque, égalitaire et émancipatrice.
SUD éducation est bien un syndicat antiraciste

Soirée de solidarité aux Ateliers du Vent le vendredi 21 février

Sud Education 35 co-organise une soirée de soutien aux luttes en cours et de solidarité aux grévistes avec et aux Ateliers du Vent (59 rue Alexandre Duval – RENNES) le vendredi 21 février.

Au programme :
– 18h30 conférence gesticulée : La Retraite avant l’arthrite,
suivie d’un débat (participation au chapeau-caisse de grève CGT cheminots)
– 21h Concerts à prix libre (caisse de grève Sud Education) :
Black Cambouis
Mistress Bomb H
+ Dj Badame et Gilles Gilet
– Et une mega tombola (dons d’artistes visuels sérigraphies, gravures, fanzines…)

Toute la soirée vous trouverez également :
– Des tables d’infos intersyndicales
– Un stand de vente d’affiches et stickers de lutte
– Une expo d’Art en Grève / Art en lutte

 

Amiante à l’école : SUD éducation dénonce un scandale sanitaire

Une enquête dans le quotidien Libération révèle une nouvelle fois l’ampleur d’un scandale de santé publique que l’Éducation nationale et les collectivités territoriales ne veulent pas voir. Il s’agit de la présence d’amiante dans des milliers de bâtiments scolaires.

L’ensemble de la population résidant en France est exposé aux risques mortels liés à l’amiante durant sa scolarité (de la maternelle à l’université). Durant leur carrière, l’ensemble des personnels est également exposé à ce risque.

La présence d’amiante est avérée dans la majorité des établissements scolaires de France selon l’étude de l’Observatoire national de la sécurité de 2016. Pourtant, plus de 40 000 établissements n’ont même pas répondu à l’enquête. Nous encourageons tous les personnels à consulter la carte et à se renseigner sur leur lieu de travail auprès de l’administration.

La loi impose depuis 2005 que les écoles et établissements construits avant 1997 disposent de dossiers techniques amiante (DTA) qui listent les lieux où l’amiante est présente. Ces DTA sont pourtant majoritairement inexistants, incomplets ou inaccessibles selon un rapport interne au ministère présenté au CHSCT ministériel d’avril dernier. Plus inquiétant, il en va de même pour le document de « repérage avant travaux » (RAT) qui permet d’éviter les risques liés à l’entretien régulier des lieux et à la démolition. L’amiante peut ainsi se répandre dans l’atmosphère des salles de classes et des ateliers au gré des perforations et autres menus travaux.
L’amiante tue toujours et tuera encore. Au moins 400 personnels de l’Éducation nationale sont morts de l’amiante entre 1998 et 2017 selon l’enquête santé publique France de 2019 sur les mésothéliomes : et encore, il ne s’agit que de celles et ceux qui ont été diagnostiqué-e-s. L’amiante est également responsable d’autres pathologies que le cancer de l’amiante qui tue en douze mois, souvent moins répertoriées. Les vrais chiffres de ce scandale ne seront certainement jamais connus.

La sécurité et la santé des élèves et des personnels sont menacées. Le ministère a l’obligation légale de protéger les élèves et les personnels. Selon une circulaire Fonction Publique du 28 juillet 2015, le ministère ne peut pas rejeter sa responsabilité sur les collectivités territoriales propriétaires des bâtiments et responsables de la réalisation des documents. Sa responsabilité est pleine et entière, aggravée par l’absence d’un véritable service de médecine de prévention. Son immobilisme est criminel.

Un collectif coordonné par l’association « Urgence amiante école », avec SUD éducation, des associations de victimes et la FCPE avait adressé une lettre ouverte au Ministre le 29 novembre 2019. Mais face à ce scandale sanitaire, le ministre reste silencieux et inactif. Le ministère a même supprimé l’ONS à l’origine de cette étude incomplète pour le remplacer par une cellule du bâti scolaire inféodée à son administration.

SUD éducation exige :
— la réalisation des documents techniques amiante et recherche avant travaux pour tous les établissements scolaires sans délai,
— la mise à disposition de ces documents aux usagers et usagères, aux personnels et aux organisations syndicales,
— le respect de la réglementation pour protéger les élèves et les personnels : affichage spécifique « amiante », travaux d’entretien avec équipements et protection…
— le suivi médical pour l’ensemble des personnels exposés, qui nécessite la création d’un véritable service de médecine de prévention, ainsi que la délivrance d’attestation d’exposition pour les personnels exposés,
— la formation de tous les personnels – notamment de l’entretien et des travaux,
— le retrait pur et simple de tout matériau amianté.

Nos vies plutôt que leurs économies !

Mobilisations – Semaine du 10 février

Au programme cette semaine :

  • Le lundi 10 février :
    RDV 7h15 devant le lycée Victor et Helene Basch, contre les E3C dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites
    Télécharger le communiqué 

  • Mardi 11 février :
    – 16h30 : Occupation et débats au collège Rosa Parks, rue de Gascogne à Rennes. Avec l’intervention de Gabrielle Lecomte, sociologue, entre 19h00  et 20h00 sur la situation dans les facs et sur la pénibilité au travail, la santé, … dans ce contexte de rallongement du temps de travail.
    Télécharger les tracts et affiches 
  • Mercredi 12 février :
    – 14h : AG éducation à 14H45 Amphi B2 (Rennes 2)
    Lire l’ordre du jour
  • Jeudi 13 février :
    Manifestation aux flambeaux à Rennes à 18h30 (espl. Ch. de Gaulle)
  • A venir :manifestation intersyndicale le 20 février à Rennes à 11h (espl. Ch. de Gaulle)
    soirée de solidarité organisée par Sud Educ 35 aux ateliers du vent le vendredi 21 février
    Stage syndical Militer à Sud Education le 26 et 26 mars.

> Lire le communiqué commun intersyndical du 35

> Téléchargez un modèle de déclaration préalable pour les mois de janvier et février 2020


Suivez toutes les dates de mobilisation sur : http://comitegreve35educ.e-monsite.com/

E3C : FAQ des droits des personnels

Les personnels se mobilisent massivement contre les E3C dans les lycées. SUD éducation vous informe sur vos droits J’ai d’autres questions ? Je contacte mon syndicat SUD éducation.

E3C : FAQ des droits des personnels de SUD éduc

AED : notre page d’informations légales :
https://www.sudeducation.org/E3C-et-examens-ce-n-est-pas-aux-AED-AP-et-AESH-de-surveiller.html

E3C : SUD éducation dénonce les pressions sur le personnel et les lycén-ne-s mobilisé-e-s

Un communiqué de la fédération SUD éducation publié le dimanche 2 février 2020 dénonce l’arrestation de 4 lycéens qui ont passé la nuit dans un commissariat à Paris.

A Rennes :
Dans de nombreux établissements du département, l’organisation des épreuves des E3C se fait dans des conditions inacceptables. Les collègues se mobilisent. Les remplacer par des précaires de l’éducation est une véritable provocation qu’envoie l’administration à l’ensemble des personnels mobilisés contre le projet de réforme des retraites et des réformes Blanquer.
> Lire le communiqué intersyndical d’Ille‑et-Vilaine

E3C : FAQ des droits des personnels
Les personnels se mobilisent massivement contre les E3C dans les lycées. SUD éducation vous informe sur vos droits J’ai d’autres questions ? Je contacte mon syndicat SUD éducation.

> E3C : FAQ des droits des personnels de SUD éduc

Mobilisations – Semaine du 3 février

Au programme cette semaine :

  • Le lundi 3 février :
    07h45, Lycée Sévigné, Cesson : rassemblement contre les E3C.
    – 07h45, Lycée J. Guéhenno, Fougères : rassemblement contre les E3C.
    – Conférence de presse contre les violences policières lors des E3C.

    Mardi 4 février :
    12h30, Lycée Th. Monod, Le Rheu : rassemblement contre les E3C.
    – 8h30, école Marcel Pagnol, Rennes : Café-discussion autour du projet de réforme des retraites.

  • Mercredi 5 février : 
    RIS intersyndicale est prévue sur les évaluations CP le mercredi 5/02 de 14h à 17h dans les locaux de Solidaires

  • Jeudi 6 février :
    11h, espl. Ch. de Gaulle à Rennes : Manif Interpro.
    – 18h30, parvis du lycée à Combourg : 5e Manifestive.

    SOIRÉE DE LUTTES & DE SOUTIEN CONTRE LA REFORME DES RETRAITES à l’initiative des personnels enseignants en lutte de Rennes sud. à 19h au Centre Social Carrefour 18.

  • Vendredi 7 février :
    – 12h, esp. Ch. de Gaulle, Rennes : Rassemblement contre les violences policières.
    – Réunion des AED de Rennes à 17h dans les locaux de Sud éduc 35 (5 rue de Lorraine)
  • A venir :soirée de solidarité organisée par Sud Educ 35 aux ateliers du vent le vendredi 21 février

> Lire le communiqué de l’intersyndicale nationale
> Lire la motion d’actualité du Conseil Fédéral de Janvier 2020

> Téléchargez un modèle de déclaration préalable pour les mois de janvier et février 2020

E3C : Grèves massives prévues pour les premières épreuves

Suivez toutes les dates de mobilisation sur : http://comitegreve35educ.e-monsite.com/

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