Nous ne payerons pas leur crise : manif européénne 29 fevrier

La Confé­dé­ration Euro­péenne des Syn­dicats (CES) organise une journée d’action le 29 février qui se traduit par des ini­tia­tives diverses selon les pays : débrayages, mani­fes­ta­tions, ras­sem­ble­ments, dif­fu­sions de tracts etc. En France, dans de nom­breux dépar­te­ments, des mani­fes­ta­tions sont orga­nisées par la CGT, l’UNSA, la FSU et Soli­daires, parfois aussi la CFDT. Des appels à la grève sont lancés dans quelques sec­teurs pro­fes­sionnels par des syn­dicats CGT et Solidaires.

En Ille-​​et-​​Vilaine, les orga­ni­sa­tions « Soli­daires 35 », CGT, FSU et UNSA appellent à

des ras­sem­ble­ments à

Rennes : 11h30, place de la Mairie
St Malo : 11h30, sous-​​préfecture
Fou­gères : 17h30, sous-​​préfecture

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29 fev 2012

JURIDIQUE:HARCELEMENT N’attendez pas qu’il soit trop tard :

c’est dès le début qu’il faut réagir !

Les techniques de harcèlement deviennent monnaie courante dans les méthodes de management, avec les graves conséquences qu’on sait. Malgré leur illégalité, les responsables s’en servent parce qu’ils profitent de l’ignorance des salariés sur ce sujet et qu’ils jouent sur la distinction ténue entre exercice de l’autorité et abus d’autorité.

C’est la « loi de modernisation sociale » du 17 janvier 2002 (gouvernement Jospin) qui a défini en quoi consiste le délit de harcèlement moral. Dans le code pénal c’est l’art. L 222-33-2 et dans le code du travail les actuels art. L 1152-1 et suivants. Pour les fonctionnaires, c’est devenu l’art. 6 quinquies de la loi 83-634 dite Le Pors du 13 juillet 1983.

Les tribunaux reconnaissent très peu de cas de harcèlement moral. Principalement parce que les preuves ne sont pas faciles à apporter. Le harcèlement est caractérisé d’abord par ses effets, mesurables ou attestés selon les cas (§1). Mais qu’en est-il des causes ? « des agissements répétés … » : la difficulté est d’établir la réalité de ces agissements (§2), notamment des confrontations ou humiliations qui ont rarement lieu en public. Autre difficulté, les procédures contentieuses, claires en droit (§3), ne sont pas simples en fait. Mais si on prépare bien son dossier, il doit être possible d’empêcher le harceleur de continuer ses manœuvres (§4), voire de le poursuivre, lui, ET sa hiérarchie fautive. A condition de prendre les choses à temps (§5).

1 - Diagnostiquer le harcèlement moral

La loi définit ce qu’est le harcèlement : humiliations ou brimades plus ou moins visibles (ségrégation, dénigrement, refus d’avancement, invectives etc.) à condition qu’elles soient répétitives. L’art. 6 quinquies dit notamment :
« Aucun fonctionnaire ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel. »

Le harcèlement se caractérise donc par :

1) la répétition d’agissements. « Agissements » signifie un ensemble d’actes blâmables qui manifestent une volonté. Il s’agit des actes d’une personne, pas ceux d’une organisation.

2) dont les conséquences touchent la relation de travail : désorganisation, surveillance tatillonne, humiliations

3) et créent des dommages au salarié. Placardisation, mise en cause de l’honnêteté, altération de la santé…

Peut-on en déduire que dès qu’un salarié voit ses conditions de travail ou sa santé altérées suite à de mauvaises relations avec son supérieur, il y aurait harcèlement ? Ce n’est pas si simple, car il faut pouvoir établir un « lien de cause à effet » entre « agissements » et « altération de la santé ». En clair apporter les preuves du harcèlement…

2 – Constituer des preuves

Si le harceleur n’est pas trop futé, il laisse des traces : altercations, calomnies ou brimades faites en public. Le problème est alors de convaincre les témoins de témoigner : la loi les protège… mais le courage manque souvent.

Le harceleur peut aussi agir discrètement, seul face à sa victime : auquel cas il faudrait arriver à lui faire répéter devant témoin (par exemple un élu syndical) ce qu’il aurait dit précédemment en « privé » au harcelé.

Dans tous les cas, il faut aider le harcelé à noter consciencieusement et précisément TOUT ce qui lui paraît ressortir du harcèlement : le jour, l’heure, la situation, les phrases, les réactions du harceleur, les noms de toutes les personnes présentes (à faire signer le plus tôt possible) … Souvent la victime hésite ou n’a plus l’énergie de faire face, mais ce travail est indispensable : sans cela, il sera difficile pour l’autorité, ou le médiateur, ou pour le juge, de disposer des « débuts de preuve » en recoupant ces descriptions avec d’autres éléments.

C’est souvent par absence de preuves que les recours basés sur l’article 6 quinquies aboutissent rarement. C’est pourquoi informer les collègues et témoins potentiels sur la loi et la situation du harcelé est indispensable.

Enfin les médecins peuvent établir des attestations de « mise sous emprise » en cas de dépression …

Ces preuves suffisent-elles ? Il faut ensuite envisager la procédure …

3 – Connaître la procédure

En droit administratif, le principe veut qu’il n’y ait d’action contentieuse possible que par la contestation d’une décision. Le recours contre une décision peut se faire de 2 façons : « hiérarchique » (en interne, en demandant au niveau hiérarchique supérieur d’annuler la décision contestée), ou « de plein contentieux » (tribunal administratif).

Or souvent, un harcèlement ne résulte pas d’une décision, mais d’un ensemble de faits. Comment agir ?

En l’absence de décision attaquable, on peut d‘abord tenter de transiger avec le harceleur. Si les faits sont bien établis et irréfutables, l’administration cherchera à éviter par la suite une procédure qui ternirait sa réputation : elle proposera de transiger. Toutefois les sanctions disciplinaires contre le harceleur sont rares : la hiérarchie protège la hiérarchie. Dans la plupart des cas, elle fera corps contre la victime et le recours devient incontournable. Mais alors, le harceleur ET son supérieur hiérarchique qui n’a pas voulu prendre les mesures préventives ou les sanctions nécessaires risquent des sanctions pénales.

Pour mettre en œuvre la « protection fonctionnelle » de l’art. 11 de la loi Le Pors, le harcelé peut d’abord demander une enquête administrative à son autorité hiérarchique. L’art. 11 dit : « La collectivité publique est tenue de protéger les fonctionnaires contre les menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages dont ils pourraient être victimes à l’occasion de leurs fonctions et de réparer le cas échéant, le préjudice qui en est résulté ». Il s’agit donc de protéger les agents publics des faits de tiers mais aussi d’autres fonctionnaires. Depuis l’arrêt du 12 mars 2010 du Conseil d’Etat (n° 308974, Commune de Hoenheim), le harcèlement moral figure maintenant au nombre des agissements visés par l’article 11. En clair le supérieur hiérarchique du harceleur qui fait procéder à l’enquête, DOIT le cas échéant, prendre des mesures pour faire cesser le harcèlement, sinon il se trouve lui-même en faute. Le rapport qui résultera de l’enquête correspond à une décision au sens administratif. Dès lors soit le rapport impose au harceleur de cesser son comportement (et c’est gagné, ou quasiment) soit il ne le fait pas et devient une décision attaquable.

Le recours administratif gracieux contestant le rapport, et réclamant la protection fonctionnelle ET des sanctions disciplinaires AVEC demande d’indemnités, doit être déposé par la voie hiérarchique dans les 2 mois suivant la date de communication du rapport. On appelle cela un « recours préalable », parce qu’il DOIT précéder l’étape suivante, souvent nécessaire, qui est l’action en justice. A son tour, l’administration dispose de 2 mois pour répondre. Les questions de délais et de prééminence des décisions sont complexes, mais gérables.

Le recours contentieux (devant tribunal administratif) se fait à nouveau dans un délai de 2 mois après réponse ou absence de réponse de l’administration. Attention : les arguments de cette procédure sont « liés » (identiques) à ceux de la procédure administrative. Dès le départ il ne faut donc rien oublier.

Un recours en tribunal pénal est possible, mais n’est à utiliser qu’en dernier ressort : en effet une décision négative ruinerait toute chance dans les autres procédures.

4 – Contrer le harceleur, c

On le voit : une bonne préparation de dossier avec une mobilisation peuvent suffire à rétablir les droits du salarié victime et faire cesser les comportements abusifs du harceleur. Par le fait que le harcèlement soit un délit, et pas seulement une faute civile ou contractuelle, la crainte d’une mise en cause pénale du fautif (même si la procédure est longue) peut l’amener à calmer ses ardeurs. Pour la carrière d’un cadre intermédiaire, toute publicité judiciaire est rarement positive. Quand la jurisprudence reconnaît le harcèlement, elle le caractérise souvent comme le fait d’avoir « excédé les limites de l’exercice normal du pouvoir hiérarchique. »

Pour la victime : faites-vous accompagner et défendre

N’hésitez pas à impliquer un syndicat dès le début. Il vous faut des alliés, qui pourront vous aider à vous défendre. Demandez par lettre à votre chef de service une visite médicale de prévention EN URGENCE. Allez-y avec un certificat médical de votre médecin traitant faisant le lien entre votre souffrance et vos conditions de travail. Puis rédigez un courrier que vous remettrez au médecin de prévention dans lequel vous rapporterez les faits, et uniquement les faits, dont vous avez été victime. Lors de cette visite, faites-vous accompagner d’un délégué (élu) car les faits concernent la collectivité de travail. Cette lettre fera partie de votre dossier médical et le médecin sera dans l’obligation d’agir dans votre intérêt en proposant un « plan de prévention » à l’employeur, pour faire cesser le harcèlement. Si cela ne suffit pas, il faudra exercer les recours en vous basant sur les témoignages des collègues.

Pour le syndicat : rendez votre action visible.

  • Affichez les articles L1132-1 et s. et l’art. 6 de la loi 83-634. Distribuez cet article sur le harcèlement,
  • Adressez une lettre ouverte à la direction avec rappel de la loi
  • Organisez une délégation déterminée auprès du harceleur qui lui demande de cesser ses agissements,
  • Constituez pour les salariés un « cahier de surveillance » pour relater les faits et paroles, datées et signées : le mettre sous clé et/ou le photocopier au fur et à mesure.
  • Demandez à être reçu collectivement par le niveau hiérarchique supérieur (rectorat…) pour que cela cesse en exposant les faits et demandez une réponse rapide.

5 – Ne pas attendre pour se défendre !

  • Le harcelé ne doit pas sous-estimer le risque et les indices :
  • vous vous faites « charrier » par un supérieur qui vous humilie devant vos collègues, ceux-ci semblent gênés en votre présence ou vous évitent…
  • des informations ont été destinées à vos collègues mais pas à vous ; on a omis de vous signaler une réunion
  • votre supérieur vous a reproché plusieurs fois des faits bénins en les érigeant en faute ; il vous a retiré une fonction ou une tâche habituellement attribuée, ou qui vous avait été promise …
  • Ne pas croire que l’affaire s’éteindra d’elle-même.

    On peut être tenté de ne pas en parler pour ne pas aggraver les choses : Ne courez pas ce risque ! Le harceleur s’arrête rarement de lui-même. Trop souvent on agit quand les conséquences sont déjà graves : insomnies, stress, congés maladie, incapacité à communiquer avec les collègues, les amis et la famille, agressivité ou autodestruction.
  • Ne pas prétendre régler l’affaire par ses propres moyens

    Un simple entretien ramène rarement le harceleur à la raison ! Proposez une rencontre pour une explication franche mais jamais seul : rien ne l’empêche de NIER d’avoir insulté, humilié, tenu des propos violents et dégradants. Sinon vous risquez sous le coup de la colère de vous confronter à lui, de déraper vers des propos outrageants, l’insulte. Contre un supérieur, tous ces faits seraient retenus contre vous et compromettraient vos droits.

Quelques liens :

Blog de Christelle Mazza, avocate, : http://www.actes-types.com/blog/christellemazza

Site des métiers du droit : http://www.village-justice.com/articles

Site de l’Institut de Santé au Travail du Nord : http://www.istnf.fr/site/Themes/detail.php?fiche=4973

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Occupons Pole Emploi – banquet public jeudi 23 février 12h

Occupons Pole Emploi – Invitation au banquet public jeudi 23 février 12h (métro Charles de Gaulle)

Salut à tous,

En vue de préparer les actions d’occupation et de blocage à venir, nous organisons jeudi midi un somptueux banquet aux abords de la CAF et des Champs Libres (métro Charles de Gaulle) auquel vous êtes expressément conviés.

C’est prix libre, et contrairement à ce que l’affiche au signifiant hautement prolétarien laisserait suggérer, vous n’êtes pas obligés de venir en marcel.

A jeudi !

MCPL – Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte

http://mcpl.revolublog.com


BANQUET PUBLIC OCCUPONS PE

AG COLLECTIF EVS MERCREDI 22 FEVRIER 15H

Notre prochaine réunion aura lieu le mercredi 22 février à 15h au local de Sud-Education

5 rue de Lorraine – Métro Villejean – Rennes 02 99 58 83 74

Entrée en haut du parking portail vert au second étage au dessus de la FCPE et de ‘‘clair obscur‘

Retour sur 2010 avec le MCPL

Le MCPL vous invite à une discussion à partir du texte les grèves de l’automne 2010. Réémergence et perspective de recomposition d’un antagonisme de classe écrit à l’occasion d’une contribution au bilan du mouvement hexagonal qui s’opposa à la réforme des retraites. Occasion de partager tant les souvenirs et les moments marquants de cette lutte que de revenir sur les forces, les faiblesses de ce mouvement et sur ce qu’il a laissé derrière lui comme potentiel point de départ pour les luttes en cours et celles à venir.

Cette discussion aura lieu ce vendredi 17 février, 20h à la Cour des Miracles, 18 rue de Penhoet – Rennes


LE SABOT N°6


Pour ceux qui n’auraient pas eu connaissance de ce texte, vous pouvez le retrouver dans le Sabot #6 qui vient de paraître ! Ce nouveau numéro est disponible à la Cour des miracles, Alpha Graf, Papier Timbré…

Au plaisir chers camarades de vous voir vendredi,

LV : Examens privés à Zola

L’ENSEIGNEMENT DES LANGUES VIVANTES : LE LABORATOIRE DE TOUTES LES DEREGLEMENTATIONS

Réunis en assemblée générale le 8 février 2012, Sud Education 35 apporte son total soutien aux professeur-e-s de langue du lycée Zola de Rennes, qui, collectivement, refusent de participer aux certifications de langue et d’être les correcteurs serviles et non-rémunérés d’organismes privés (Cambridge Esol. Cervantès. Goethe Institut.) Les professeurs de l’Education nationale n’ont pas à sous-traiter des « examens » formatés par des entreprises privées et fournir un travail gratuit pour des organismes qui, au final, s’arrogent le droit de délivrer ou non le A2 ou le B1 .

Une fois encore on veut faire jouer aux langues vivantes le rôle de laboratoire de toutes les dérèglementations néo-libérales. Hier, le ministère imposait à cet enseignement des « innovations » directement inspirées par le monde des grandes entreprises. L’évaluation par compétences et l’abandon progressif de la langue de civilisation au profit de la langue de « communication » répondent directement aux attentes d’un « marché du travail » avide de travailleurs mobiles, déqualifiés, dénués d’esprit critique, sous-payés mais parlant la langue du bizness international. Du reste, dès 2001, le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues publié par le Conseil de l’Europe assignait à l’enseignement des langues vivantes l’objectif de faire acquérir la compétence langagière permettant au futur salarié de réaliser des tâches morcelées et de faciliter sa mobilité en Europe.

Aujourd’hui, sous prétexte de « rationaliser », les groupes de langue à faible effectif sont supprimés ; les langues moins utilisées au plan international sont ainsi menacées de disparaître de la plupart des établissements ; et l’ex-directeur de la communication du groupe L’Oréal, actuellement ministre de l’Education nationale, dit vouloir globaliser les enseignements de langues pour tous les niveaux des collèges des la rentrée prochaine dans un collège sur dix (l’établissement pourrait, par exemple, renforcer l’anglais en 6e quitte à alléger l’horaire par la suite ce qui permettra de supprimer plus facilement les postes) et d’annualiser les services pour encadrer les stages de langues durant les vacances.

Les langues sont un enjeu capital dans la transformation de l’école en entreprise. Non au sabotage et à la privatisation de l’enseignement des langues vivantes ! Solidarité avec les enseignant-e-s qui défendent leur métier et le service public.

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Grève reconductible au CHGR de Rennes

Le centre hospitalier Guillaume Régnier de Rennes, établissement psychiatrique public, est au bord de l’implosion. Fin janvier des patients ont été accueillis et hospitalisés sur des matelas posés à même le sol suscitant l’indignation de l’ensemble des personnels.


Des matelas à même les sol !

Il n’est plus possible de garantir la sécurité sanitaire des prises en charge et la situation fait courir des risques considérables en terme de sécurité des soins selon les mots du directeur dans un courrier envoyé à l’ARS.

En la circonstance, le directeur ouvre très grand le parapluie pour se protéger alors qu’il responsable en grande partie de cette situation catastrophique : il a fermé une unité d’hospitalisation, refusé de prendre en compte le droit d’alerte du CHSCT dans un service détruit depuis par un incendie. L’ARS alertée depuis plusieurs mois reste muette et se refuse à apporter des solutions.



H
ier, 100 salariés réunis en assemblée générale à l’appel de SUD et de la CGT ont décidé de l’envoi d’un préavis de grève reconductible à partir du 7 février. Les syndicats ont prévenu la préfecture et l’ARS qu’à partir de cette date, les salariés bloqueraient les entrées des patients si la capacité d’accueil normale de l’établissement était dépassée. A charge à la préfecture et à l’ARS de trouver des possibilités d’accueil des patients qui ne pourront être admis au CHGR. Une tente, point de ralliement des salariés et de tous les soutiens au mouvement va être montée à l’accueil.


Blocage des entrées


Les revendications sont : la restitution des 40 lits qui sont prévus dans la capacité d’accueil de l’établissement et l’ouverture de 20 lits pour permettre enfin d’accueillir tous les patients en demande de soins . Ceci bien évidemment avec les moyens en personnel et sans aucune contrepartie sur les carrières ou l’organisation du temps de travail des salariés.

Communiqué de presse du 8 fevrier :

Une centaine de salariés, réunis en assemblée générale le mercredi 8 février, ont décidés de reconduire l’appel à la grève reconductible et au blocage des entrées débuté le 7 février.

Ce mouvement est du aux conditions d’accueil inadmissibles des patients dont certains ont du dormir sur des matelas le 19 janvier. Le directeur de l’établissement a envoyé un courrier à l’ARS : il pointe les risques considérables en termes de sécurité des soins et assure qu’il n’est plus possible de garantir la sécurité sanitaire dans les prises en charge.

Une délégation de gréviste s’est rendue ce jour à l’ARS pour demander des mesures pour permettre l’ouverture de 60 lits d’hospitalisation.

Le directeur de l’ARS s’est refusé à proposer quoi que ce soit à la délégation et refuse de recevoir vendredi les représentants syndicaux, la présidente du Conseil de Surveillance, les représentants des familles et les représentants des médecins.

Cette fin de non recevoir n’aura pour conséquence que de prolonger le conflit et la situation déplorable des patients.

Assemblée générale et l’intersyndicale du 8/02/2012 :

nous appelle a venir nombreux

vendredi 10 février 17H DEVANT LES LOCAUX DE l’ ARS place des Colombes, Colombier Rennes

Les employés sont en gréve reconductible depuis lundi pour l’obtention de 60 LITS SUPPLEMENTAIRES

ils organisent un barrage filtrant a l’entrée de guillaume Regnier

RASSEMBLEMENT PENDANT LA REUNION SYNDICATS :/DIRECTION ;/ARS

Pole emploi c’est à nous RDV le 14/02/2012

RENDEZ-VOUS à Rennes, mardi 14 février, à 9h30, place de la République (métro République)

Le mardi, pas de raviolis : on occupe Pôle emploi, pour défendre les droits des chômeurs et précaires

Le président de la république avait annoncé en 2007 qu’il allait éradiquer la misère, qu’on ne verrait plus un pauvre jeté à la rue : une rodomontade de plus ! La situation n’a cessé d’empirer sur ce terrain aussi. Pas étonnant quand on sait comment est traitée la justice sociale.

Les enfants de ces familles frappées par la précarité se retrouvent dans nos classes… quand ils ne sont pas à la rue. Avec les plans d’austérité successifs destinés à « rassurer les marchés » et à rembourser la « dette* », avec les licenciements par centaines qui touchent les entreprises en Bretagne même, la situation s’aggrave scandaleusement.

Dans plusieurs villes, à Bordeaux, Lyon, Nancy, Strasbourg, Clermont Ferrand, Pontivy, Quimper, Brest, Redon, Rennes, Montpellier, Nice, Marseille, Montauban, Aubenas, Toulouse, Lille, Dunkerque, Paris… les chômeurs et précaires s’organisent et passent à l’action : des agences de Pôle emploi et deux CAF ont été occupées. Les médias en ont rarement rendu compte

A Rennes, le 17 janvier, 50 personnes ont occupé Pôle emploi.

Dans la nuit du 18 au 19 janvier, l’entrée du pôle emploi de Rennes Albert 1er a été murée.

L‘inscription « Marre de parler à un mur » a été taguée sur les parpaings.

Le 25 janvier, plusieurs dizaines de chômeurs ont bloqué l’agence de Rennes Ouest, Villejean-Atalante : l’accès aux étages, siège de la direction territoriale de Pôle emploi, a été bloqué. Pôle emploi a abandonné ses poursuites contre un chômeur de Fougères qui avait tagué « Alinéa 5 : un emploi pour chacun », expression tirée de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Le 7 février, pour la 3e occupation de Pôle emploi à Rennes, ils ont organisé une AG ouverte toute la journée pour définir les revendications des chômeurs et précaires

• L’accès libre à un panneau d’affichage pour les collectifs de chômeurs et précaires ;

• L’engagement par écrit de ne procéder à aucune radiation à Rennes ce jour ;

• L’accès libre dans les Pôles à Internet pour connaître l’identité de leurs éventuels employeurs, les conditions de travail, etc. ;

L‘AG ouverte des chômeurs, organisée par le Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte et par les Indignés de Rennes appelle à une nouvelle action le 14 février : rendez-vous place de la République à 9 h 30.

L’AG de Sud éducation a entendu deux porte-parole du MCPL et décidé d’appeler les personnels de l’Education nationale à venir participer à l’action légitime des chômeurs et précaires, pour soutenir leurs revendications.

Dans l’éducation aussi, le chômage et la précarité touchent les non-titulaires, les emplois précaires comme les EVS-AVS, les vacataires et contractuels. Leur lutte, notre lutte doivent rejoindre celle des précaires, jeunes sans emploi, femmes souvent chargées seules de leur famille, salariés de plus de 50 ans qui perdent leur emploi…

(*rappelons quand même que la dette publique française est due pour l’essentiel à la crise du capital financier et aux cadeaux fiscaux faits aux entreprises et aux détenteurs de fortune financière, foncière…)


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