Grève générale le 7 mars, grève féministe le 8 mars, et après, on continue ! 

L’intersyndicale CGT Éduc’Action 35, CNT-STE 35, SNFOLC 35, SNUDI-FO 35, FSU 35, SUD Éducation 35 et UNSA 35 appelle à durcir le mouvement et à mettre la France à l’arrêt à partir du 7 mars prochain.

Nous appelons à ce que des grèves massives permettent de fermer totalement les écoles, collèges, lycées et services.

Nous encourageons les enseignant·es du 1er degré à envoyer une déclaration d’intention de grève pour chaque jour du 7 au 17 mars en utilisant le modèle proposé par nos organisations.

Appel-intersyndical-Education-35-7-8-9-MARS-2023

AG Éducation : mardi 7 mars à 9h30 Maison de quartier Villejean

VISUEL-AG-EDUC-7-mars

Déclaration d’intention de grève pour les enseignant·es du premier degré Début 2023

Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève pour les enseignant·es du 1er degré

Pour les enseignant·es exerçant dans le 1er degré, le droit de grève est soumis à une déclaration préalable. SUD éducation 35 dénonce cette atteinte au droit de grève et appelle les collègues à déposer leur « déclaration individuelle d’intention de participer à une grève » pour toute l’année ou pour tous les jours de la période, celle-ci n’obligeant pas la participation effective à la grève.

Modèle de déclaration individuelle d’intention de grève Académie de Rennes début d’année 2023 : version .doc

Version PDF :


Modèle modifiable de déclaration individuelle d’intention de grève à remplir pour n’importe quelle(s) date(s) : version .doc

SUD éducation dépose des préavis de grève couvrant l’ensemble des personnels tout au long de l’année. Vous trouverez ici les préavis de grève pour la période en cours. 

CSA Rentrée 2023

Le Conseil Social d’Administration s’est tenu le 23 janvier dernier pour préparer la rentrée 2023.

Nous vous transmettons ici les documents de travail (bas de page) et les principales informations que nous avons recueillies.

Prévision de rentrée 1er degré

60 ETP supprimés sur l’académie dans le premier degré dont :

– 22 postes dans le départ. des Côtes d’Armor

– 35 postes dans le départ. du Finistère

+ 7 postes dans le départ. d’Ille-et-Vilaine

– 10 postes dans le départ. du Morbihan

Secrétaire générale justifie ces suppressions par le contexte de baisse des élèves : – 64000 élèves attendus au niveau national ; affirme que l’académie va respecter le plafonnement à 24 élèves en grande section, CP et CE1 même si cela n’est pas encore finalisé dans l’académie.

-2330 élèves attendus dans l’académie  : qui touchera très largement le 1er degré ; baisse sur tous les départements.

Conséquence : Retrait de l’emploi dans le 1er degré dû à la baisse démographique mais 137 emplois auraient pu être supprimés selon les modèles démographiques : maintien du ratio P/E

objectif académie : achever les effectifs à 24 élèves + dédoublement + ULIS

  • le P/E* dans l’académie est inférieur à la moyenne nationale : 5,73 (national = 5,98) *nombre de postes d’enseignant.es pour 100 élèves
  • on observe une baisse du P/E* par rapport au niveau national : l’académie de Rennes est en 19e position par rapport au P/E au niveau national
  • perte de postes de remplaçants : 72 postes de remplaçant.es en moins sur 4 ans
  • perte de moyens de formation
  • en revanche, + 88 postes en moyens de postes d’encadrement dans le premier degré
  • création de 7 postes dans le 35 par rapport aux ULIS
  • beaucoup de fiches SST remontées sont liées aux manques de moyens de l’école inclusive

Vote : Contre à l’unanimité

Pour SUD Éducation Bretagne, les élèves en moins dans le premier degré auraient dû permettre d’augmenter le nombre de remplaçant·es et de baisser le nombre d’élèves par classe. Le trop grand nombre d’élèves par classe nuit à la réussite des élèves, et en particulier à celles des élèves qui ont le plus de difficultés. Les personnels sont mis en difficultés par le manque de moyens et leurs conditions de travail se dégradent.

SUD éducation revendique la limitation des effectifs pour favoriser la différenciation, le travail coopératif entre élèves pour niveler les écarts de niveaux : 20 élèves maximum hors éducation prioritaire, 16 en éducation prioritaire.

Prévision de rentrée 2d degré

481 suppressions de postes au niveau national pour une diminution infime des effectifs dans le 2d degré (- 840 élèves en moins seulement !)

30 suppressions de postes 2d degré en Bretagne

=> 34 suppressions de postes (HP) dont 4 transformés en postes de remplacement

Détail des suppressions et créations de postes par types d’établissements et par département :

Collège

– 4 postes dans les Côtes d’Armor

– 11 postes dans le Finistère

– 13 postes dans le Morbihan

+3 postes dans l’Ille-et-Vilaine

Total : 25 suppressions de postes

Lycée

– 6 postes dans les Côtes d’Armor

– 21,7 postes dans le Finistère

+ 12 postes dans le Morbihan

– 17 postes en Ille-et-Vilaine

Total : 32,7 suppressions de postes par/à 2022

Lycée Professionnel

+2 postes dans les Côtes d’Armor

+2 postes dans le Finistère

+6 postes en Ille-et-Vilaine

-2 postes dans le Morbihan

Total : 8 créations de postes par/à 2022 ; 1 création de poste en ULIS LP ; + 3 postes en HSA

Comment le rectorat justifie ces choix ?

Les prévisions d’effectifs pour la rentrée 2023

Bilan rentrée 2022 :

  • Baisse des effectifs constatée à la rentrée 2022 : Il y a eu une baisse des effectifs en Lycée Général et Technologique et baisse des inscriptions en dans l’enseignement supérieur (BTS) et baisse dans le passage entre la 1e et la 2e années de BTS alors qu’une hausse était attendue
  • Hausse constatée pour les inscriptions en LP

Prévision rentrée 2023

Baisse quasi générale des effectifs en collège

Fortes disparités entre les départements :

  • Côtes d’Armor : -77 élèves prévus
  • Finistère : forte baisse des effectifs : – 223 élèves prévus
  • Ille-et-Vilaine : – 13 élèves prévus
  • Morbihan : -101 élèves prévus

[Voir le détail dans le PPT CSAA 23 janvier 2023]

En 2022, constat de 2 ETP de congés de formation non consommés ; Pourquoi ?

  • 2 collègues se sont désisté.es à la dernière minute (en août) et n’ont pas pu être réattribués. Les collègues sur listes complémentaires ont été contactés par le rectorat ; mais, de fait, en août, c’est compliqué pour les collègues sur listes complémentaires de s’inscrire auprès des organismes de formation.
  • Importance de prévenir tôt le rectorat lorsqu’on renonce à son congé de formation.

Remplacements : l’académie n’a quasiment plus de surnombre.

  • En 2022, on a remplacé plus que ce qui était prévu : 681,1 ETP de remplacements consommés pour 618 ETP prévus : le rectorat répond que c’est le reflet de la situation sanitaire.

Rappel : SUD Éducation réclame un plan d’urgence pour l’éducation avec la création de postes et de postes de remplaçants.

Comment sera financé l’enseignement des mathématiques en première ?

Rectorat répond que ça représente environ 11 ETP sur l’académie ; estimer sur la base du nombre d’élèves qui auraient eu droit sur les 3 dernières années et le rectorat a retenu le taux le plus favorable mais cela devra être affiné avec les chef.fe.s d’établissements.

Quel devenir pour la STMG dans l’académie de Rennes ?

L’académie de Rennes veut mettre sous contrainte forte la filière STMG car l’académie est au-dessus des taux nationaux d’inscription en STMG ; donc, volonté de contraindre voire de réduire les orientations d’élèves vers la filière STMG.

Quels moyens humains pour les LP à la rentrée 2023 ?

Doyenne répond que pour la voie professionnelle, le rectorat est en attente des 4 Groupes de Travail mis en place par la ministre déléguée Carole Grandjean : dans l’attente des conclusions et propositions pour la fin janvier ; il y aura une annonce et une bilatérale entre le ministère et les syndicats ; pour l’instant, maintien des moyens actuels pour la rentrée 2023.

L’orientation en LP est souvent subie par les élèves ; dans l’académie de Rennes, 23 collèges sont engagés dans l’orientation et la découverte de la voie professionnelle.

Qu’en est-il de la suppression de l’heure de technologie en 6e annoncé par le ministres dans les médias ?

  • Suppression de l’heure de technologie en 6e est déjà intégrée dans les répartitions de DGH proposées par les principaux et principales de Collège.
  • Selon la Secrétaire générale, le décret n’est pas pris mais l’orientation est forte et le décret est un acte du gouvernement et non du parlement ; le rectorat anticipe pour ne pas avoir à refaire 2 fois l’exercice budgétaire. Il est prévu la suppression d’une heure de technologie en 6e : c’est uniquement cette heure qui est supprimée (et non tout l’enseignement intégré de sciences)
  • Cette heure sera remplacée par une heure de renforcement en français et en mathématiques.
  • Le programme va être remanié sur les niveaux 5e – 4e – 3e
  • qui va faire cette heure ? c’est ouvert : cette heure de renforcement pourra être effectuée par des professeur.es de français, de mathématiques ou profs de technologie mais ouvert aussi aux PE volontaires sur (HSA du BOP 140)
  • vote BOP 141 : unanimité contre

Prévision de rentrée « Vie de l’élève » : CPE + bilan 2022 AED et AESH

Création de 5 ETP CPE (+8 ETP en 2022)

Constat qu’il y a de vrais difficultés dans les vies scolaires pour le remplacement d’AED : dépassement du remplacement : chaque remplacement non remplacé entraîne une hausse de la charge de travail pour les équipes d’ AED.

SUD Éducation Bretagne est intervenu pour demander une augmentation des postes d’AED, notamment pour assurer le remplacement. Trop souvent les vies scolaires font face à des surcharges de travail importantes car les absences d’AED (par exemple, pour concours et examens) ne sont pas suffisamment anticipées.

Nous constatons ainsi que l’académie a consommé 28,08 ETP* pour le remplacement d’ AED au 31/12/2022, soit 13,58 ETP de plus que le budget prévu initialement.

Nous revendiquons donc la création de 14 postes supplémentaires d’ AED pour assurer les remplacements.

*Équivalent Temps Plein

Bilan – Budget – AESH

Le rectorat annonce qu’un « Pilotage RH renforcé » est prévu pour les AESH par la création d’un emploi préfigurateur pour la gestion des AESH au niveau académique.

La CDIsation à partir de 3 années de CDD va entraîner un basculement d’un grand nombre d’AESH du « hors titre 2 » (CDD) en « titre 2 » (CDI).

Près de 27000 AESH vont être CDIsé.es et vont passer au titre 2 chaque année.

Les AESH CDIsé.es dits « titre 2 » ne seront géré.es par les lycées mutualisateurs mais par le rectorat.

Le rectorat constate que certains territoires font face à une pénurie d’AESH ; les AESH arrivé.es au bout de leur 3 années de CDD ne souhaitent pas toujours passer en CDI et renouvellent pas leur contrat à l’issue des 3 ans.

L’académie ne parvient pas à consommer tous les moyens AESH : les opérations de recrutement sont réalisées régulièrement mais un certain nombre de postes ne sont pas pourvus.

SUD Éducation Bretagne dénonce le manque de moyens pour assurer la scolarisation de tous et toutes les élèves qu’importe leur origine, leur situation administrative, leurs difficultés scolaires et/ou sociales ou leur handicap.

On observe que les dispositifs spécifiques pour les accueillir (UPE2A, ULIS, SEGPA) sont en nombre insuffisant et sont surchargés. De même, lorsque les élèves sont inclus dans les classes ordinaires, les personnels ne sont pas formés pour les accueillir et adapter leur pédagogie et les élèves en situation de handicap ne sont pas accompagné·es par des AESH à hauteur de leurs besoins et des notifications des MDPH. Pour SUD éducation, une école sans moyens est une école qui discrimine et qui reproduit les inégalités. 

Dossier-complet-CSAA-du-23-01-23-SITE-PUBLIC

Powerpoint-CSAA-janvier-2023

Suppression d’une heure de technologie en 6ème : nos infos et pétition

Pour celles et ceux qui sont en collège et premier degré, nous vous partageons le ‌texte DGESCO ci-dessous :

Il y est question :

  • De la suppression de l’heure de techno en 6ème
  • Initiation numérique par des collègues de SVT et sc phys en 6ème ?? (Prof de toutatice ?)
  • Des heures de consolidation/approfondissement français et math 6ème (premier degré second degré)
  • Dispositifs devoirs faits obligatoire en 6ème

Des collègues de techno se sont constitués des listes d’échanges. Beaucoup sont inquiets : CS complément de service ? Enseignement des math ou autre ? Pistes d’action remplir le RSST… demandes d »audiences… motions au CA… Comme nous sommes aussi en période de conseils pédagogiques de préparation de structure DHG, CA prépa rentrée 2023; cela peut être utile d’avoir ce document si vous le l’avez par reçu dans vos établissements et de le faire circuler enter collègues.

La fédération a également publié un communiqué contre la suppression d’une heure de technologie en 6e.

SUD Education appelle à signer la pétition (https://www.change.org/p/non-%C3%A0-la-suppression-de-l-enseignement-technologique-en-6%C3%A8me) initiée par les associations de professeur·es spécialistes Assetec, UPSTI, Pagestec et AEET qui demande « le maintien d’un enseignement technologique de l’Ecole primaire à la Terminale, sans interruption, renforcé par des dotations en matériels et par un accueil en groupes de Laboratoire, afin d’offrir aux élèves, un enseignement cohérent, qui favorisera l’émergence de citoyens créatifs et innovants avec un réel bagage scientifique et technique, aptes à construire le monde de demain et même d’après-demain.

1er degré : ouvertures et fermetures d’écoles prévues pour la rentrée 2023

Aujourd’hui a eu lieu le Groupe de Travail Carte scolaire, où nous avons pu avoir des informations sur les potentielles ouvertures et fermetures de classes du 1er degré dans le département.

Ci-dessous le tableau excel avec nos notes prises durant cette réunion : vous y trouverez les prévisions d’effectifs (données de l’IEN) et les ouvertures et fermetures prévues (colonne AC). Pour une lecture rapide : voir le deuxième onglet avec moins de détails, qui ne présente que les écoles concernées par les ouvertures/fermetures de classe.
Dans le doc texte, vous trouverez des infos supplémentaires sur les moyens prévus pour la rentrée 2023, et des explications sur le calcul des ouvertures/fermetures de classe.

Demain aura lieu une réunion entre l’IEN départemental et les IEN de circonscription, donc si vous souhaitez réagir à cette première remontée, c’est le moment de contacter votre IEN de circo ! Sachant que la réunion de partage officielle des infos avec ajustements suite à la réunion de demain aura lieu jeudi prochain.
Il est possible qu’une nouvelle réunion se fasse en juin pour être au plus près des arrivées/départs des élèves pour la rentrée 2023 : si votre école est concernée par une fermeture, il est encore possible d’intervenir.

Infos intéressantes :

– A confirmer mais si la fermeture d’une classe a lieu pour raison de changement de carte scolaire (ex : ouverture d’une autre école dans la commune), les collègues auront +200 points de bonus pour fermeture de leur classe, valable sur n’importe quel poste au mouvement.

– Remarque sur les demandes de congé formation : La priorité du moment sont les demandes des congés formations pour apprendre le breton. Dans tous les cas, peu de personnes ont envoyé des demandes de congé formation cette année. Vous avez jusqu’au 31/01 pour faire une demande, c’est le moment de tenter votre chance !

– Ouverture de 5 ULISS prévues pour la rentrée (soit prise en charge de 60 élèves) et renforcement des ULISS existantes avec des l’ajout d’éducateurs spécialisés pour pallier au manque d’IME/UE… Mesure largement insuffisante face aux besoins dans le 35 (plus de 400 élèves en attente de place en établissement spécialisé selon les données de la CAPD 2022), mais « c’est mieux que rien » selon l’IEN(!!)…

N’hésitez pas à réagir ou à nous contacter si vous avez des questions.

Personnels de l’ESR Faire grève : Quels sont nos droits ?

Le droit de grève

“Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.”

(Préambule de la Constitution de 1946, inclus dans la Constitution actuelle)

La grève est un droit constitutionnel pour tous les personnels du privé et du public : titulaires, contractuels, stagiaires, vacataires.

La grève est le moyen d’action collective qui a permis d’imposer aux employeurs et à l’État les principales avancées au bénéfice des travailleuses et travailleurs : réduction de la journée de travail, prévention des accidents du travail, salaire minimum, congés payés, conventions collectives, etc.

Les buts d’une action de grève peuvent être :

• de libérer son temps pour des actions collectives: diffusions de tracts, manifestations, sit-ins, blocages, etc.

• d’entraver le fonctionnement du service, afin de négocier une avancée pour les travailleurs ou de refuser une organisation du travail néfaste.

Doit-on se déclarer en grève auprès de son/sa responsable ?

Source : Circulaire du 30 juillet 2003 relative à la mise en oeuvre des retenues sur la rémunération des agents publics de l’Etat en cas de grève

C’est à l’administration de recenser les grévistes “par les moyens appropriés” (ex: liste d’émargement manuelle pour pointer les non-grévistes le jour de la grève). Elle ne peut exiger des personnels qu’ils se déclarent en grève à l’avance ou a posteriori. Dans tous les cas, la procédure de recensement des grévistes doit être claire et tous les personnels doivent en être informés.

Pour les BIATSS/ITA titulaires ou contractuel.le.s, ce sont les chef.fe.s de service qui notent les absent.e.s et transmettent à la DRH. Cependant ces chef.fe.s peuvent décider de ne pas transmettre les noms des grévistes.

Position de SUD Éducation. Nous appelons à ne jamais répondre à ces invitations à se déclarer gréviste, que l’on soit précaire ou titulaire. Il n’y a aucune obligation légale, cela expose à des pressions et des retenues de salaire, et cela n’a aucun sens ni utilité de se faire recenser plusieurs jours (ou plusieurs semaines) après la grève. Même quand des collègues signalent au préalable leur intention de faire grève, aucune statistique n’est établie et les chiffres sont rarement transmis au rectorat.

Retenues sur salaire / règle du trentième indivisible

Sources : Article 45 de la loi de finances rectificative n°61-825 du 29 juillet 1961, Code du Travail (art. L2512-1 à L2512-5)

Pour les titulaires et les contractuel.le.s, tout service non fait d’une durée inférieure ou égale à une journée (même pour 1h de cours, par exemple) entraîne le retrait d’un trentième (1/30) du salaire mensuel. En cas de rétention de notes, l’administration peut retirer 1/30 du salaire mensuel par jour de retard.

Pour les vacataires, la règle du 1/30 ne s’applique pas. Seules les heures non assurées ne sont pas payées.

En pratique : Les BIATSS/ITA grévistes sont recensés plus “efficacement” et sont donc plus exposés à une retenue de salaire que les enseignant.e.s/chercheur.ses.

Caisse de grève. Les personnels de Rennes 1 qui le souhaitent peuvent cotiser à une caisse de grève pour soutenir leurs collègues grévistes qui perdent du salaire. Mais aussi bien évidemment demander de l’aide.

Pour toute demande: sud-education35@univ-rennes1.fr

Paiement des jours de grève. C’est une revendication à avancer en s’appuyant sur un rapport de force collectif. Elle est légitime, car dans notre secteur, le plus souvent les personnels rattrapent le travail non effectué un jour de grève.

Quels jours peut-on faire grève ?

Source : Code du Travail (art. L2512-1 à L2512-5)

Le préavis de grève. Tout acte de grève doit être précédé d’un préavis déposé 5 jours avant par un syndicat représentatif dans l’ESR. Tous les personnels (syndiqués ou non) sont couverts par les préavis de grève ”généralistes” permanents de Sud Éducation, tout au long de l’année, ainsi que par des préavis spécifiques déposés en fonction de l’actualité.

Pressions : “une tâche importante est prévue ce jour-là…” On a le droit de faire grève quelles que soient les tâches prévues ce jour-là : cours, examen, correction, réunion de service, etc. La grève est justement un moment où les travailleurs démontrent que leur travail est indispensable au bon fonctionnement du service ! Les pressions hiérarchiques visant à dissuader de faire grève (remarques orales, appels téléphoniques, emails, etc.) sont une entrave illégale au droit de grève.

Rattraper les tâches non effectuées ? Un jour de grève consiste à cesser le travail et à renoncer à son salaire pour un ou plusieurs jours : en échange, l’administration ne peut exiger la réalisation des tâches prévues. Si un.e enseignant.e titulaire ou contractuel.le reconnu.e gréviste rattrape 1h d’enseignement, cette heure doit lui être comptée en plus dans son service.

D’ici le 31 Janvier, on se prépare pour défendre nos retraites et conquérir de nouveaux droits !

2023 : Ne battons pas en retraite ! Préparons la mobilisation !

2023 sera une année de mobilisations contre une énième contre-réforme des Retraites.

Macron l’a annoncé ce week-end et le gouvernement doit en préciser les contours le 10 janvier prochain mais l’essentiel est déjà connu :

– recul de l’âge de départ à la retraite à 65 ans

– allongement de la durée de cotisation

– fin des régimes spéciaux

Vous pouvez d’ores et déjà prévoir des HMI et RIS dans vos établissements, diffuser le tract et visuel ci-dessous dans les casiers et sur les panneaux syndicaux pour informer vos collègues.

Une intersyndicale très large CFDT-CGT-FO-CFE/CGC-CFTC-UNSA-Solidaires-FSU appelle à une première journée de grève dès jeudi 19 janvier.

Élections Professionnelles 2022 : Nos Résultats

Les élections professionnelles se sont déroulées du 1er au 8 décembre 2022.

Ces élections professionnelles sont un succès pour SUD Éducation à la fois sur le plan national, académique et départemental. Nous vous transmettons ci-dessou l’ensemble des résultats académiques (avec le comparatif des résultats de 2018) :

Au niveau national : SUD Éducation a regagné son siège son CSA MEN (Ministère de l’Éducation Nationale) !

SUD Éducation est représentatif dans les 3 CSA ministériels

  • CSA de l’Éducation Nationale
  • CSA de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
  • CSA de la Jeunesse et Sport

La participation aux élections est en baisse mais SUD Éducation a gagné des voix et prend un siège au niveau national ; renforçant le poids des syndicats plus « combatifs ».

Au niveau régional : SUD Éducation Bretagne conserve son siège au CSA de proximité et à la CAPA 2d degré

Il devient le 1er syndicat des AED-AESH de l’académie de Rennes !

Au niveau académique aussi, SUD Éducation s’est renforcée et progresse en nombre de voix et en pourcentage.

Au niveau départemental : SUD Éducation 35 conserve son siège à la CAPD 35 et gagne un siège au CSA départemental

Les résultats départementaux sont encore une fois très positifs.

  • A la CAPD 35, nous avons présenté une liste commune avec la CGT Educ’Action 35 comme en 2018 : notre liste progresse en nombre de voix et conserve son siège
  • Au CSA départemental (ex-CTSD), nous gagnons un siège : nous devons donc désigner 1 titulaire et 1 suppléantE
  • En lien avec le CSA départemental, nous siégerons aussi en Formation spécialisée (ex CHSCT D)

Notre action syndicale est loin de se résumer pas à une participation aux instances. Néanmoins, notre représentativité au niveau national ainsi que l’obtention de sièges nous donnent des droits très utiles pour la défense des personnels et pour construire nos luttes.

Nous allons doubler nos moyens syndicaux grâce au siège au CSA Ministériel.

Construire une équipe syndicale forte

D’ores et déjà, nous faisons appel aux adhérentEs et militantEs de SUD Éducation 35 pour venir renforcer l’équipe des éluEs et des déchargéEs l’an prochain. Si vous êtes volontaires, si vous hésitez : contactez-nous; vous serez forméE.

Solidairement et amicalement,

Les déchargé.es

Températures minimales : des conseils pour la rentrée 2023

Nos mandaté-es Et voilà le travail et le mandaté juridique de Sud Education se sont penchés sur les questions des températures minimales dans nos établissements. Voici plusieurs conseils si vous rencontrez ce problème à la rentrée 2023 :

– les données de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) présentées dans le document « Travailler dans les ambiances thermiques chaudes ou froides : quelle prévention ? » stipulent :
« Un environnement est considéré comme froid pour une température de l’air inférieure à 18 °C, température à laquelle se déclenchent des déperditions de chaleur ».

On ne saurait toutefois faire valoir qu’en dessous de 18 degrés un-e agent-e est autorisé-e à quitter son poste de travail. On peut par contre demander à l’employeur, responsable pénalement de la santé et de la sécurité des personnes, quelles mesures sont mises en place pour prévenir les risques liés au froid, dont le principal est l’hypothermie.

– Si vous constatez des températures inférieures à 18°C dans vos classes, il est donc conseillé de Renseigner le Registre Santé et Sécurité au Travail, c’est à dire de remplir une fiche RSST.

Quelques conseils pour remplir la fiche :
Le signalement renseigné par l’agent·e doit rester purement descriptif (mesurer la température dans la classe avec un thermomètre), sans entrer dans l’analyse. On écrit des faits relatés simplement sans commentaires, des propos, des citations.
– Les signalements peuvent être individuels ou collectifs dès lors que la signature de chacun est apposée (RSST papier). Pour la version dématérialisée le dépôt collectif se traduit par le même écrit déposé par chacun.
– Photocopiez la page ou la fiche du RSST papier pour éviter qu’elle disparaisse et transmettez une copie à votre syndicat.

Exemples de signalement dans le RSST liés aux ambiances thermiques froides :
« Depuis le XX, nous relevons tous les jours 11 degrés dans la salle de sieste en
maternelle. 21 élèves sur 23 ont déclaré avoir froid, la température du dortoir est
inadaptée à l’accueil de la sieste. »

« Dans [tel et tel local de l’école ou de l’établissement], la température mesurée est de
XX° C à [heure du relevé]. Cette situation présente un risque pour les enfants et les personnels qui sont dans l’obligation d’y travailler. Les élèves gardent manteaux et
bonnets pour travailler. Quand ils parlent, et quand je parle, nous voyons de la buée sortir de nos bouches. J’ai du mal à écrire et tenir mon stylo pour travailler. J’ai mal à la tête et je ressent des courbatures quand je rentre chez moi le soir. »

« Le grand froid a commencé, et notre bâtiment vétuste et très mal isolé ne nous en
préserve pas. Ce matin, il faisait 11 degrés à 8h dans ma classe (deuxième étage). A
l’heure actuelle (midi), il fait 13°. Malgré le port de leurs manteaux, plusieurs élèves se
sont plaints de maux de têtes et grelottent. Ces conditions d’accueil ne permettent pas aux élèves de maintenir leur concentration sur les apprentissages. Les activités sont
compromises. »

Si besoin, vous pouvez nous demander d’envoyer également un courrier syndical à la hiérarchie pour alerter et lui demander quelles mesures elle compte prendre.

Pour toutes demandes de soutien ou d’informations supplémentaires, contactez-nous par mail (syndicat@sudeducation35.fr) ou par téléphone (09 53 77 57 22, port : 07 83 49 31 45) : les mercredis 14h à 17h et les jeudis de 9h30 à 17h.

Essai gratuit : De la faiblesse de l’esprit critique envisagé comme « compétence », édition Pontcerq

Nous relayons l’essai des éditions Pontcerq, maison édition indépendante rennaise avec laquelle notre syndicat a déjà organisé une conférence à Rennes2 en octobre 2021.

Ces éditions ont édité un nouvel ouvrage qui prolonge la question de la pédagogie par compétence comme instrument utilisé par le ministère pour normer nos métiers et nous en déposséder. Il s’agit non plus de la pédagogie des SVT comme l’ouvrage précédent sur lequel nous avions fait la conférence commune, mais de la compétence « esprit critique ». Vous trouverez ci-dessous un lien vers l’ouvrage consultable gratuitement sur le site des éditions Pontcerq :

« Cher SUD éducation,

Nous sommes les Editions Pontcerq. Nous avons organisé ensemble l’année dernière, à l’université Rennes 2, une présentation du livre Le Plongeur de Pélasge de Frédéric Metz, livre dans lequel la question de la pédagogie par compétence est centrale. Cette collaboration entre Pontcerq et SUD éducation nous avait semblé intéressante et enrichissante !

Nous intervenons, en cet automne 2022, dans les universités sur la question des « compétences » et de l’« esprit critique », deux questions très actuelles dans le primaire, le secondaire, et le supérieur aujourd’hui.

Il nous a semblé que SUD éducation pourrait relayer une telle action, auprès de ses adhérents par exemple, ou via d’autres supports.

Le but est d’appeler à la constitution d’un front commun contre la « compétence » (et donc l’intrusion néolibérale), entre enseignants du supérieur et enseignants des écoles, des collèges, des lycées.

Nous savons que certains ont pu être un temps dupes de l’habillage que les « pédagogues » ont tâché de donner à la notion de compétence (qui vient de la gestion de la ressource humaine et des sciences du management) en expliquant que dans les écoles, « compétence » n’était pas à comprendre de la même manière ; que c’était même un concept émancipateur (libérant de la note, de l’autorité, etc.). Mais cet habillage (que certains firent peut-être de bonne foi) s’est révélé un leurre. La compétence est une « logique » et une logique de part en part néolibérale. Elle détruit le sens de l’enseignement.

Nous faisons donc circuler le tract suivant (cf. pièce jointe).

Un essai théorique d’une soixantaine de pages justifie l’action plus en détail. Il est disponible gratuitement, ici : https://www.pontcerq.fr/livres/de-la-faiblesse-de-lesprit-critique-envisage-comme-competence/ ». (Ce que nous avancions sur la compétence à l’instant y est justifié en détail.)

L’essai permet aussi de renverser certaines « évidences » sur le prétendu « esprit critique » que grâce aux biais et aux sciences cognitives les enseignantes et enseignants seraient en mesure de soudain pouvoir enseigner aux élèves.

L’essai provoque un renversement vertigineux : cet « esprit critique » est – dès lors qu’on l’envisage comme une compétence, et donc au moyen de l’approche cognitiviste – une école de la soumission à l’ordre existant. Nous prenons le temps de montrer pourquoi ; et comment. En nous appuyant sur les publications de ces cognitivistes proclamés spécialistes d’esprit critique ; et sur les textes prescriptifs de l’Education nationale (ou sur les productions d’« Eduscol »).

Et ce n’est donc plus tout à fait un hasard si cet « esprit critique » est une préoccupation du gouvernement, et que Gérald Bronner a présidé à la commission convoquée par le Président de la République pour en faire une grande cause nationale : l’esprit critique, l’EMI (IML dans la langue de l’OCDE qui l’a réclamé…), sont une manière de contourner les disciplines scolaires (philosophie, mais pas seulement) – et de manière générale on commence à comprendre que la « Compétence » elle-même est une manière de contourner les disciplines (seules capables d’exercer un esprit critique digne de ce nom). Sur cette question de l’externalisation du discours pédagogique (qu’exemplifie la création de l’entité « externe » Canopé, fournisseur de services auprès de l’Education nationale), l’essai propose une analyse à notre connaissance originale, qu’il conviendrait de relayer.

Ces thèses (ici exposée à l’emporte-pièce, mais que l’essai prend le temps d’étayer) devraient pouvoir susciter d’importantes réflexions auprès des enseignantes et enseignants.

Serait-il possible à SUD éducation de les relayer sous quelque forme que ce soit ?

*

Notre essai est très bien informé : pour la très simple raison qu’il résulte d’une collaboration entre des enseignants du secondaire et des doctorants du Supérieur, sur plusieurs années.

*

Bon courage pour les luttes en cours, et soutien de notre part aux établissements en lutte, et aux collègues frappés par des sanctions administratives, etc.

Merci aux collègues de SUD éducation qui sont sur le terrain et partout ailleurs pour lutter syndicalement contre l’intrusion néolibérale.

Merci de relayer cette intervention, ce tract, notre essai ?… ou de nous indiquer des relais possibles ?

Bien sincèrement,

Pontcerq »

Élections professionnelles 2022 dans le 35

Retrouvez l’espace spécial élections professionnelles de la fédération SUD éducation : https://www.sudeducation.org/elections/elections-professionnelles-2022/

- nos listes
- nos revendications
- un tuto pour activer son espace électeur

Ci-dessous le matériel de SUD éducation 35 et SUD éducation Académie de Rennes pour les élections professionnelles de décembre 2022.

Nous avons rédigé ci-dessous un tutoriel pour vous aider à militer auprès de vos collègues :

Nos revendications :

Voilà nos listes et professions de foi pour faire entrer un syndicat de combat dans toutes les instances !


Comité social d’administration académique

Le CSA académique détermine la représentativité des syndicats au niveau académique. C’est le nouveau nom du CTA.

Il est compétent pour toutes les questions relatives à la politique éducative, aux statuts des personnels, et plus généralement toutes les questions qui touchent à l’organisation du système éducatif. C’est aussi en CSA que les grilles de salaires des personnels contractuels sont présentées.

Une formation spécialisée est consultée sur la question des conditions de travail. Elle remplace le CHSCT académique.

SUD au CSA académique, c’est l’assurance d’avoir des collègues qui jouent la transparence sur les moyens et les suppressions de postes quand l’administration joue l’opacité.

 Liste des candidat-es au CSA de l’académie de Rennes
 Profession de foi CSA


Commission administrative paritaire académique

La CAPA est compétente notamment pour étudier les recours contre :

- le licenciement ou le refus de titularisation ;
- les questions de télétravail ;
- le refus d’utilisation du CPF ;
- le refus de temps partiel.

Les commissions paritaires doivent impérativement être consultées quand l’administration envisage une sanction disciplinaire supérieure à la suspension sans traitement durant trois jours.

Vos élu⋅es SUD en CAPA rappelleront sans relâche les textes à respecter par l’administration, et défendront l’égalité de traitement entre collègues .

 Liste des candidat-es à la CAPA de l’académie de Rennes
 Profession de foi CAPA


Commission administrative paritaire départementale

La CAPD est compétente notamment pour étudier les recours des PE contre :

- le licenciement ou le refus de titularisation ;
- les questions de télétravail ;
- le refus d’utilisation du CPF ;
- le refus de temps partiel ;

Les commissions paritaires doivent impérativement être consultées quand l’administration envisage une sanction disciplinaire supérieure à la suspension sans traitement durant trois jours.

Vos élu⋅es SUD éducation 35 et CGT éduc’action 35 en CAPD rappelleront sans relâche les textes à respecter par l’administration, et défendront l’égalité de traitement entre collègues.

 Liste des candidat-es à la CAPD de l’Ille-et-Vilaine
 Profession de foi CAPD


Commission consultative paritaire

Les CCP sont consultées sur les questions de licenciement à l’issue de la période d’essai.

Il n’y a pas de candidat-es : c’est une élection sur sigle.

Les commissions paritaires doivent impérativement être consultées quand l’administration envisage une sanction disciplinaire supérieure à la suspension sans traitement durant trois jours.

Vos élu⋅es SUD en CCP défendront les personnels face à l’arbitraire de l’administration.

 Profession de foi CCP surveillance et accompagnement (AED & AESH)
 Profession de foi contractuel-les de l’enseignement, psy-EN et CPE
 Profession de foi ATPSS (agents des domaines administratif, technique, pédagogique, social et de santé)

Les statuts de l’université de Rennes rejetés,
des directions et un ministère qui persistent et signent!

Comme lors de la séance du 12 octobre 2021 qui avait alors rejeté la Convention de Coordination Territoriale Unir, le CNESER vient de rejeter les statuts de l’établissement expérimental Université de Rennes par 5 pour, 17 contre dont SUD éducation et 10 abstentions. Lors du CT de l’université de Rennes 1, les statuts de l’EPE ont aussi été rejetés par les représentant-es des personnels.  

Mais encore une fois, le Ministère comme les directions d’établissements ne prendront pas acte du rejet de leurs EPE par les personnels comme les étudiant-es.  

Les dérogations au code de l’éducation vont ouvrir la porte à un ESR dérégulé et soumis à la concurrence entre établissements, instaurant un service public de l’enseignement et de la recherche à 2 vitesses, avec quelques pôles d’excellence attirants les budgets et les financements et des formations désinvesties.  

Le non-respect de ces votes de rejet par les instances représentatives des personnels et des étudiant-es entre en résonance avec le mode de fonctionnement institutionnel des EPE, dont celui de l’université de Rennes. Avec la mise en place d’un « conseil stratégique » composé des seuls président de l’université, des VP et des directeurs d’établissements qui concentrera la gouvernance réelle, le pilotage stratégique de l’établissement, s’assurera « de la cohérence et de la convergence des projets stratégiques, particulièrement en matière d’offre de formation, de recherche, de partenariats externes et de coordination des politiques budgétaires et d’emploi », coordonnera les contrats pluriannuels d’objectifs et conduira la conduite de l’expérimentation la démocratie universitaire est largement mise à mal.  

SUD éducation a largement rejeté les projets d’EPE dont les bilans sont en droit de nous inquiéter (voir ici pour le bilan de l’EPE de Paris Saclay).  

Voir ci-dessous nos publications précédentes sur l’EPE de Rennes:  

https://www.sudeducation35.fr/2021/06/22/non-a-luniversite-de-rennes-oui-a-la-democratie-et-au-service-public/


https://www.sudeducation35.fr/2021/10/28/un-epe-impose-au-pas-de-charge-sans-aucune-concertation-et-contre-lavis-de-la-communaute-universitaire/

SUD éducation dénonce cette vision de l’ESR qui se veut compétitive et à 2 vitesses, nous défendons le projet d’un enseignement supérieur et d’une recherche de service public, gratuit, démocratique, accessible à toutes et à tous et émancipateur.

Agir en Conseil d’administration : dossier complet

L’intervention aux CA des collèges et lycées : un moment important de la vie des établissements. 

L’administration rogne de plus en plus les pouvoirs donnés aux élu·es des personnels dans les EPLE en même temps qu’elle donne plus d’autonomie de gestion aux chef·fes d’établissements. Après avoir instauré les Conseils pédagogiques , nommés par le ou la chef·fe d’établissement, pour court-circuiter les élu·es, le ministère a changé l’an dernier certains éléments de fonctionnement du CA : l’ordre du jour est de la seule prérogative du ou de la chef;fe d’établissement et la constitution de la Commission permanente n’est plus obligatoire.

Pourtant l’élection de listes syndicales dans les CA, qu’elles soient présentées par SUD éducation seul ou par l’intersyndicale de l’établissement, reste un élément clé du rapport de force vis-à-vis de l’administration. Les représentant·es syndicaux·ales sont ainsi reconnu·es par l’administration. Ils et elles peuvent aussi tisser des liens avec les parents et les élèves, faire vivre l’autogestion en définissant leurs mandats pendant les heures d’information syndicales, rendre transparents la répartition de la dotation horaire globale et le budget, faire voter des motions portant aussi bien sur les moyens de l’établissement que la répression à l’encontre des militant·es syndicaux·ales et pédagogiques.

Les prochaines élections dans les CA vont avoir lieu à la mi-octobre. Nous partageons ici le guide de l’action aux CA des EPLE, une fiche pour agir en CA pour une transformation écologique des collèges et lycées, ainsi que deux exemples de professions de foi pour ces élections.

Agir en CA : le guide complet 

Vous retrouvez ci-dessous le guide complet pour agir en Conseil d’administration

Agir en CA pour une transformation écologique des collèges et lycées : fiche pratique

Vous retrouvez ci-dessous le guide complet pour agir en Conseil d’administration

Exemples de professions de foi 

Vous trouverez en pièce jointe deux exemples de profession de foi de liste intersyndicale en lycée :

  • une profession de foi intersyndicale en lycée polyvalent
  • une profession de foi de liste unique en collège

PF lycée

PF collège

Salaires : qu’attendre des annonces du Ministre ?

Le Ministre Pap Ndiaye a communiqué dans son entretien au Parisien ce dimanche 26 juin, les mesures salariales envisagées pour les personnels de l’Éducation nationale à partir de 2023. Les propos du Ministre s’inscrivent dans la droite ligne des annonces de Macron.

Pap Ndiaye annonce une hausse de la rémunération en deux parties. Les enseignant·es verraient leur salaire augmenter en début de carrière avec un salaire de départ de 2000 euros nets contre 1800 euros nets en moyenne actuellement pour un·e néotitulaire, soit une augmentation de 200 euros. Cette hausse est largement insuffisante. Elle ne comble ni la perte de rémunération qui résulte du gel du point d’indice ni ne compense l’inflation. Par ailleurs, le ministre ne dit pas comment cette mesure impactera la rémunération des enseignant·es dont l’ancienneté est déjà avancée, pourtant largement impactée par l’inflation. La valeur du point d’indice a baissé comparativement à l’inflation de près de 34% entre 1995 et 2021. En 2022, l’inflation risque de dépasser 4%.

Selon le Ministre, la hausse de la rémunération des enseignant·es sera également conditionnée à la réalisation de missions supplémentaires. Ce type de mesure a pour effet d’augmenter les inégalités salariales entre hommes et femmes et de mettre en concurrence les collègues ou de créer des hiérarchies intermédiaires qui nuisent à la cohésion des équipes et aggravent les conditions de travail en pressurant les personnels. Ndiaye continue dans la lignée de Blanquer en annonçant vouloir favoriser le remplacement en interne des personnels absents plutôt que de créer des postes pour assurer leurs remplacements. Pire, le ministre semble vouloir s’attaquer aux garanties statutaires des personnels en exigeant le rattrapage des heures alors que les personnels ont obtenu des autorisations d’absence ou des congés de formation. Les rattrapages ponctuels en cas d’absence inopinée sont déjà prévus par les textes, et largement inapplicables. À nouveau, le gouvernement choisit de mauvaises réponses pour faire face au vrai problème du non-remplacement.

Le Ministre ne dit rien enfin de la rémunération des personnels AESH, AED, Agent·es administratifs, Infirmier·es, PsyÉN et Assistant·es de Service Social. Pourtant la grille salariale pour les AESH est largement insuffisante et tassée par l’augmentation du SMIC. Les AED ne bénéficient même pas d’augmentations de salaire à l’ancienneté. Les bas salaires nuisent à l’attractivité de ces métiers pourtant indispensables.

SUD éducation revendique :

• le dégel du point d’indice et le rattrapage de la perte de rémunération depuis le gel du point d’indice en 2010, ce qui constituerait bien sûr une avancée, même s’il contribuerait à creuser les écarts de rémunération
• une augmentation immédiate de 400 euros des salaires et un SMIC à 2200 euros bruts. • une refonte des grilles indiciaires des agent·es, pour garantir que plus les salaires sont faibles, plus ils seront augmentés
• la garantie que les précaires bénéficient de la même grille pour leurs salaires, tenant compte de toute leur ancienneté professionnelle
• le respect du statut des personnels et de leurs obligations de service.

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Classements, angoisses et inégalités : SUD éducation dénonce la machine néo-libérale Parcoursup

La plateforme Parcoursup a été mise en place à l’automne 2017 (à marche forcée, et avant même que la loi Orientation et Réussite des Étudiants ne soit votée en mars 2018). Depuis, chaque année, l’ouverture de la phase de propositions aux plus de 800 000 candidat·es va de pair avec de nombreuses critiques de cette plateforme d’affectation dans l’enseignement supérieur français.

SUD éducation porte depuis 2017 la critique de Parcoursup et du principe de fonctionnement de la plateforme :

– en amont de la phase de proposition, ce système représente beaucoup de travail pour les candidat·es (pour chaque formation demandée, il faut rédiger un « projet motivé ») et pour les enseignant·es du secondaire qui aident à la construction des voeux ;

– les vœux des candidat·es sont soumis à une validation via la fiche Avenir : le contrôle sur les décisions d’orientation est ainsi renforcé, et donc, mécaniquement, les processus d’auto-censure de la part des candidat·es ;

– avec Parcoursup, l’ensemble des formations post-bac fonctionne désormais sur le système d’admission des secteurs sélectifs du supérieur (classes prépa, sections techniciens supérieur, écoles) : il s’agit d’une généralisation de la sélection sur dossier pour l’entrée dans le supérieur, alors qu’avant 2018 les formations universitaires « non sélectives » ne pouvaient trier et classer les bachelier·es ;

– cette sélection généralisée est très difficile à comprendre car les critères de sélection varient selon chaque formation ;

– Parcoursup est un système de listes d’attente national sur plusieurs mois, alors que le système antérieur, Admission Post-Bac, fonctionnait en trois phases synchronisées grâce à une hiérarchisation des voeux par les candidat·es (l’idée était de leur proposer le voeu le plus haut placé dans leur liste) ;

– ce système de listes d’attente fait que les candidat·es les mieux doté·es scolairement, donc en général socialement, se retrouvent les premier-es avec des propositions, et, souvent, en situation de choisir parmi plusieurs propositions, alors que les candidat·es avec de moins bonnes notes doivent attendre plusieurs semaines et reçoivent moins de propositions d’affectation.

A ces problèmes liés au fonctionnement de Parcoursup s’ajoute une variable conjoncturelle : la démographie étudiante. Entre 2015 et 2020, le nombre d’étudiant·es nouvellement inscrit·es à l’université (qui accueille la majorité des entrées dans les études supérieures) a fortement augmenté avec près de 29 000 (+9,7 %), et 97 500 pour l’ensemble des inscrit·es (+6,3%). Cela résulte de plusieurs éléments, dont une augmentation des naissances dans les années 2000 (que l’on pouvait donc largement anticiper). Au lieu d’ouvrir les capacités d’accueil correspondant à ce phénomène sociodémographique (comme cela a été fait dans les années 1960 et 1990 en France), la solution pour gérer la pénurie de places a été… Parcoursup ! Avec ce système, les candidat·es pensent que leur classement (très souvent sur liste d’attente) tient à leur niveau scolaire, alors qu’il reflète surtout les difficultés des formations à accueillir les étudiant·es dans de bonnes conditions. De plus, avec la fin de la hiérarchisation des voeux, il est impossible de dire aujourd’hui combien de candidat-es voulaient s’inscrire dans telle ou telle filière depuis 2017, donc de prévoir les capacités d’accueil en conséquence. Comme partout en Macronie : que les « meilleur·es » (qui sont aussi les plus favorisé·es économiquement et culturellement) gagnent et fassent les études qu’ielles souhaitent !

Parcoursup est un système de tri selon le niveau scolaire (et donc social). Mais son fonctionnement (CV, listes d’attente, saturation des formations) le rapproche étonnamment de Pôle Emploi : candidatez à des offres, puis attendez un retour (souvent un refus) et finissez par vous contenter d’une place qui ne vous convient pas mais que vous « méritez ». Il s’agit en fait d’habituer la jeunesse à une société de sélection sociale et de méritocratie, mais aussi à l’idée néolibérale que dès les études, chacune et chacun doit être un entrepreneur de soi, en capacité de « se vendre » par la mise en valeur ses « compétences » et « savoirs-être ». Combiné au Bac Blanquer organisé en contrôle continu dès la classe de 1ère, le dispositif Parcoursup engendre une situation pathogène pour de nombreux·ses jeunes et pervertit leur rapport aux études: il ne s’agit plus d’apprendre, y compris en ayant droit à l’erreur, mais de valoriser son dossier en vue du marché concurrentiel de l’enseignement supérieur.

Pour une université publique, ouverte à toutes et tous, SUD éducation revendique:

  • La gratuité de l’enseignement supérieur pour toutes et tous, sans condition de nationalité (abrogation de la plateforme Bienvenue en France)
  • La fin de la sélection via Parcoursup et la future plateforme Trouver mon Master. Tout bachelier.ère doit pouvoir s’inscrire dans l’université ou la filière de son choix.
  • Pour cela, il faut une augmentation des capacités d’accueil qui ne peut passer que par l’embauche de plus de 50 000 personnels administratifs et enseignants titulaires dans les prochaines années. Il faudrait près de 30 000 personnels enseignant-es temps pleins dès à présent pour compenser les heures complémentaires.
  • La construction/rénovation de 10 universités et la réquisition immédiate de locaux vides pour permettre des conditions d’études et de travail décentes.

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