Retraites : en grève et en manif le 31 janvier : et après on reconduit !

La journée du 19 a été historique : au moins 25000 manifestant.es dans la rue à Rennes, 4000 à Saint-Malo, 2200 à Redon, 1500 à Fougères, 700 à Vitré, 300 à Combourg !

L’intersyndicale nationale appelle à une nouvelle journée de grève et mobilisation le mardi 31 janvier.

GRÈVE ET MANIFESTATION À 11H MAIL MITTERRAND

Parcours prévu : Mail Mitterrand – place de Bretagne – Bd de la Tour d’Auvergne – Bd du Colombier – rue de l’Alma – esplanade Charles de Gaulle/Cours des Alliés – avenue Janvier – Quai E Zola – république – Quai Lamennais – place de Bretagne – Mail Mitterrand

Les autres autres lieux de manifestations en Ille-et-Vilaine:

Fougères : 17h30 Place Briand

Saint Malo: 11h devant la médiathèque

Vitré : 17h Place du Gal de Gaulle

Redon : 17h Sous-préfecture

Combourg : 18h30 parvis du lycée

⇒ Une AG Éducation aura lieu à 15h à La MJC du Grand Cordel : merci de diffuser cette information dans vos établissements.

Comment faire grève ?
Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré.
1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré. On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève.
=> Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.

Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève année début 2023 – 1er degré

Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève (nous contacter). Sud Education 35 rembourse tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire.

Nos conseils pour mobiliser vos collègues : afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.

Vous pouvez d’ores et déjà prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.

SUD Éducation appelle à la grève reconductible à partir du 31 janvier :

merci de diffuser le tract dans les salles des professeur.es et de l’afficher sur les panneaux syndicaux

Tract de l’intersyndical 35 :

Pour rappel, le dossier Retraites fédéral de SUD Éducation : https://www.sudeducation.org/la-retraite-a-64-ans-cest-non/

et le dossier Retraites de Solidaires: https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/brochures-et-argumentaires-interpro/dossier-retraites-2022-2023/

Des visuels utiles pour mobiliser : https://www.sudeducation.org/les-visuels-retraites/

Personnels de l’ESR Faire grève : Quels sont nos droits ?

Le droit de grève

“Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.”

(Préambule de la Constitution de 1946, inclus dans la Constitution actuelle)

La grève est un droit constitutionnel pour tous les personnels du privé et du public : titulaires, contractuels, stagiaires, vacataires.

La grève est le moyen d’action collective qui a permis d’imposer aux employeurs et à l’État les principales avancées au bénéfice des travailleuses et travailleurs : réduction de la journée de travail, prévention des accidents du travail, salaire minimum, congés payés, conventions collectives, etc.

Les buts d’une action de grève peuvent être :

• de libérer son temps pour des actions collectives: diffusions de tracts, manifestations, sit-ins, blocages, etc.

• d’entraver le fonctionnement du service, afin de négocier une avancée pour les travailleurs ou de refuser une organisation du travail néfaste.

Doit-on se déclarer en grève auprès de son/sa responsable ?

Source : Circulaire du 30 juillet 2003 relative à la mise en oeuvre des retenues sur la rémunération des agents publics de l’Etat en cas de grève

C’est à l’administration de recenser les grévistes “par les moyens appropriés” (ex: liste d’émargement manuelle pour pointer les non-grévistes le jour de la grève). Elle ne peut exiger des personnels qu’ils se déclarent en grève à l’avance ou a posteriori. Dans tous les cas, la procédure de recensement des grévistes doit être claire et tous les personnels doivent en être informés.

Pour les BIATSS/ITA titulaires ou contractuel.le.s, ce sont les chef.fe.s de service qui notent les absent.e.s et transmettent à la DRH. Cependant ces chef.fe.s peuvent décider de ne pas transmettre les noms des grévistes.

Position de SUD Éducation. Nous appelons à ne jamais répondre à ces invitations à se déclarer gréviste, que l’on soit précaire ou titulaire. Il n’y a aucune obligation légale, cela expose à des pressions et des retenues de salaire, et cela n’a aucun sens ni utilité de se faire recenser plusieurs jours (ou plusieurs semaines) après la grève. Même quand des collègues signalent au préalable leur intention de faire grève, aucune statistique n’est établie et les chiffres sont rarement transmis au rectorat.

Retenues sur salaire / règle du trentième indivisible

Sources : Article 45 de la loi de finances rectificative n°61-825 du 29 juillet 1961, Code du Travail (art. L2512-1 à L2512-5)

Pour les titulaires et les contractuel.le.s, tout service non fait d’une durée inférieure ou égale à une journée (même pour 1h de cours, par exemple) entraîne le retrait d’un trentième (1/30) du salaire mensuel. En cas de rétention de notes, l’administration peut retirer 1/30 du salaire mensuel par jour de retard.

Pour les vacataires, la règle du 1/30 ne s’applique pas. Seules les heures non assurées ne sont pas payées.

En pratique : Les BIATSS/ITA grévistes sont recensés plus “efficacement” et sont donc plus exposés à une retenue de salaire que les enseignant.e.s/chercheur.ses.

Caisse de grève. Les personnels de Rennes 1 qui le souhaitent peuvent cotiser à une caisse de grève pour soutenir leurs collègues grévistes qui perdent du salaire. Mais aussi bien évidemment demander de l’aide.

Pour toute demande: sud-education35@univ-rennes1.fr

Paiement des jours de grève. C’est une revendication à avancer en s’appuyant sur un rapport de force collectif. Elle est légitime, car dans notre secteur, le plus souvent les personnels rattrapent le travail non effectué un jour de grève.

Quels jours peut-on faire grève ?

Source : Code du Travail (art. L2512-1 à L2512-5)

Le préavis de grève. Tout acte de grève doit être précédé d’un préavis déposé 5 jours avant par un syndicat représentatif dans l’ESR. Tous les personnels (syndiqués ou non) sont couverts par les préavis de grève ”généralistes” permanents de Sud Éducation, tout au long de l’année, ainsi que par des préavis spécifiques déposés en fonction de l’actualité.

Pressions : “une tâche importante est prévue ce jour-là…” On a le droit de faire grève quelles que soient les tâches prévues ce jour-là : cours, examen, correction, réunion de service, etc. La grève est justement un moment où les travailleurs démontrent que leur travail est indispensable au bon fonctionnement du service ! Les pressions hiérarchiques visant à dissuader de faire grève (remarques orales, appels téléphoniques, emails, etc.) sont une entrave illégale au droit de grève.

Rattraper les tâches non effectuées ? Un jour de grève consiste à cesser le travail et à renoncer à son salaire pour un ou plusieurs jours : en échange, l’administration ne peut exiger la réalisation des tâches prévues. Si un.e enseignant.e titulaire ou contractuel.le reconnu.e gréviste rattrape 1h d’enseignement, cette heure doit lui être comptée en plus dans son service.

D’ici le 31 Janvier, on se prépare pour défendre nos retraites et conquérir de nouveaux droits !

Caisse de grève pour soutenir les grévistes de l’éducation et de l’ESR contre la réforme des retraites !

Soutenez les personnels de l’Éducation en grève, AESH, AED, enseignant⋅es, administratives et administratifs, de santé, sociaux…

https://www.helloasso.com/associations/sud-education/collectes/solidarite-avec-les-grevistes-de-l-education-1

Vous pouvez aussi adresser votre don par chèque à l’adresse suivante :

SUD éducation – caisse de grève
31 rue de la Grange aux Belles
75010 Paris

N’oubliez pas d’apposer la mention caisse de grève retraites au dos du chèque.

Pourquoi soutenir les grévistes dans l’Éducation ?

Pour SUD éducation, le mot d’ordre est clair : retrait pur et simple du projet de contre-réforme des retraites.

Pour obtenir satisfaction sur nos revendications, la seule solution est l’amplification d’un mouvement reconductible massif et dans la durée pour bloquer l’économie. Des caisses de grève existent déjà, que ce soit localement ou dans différents secteurs mobilisés. SUD éducation fait le constat qu’il n’existe pas de caisse de grève nationale dans le secteur de l’éducation prise en charge par une organisation syndicale.

Cette initiative n’a pas pour vocation de se substituer à la grève : l’initiative a pour but de venir abonder les caisses locales. SUD s’efforce par tous les moyens d’accroître la solidarité avec les personnels grévistes, en particulier les plus précaires.

Comment les personnels pourront-ils et elles faire connaître leur situation pour bénéficier de la caisse de soutien ?
SUD éducation mettra en œuvre ses moyens de communications syndicaux : affichage sur son site, et préviendra les personnels par un mail spécifique sur la messagerie académique de tous les personnels.

À quoi sert cet argent ?

Il servira uniquement à la solidarité avec les grévistes de l’éducation :

  • Accompagnant·es d’élèves en situation de handicap (AESH) ;
    Assistant·es d’éducation ;
  • personnels administratifs en établissement ou dans les rectorats / DSDEN…
  • professeur·es des écoles, contractuel·les ou fonctionnaires ;
  • professeur·es de collège et lycée, contractuel·les ou fonctionnaires ;
  • enseignant·es en université, contractuel·les ou fonctionnaires.
Est-ce que mon don servira uniquement à des enseignant·es syndiqué·es à SUD éducation ?

L’argent collecté par la fédération sera reversé aux syndicats locaux, ce qui leur permettra d’abonder les caisses de soutien locales, et d’organiser la solidarité au plus près des réalités locales.
SUD éducation est une organisation syndicale. À ce titre, elle fait certifier et publie ses comptes chaque année. Chacun et chacune pourront vérifier que l’argent a été effectivement versé aux grévistes.

SUD éducation s’engage à ne conserver les informations personnelles que durant la durée de la campagne (de la collecte jusqu’à la répartition des fonds collectés).

Après, toutes les informations permettant de vous identifier seront détruites.

Une seule exception : la trace comptable du versement pour des raisons légales et de transparence financière.

SUD éducation s’engage à ne vous contacter que dans le cadre de cette campagne. Vous aurez bien sûr conformément à la loi la possibilité sur simple demande de rectifier les informations personnelles vous concernant.

AG Education jeu. 19 janvier à 14h30 à la MJC Bréquigny

Vous trouverez en pièce jointe, l’affiche d’appel à une AG Education jeudi 19 janvier à 14h30 à la MJC Bréquigny de l’intersyndicale CGT-CNT-FO-FSU-SUD. Merci de la relayer et de l’afficher dans vos salles des professeurs.

AG-EDUC-19-JANV-2023

Retraites : première journée de grève le 19 janvier – RDV 11h CDG

Hier soir, le gouvernement a dévoilé son projet de contre-réforme des retraites.

Sans surprise: recul de l’âge de départ de 62 à 64 ans et allongement de la durée de cotisation à 43 annuités…

Une intersyndicale très large CFDT-CGT-FO-CFE/CGC-CFTC-UNSA-Solidaires-FSU appelle à une première journée de grève dès jeudi 19 janvier. RDV à 11h Place Charles de Gaulle (Rennes).

Contre la réforme des retraites, Sud Education 35 est pour la multiplication des journées de grève et favorable à toutes les initiatives de grève prolongée. 

Comment faire grève ?
Il n’y a pas besoin de prévenir l’administration de votre intention de faire grève. Seule exception : si l’on est chargé·e de classe dans le premier degré.
1er degré : On doit alors faire parvenir à l’inspection une déclaration 48 heures à l’avance, dont au moins un jour ouvré. On peut changer d’avis et décider de ne pas faire grève à tout moment, même le matin de la grève.
=> Notre conseil : déposer un préavis de grève permanent sur toute la période, ce sera à vous de décider au jour le jour si vous faites grève ou non.

Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève année début 2023 – 1er degré

Sud Education 35 a mis en place une caisse de grève pour tous les adhérents et AED/AESH/contractuels, qui auront besoin d’être soutenus financièrement pour leur grève (nous contacter). Sud Education 35 rembourse tous les agents sur la base du salaire des AED + majoration aux parents isolés sur la base du pourcentage de son salaire.

Nos conseils pour mobiliser vos collègues : afficher une feuille d’inscription dans la salle des maîtres pour voir qui est prêt à faire grève.

Vous pouvez d’ores et déjà prévoir des HMI et AG dans vos établissements. Nos déchargés peuvent venir en soutien pour expliquer la réforme des retraites lors de vos RIS, AG et HMI. N’hésitez pas à nous contacter.

En pièce jointe, du matériel à tracter dans les casiers et à afficher sur les panneaux en salle des professeurs.

⇒ Lien vers le dossier de SUD Éducation : https://www.sudeducation.org/la-retraite-a-65-ans-cest-non/

⇒ Pour vous informer, l’Union Syndicale Solidaires propose une vidéo de formation en 1h : https://solidaires.org/se-former/les-outils-pedagogiques/agir-syndicalement/se-former-en-1-heure-pour-defendre-nos-retraites/

⇒ La fédération a élaboré un diaporama qui pourra être utilisé en RIS, en HMI ou en AG plus informelle : il présente le fonctionnement actuel du système des retraites et le projet du gouvernement :

=> Voir également notre GUIDE DES MANIFESTANT-ES SOLIDAIRES

Nous avons du matériel au local : vous pouvez venir récupérer tracts et affiches pendant les permanences les mercredis de 14h à 17h et jeudis de 9h à 17h.

Stage syndical – 2 et 3 mars à Brest : Le genre à l’école : questionner les normes, combattre les oppressions

SUD Éducation Bretagne organise un stage de formation syndicale
« Le genre à l’école : questionner les normes, combattre les oppressions » jeudi et vendredi 2-3 mars 2023 à Brest.

Programme du stage

Jour 1 – jeudi 2 mars : Genre et sexualités à l’école : débusquer et questionner les normes

Intervenante : Gabrielle Richard, sociologue et chercheuse, Laboratoire LIRTES, Université de Paris-Est Créteil, Chaire de recherche sur la diversité sexuelle et la pluralité des genres, Université du Québec à Montréal

Description
Les enjeux relatifs au genre et à la sexualité interpellent frontalement les institutions scolaires françaises et interrogent les personnels éducatifs qui y travaillent.

L’école républicaine dessert-elle ses élèves en considérant n’être fréquentée que par des personnes qui sont/seront cisgenres, conformes aux stéréotypes de genre et hétérosexuelles ? Comment les jeunes queers vivent-iels l’école ? Comment intervenir/enseigner dans une perspective d’inclusion des personnes LGBTQ, de manière à créer les conditions d’une scolarité optimale pour l’ensemble des élèves ? Comment accompagner les jeunes trans ou non-binaires ?

Cette journée de formation sera l’occasion de clarifier le vocabulaire relatif au genre et aux sexualités, de dresser un état de la recherche sur les expériences scolaires des jeunes LGBTQ, ainsi que d’établir des lignes directrices pour l’intervention auprès de ces jeunes, de manière à favoriser leur bien-être et leur réussite scolaire.

9h15-9h30 : Présentation et attentes des participantꞏes
9h30-10h15 : Distinction sexe-genre-sexualités et éléments de vocabulaire
10h15-10h45 : Les jeunes trans et/ou non-binaires
10h45-11h : Pause
11h-12h30 : Vivre l’école en tant que jeunes queers + impacts
12h30-14h : Pause déjeuner
14h-14h30 : Le rôle de l’école : lois et règlements qui encadrent nos actions
14h30-16h : Approches pédagogiques (pédagogie inclusive vs pédagogie queer) et regards
sur les pratiques
16h-16h30 : Partage de ressources

Jour 2 – vendredi 3 mars : Langue française et oppressions : questionner le genre dans la langue

Intervenante : Éléonore Baude, professeuse de français en collège, Master d’Études sur le Genre: Enseigner le genre dans la langue

Description
Dans une perspective générale de remise en question du genre, la question de la langue
s’avère primordiale puisqu’elle fait partie de notre quotidien.

Quels sont les effets que produit actuellement notre usage de la langue ? Quels enjeux constitue notre manière de
parler ? Comment s’adresser aux élèves sans exclure ? Quelles formulations employer pour que chaque personne se sente concernée ? Nous découvrirons les choix historiques et politiques qui ont conduit à la construction de notre grammaire actuelle, et ce qu’ils induisent pour notre cerveau. Nous réfléchirons à nos pratiques langagières pour
conscientiser les valeurs inégalitaires que l'on transmet par nos paroles et nous présenterons des solutions pour un usage de la langue plus inclusif.

9h15-9h30 : Tour de table des connaissances sur le sujet
9h30-10h15 : introduction : les enjeux autour de la langue
10h15-11h : Binarité et hiérarchisation des genres grammaticaux en langue française : les
noms communs de personne
11h-11h15 : Pause
11h15-12h : Binarité et hiérarchisation des genres grammaticaux en langue française : les
accords dans la phrase
12h-12h45 : Solutions concrètes et exercices
12h45-14h15 : Pause déjeuner
14h15-14h45 : les circulaires sur la langue
14h45-15h30 : sémantique : les effets du masculin générique
15h30-15h45 : pause
15h45- 16h30 : sémantique : quel sens donne-t-on aux mots du paradigme féminin

Pour s’inscrire :

  • Envoyer un mail à : syndicat@sudeducation35.fr
  • Envoyer le courrier ci-dessous à son supérieur hiérarchique un mois avant c’est à dire avant le 1er février :

Pour le 1er degré : ajouter au courrier la fiche de demande d’ASA ci-dessous :

annexe-4-FORMULAIRE-AUTO-ABS

Pour rappel: Chacun a droit à 12 jours de stages par an.

Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.

Températures minimales : des conseils pour la rentrée 2023

Nos mandaté-es Et voilà le travail et le mandaté juridique de Sud Education se sont penchés sur les questions des températures minimales dans nos établissements. Voici plusieurs conseils si vous rencontrez ce problème à la rentrée 2023 :

– les données de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) présentées dans le document « Travailler dans les ambiances thermiques chaudes ou froides : quelle prévention ? » stipulent :
« Un environnement est considéré comme froid pour une température de l’air inférieure à 18 °C, température à laquelle se déclenchent des déperditions de chaleur ».

On ne saurait toutefois faire valoir qu’en dessous de 18 degrés un-e agent-e est autorisé-e à quitter son poste de travail. On peut par contre demander à l’employeur, responsable pénalement de la santé et de la sécurité des personnes, quelles mesures sont mises en place pour prévenir les risques liés au froid, dont le principal est l’hypothermie.

– Si vous constatez des températures inférieures à 18°C dans vos classes, il est donc conseillé de Renseigner le Registre Santé et Sécurité au Travail, c’est à dire de remplir une fiche RSST.

Quelques conseils pour remplir la fiche :
Le signalement renseigné par l’agent·e doit rester purement descriptif (mesurer la température dans la classe avec un thermomètre), sans entrer dans l’analyse. On écrit des faits relatés simplement sans commentaires, des propos, des citations.
– Les signalements peuvent être individuels ou collectifs dès lors que la signature de chacun est apposée (RSST papier). Pour la version dématérialisée le dépôt collectif se traduit par le même écrit déposé par chacun.
– Photocopiez la page ou la fiche du RSST papier pour éviter qu’elle disparaisse et transmettez une copie à votre syndicat.

Exemples de signalement dans le RSST liés aux ambiances thermiques froides :
« Depuis le XX, nous relevons tous les jours 11 degrés dans la salle de sieste en
maternelle. 21 élèves sur 23 ont déclaré avoir froid, la température du dortoir est
inadaptée à l’accueil de la sieste. »

« Dans [tel et tel local de l’école ou de l’établissement], la température mesurée est de
XX° C à [heure du relevé]. Cette situation présente un risque pour les enfants et les personnels qui sont dans l’obligation d’y travailler. Les élèves gardent manteaux et
bonnets pour travailler. Quand ils parlent, et quand je parle, nous voyons de la buée sortir de nos bouches. J’ai du mal à écrire et tenir mon stylo pour travailler. J’ai mal à la tête et je ressent des courbatures quand je rentre chez moi le soir. »

« Le grand froid a commencé, et notre bâtiment vétuste et très mal isolé ne nous en
préserve pas. Ce matin, il faisait 11 degrés à 8h dans ma classe (deuxième étage). A
l’heure actuelle (midi), il fait 13°. Malgré le port de leurs manteaux, plusieurs élèves se
sont plaints de maux de têtes et grelottent. Ces conditions d’accueil ne permettent pas aux élèves de maintenir leur concentration sur les apprentissages. Les activités sont
compromises. »

Si besoin, vous pouvez nous demander d’envoyer également un courrier syndical à la hiérarchie pour alerter et lui demander quelles mesures elle compte prendre.

Pour toutes demandes de soutien ou d’informations supplémentaires, contactez-nous par mail (syndicat@sudeducation35.fr) ou par téléphone (09 53 77 57 22, port : 07 83 49 31 45) : les mercredis 14h à 17h et les jeudis de 9h30 à 17h.

Le service public d’éducation et les universités à l’épreuve du grand froid !

Alerté par les médias, le Ministre de l’Éducation nationale est aujourd’hui en déplacement dans un lycée de banlieue parisienne pour constater les conditions d’étude et de travail déplorables que subissent les élèves et les personnels.

Or la situation de ce lycée n’est pas isolée. Les personnels de l’Éducation nationale et des universités remplissent de plus en plus de fiches « Santé et Sécurité au Travail » pour alerter sur un bâtiment délabré, des moisissures au mur, des salles non chauffées… sans recevoir ni visite du Ministre, ni réponse de leur hiérarchie. La presse devient ainsi le moyen de communication le plus efficace pour alerter face à l’absence de réponse de la hiérarchie. SUD éducation agit dans les territoires pour obtenir des réponses de l’administration aux saisines des personnels.

Plusieurs universités ont décidé de fermer leurs portes dès ce vendredi 16 décembre au nom de plans de sobriété énergétique locaux. Ces fermetures font peser sur les étudiant·es (fermeture des BU) et les personnels (congés ou télétravail imposés) l’austérité ministérielle qui contraint les établissements dans leurs budgets.

On constate, selon les territoires, des grandes inégalités de moyens attribués pour la rénovation et l’entretien des bâtiments. Il faut un cadrage national des moyens pour les bâtiments scolaires et universitaires, il n’est pas acceptable de conditionner la construction, l’entretien et la rénovation des bâtiments aux moyens, très hétérogènes, des collectivités territoriales. Dans l’ESR la politique de dévolution immobilière et les partenariats public-privé pour compenser le désinvestissement de l’Etat font peser sur les universités les objectifs de transition énergétique. Cette politique ne cesse d’accroître les inégalités sociales et territoriales et d’aggraver la crise climatique. À l’heure de la sobriété écologique, les services publics doivent entamer leur reconversion écologique en commençant par rénover les bâtiments scolaires et universitaires mal isolés dans lesquels les élèves, les étudiant•es et les personnels subissent de manière répétée les pics de grand froid comme les épisodes de canicule.

Pour SUD éducation, les ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche doivent reprendre la main sur la gestion du bâti scolaire de la maternelle à l’université en injectant les moyens financiers à la hauteur des enjeux afin de réduire les inégalités territoriales pour un vrai plan de rénovation du bâti scolaire et universitaire afin de réduire les consommations énergétiques et celles en eau potable.

Télécharger le document : CP Grand froid (format pdf)

UN PLAN D’URGENCE POUR LA CARRIERE DES ENSEIGNANT-ES !

Temps partiels, postes à profil : SUD éducation dénonce une gestion managériale.

Les refus de disponibilité, de temps partiel, des autorisations d’absence et des stages syndicaux se multiplient depuis plusieurs années. En cause : le manque de remplaçant-es qui est chronique dans le premier degré et que l’effondrement du recrutement n’est pas près de combler. Cela participe à une dégradation des conditions de travail des professeur-es des écoles.

La multiplication des postes à profil au mouvement interdépartemental comme dans les mouvements intradépartementaux, qui met en concurrence les enseignant-es et opacifie les mutations, participe également à cette dégradation.

SUD éducation revendique un arrêt de ce type de recrutement et un retour à des commissions paritaires qui permettrait une gestion transparente de la mobilité des enseignant-es.

Rémunération des enseignant-es

Depuis une dizaine d’années, le pouvoir d’achat des enseignant-es a fortement diminué en raison du gel du point d’indice et de l’augmentation des prix. La mobilisation contre la réforme des retraites de 2019 a mis au jour le fort mécontentement des personnels de l’Éducation nationale quant à leur rémunération.

Depuis, le gouvernement a multiplié les annonces sans pour autant améliorer véritablement notre pouvoir d’achat : les primes attribuées n’ont pas permis de revaloriser véritablement la rémunération des personnels et sont bien moins avantageuses pour les personnels que de réelles augmentations de salaire, à commencer par ceux des plus précaires (contractuel-les enseignant-es, AESH,…)

SUD éducation revendique :

– une augmentation immédiate de 400 euros des salaires

– un SMIC à 2200 euros bruts ;

– le dégel du point d’indice et le rattrapage de la perte de rémunération depuis le gel du point d’indice en 2010 ;

– l’indexation des salaires sur l’inflation pour garantir le maintien du niveau de vie des personnels en activité et à la retraite ;

– une refonte des grilles indiciaires des agent-es, pour garantir que plus les salaires sont faibles, plus ils seront augmentés ;

– la garantie que les précaires bénéficient de la même grille pour leurs salaires, tenant compte de toute leur ancienneté professionnelle ;

– l’intégration des primes et indemnités générales aux salaires, et la compensation des tâches supplémentaires et des conditions difficiles par des réductions des services;

– la fin des primes « au mérite » qui commencent à être mise en place dans le premier degré, notamment avec la part variable de la prime REP+, soi-disant fondée sur « l’implication professionnelle » des enseignant-es mais en réalité appréciée par la DSDEN sur des critères qui changent d’un département à l’autre et qui mettent en concurrence les personnels entre eux.

Repenser la fin de carrière

SUD éducation s’oppose à l’allongement du temps de travail et au recul de l’âge de départ à la retraite de tous les personnels de l’éducation nationale.

Pour améliorer les conditions de travail en fin de carrière, SUD éducation propose :

de faciliter les aménagements de temps de service avec des temps partiels payé à 100%.

SUD éducation rappelle son attachement à une retraite par répartition pour toutes et tous avec un âge maximal de départ à la retraite à 60 ans.

Télécharger le document : UN PLAN D’URGENCE POUR LA CARRIERE DES ENSEIGNANT-ES ! (format pdf)

La retraite à 65 ans, c’est NON !

Le gouvernement annonce une nouvelle réforme des retraites qui vise à reculer progressivement l’âge de départ à la retraite de 62 à 65 ans. C’est une nouvelle attaque contre les personnels !

En 2019-2020 face à la mobilisation d’ampleur de l’ensemble des secteurs, le gouvernement avait renoncé à faire passer sa réforme de casse des retraites, aujourd’hui il revient à la charge.

Que prévoit le gouvernement?

  • Le recul de l’âge de départ à la retraite de 62 à 65 ans,
  • Une retraite à 1200 euros minimum (85% du SMIC) uniquement si vous avez vos 43 annuités,
  • L’âge de départ sans décote reste à 67 ans,
  • La fin des régimes spéciaux pour les nouveaux et nouvelles entrant·es.

Le gouvernement justifie sa réforme par le soi-disant déficit des caisses de retraites. C’est faux, les études prévoient un système à l’équilibre d’ici 2030.
Le déficit ou l’excédent dépend de choix politiques : les cotisations des actives et actifs paient annuellement les pensions des retraité·es, la question de l’emploi est donc déterminante pour l’avenir du système de retraites. Plus il y a de salaires sur lesquels sont prélevées les cotisations salariales et patronales, et plus les salaires sont élevés, plus il y a de recettes pour financer les retraites. D’un côté, le gouvernement maintient les agent·es publics dans la précarité, à commencer par les AED, les AESH, les précaires dans nos secteurs, de l’autre il les contraint à travailler plus longtemps et il présente comme un progrès le plancher d’une retraite à 85% du SMIC minimum.

Les mobilisations des personnels ont mis au jour les bas salaires et les mauvaises conditions de travail que subissent les personnels de l’Éducation nationale et de l’ESR. Le recul de l’âge de départ à la retraite constitue une nouvelle dégradation et sanctionne des personnels déjà maltraités pendant toute leur carrière.

Les personnels aspirent à davantage de justice sociale et à un investissement massif pour la reconversion écologique de la société, au contraire, cette réforme précarise les personnels, diminue l’espérance de vie en bonne santé, accroît les inégalités et le chômage.

SUD éducation appelle les personnels à se mobiliser massivement contre cette nouvelle réforme des retraites.

Avec un meilleur partage des richesses et l’augmentation des cotisations, nous revendiquons :

  • La retraite à 60 ans avec 37,5 annuités, sans décote.
  • 5 ans de départ anticipé sur cet âge légal pour pénibilité.
  • Pas de retraite ni d’indemnité chômage en dessous du SMIC porté à 1700 euros.
  • L’intégration des retraites complémentaires dans le régime de base de retraites.
  • Une semaine à 32 h sans perte de salaire ni flexibilité (partage du travail).
  • Des embauches massives dans les services publics et les secteurs écologiques.

Télécharger le document : Tract retraites (format pdf)

Sans moyens, sans formation, sans personnels spécialisés, l’école inclusive n’est qu’un slogan !

La loi de 2005 a bientôt 20 ans.
D’une situation d’inclusion quasi nulle en France, l’école et les établissements scolaires ont dû accueillir les élèves en situation de handicap et sortir d’une logique de ségrégation. Des milliers d’élèves ont pu accéder à des formations diplômantes. Pour autant le bilan reste insuffisant.
Partout SUD éducation reçoit des remontées de terrain de personnels ou d’élèves qui subissent la maltraitance de l’institution. La tentation est grande pour certain·es de défendre « une inclusion raisonnée » et de revenir à une situation antérieure.
Or l’expérience montre que si les moyens sont mis en place, l’inclusion fonctionne. Une réelle volonté politique voudrait créer des postes d’AESH titulaires, former tous les personnels, multiplier les intervenant·es spécialisé·es (rased, sessad) et les personnels médicaux-sociaux, alléger les effectifs des classes et des dispositifs,
favoriser les pédagogies alternatives plutôt qu’une logique de programmes, adapter les espaces et l’organisation du temps scolaire.

Nous appelons tous les personnels à revendiquer les moyens pour une véritable école inclusive.

Les enseignant·es de 1er et 2nd degrè se heurtent à une absence de formation concernant les handicaps et les aides qu’ils et elles peuvent développer pour les élèves. De plus, une fois en poste, les enseignant·es se retrouvent face à l’absence de moyens pour accompagner ces élèves : nombre d’élèves par classe trop élevé pour pouvoir différencier correctement, temps extrêmement long pour que les notifications soient établies par la MDPH, attente pour qu’un·e AESH soit nommé·e, très peu de temps de concertation avec l’AESH, aucune information quant aux adaptations pédagogiques à mettre en oeuvre…

Pour une autre société, contre le validisme !

Donner à tous les enfants la possibilité d’apprendre et de se sentir bien à l’école est une priorité. De la même manière, ce devrait être une priorité de faire en sorte que tous les individus, handicapés ou non, bénéficient des mêmes droits.
Aujourd’hui, ce n’est pas le cas : la société est validiste c’est-à-dire qu’elle discrimine des personnes car elles ont un handicap. Un grand nombre des difficultés qu’elles rencontrent ne sont pas liées à leur état de santé mais à l’inadaptation de la société : logements et lieux publics inaccessibles, privation de liberté dans certaines institutions, attitudes infantilisantes à leur égard, etc.
Elles souffrent également de difficultés économiques. En effet, le handicap entraine souvent des coûts supplémentaires, parfois exorbitants, certaines entreprises profitant du caractère nécessaire de ces produits pour les vendre au prix fort. En outre, l’allocation adulte handicapé est en dessous du seuil de pauvreté et occuper un emploi peut relever du parcours du combattant.
En effet, la discrimination à l’embauche exclut les personnes handicapées de nombreux emplois. L’Éducation nationale, par exemple, est loin d’embaucher 6% de personnels handicapés. De nombreux postes de travail ne sont pas adaptés et le rythme de travail imposé par le capitalisme et les logiques managériales est encore plus dévastateur pour ces personnels. Par conséquent, toute une partie de l’emploi des personnes handicapées se fait à l’extérieur du monde du travail ordinaire, dans les ESAT (établissements et services d’aide par le travail). Dans ces établissements, les personnels n’ont pas le statut salarié ni les droits qui vont avec.

Nous voulons une École qui inclut tous les élèves mais aussi une société qui ne délaisse ni n’exploite aucun individu sous prétexte qu’il ne correspond pas aux normes d’une personne valide ou en bonne santé.

Les revendications de SUD éducation pour l’école inclusive :
  • des moyens pour accueillir et répondre aux besoins de tou·tes les élèves qu’importe leur situation scolaires, sociales, administrative, leur origine ou leur handicap… sur tout le territoire,
  • la création massive de postes d’AESH, de RASED, de personnels médico-sociaux, d’enseignant·es, de CPE et de personnels de Vie scolaire et d’interprètes,
  • la baisse des effectifs par classe,
  • la création d’un vrai statut de la Fonction publique d’éducateur·trice scolaire spécialisé·e pour les AESH,
  • une véritable formation initiale et continue à l’inclusion scolaire,
  • l’adaptation des bâtiments et du matériel scolaire.
  • du temps de concertation hebdomadaire.
L’autocollant de SUD éducation
L’affiche de SUD éducation

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Élections pro : SUD éducation gagne un siège !

Les élections professionnelles viennent de s’achever. Les agent·es de l’Éducation nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ont élu leurs représentant·es aux instances locales et nationales.

La participation est en baisse ce qui n’empêche pas SUD éducation de gagner des voix : SUD éducation devient représentatif au ministère de l’Éducation nationale et conserve son siège dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche.

De nouveau SUD éducation déplore les difficultés à voter dues au choix d’un scrutin électronique. Les personnels les plus précaires, les AESH, les AED, les agent·es non titulaires, les BIATSS, mais aussi les personnels les plus vulnérables, certain·es personnels en situation de handicap par exemple, ont eu plus de difficultés à voter. SUD éducation revendique le retour du vote à l’urne sur le lieu de travail afin de faciliter le vote du plus grand nombre d’agent·es.

SUD éducation remercie tou·tes les agent·es qui, par leur vote, ont permis à SUD d’obtenir un siège au ministère de l’Éducation nationale et de garder un siège au ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Ces résultats mettent au jour le soutien des personnels aux revendications portées par SUD éducation : un statut de la Fonction publique, davantage de moyens pour le service public d’éducation de la maternelle à l’université, une transformation sociale et écologique de l’école, la fin de l’omerta sur les violences sexuelles et sexistes à l’école et à l’université. Ces résultats témoignent également du soutien des personnels aux syndicalistes de SUD éducation visé·es par des procédures de répression anti-syndicale.

La campagne électorale a été l’occasion pour nos équipes syndicales de porter largement nos revendications pour une autre école, une autre université et pour une autre société.

Alors que nous sommes à la veille d’une bataille pour défendre nos retraites, cette progression de SUD éducation nous encourage à continuer à nous mobiliser, à rassembler nos forces pour faire opposition à ce gouvernement au service du patronat et des plus riches. Comme en 2019, SUD éducation mettra en oeuvre tous ses moyens syndicaux dans la bataille des retraites.

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Élections professionnelles 2022 : la page fédérale

Voter SUD,

c’est voter pour : 

  • Un syndicat de lutte  qui se bat sans compromissions contre la hiérarchie.
  • Une augmentation des salaires,  et la fin du jour de carence.
  • Un recrutement massif d’enseignant·es et de personnels spécialisé·es  
  • Une véritable politique de lutte  contre les violences sexuelles et sexistes au travail.
  • La lutte contre toutes les discriminations : sexistes, lgbtiphobes, racistes, antisémites.
  • Une transformation écologique et sociale de l’école comme de la société.

Les statuts de l’université de Rennes rejetés,
des directions et un ministère qui persistent et signent!

Comme lors de la séance du 12 octobre 2021 qui avait alors rejeté la Convention de Coordination Territoriale Unir, le CNESER vient de rejeter les statuts de l’établissement expérimental Université de Rennes par 5 pour, 17 contre dont SUD éducation et 10 abstentions. Lors du CT de l’université de Rennes 1, les statuts de l’EPE ont aussi été rejetés par les représentant-es des personnels.  

Mais encore une fois, le Ministère comme les directions d’établissements ne prendront pas acte du rejet de leurs EPE par les personnels comme les étudiant-es.  

Les dérogations au code de l’éducation vont ouvrir la porte à un ESR dérégulé et soumis à la concurrence entre établissements, instaurant un service public de l’enseignement et de la recherche à 2 vitesses, avec quelques pôles d’excellence attirants les budgets et les financements et des formations désinvesties.  

Le non-respect de ces votes de rejet par les instances représentatives des personnels et des étudiant-es entre en résonance avec le mode de fonctionnement institutionnel des EPE, dont celui de l’université de Rennes. Avec la mise en place d’un « conseil stratégique » composé des seuls président de l’université, des VP et des directeurs d’établissements qui concentrera la gouvernance réelle, le pilotage stratégique de l’établissement, s’assurera « de la cohérence et de la convergence des projets stratégiques, particulièrement en matière d’offre de formation, de recherche, de partenariats externes et de coordination des politiques budgétaires et d’emploi », coordonnera les contrats pluriannuels d’objectifs et conduira la conduite de l’expérimentation la démocratie universitaire est largement mise à mal.  

SUD éducation a largement rejeté les projets d’EPE dont les bilans sont en droit de nous inquiéter (voir ici pour le bilan de l’EPE de Paris Saclay).  

Voir ci-dessous nos publications précédentes sur l’EPE de Rennes:  

https://www.sudeducation35.fr/2021/06/22/non-a-luniversite-de-rennes-oui-a-la-democratie-et-au-service-public/


https://www.sudeducation35.fr/2021/10/28/un-epe-impose-au-pas-de-charge-sans-aucune-concertation-et-contre-lavis-de-la-communaute-universitaire/

SUD éducation dénonce cette vision de l’ESR qui se veut compétitive et à 2 vitesses, nous défendons le projet d’un enseignement supérieur et d’une recherche de service public, gratuit, démocratique, accessible à toutes et à tous et émancipateur.

Stage syndical « Droits des personnels, pédagogies émancipatrices : comment résister au quotidien ? » les lun. 14 et mar. 15 nov. à Rennes

Cette année, nous organisons un stage syndical intitulé :
« Droits des personnels, pédagogies émancipatrices : comment résister au quotidien ? »
le lundi 14 et mardi 15 novembre 2022 dans nos locaux au 5 rue de Lorraine à Rennes (métro Villejean).

Présentation :

Quelle école pour changer la société ?

La pédagogie, un outil de transformation sociale

Face aux attaques en cours sur l’école publique, il nous semble important de s’organiser collectivement pour défendre notre conception de l’école publique.

Le but de ce stage est d’élaborer collectivement des réponses à apporter à l’administration pour défendre notre projet d’école.

Nous ferons un état des lieux des différents concepts et pédagogies en introduction du stage. Pédagogie active, alternative, critique de quoi parle-ton ?

A travers des ateliers juridiques, pédagogiques et d’analyse de la situation politique nous tenterons d’outiller les participants de ce stage afin de résister au quotidien dans nos établissement du 1er et du 2nd degré. 

Pour rappel : Chacun a droit à 12 jours de stages par an.

Vous venez de loin ? Dorénavant, il est possible de se faire rembourser son trajet (train, voiture, ou autre) pour venir au stage. Il suffira d’envoyer votre ticket de transport ou votre itinéraire Mappy à syndicat@sudeducation35.fr (préciser dans l’objet du mail : Pour le trésorier) à la suite de votre stage.

Pour s’inscrire :

  • Envoyer un mail à : syndicat@sudeducation35.fr
  • Envoyer le courrier ci-dessous à son supérieur hiérarchique un mois avant c’est à dire avant le 14 octobre :

Pour le 1er degré : ajouter au courrier la fiche de demande d’ASA ci-dessous :

Au programme :

Partager l’évènement sur Facebook : https://fb.me/e/2ALUesCcc

Et vous pouvez afficher / partager l’info ci-dessous dans vos établissements pour que vos collègues viennent aussi :

Salaires : moins d’un·e enseignant·e sur trois concerné·e par la revalorisation !

Le Ministre de l’Éducation nationale a précisé les annonces concernant la revalorisation des salaires des personnels : les augmentations prévues pour septembre 2023 ne concernent que les personnels enseignants titulaires dont l’ancienneté est inférieure à une dizaine d’années. Environ 63% des personnels s’en verraient exclus pourtant elles et ils subissent de plein fouet l’inflation qui dégrade leurs conditions de vie.

Le Ministre Pap Ndiaye opère un tour de passe-passe étonnant en affirmant que les personnels en milieu de carrière seront augmentés. Or le milieu de carrière concerne des personnels dont l’ancienneté s’élève à 20 ans et non à 10 ans de service. Alors que les salaires des personnels titulaires sont définis par des grilles nationales, celles-ci risquent d’être fortement tassées si le Ministre n’augmente que les personnels en début de carrière. La rémunération risque de n’augmenter que très lentement après 10ans de carrière.

Le manque d’attractivité ne concerne pas uniquement les enseignant·es. Les services de l’Éducation nationale peinent à recruter des personnels AESH, des infirmier·es, des Assistant·es de Service Social, des personnels administratifs et techniques en raison des bas salaires qui leur sont imposés.

Pour SUD éducation, il y a urgence à augmenter les salaires de tous les personnels titulaires et non titulaires. En 2021, Total a fait 18 milliards d’euros de profits et le CAC 40 a vu ses profits quadrupler avec 174 milliards d’euros, les entreprises qui polluent sont aussi celles qui enrichissent le plus leurs patrons et leurs actionnaires, notre employeur doit prendre des vraies mesures pour augmenter véritablement les salaires des personnels de l’Éducation nationale. Il lui suffit de mettre à contribution les plus riches.

SUD éducation appelle les personnels à faire grève le 29 septembre pour l’augmentation des salaires à l’appel des organisations syndicales interprofessionnelles SUD-Solidaires, FSU et CGT.

SUD éducation revendique :

  • une augmentation immédiate de 400 euros des salaires et un SMIC à 2200 euros bruts.
  • une refonte des grilles indiciaires des agent es, pour garantir que plus les salaires sont faibles, plus ils seront augmentés
  • la garantie que les précaires bénéficient de la même grille pour leurs salaires, tenant compte de toute leur ancienneté professionnelle
  • l’indexation des salaires sur l’inflation.

Télécharger le document : Communiqué salaires (format pdf)

GRÈVE LE 29 SEPTEMBRE

Les luttes sur les salaires continuent, et ce ne sont pas les indemnités, chèques, revalorisation de 3,5 % du point d’indice dans la fonction publique, 2,9 % des indemnités chômage ou de 4 % pour les pensions et autres mesurettes cache-misères, qui compenseront l’absence de revalorisation réelle des salaires, du SMIC, des minima sociaux et bourses étudiantes !

Ce gouvernement a par ailleurs validé sa feuille de route : continuation de la liquidation du droit du travail et de l’assurance chômage, RSA conditionné au travail, continuation de la fiscalité en faveur des plus riches sous couvert d’efficacité économique au détriment du financement des services publics et de la transformation sociale et écologique.

Même si le gouvernement n’affiche plus les 65 ans comme âge de départ à la retraite, il a réaffirmé sa volonté de poursuivre une réforme injuste des retraites, en nous faisant travailler plus longtemps.

Vivre dignement, et bien vivre n’est pas une option. C’est un choix de société qui découle d’une transformation sociale radicale.

L’Union syndicale Solidaires, mène sa campagne « Partageons le travail » avec des revendications concrètes sur les salaires, la protection sociale, les services publics, à faire partager à l’ensemble des salariées, et de la population.

Elle s’appuie et s’appuiera sur toutes les luttes sectorielles pour construire le rapport de force large et efficace pour faire aboutir ces revendications.

Ce sont des mesures urgentes, structurelles qu’il nous faut collectivement imposer :

Solidaires revendique :

  • un SMIC à 1 700 euros net
  • une réelle revalorisation du point d’indice dans la fonction publique
  • l’égalité salariale et la revalorisation des métiers les plus féminisés
  • des augmentations de salaires, pensions, minima sociaux de 400 euros
  • un écart de salaires de 1 à 5 (entre les plus bas et plus hauts salaires dans les entreprises, administrations)
  • le RSA pour les moins de 25 ans
  • la retraite à 60 ans max avec 37,5 annuités
  • l’arrêt de la casse des services publics

SOLIDAIRES APPELLE À UNE GRÈVE ET UNE MOBILISATION D’AMPLEUR À CONSTRUIRE DANS LA DURÉE DÈS LE 29 SEPTEMBRE

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